Sénégal : lancement officiel de la Communauté Lionstech Invest

Lionstech ambitionne de sélectionner les entreprises innovantes sénégalaises à fort potentiel pour soutenir leur accélération et les connecter plus facilement à des investisseurs et des partenaires stratégiques.Les investisseurs locaux et internationaux font de plus en plus confiance aux jeunes entrepreneurs africains. De janvier à mai 2022, les start-ups du continent noir ont réalisé une levée de fonds record pour un total de 2,7 milliards de dollars contre un total d’environ 1,2 milliard de dollars sur la même période en 2021. Cela représente une croissance de plus de 100 % dans le volume de financement enregistré depuis le début de l’année.

Cette manne financière est cependant inégalement répartie. Les jeunes pousses anglophones se taillent ainsi la part du lion au détriment des start-ups francophones. Partant de ce constat, la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), en partenariat avec l’Ambassade de France ainsi que d’autres acteurs de l’écosystème numérique, a officiellement lancé la communauté Lionstech Invest.

Celle-ci ambitionne de sélectionner les entreprises innovantes sénégalaises à fort potentiel au sein de l’écosystème pour soutenir leur accélération et les connecter plus facilement à des investisseurs et des partenaires stratégiques.

La communauté Lionstech Invest s’appuiera ainsi sur 4 grands piliers. Le premier est une enveloppe de 2 millions d’euros portée par la DER/FJ et l’Ambassade de France au Sénégal, en plus des opportunités de co-investissement, pour des financements directs aux start-ups/PME innovantes à fort potentiel de croissance et d’impacts.

Le deuxième pilier concerne des programmes d’accélération et des ressources d’experts proposées par les partenaires pour accompagner la montée en puissance de l’écosystème, notamment sur le sujet de l’investissement.

La plateforme digitale Euroquity de Bpifrance et ses services sur mesure est le troisième pilier de ce projet. Elle vise à faciliter les mises en relation entre les start-ups et les écosystèmes en Europe et en Afrique, notamment avec les investisseurs locaux et internationaux.

Le quatrième et dernier pilier consistera à des évènements premium au Sénégal et des délégations Lionstech Invest à l’international pour mettre en visibilité les pépites de l’écosystème, réseauter, s’informer et rester à l’affût des tendances.

Militaires ivoiriens détenus au Mali : « soutien total » de Paris à Abidjan

Le ministre français de l’Intérieur M. Gérald Darmanin, a traduit mardi à Abidjan le « soutien total » de son pays à la Côte d’Ivoire, à l’issue d’une audience avec Alassane Ouattara.M. Gérald Darmanin a dit être venu apporter un message de salutation amical de la part de Emmanuel Macron, le président de la République française, au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara. Ils ont ensuite évoqué la question de la stabilité régionale.   

Le ministre français de l’Intérieur a indiqué avoir parlé de « la situation difficile qui se déroule aujourd’hui sur le Mali », avant de déclarer que « notre soutien est total auprès du gouvernement de la Côte d’Ivoire pour ces soldats qui sont aujourd’hui emprisonnés ».   

Il a visité ce même jour l’Académie de lutte contre le terrorisme à Jacqueville (Sud), pour lequel « la Côte d’Ivoire et la France sont très engagés et pour lequel (les deux pays veulent) continuer à aider évidemment pour la stabilité de l’Afrique » et de la région ouest-africaine. 

Après avoir relevé l’excellence et la qualité des relations d’amitié entre Paris et Abidjan, il a souligné que sa visite à Abidjan et celles de bien d’autres autorités françaises avant lui, visent notamment à consolider chaque jour davantage cette coopération. 

Le ministre français de l’Intérieur a rencontré dans l’après-midi le ministre d’Etat, ministre de la Défense, M. Téné Birahima Ouattara, à son Cabinet. A sa sortie d’audience, il n’a fait aucune déclaration à la presse. En dépit des appels de l’ONU et de la Cedeao à libérer les 46 soldats ivoiriens, Bamako soutient qu’ils sont des  « mercenaires », ce qu’Abidjan réfute.  

Football : la Côte d’Ivoire étrille la Guinée en amical (3-1)

Les Eléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés mardi face à la sélection de la Guinée sur le score de (3-1), lors d’un match amical international au stade de la Licorne, en France.En battant le Syli national de Guinée, les Eléphants réussissent leur deuxième match amical de la fenêtre FIFA. La Côte d’Ivoire a ouvert le score avec Ibrahim Sangaré à la 30e minute. Le second but a été marqué par Souleymane Doumbia à la 41e minute et le 3e but (45+1′) par Seko Fofana.

La Guinée perd ses moyens face à un système de jeu des Eléphants plus structuré qui montait en puissance et gagnait en intensité. Mais, dans la seconde partie de la rencontre, le défenseur guinéen Mouctar Diakhaby trouve la faille et réduit le score à la 52e minute.  

Dans les dernières minutes de jeu, les joueurs Guinéens, visiblement entreprenants, vont davantage mener l’offensive pour égaliser et créer la différence. Cependant, les pachydermes qui ne cèdent pas, font un repli pour créer une masse défensive, ce qui leur réussit jusqu’au sifflet final.  

Cinéma : Le film « Le Bleu du Caftan » va représenter le Maroc dans la présélection des Oscars

Le long métrage marocain « Le Bleu du Caftan » de la réalisatrice Maryam Touzani, a été choisi pour représenter le Maroc dans la présélection des Oscars 2023, Section « Long Métrage International », a indiqué mardi un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM).Produit par Nabil Ayouch et coproduit par Amine Benjelloun, ce long-métrage parle de « transmission, de tradition et d’amour, au sens le plus large du terme » annonce un communiqué.

Le film met en scène Halim et Mina, un couple qui tient une boutique de Caftans dans la médina de Salé, rejoint par Youssef, un jeune apprenti qui partage avec son Maalem Halim, la même passion sincère pour la couture.

Il est à rappeler que « Le Bleu du Caftan » a été sélectionné au 75ème Festival de Cannes – Section « un Certain Regard ».

Nigeria : la Banque centrale relève son taux d’intérêt

La Banque centrale du Nigeria (CBN) a augmenté son taux de politique monétaire (TPM) à 15,5% afin de contrôler l’inflation croissante dans le pays.Le gouverneur de la Banque centrale, Godwin Emefiele, a déclaré aux journalistes après la réunion du Comité de politique monétaire (CPM), mardi à Abuja, que les membres du CPM « ont voté à l’unanimité pour augmenter le TPM à 15,5% ».

« Le comité a également décidé de maintenir le corridor asymétrique de +100 à 700 points de base autour du TPM et d’augmenter le ratio de réserve de trésorerie (CRR) à un minimum de 32,5 %, tout en conservant le ratio de liquidité à 30 % », a-t-il ajouté.

Selon le gouverneur, avec le dernier taux d’inflation d’août dernier de 20,52 %, les membres du comité ont décidé à l’unanimité de relever le taux directeur afin de réduire l’écart de taux d’intérêt et de maîtriser l’inflation.

M. Emefiele a également expliqué que l’étude de recherche de la banque centrale a montré qu’une fois que l’inflation dépasse 13%, elle retardera la croissance et « nous avons vu l’inflation au cours des quatre derniers mois évoluer de manière si agressive au Nigeria ».

Maroc-Mauritanie: Examen des différents aspects de la coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire

Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, a reçu, ce mardi 27 septembre 2022 à Rabat, Mesgharou Ould Sidi Leghweizi, patron de la police mauritanienne.Dans un communiqué diffusé ce mardi 27 septembre, la direction générale de la Sûreté nationale annonce que Abdellatif Hammouchi, directeur général du pôle DGST-DGSN, a reçu Mesgharou Ould Sidi, directeur général de la Sûreté nationale en Mauritanie, qui effectue une visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation sécuritaire.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont examiné les différents aspects et niveaux de la coopération bilatérale dans le domaine sécuritaire. Ils ont aussi passé en revue les mécanismes susceptibles de rehausser cette coopération, de conjuguer et de coordonner les efforts pour faire face aux défis sécuritaires dans un environnement régional commun.

Ils ont également mis en avant l’importance de renforcer la coopération en matière de formation policière, d’échange d’expériences, d’expertises et des bonnes pratiques dans le domaine sécuritaire, outre l’échange d’informations permettant de lutter contre les différentes menaces et les risques guettant la sécurité des deux pays et la sécurité de leurs citoyens.

Selon le même communiqué, cette rencontre a, de plus, été l’occasion pour les directeurs centraux de la DGSN et de la DGST de se réunir avec leurs homologues mauritaniens, afin d’examiner la coopération opérationnelle et l’assistance technique dans les différents domaines et spécialités sécuritaires d’intérêt commun.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la coopération bilatérale maroco-mauritanienne dans le domaine sécuritaire, d’autant qu’elle intervient dans la foulée d’une visite similaire effectuée au Maroc en 2020. Elle traduit également la détermination ferme des deux pays à affronter les défis et menaces sécuritaires selon une vision commune, conclut la DGSN.

Autoroute Dakar-Saint-Louis : appui financier de Riyad

Le Fonds saoudien pour le développement va apporter 63 millions de dollars pour financer la première phase de « La Côtière ».Le Gouvernement du Sénégal va réaliser, le long de la grande côte, une autoroute qui va relier la capitale, Dakar, à la plus grande ville du nord du pays, Saint-Louis. Appelée « La Côtière », cette route qui traversera notamment la cité religieuse de Tivaouane (Ouest) sera le prolongement de la Voie de Dégagement Nord « la VDN » et mesurera près de 200 km.

Pour matérialiser ce projet, le PDG du Fonds saoudien pour le développement, Sultan bin Abdulrahman Al-Marshad, a signé, lundi à Dakar, avec la ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Oulimata Sarr, un accord de prêt de développement d’une valeur estimée à 63 millions de dollars. Il permettra de financer la première phase du projet de l’autoroute côtière Dakar-Saint-Louis, Dakar-Tivaouane.

Cette première étape vise à établir une autoroute à deux voies, d’une largeur de 25,6 mètres et d’une longueur de 12 km. Elle comprend une voie d’urgence, une aire supplémentaire et un terre-plein. L’accord inclut aussi la préparation du site, les travaux d’excavation, le drainage des eaux pluviales, les intersections aériennes, les fournitures de sécurité, la signalisation et l’éclairage routier, explique le communiqué parvenu mardi à APA.

Grâce à ces réalisations, le projet va contribuer au développement du niveau de sécurité routière et à la satisfaction des besoins des habitants des villes et villages. De même, il va aussi réduire les taux de blessures et de décès résultant d’accidents de la circulation en plus de faciliter le processus des échanges commerciaux et économiques, souligne la note.

« Ce projet contribuera à relier villes et villages ensemble, ce qui est d’une grande importance pour la vie de nombreux bénéficiaires puisque ceci contribue à l’amélioration des conditions sociales et économiques de la population », s’est félicitée Oulimata Sarr.

Elle a également salué l’importance du grand rôle joué par le gouvernement du Royaume d’Arabie Saoudite à travers le Fonds saoudien pour le développement dans le soutien des projets et programmes de développement, et le développement du secteur des transports et des communications au Sénégal.

Depuis 1978, en plus de cet accord, le Fonds a accordé 27 prêts de développement pour contribuer au financement de 25 projets et programmes de développement d’une valeur d’environ 447 millions de dollars.

Lors de cette signature, Ryad a aussi accordé 4 subventions d’une valeur supérieure à 19 millions de dollars aux secteurs des transports et communications, des infrastructures, de la santé, de l’habitat, de l’aménagement urbain, de l’énergie, de l’éducation, et de l’eau et de l’assainissement.

Sommet arabe: L’Algérie invite le Maroc

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, ce mardi à Rabat, le ministre algérien de la Justice, Abderrachid Tebbi, envoyé du président algérien Abdelmadjid Tebboune au Souverain marocain.A cette occasion, l’envoyé du président algérien a remis une lettre d’invitation au Roi Mohammed VI pour assister au Sommet arabe, prévu à Alger les 1er et 2 novembre, informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

A rappeler que dans le cadre de la préparation du prochain sommet de la Ligue arabe, les autorités algériennes ont décidé de dépêcher plusieurs émissaires dans les capitales arabes, porteurs d’invitations à tous les chefs d’État des pays membres de l’organisation arabe.

Les relations entre le Maroc et l’Algérie sont des plus tendues. Le régime d’Alger a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Royaume, fermé son espace aérien et arrêté l’approvisionnement du gazoduc Maghreb-Europe qui traversait le Maroc.

La RDC déclare la fin de l’épidémie d’Ebola

L’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RCD) a été causée par l’Ebolavirus Zaïre, l’une des six espèces du virus à l’origine de cette maladie.La République démocratique du Congo a déclaré, mardi, la fin de l’épidémie d’Ebola signalé il y a six semaines dans la province du Nord-Kivu. Avec un seul cas confirmé, l’épidémie qui vient de prendre fin est l’une des moins catastrophiques que la RDC ait connu. La précédente épidémie, la 14e du pays, avec quatre cas confirmés et cinq décès, a été déclarée terminée le 4 juillet 2022.

Les épidémies d’Ebola dans ce pays d’Afrique centrale ont été causées par l’Ebolavirus Zaïre, l’une des six espèces du genre Ebola.

« La République démocratique du Congo a développé une extraordinaire expertise dans la maîtrise du virus et nous pouvons nous appuyer sur ces enseignements pour faire reculer l’épidémie d’Ebola en Ouganda », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon la responsable onusienne, « même si aucun vaccin efficace n’est pour l’heure disponible pour l’Ebolavirus Soudan, il ne s’agit que d’un outil. Nous pouvons vaincre et nous avons déjà vaincu Ebola avec de solides mesures de suivi des contacts, de détection, d’isolement des cas et de bons soins de soutien ».

La fin de l’épidémie en RDC survient alors que l’Ouganda voisin s’est lancé dans une course pour endiguer une autre épidémie d’Ebola, non liée, apparue la semaine dernière. Kampala lutte contre une épidémie évoluant rapidement causée par l’Ebolavirus Soudan, avec 36 cas (18 confirmés et 18 probables) et 23 décès signalés à la date du 25 septembre.

En Ouganda, l’épidémie d’Ebolavirus Soudan affecte désormais trois districts : Mubende, Kyegegwa et Kassanda, étalés sur 120 kilomètres. À ce jour, 399 contacts ont été identifiés et sont suivis pendant que les recherches se poursuivent afin d’identifier d’autres personnes potentiellement à risque. L’Ouganda dispose de solides capacités de dépistage pour Ebola, avec 5000 tests disponibles.

Trente personnes bénéficient actuellement de soins, parmi lesquelles 13 ont été confirmées comme ayant Ebola et 17 qui sont suspectées d’avoir contracté la maladie. Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’Ebolavirus Soudan, mais les personnes malades reçoivent des soins de soutien qui améliorent considérablement leur pronostic.

À travers son fonds de réserve pour les situations d’urgence (CFE), l’OMS alloue 500 000 dollars pour soutenir les efforts de contrôle d’Ebola de l’Ouganda, ainsi que 300 000 dollars provenant de son programme de préparation aux urgences sanitaires pour appuyer les activités de préparation dans les pays voisins.

La Zambie rapatrie 6.000 réfugiés congolais

Près d’un million de réfugiés congolais vivent toujours dans les pays voisins.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en collaboration avec les gouvernements de la Zambie et de la République démocratique du Congo (RDC), a rapatrié 6.000 réfugiés congolais depuis décembre 2021.

Ces derniers avaient fui les affrontements politiques et interethniques dans la région sud-est de la RDC en 2017 pour trouver la sécurité en Zambie.

« Ils ont exprimé leur joie de rentrer chez eux et leur impatience de retrouver leur famille et leurs amis, pour recommencer leur vie », a annoncé ce mardi le HCR dans un communiqué.

Les réfugiés ont reçu des documents de rapatriement volontaire et bénéficié d’une procédure d’immigration accélérée, d’un examen médical, de la sécurité, de nourriture et d’eau avant leur retour. Parmi eux, les 60% sont des enfants.

Le ministère zambien de l’Education a délivré des documents de transfert aux écoliers, leur permettant de poursuivre leur éducation au Congo.

Les personnes ayant des besoins particuliers sont prises en charge par des soignants du ministère du Développement communautaire et des Services sociaux afin qu’elles puissent voyager en toute sécurité.