Ligue des champions d’Afrique: Le Wydad de Casablanca remporte le sacre

Le Wydad de Casablanca a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football, en battant Al Ahly du Caire par 2 buts à 0, lundi au complexe sportif Mohammed V, un troisième sacre réalisé au terme d’un parcours exceptionnel.Pour atteindre la finale de cette compétition continentale, le WAC a disputé 12 matchs, dont huit victoires, deux matchs nuls et deux défaites. Après le dernier match de l’équipe en Botola, l’entraîneur Walid Regragui a confirmé que son équipe était prête à remporter le titre, après que ses hommes ont terminé la phase de groupes en battant un record et en décrochant deux victoires à l’extérieur en quart et en demi-finale.

A l’entame de la compétition, les Wydadis ont été battus par les ghanéens de Hearts of Oak à l’aller avant de se ressaisir au retour en dominant largement leur adversaire par 6 buts à 1, grâce à Simon Msuva, Ayman Hassouni, Yahya Jabrane, Ayoub Amloud et Achraf Dari.

Lors de la phase de groupes, le Wydad Casablanca a terminé la rencontre face aux angolais de Sagrada en sa faveur, avec un résultat sans appel de 3 buts à 0, mais son match contre Petro Atlético au stade de ce dernier allait presque tout gâcher. Les coéquipiers de Jabrane sont revenus avec une défaite (1-2) qui les a privés de la première place du groupe.

Le Wydad a achevé la phase de poules avec un bilan très honorable, avec cinq victoires sur six matchs disputés, ce qui lui a permis de terminer cette phase en tête du classement, et de devenir la première équipe du continent africain à inscrire 15 buts lors de cette phase de la compétition pour s’accaparer le record de l’équipe nigériane d’Enyimba, qu’elle détenait depuis 2003 avec 14 buts.

Lors du match des quarts de finale, le Wydad a été contraint de disputer le match aller contre Chabab Belouizdad en infériorité numérique après l’expulsion de son joueur Jalal Daoudi après seulement sept minutes du début du match. Le Wydad a confirmé sa force et sa détermination à rafler le troisième titre de son histoire, après avoir arraché une nouvelle victoire hors de son stade face à Petro Atlético (3-1), avant de disputer le match retour avec sérénité après avoir arraché un précieux nul qui l’a propulsé à la finale.

Le Roi Mohammed VI félicite Le Wydad de Casablanca

Le Roi Mohammed VI, s’est entretenu, juste après le match victorieux du Wydad Athletic Club en finale de la Ligue des Champions d’Afrique 2022, avec l’entraîneur du club, Walid Regragui, et le capitaine de l’équipe, Yahya Jebrane, victoire qui survient au terme d’un brillant parcours.Lors de cet entretien téléphonique, survenu à l’issue du match tenu ce soir à Casablanca, le Souverain a chargé l’entraîneur et le capitaine de l’équipe de transmettre Ses félicitations pour ce trophée à l’ensemble des joueurs, du staff et des composantes du club et des supporters pour cette importante réalisation, motif de fierté pour l’ensemble du public sportif et tout le peuple Marocains.

Le Wydad de Casablanca a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football, en battant Al Ahly du Caire par 2 buts à 0, lundi au complexe sportif Mohammed V, un troisième sacre réalisé au terme d’un parcours exceptionnel.

L’esport africain, au-delà des clichés

Malgré sa professionnalisation, la pratique des jeux vidéo se heurte à des préjugés tenaces sur le continent noir.« Les gamers ne sont pas sociables ». Une étiquette parmi tant d’autres qui colle à la peau des adeptes de jeux vidéo. « Etant un joueur professionnel, je m’entraîne très dur pour atteindre mes objectifs. Je passe néanmoins de bons moments avec ma famille et mes amis. C’est un équilibre de vie à trouver », affirme Papa Adama Fally Thiam dit Addexx.

Dans le monde, un certain nombre d’idées préconçues entourent le gaming. Ces stéréotypes ont un effet dissuasif sur son acceptation par la société. En Afrique, bien plus qu’en Occident, le jeu vidéo est connoté négativement.

« Certains pensent que c’est uniquement pour les enfants. On cherche toujours à voir le mauvais côté des choses, mais notre génération a appris à parler l’anglais et a acquis des connaissances historiques grâce aux jeux vidéo », rétablit Baba Dioum, président de l’Association sénégalaise des gamers (Sengames).

Ce trentenaire sait de quoi il parle. Cofondateur de Solo esport, l’unique club professionnel au Sénégal, il a grandi au milieu des consoles dans une famille où même les parents s’octroyaient des moments de détente. « Les joueurs sont monsieur et madame tout le monde. Nous avons beaucoup de cadres. Il y a aussi des profils dont la vie tourne autour de l’esport », argumente le spécialiste des Technologies numériques.

A lire aussi : Esport en Afrique : le jeu en vaut la chandelle

Au siège de Sengames, niché dans un quartier résidentiel de Dakar, une panoplie d’activités vidéoludiques sont proposées aux adhérents. Pour une catégorie d’enfants, c’est un lieu de socialisation. « Ils sont peut-être nés dans des familles qui les gardent un peu trop à la maison. Avec Fortnite par exemple, ils peuvent discuter avec d’autres Sénégalais de leur âge qui jouent au même moment. Il y a des classifications par âge. Un enfant ne peut pas jouer à tout », souligne M. Dioum.

L’esport, c’est-à-dire la pratique compétitive des jeux vidéo, participe également à faire tomber les clichés : « On avait un joueur de 16 ans qui devait participer à un tournoi en Côte d’Ivoire. Sa mère n’était pas d’accord au début. Quand son fils a reçu un chèque d’un million F CFA qui récompense ses performances, elle a changé d’avis ainsi que toute la famille », se souvient-il. L’adolescent en question allie aujourd’hui sport et études.

Créée en 2010, la communauté des gamers du Sénégal se fortifie avec notamment des mariages entre membres. « Cela est formidable », commente Baba Dioum, avant de lister des vertus de sa passion.

« Scientifiquement prouvé, il permet de gérer le stress. Quand la planète était en confinement à cause de la Covid-19, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommandait le gaming pour lutter contre la dépression. Il canalise les émotions
 et développe la créativité. Pour de nombreux designers et graphistes, il offre à voir d’autres images, couleurs… », détaille le manager de Solo esport.

Athlétisme : le Meeting de Dakar fait son grand retour

L’évènement sportif se tiendra le 25 juin prochain à l’annexe du stade du Président Abdoulaye Wade de Diamniadio.Après sept ans d’absence, le Meeting de Dakar va reprendre ses droits. L’évènement regroupera plus d’une quinzaine de nations africaines ainsi que la France et les Etats-Unis. Au total, quelque 150 athlètes vont s’affronter dans 15 disciplines.

Trois objectifs majeurs sont poursuivis pour ce meeting en bronze : avoir de la visibilité à travers un événement propre à la Fédération Sénégalaise d’Athlétisme (FSA), chercher de la performance pour les athlètes locaux et permettre à l’instance faîtière d’avoir des ressources additionnelles pour financer la discipline qui « est au creux de la vague ».

À en croire le président de la Commission d’organisation, Amadou Dia Ba, « toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de l’évènement ». L’unique médaillé olympique dans l’histoire du Sénégal a ajouté que la compétition gardera le label « Meeting de Dakar » malgré sa délocalisation dans la nouvelle ville de Diamniadio située à une trentaine de kilomètres de la capitale sénégalaise.

Timor Port s’équipe en portiques et remorqueurs

Les équipements réceptionnés sont dotés des dernières technologies.Le 16 mai 2022, Timor Port, filiale de Bolloré Ports, a réceptionné deux remorqueurs, deux portiques de quais et quatre portiques de parc pour la concession du port en eaux profondes de Tibar Bay. Cette livraison a été acheminée sur un navire semi-submersible spécialisé dans le transport de portiques.

Les deux nouveaux portiques de quai vont permettre au nouveau Port du Timor de décharger des navires porte-conteneurs de grande capacité avec une rapidité de manutention accrue.

Les quatre portiques de parc avec pour leur part sont des engins de manutention de 30 mètres de haut, qui assurent le chargement, le déchargement et le rangement des conteneurs sur la place portuaire.

Les remorqueurs sont des équipements conçus pour effectuer des opérations de remorquage portuaire. Ils assistent les grands navires lors de leurs entrée et sortie du port, ainsi que leur accostage. D’une longueur de 30m, ces remorqueurs acquis pour Timor Port sont dotés d’un système de propulsion qui permet de pousser et de tirer les navires.

« La mise en service de ces deux remorqueurs, ces deux portiques de quais et quatre portiques de parc va nous permettre de véritablement lancer l’activité de ce nouvel ensemble portuaire et d’accompagner nos clients. Ils participent également à notre ambition de faire de Tibar Bay un hub de transbordement et une porte d’entrée maritime non-négligeable de la zone Asie-Pacifique », a déclaré Laurent Palayer, Directeur général de Timor Port.

Les équipements réceptionnés sont dotés des dernières technologies qui intègrent un système de contrôle de pointe et un système d’alimentation électrique de nouvelle génération permettant de réduire considérablement les émissions de CO2 mais aussi la consommation d’énergie. Outre les constructions aux normes environnementales pointues du futur port, les nouveaux équipements participent au processus de labellisation Green Terminal destiné à réduire l’empreinte carbone des activités.

Olivier de Noray, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports souligne que « ces équipements qui seront pour la première fois déployés au Timor-Leste vont permettre de traiter des navires de grande capacité, avec des cadences de chargement et de déchargement supérieures à celles observées sur le port actuel de Dili ». 

 « La réception de ces premiers équipements est une étape majeure du projet de construction de ce nouvel ensemble portuaire qui comprend un terminal à conteneurs et est ainsi doté des meilleurs équipements permettant d’en faire un hub de transbordement. Cette infrastructure vise à améliorer la desserte logistique du Timor-Leste », a-t-il poursuivi.

Confié à Bolloré Ports en 2016 au terme d’un appel d’offres international, ce projet représente un coût total de 490 millions de dollars sur une durée de 30 ans, soit le plus important jamais réalisé au Timor-Leste avec un partenaire privé.

Af’Sud : Ramaphosa plaide pour les entrepreneurs noirs

L’autonomisation économique des Noirs est un facteur de croissance, selon le président sud-africain.Cyril Ramaphosa a admis ce lundi que l’autonomisation des entreprises noires reste un défi et que celles appartenant à des Blancs dominent toujours les sociétés cotées à la Bourse de Johannesburg (JSE).

Dans sa lettre hebdomadaire à la nation, le dirigeant de la nation arc-en-ciel a révélé qu’au moment de l’indépendance en 1994, les entreprises cotées à la JSE étaient détenues à moins de 1% par des Noirs.

« Ce chiffre ne s’est pas beaucoup amélioré au cours des 28 dernières années », a-t-il déclaré.

Toutefois, il a fait remarquer que cette évolution ne reflète pas les efforts déployés par le gouvernement sud-africain pour transformer l’économie en donnant plus de pouvoir aux entrepreneurs noirs.

Eliminatoires CAN 2023 : le Bénin motivé à affronter le Sénégal

Pour sa première sortie aux éliminatoires de la CAN 2023- qui va se jouer en Côte d’Ivoire- le Bénin sera face au Sénégal à Dakar.

 

Revenu en sélection nationale du Bénin après une courte période d’absence, Michaël Pote a livré son opinion sur le Sénégal, le premier adversaire du Bénin dans ces éliminatoires de la CAN 2023. Pour lui, affronter le champion d’Afrique est une motivation supplémentaire pour le groupe.

Pour sa première sortie aux éliminatoires de la CAN 2023, le Bénin sera face au Sénégal à Dakar. Un déplacement qui s’annonce périlleux pour les Ecureuils du Bénin. Mais loin d’être une mission compliquée pour les Béninois, ils en font plutôt une motivation supplémentaire.

Cadre de la sélection nationale du Bénin, Michaël Pote est l’un des premiers à rejoindre le groupe à Cotonou. Son objectif est d’être prêt à répondre au défi du 4 juin prochain. « Ça se passe bien, le groupe revient petit à petit. Les joueurs reviennent de leur saison petit à petit. Ceux qui ont fini tôt comme moi on a commencé tôt histoire d’être au top au moment opportun.», a laissé entendre l’avant-centre des Ecureuils.

Si l’adversaire est de taille, le Bénin a démontré qu’il sait se défendre face aux gros du continent. Face aux champions d’Afrique en titre, les Ecureuils ont bien l’intention de le prouver encore à Dakar. « On se concentre au maximum. Il y a cette motivation en plus parce qu’on sait qu’on va jouer le champion d’Afrique en titre. Dans le même temps, contre les grosses écuries, nous avons démontré de belles choses », a rappelé Michaël Pote.

Affrontement entre militaires nigérians et policiers béninois à Kabo

Le bilan de cet accrochage fait état d’un mort dans les rangs des militaires nigérians et de plusieurs blessés des deux côtés.

 

C’est à un incident regrettable qui s’est produit mercredi 25 mai dernier à Kabo, une localité de Tchaourou frontalière avec le Nigéria. En effet, il y a eu une altercation entre les policiers béninois et les militaires nigérians. Le bilan de cet accrochage fait état d’un mort dans les rangs des militaires nigérians et de plusieurs blessés des deux côtés selon les informations rapportées par le quotidien La Nation. Mais que s’est-il vraiment passé ?

Des militaires nigérians sur le territoire béninois

La même source indique qu’il s’agit d’une course poursuite engagée par les agents de contrôle frontalier du pays voisin contre un homme transportant du riz sur sa moto. Cette course poursuite pour appréhender le contrebandier a amené les militaires nigérians sur le territoire béninois. Quand la police frontalière du Bénin a débarqué sur les lieux pour prendre connaissance de cette incursion et en informer la hiérarchie, les choses ont vite tourné au vinaigre avec des échanges de tirs entre les deux parties.

Le calme est revenu après cet incident. Les autorités béninoises et le chef traditionnel de Kabo ont notamment travaillé dans ce sens. Ce dernier et l’émir d’Okuta, la localité se trouvant de l’autre côté de la frontière, ont échangé des coups de fil afin de calmer les esprits. Il y a également eu des échanges entre les autorités des deux pays pour que la sérénité revienne enfin dans la zone.

Transition au Mali : le chérif de Nioro désavoue Imam Dicko

Vingt-quatre heures seulement après la sortie de l’Imam Mahmoud Dicko indexant « l’arrogance » des militaires, le chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, a défendu dans son sermon du vendredi 27 mai la junte, appelant les Maliens à rester unis derrière les autorités de la transition.Dans son dernier prêche, le chérif du cercle de Nioro-du-Sahel, dans la région de Kayes (ouest), a soutenu ouvertement les autorités de la transition. Il prend le contre-pied de l’Imam Mahmoud Dicko, leader des manifestations contre le régime de l’ex-président IBK, qui avait critiqué « l’arrogance » des militaires au pouvoir.

Cette sortie de Bouyé Haïdara, l’un des hommes les plus écoutés du pays, constitue un soutien de taille pour le colonel Assimi Goïta et ses hommes. Les autorités de transition sont confrontées à des crises multiformes depuis que la Cedeao a prononcé, en janvier dernier, de lourdes sanctions contre le Mali.

« Aucun pays n’aime être humilié ou vilipendé par une autre puissance quelconque, quelle que soit la richesse ou la diplomatie de cette dernière. Moi, Bouyé, ma position reste intacte face à ces dirigeants tant qu’ils continuent à sauver l’honneur et la dignité des Maliens. Nous avons été humiliés aux yeux du monde entier à travers nos propres dirigeants », a déclaré le guide religieux, de son vrai nom Mohamed Ould Cheiknè Ahmed Hamaoulah Haïdara.

A lire aussi Mali: Qui est l’Imam Dicko, «l’homme le plus influent du pays» ?

Pour lui, le Mali doit rester debout et faire bloc malgré les difficultés. « Aujourd’hui, notre pays connaît un régime militaire qui donne un nouvel élan et une nouvelle dignité à son peuple. Raison pour laquelle je réitère, une fois de plus, mon soutien et mon accompagnement à cette transition. Et je demande à mes fidèles et sympathisants de soutenir cette transition », a martelé le fils du saint Cheiknè Hamaoulah, fondateur du Hamallisme, une branche du soufisme ouest-africain qui compte des millions d’adeptes.

Cette sortie du chérif de Nioro tranche nettement avec les dernières déclarations de l’Imam Mahmoud Dicko, considéré par certains comme le nouveau chef de l’opposition malienne. Le peuple malien est « pris en otage » et il est en train de « mourir à petits feux » sous l’effet de « la propagation jihadiste et des pénuries provoquées notamment par les sanctions internationales », avait-il déclaré, le 26 mai 2022, lors de la 22ème édition du Forum de Bamako.

L’Imam Dicko avait aussi pointé du doigt « l’arrogance » des militaires qui sont à couteaux tirés avec la Cedeao sur la durée de la transition. « Le peuple malien est pris en otage par un gouvernement arrogant, je dis bien arrogant ! Et la Communauté Internationale, par leur orgueil, pense que le peuple malien doit être maintenu dans cette situation, mourir à petit feu, assailli par la famine, par l’insécurité, par le jihadisme qu’on n’arrive pas à contrôler, qu’on ne cherche pas à solutionner… »

L’influent imam, principal artisan de la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, n’avait pas épargné la classe politique malienne presque réduite au silence face « aux dérives de la junte ». « C’est extrêmement grave : une classe politique moribonde, qui ne bouge pas, qui n’existe plus, une société civile qui a cessé d’exister, il faut le dire, et on est trimbalé, le peuple, entre des gens qui veulent une transition indéfinie (la junte) (et) des gens qui ont des principes (Cedeao) », avait-il fustigé.

Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé reçoit son passeport à la Haye

L’ancien ministre Charles Blé Goudé, co-accusé de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), a reçu lundi à la Haye son passeport ordinaire, plus d’un an après son acquittement.Charles Blé Goudé a reçu son passeport des mains de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Pays-Bas, M. Hamza Sallah, en présence de Issiaka Konaté, le consul général de la Côte d’Ivoire en France.

Il a été acquitté de même que son mentor, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, en mars 2021, par la CPI des charges de crimes contre l’humanité perpétrés lors la crise post-électorale de 2010 – 2011, qui avait fait plus de 3.000 morts.

Laurent Gbagbo qui avait reçu en premier son passeport, avait devancé celui que l’on surnommait dans la galaxie Gbabgo, « le Général de la rue ».

Toutefois, Charles Blé Goudé devra se départir de la justice ivoirienne qui l’avait condamné en décembre 2019 à 20 ans de prison, pour actes de torture, homicides volontaires et viol.

Laurent Gbagbo avait été aussi condamné à 20 ans de réclusion criminelle, dans l’affaire de « braquage de la BCEAO ». Avec son passeport, Charles Blé Goudé pourrait regagner son pays en dépit de cette condamnation.