Côte d’Ivoire: l’architecte Dieth Sira lauréate du Prix de la Bourse LafargeHolcim

La jeune architecte ivoirienne a présenté un programme visant à aider la population agricole à tirer profit d’une économie locale en transformant et exportant leurs produits.La jeune architecte ivoirienne, Dieth Sira, a remporté jeudi à Abidjan le Prix de la Bourse LafargeHolcim, une entreprise de cimenterie, à l’issue d’un concours, avec son projet intitulé « Un centre pour le développement durable en milieu rural ».

Dieth Sira a obtenu une moyenne de 14,24 sur 2020 devant Wilfried Yayi qui a eu une moyenne de 13,70 sur 20. Elle a présenté un programme visant à aider la population agricole à tirer profit d’une économie locale en transformant et exportant leurs produits.

 Son projet intègre une petite manufacture de transformation, une plantation, des salles de formation à l’entrepreneuriat agricole, pour l’alphabétisation, afin de pouvoir palier à leurs problèmes sociaux et économique. 

 « Ca été une très belle expérience pour moi, (car) ce concours nous amène à approfondir nos recherches en architecture « , a déclaré la jeune architecte, qui a obtenu une bourse de 1,8 million de Fcfa. Quant à Wilfried Yayi, il a eu une récompense de 1,2 million Fcfa. 

 M. Yousry Rachjd, le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Holcim, leader mondial des solutions et la production de matériaux de construction, a indiqué que la thématique de ce concours qui a trait à l’architecture durable entre dans la vision du groupe qui « ambitionne d’être le leader mondial dans la durabilité ». 

 Cet événement qui est à sa troisième édition coïncide avec la célébration des 70 ans de LafargeHolcim Côte d’Ivoire à travers son ciment Bélier sur le marché ivoirien. « Ce moment-là, on veut le vivre avec des gens qui nous sont très chers », a dit M. Yousry Rachid. 

 Le directeur général de l’École d’architecture d’Abidjan, Dr Roger N’Guessan, a salué l’initiative qui devrait permettre aux jeunes architectes de challenger certains défis et enjeux de notre ère. La remise de prix a concerné la catégorie « jeunes architectes ».

 Ce programme de bourse de stage LafargeHolcim vise la promotion de la construction durable en Côte d’Ivoire. Il a été institué en juin 2017 par l’entreprise de cimenterie en collaboration avec le Conseil national de l’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire (CNOA). 

 Le lancement de cette 3e édition a eu lieu le 22 juin 2021. Le lauréat du 1er prix de la 1ère édition est Patrick Koré, élève en Licence 3 à l’École d’architecture d’Abidjan. Lors de la 2e édition Wilfried N’Goran a été lauréat du 1er prix catégorie jeunes architectes et Kouakou Nguessan lauréat du 1er prix catégorie élève architecte.

 La cérémonie de récompense a eu lieu à l’École d’architecture d’Abidjan à la suite d’une présentation des projets des candidats devant un jury. L’entreprise a offert à l’école des livres sur la construction durable d’une valeur de 2 millions de Fcfa. 

 Le concours montre l’engagement ferme de l’entreprise à promouvoir l’enseignement et la recherche de qualité dans le domaine de la construction durable à travers des bourses de stage destinées aux futurs professionnels de l’environnement du bâti.

 Il cible notamment les élèves de l’École d’architecture d’Abidjan  (EAA) et des jeunes diplômés en architecture. Dieth Sira, elle, est une nouvelle diplômée, qui a décroché son parchemin d’architecte en 2020. 

COP 15: la FAO pour un changement des modes de production agricole

La FAO propose parmi les innovations comme solution majeure, l’agroforesterie.L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dont une délégation de haut niveau a pris part à la COP 15 à Abidjan, appelle à repenser les modes de production agricole face à la désertification et à la dégradation des sols. 

Faisant le bilan de la COP 15, tenue à Abidjan du 9 au 20 mai 2022, Mme Vera Boerger, de la division des terres et eaux au Département climat et biodiversité de la FAO, a déclaré que l’événement a été « un succès ». 

Pour Mme Vera Boerger, « il faut une agriculture plus intelligente et plus intégrée » face à la désertification et à la sécheresse. Cela, dira-t-elle, a été expliqué à plus de 500 personnes qui se sont intéressées au stand de la FAO. 

Elle s’est félicitée de ce que le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a visité le stand de la FAO, le mercredi 18 mai 2022. L’organisation qui appuie des projets institutionnels, sollicite des ressources auprès des bailleurs de fonds pour accompagner les Etats au plan de la technicité et assister les communautés.  

« On a travaillé avec beaucoup de partenaires et présenté des expériences dans les différents pays », a-t-elle ajouté, tout en insistant que la FAO oeuvre avec les différents gouvernements, les ministères et les communautés dans la prise des décisions. 

M. Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a rappelé l’alerte de l’Organisation mondiale de la météorologie  (OMM) qui signale « une augmentation de 1,5 degrés à 3 degrés » de la température de la planète qui va droit contre le mur.  

Des cas de températures extrêmes sont actuellement observés en Asie, ainsi qu’en Europe, où il y a une canicule, a-t-il fait remarquer, avant d’ajouter que cette semaine, en Irak, il y a eu une tempête de sable. 

« On est dans une situation, où ici en Côte d’Ivoire on doit adapter des stratégies (et) les pratiques agricoles » qui permettent de prendre en compte la dimension de l’augmentation de la température de la terre.      

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec 2,2 millions de tonnes. Cette culture de rente est faite en plein air, en culture intensive. La FAO propose parmi les innovations comme solution majeure, l’agroforesterie.

Selon M. Samy Gaiji, le cacao est un fruitier qui croît sous l’ombrage d’arbres. De ce fait, le cacaoyer, ayant une préférence à croître sous un couvert végétal, alors « on ne peut plus continuer à planter le cacao en plein air ». 

Sensible à la chaleur, dans ses premières années de croissance, le cacaoyer peut mourir sous la forte chaleur. Avec le réchauffement climatique, M. Samy soutient que l’agroforesterie permettra au cacao de bien croître, mais également d’avoir une production plus durable.

A long terme, s’il n’y a pas de changement de paradigme, « on risque une dégradation des terres, un appauvrissement des sols et un stress hydrique » qui va provoquer sur le cacao une chute de production, a-t-il poursuivi.   

Il a défendu que « l’agroforesterie donne l’ombrage, ce qui réduit la température au niveau de la production de cacao, augmente l’humidité, (d’où) il y a moins d’évapotranspiration ». L’avantage, étant la fertilisation des sols et un enrichissement des sols apportés par la forêt. 

L’agriculteur qui fait l’agroforesterie a une bonne production, mais peut aussi bénéficier de la valeur de l’essence planté, a-t-il souligné. Aujourd’hui, la FAO Côte d’Ivoire travaille sur l’agroforesterie, le cacao zéro déforestation et la restauration des sols. 

« Pour cet ensemble de solutions on est à plus de 20 millions de dollars », a-t-il fait savoir. La FAO recommande aussi une agriculture intelligente face au climat et l’agroécologie, surtout dans le Nord ivoirien où les 90% des sols ont perdu leur fraîcheur. 

Mme Anne-Marie N’Da a mentionné qu’au Sénégal, « le projet de 1.000 citernes » du chef de l’Etat, est en passe d’être implémenté en Côte d’Ivoire (Bondoukou, Bouna). Il s’agit de citernes de captures d’eau qui permettent à faire par exemple du maraîcher.  

La FAO s’est engagée à apporter un appui total à Abidjan legacy program à la COP 15. L’organisation était la « première à investir financièrement un appui technique », débloquant de l’argent interne pour aider au démarrage de cette initiative.

A la première semaine de la COP 15, la FAO, en présence de sa directrice générale adjointe Maria Helena Semedo, a signé avec le ministre d’Etat, ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Adjoumani Kouassi, « un contrat de 5,3 millions de dollars sur l’agroforesterie dans la cacaoculture ».

Burkina Faso : l’armée repousse une attaque jihadiste

Un assaut jihadiste a été repoussé dans le centre-nord du Burkina Faso, selon l’Etat-major général des armées.Samedi 21 mai, le détachement de l’armée burkinabè à Bourzanga, à 170 kilomètres au nord de Ouagadougou a été attaquée vers 05 heures du matin par plus de 200 jihadistes. L’état-major général des armées soutient que l’attaque a été repoussée par les soldats burkinabè.

« Face à la brutalité de feu et de la masse des groupes armés terroristes, nos hommes ont fait preuve de courage pour réagir de façon féroce et déterminée à cette attaque terroriste. Ce qui a permis de les repousser avec brio et surtout de leur infliger de lourdes pertes et de pouvoir récupérer beaucoup de logistiques qu’ils avaient dû abandonner au cours de leur débandade », a déclaré à la télévision nationale, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, commandant des opérations du théâtre national (COTN).

Le dernier bilan fourni par l’EMAG fait état de « 35 corps dénombrés coté ennemi » et « 05 soldats tombés et 10 blessés » dans les rangs de l’armée.

Pour intercepter les assaillants « qui tentaient de s’enfuir », l’armée burkibanabè a compté sur ses moyens aériens, mais s’est également appuyé sur une patrouille de chasse Mirage de la Force Barkhane. L’état-major des armées françaises a confirmé dimanche 22 mai, en précisant que « c’est à la demande du Burkina Faso qu’ « une patrouille de M2000 en provenance de la base aérienne de Niamey » est intervenue.

Un « avion ISR CESSNA nigérien » est également intervenu dans les opérations de ratissage alors que le transfert des blessés a été assuré par la Task force Sabre et l’armée de l’air du Burkina Faso.

Cette nouvelle offensive jihadiste intervient une semaine apres l’annonce de Bamako de son retrait des instances du G5 Sahel et de sa force conjointe, sur fond d’une brouille diplomatique aigue avec la France qui a décidé de partir du Mali.

À l’instar du Mali, le Burkina Faso fait face à une insurrection liée aux activités de groupes jihadistes affiliés à Al Qaida ou à l’Etat islamique. Plusieurs attaques ont été menées dans le nord, faisant des victimes civiles et militaires.

Jugeant les réponses de l’Etat insuffisantes, des militaires ont renversé le président démocratiquement élu, Roch Marc Christian Kaboré. Depuis, la situation ne s’est pas améliorée, alimentant des critiques contre la junte qui affiche sa volonté de négocier avec les groupes jihadistes.  Début avril, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a annoncé son intention de parler avec ses compatriotes « en rupture de dialogue avec la nation », faisant allusion aux jihadistes locaux.

La nouvelle approche de Ouagadougou concrétisée par la mise en place de comités locaux a pris du plomb dans l’aile après une embuscade contre l’armée et ses supplétifs à Gaskindé et Pobe Mengao, dans la région du Sahel, faisant 15 parmi les militaires, les Volontaires pour la défense de la Patrie et les civils. Cette nouvelle tentative des jihadistes de s’emparer du poste militaire de Bourzanga est un autre coup dur porté aux efforts de paix.

Développement durable : Le Niger hôte de la 9ème session du FRADD

Le Niger va abriter la 9-ème session du Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD) qui aura lieu le premier trimestre 2023, a annoncé la présidence de la République du Niger.Citée par l’Agence nigérienne de presse ANP, la même source a souligné que le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) a informé le Président de la République du Niger, qu’à l’issue du processus de sélection et des négociations entre Etats, le Niger a été retenu pour organiser la 9-ème session du FRADD.

 »Les dossiers de candidatures du Niger et d’autres pays ont été soumis à la 8ème session du FRADD tenue à Kigali au Rwanda du 3 au 5 mars 2022 », ajoute la même source.

Cet aboutissement renforce les actions du Président du Niger, Mohamed Bazoum, ‘’qui s’est résolument engagé à améliorer la visibilité du Niger sur la scène africaine et internationale, afin d’en faire une destination privilégiée pour les conférences et événements internationaux », souligne-t-on.

Le FRADD est le principal Forum continental réunissant des décideurs de haut niveau et des experts gouvernementaux, des organisations intergouvernementales, des organisations de la société civile, du secteur privé et d’autres grands groupes, ainsi que des partenaires de développement internationaux.

Il a pour but de faire l’état de la mise en œuvre du Programme 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, mais également d’échanger sur des expériences concrètes permettant de relever les défis auxquels font face les pays africains.

Mali : Menace sur le maintien des contingents africains de la Minusma

Les jours des contingents africains de la mission onusienne au Mali sont-ils comptés ?Se dirigerait-t-on vers le rétrécissement des contingents africains engagés au Mali dans le cadre de la mission onusienne?

Vendredi 20 mai, la presse s’est fait l’écho du retard accusé par la rotation du contingent sénégalais, en mission dans le centre du Mali, où opère la Katiba du Macina dirigé par le jihadiste peulh Amadou Kouffa et membre du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans(GSIM), affilié à Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Constitué de 850 éléments dont « 21 personnels féminins », ce contingent qui devait être au Mali depuis mars dernier, en remplacement du 10e détachement sous le commandement du Colonel Thedore Adrien Sarr, commence à perdre patience. Le porte-parole de la Minusma, Olivier Salgado a confirmé à Apa news que la mission est toujours en attente des autorisations de survol et d’atterrissage soumises au gouvernement malien.

Bamako aurait appliqué la réciprocité à tous les pays membres de la CEDEAO qui ont fermé leur espace aérien au nom du respect des sanctions  de l’organisation ouest-africaine contre le Mali, pour l’absence de volonté des autorités de la transition de transmettre le pouvoir aux civils le plus tôt possible.

Cette situation stressante qui « affecte le moral des troupes », selon Olivier Salgado, est un fait parmi d’autres dans une période de tension entre la Minusma et les autorités de la transition. Bamako qui reproche à la mission onusienne de « se comporter parfois comme une ONG », lui impose des contraintes réduisant son champ d’action déjà très limité, avec un mandat dont la robustesse est remise en question.

Prétextant des opérations militaires dans la zone, l’armée malienne a interdit d’accès la Minusma au marché hebdomadaire de Djenné, un cercle de la région de Mopti, à 574 de Bamako. Dans cette zone, le gouvernement s’était opposé à ce qu’une mission de l’Onu se rende sur les lieux pour enquêter sur les circonstances de la mort de plus de 200 personnes dans une opération de l’armée malienne à Moura. Des organisations de défense des droits humains ont réclamé une enquête sur des allégations d’exactions contre des civils que la version officielle considère comme des jihadistes.

Dans ce climat de méfiance exacerbé par la crise diplomatique entre le Mali et la France, des pays préfèreraient rapatrier de leurs casques bleus.

Contributeur de casques bleus pour la Minusma, le Benin a décidé de rappeler, à partir de novembre 2022, ses 250 soldats et 130 policiers, selon le porte-parole adjoint de l’Onu, Fariq Haq.

Cette décision que Cotonou n’a pas encore commentée aurait un lien avec les attaques jihadistes de plus en plus fréquentes dans le septentrion de ce pays côtier. Les autorités se seraient résolues à renforcer la sécurité dans cette partie proche du Burkina Faso et du Niger où l’incident le plus récent à visé un poste de police, dans le Kirmama, occasionnant un mort parmi les policiers. Deux semaines auparavant, 5 soldats béninois sont morts au cours d’une attaque à l’engin explosif improvisé dans le Parc de la Pendjari.

Présents également au sein de la Minusma, le Togo, le Ghana et la Cote d’Ivoire pourraient bien suivre l’exemple du Bénin car soumis à la même pression jihadiste. Ce qui risque de représenter une menace sérieuse pour la poursuite de la participation des africains à la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies au Mali, créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité de l’Onu.

En mars, les effectifs de la Minusma envoyés au Mali s’élevaient à 12 266 militaires, 1120 policiers et 1180 civils pour un total de 75 pays contributeurs. Un tiers des effectifs militaires (21 sur 61) et la moitié des policiers (14 sur 29) étaient africains.

Tribune: « Sahara marocain-Quesion palestinienne: dérives er contre-vérités »

« Cette sortie est pour le moins étrange, inattendue et pose des questions sur ses véritables motivations, l’agenda qui y a présidé et ses commanditaires », écrit l’ambassade du Maroc à Dakar dans une tribune reçue par Apa news.Un diplomate arabe basé à Dakar a commis vendredi 20 mai 2022 une sortie médiatique malheureuse, prétentieuse et malencontreuse. Malheureuse car truffée de contradictions,  de contre-vérités et allant même en porte – à-faux avec les positions officielles de sa propre hiérarchie. 

Commentant de manière tendancieuse, deux ans après, et depuis Dakar, la reprise  des relations diplomatique entre le Royaume du Maroc et Israël, cette sortie est pour le moins étrange, inattendue et pose des questions sur ses véritables motivations, l’agenda qui y a présidé et ses commanditaires. D’ailleurs, notre frère n’hésite pas à faire allusion à ce qu’il a appelé une  « grande puissance » !!!

Au-delà des entorses aux principes les plus élémentaires de retenue et de respect des Etats souverains, surtout de la part d’un diplomate, les positions exprimées et le langage utilisé manquent cruellement de tact et de diplomatie tout court et relèvent d’une polémique puérile.

En plus du caractère souverain des positions marocaines, celles-ci ont été suffisamment explicitées et communiquées, en particulier, aux plus hautes autorités palestiniennes et ce, dans le cadre de consultations préalables, que le Diplomate en question n’est pas censé ignorer !   

A titre de rappel, Sa Majesté Le Roi Mohammed VI s’est entretenu avec le Président de l’Etat de Palestine, SEM Mahmoud ABBAS, le 09 décembre 2020, pour l’informer et échanger  avec lui au sujet de la démarche marocaine.

En quoi consiste-t-elle ?

Lors de cet entretien, Sa Majesté le Roi a réaffirmé à Son Excellence Mahmoud ABBAS que Sa position soutenant la cause palestinienne demeure inchangée, position que le Souverain a héritée de Son père feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Son âme.

Dans ce sens, un communiqué du Cabinet royal en date du 9 décembre 2020 a informé que le Souverain a souligné que le Maroc soutient la solution à deux États et que les négociations entre les parties palestinienne et israélienne sont la seule voie pour parvenir à une solution définitive, durable et globale à ce conflit, conformément à l’initiative arabe de 2002, adopté lors du Sommet Arabe de Beyrouth.

En Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, Sa Majesté le Roi n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité de préserver le statut spécial de la ville d’Al Qods Acharif. 

Le Souverain a également souligné que le Maroc place toujours la question palestinienne au même que rang de la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume pour consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour ses droits légitimes.

En effet, la question du Sahara marocain, n’en déplaise à ce polémiste en herbe, constitue de tout temps la priorité nationale absolue pour l’ensemble du peuple marocain. Cette question dont la sacralité est aussi incontestable que celle de la question palestinienne dans la conscience collective du peuple marocain, mobilise et unit,  depuis l’indépendance, la Nation marocaine autour de Sa Majesté Le Roi. C’est dire que la manière et le langage utilisé pour aborder cette question dans la sortie médiatique de notre diplomate dénote d’une ignorance totale des réalités marocaines doublée d’une hostilité gratuite.

Ceci dit, que cherche notre diplomate au juste ? N’est-il justement pas en train de créer une césure là où elle n’a jamais existé ? En tout cas, pour le Maroc et les Marocains, la question du  Sahara marocain et celle de Palestine sont deux causes nationales sacrées et sur le même pied d’égalité !    

Par ailleurs, et toujours lors de cet échange avec le Président Mahmoud ABBAS,  le Souverain a noté que le Roi du Maroc jouit d’un statut particulier et qu’Il a des relations distinguées avec la communauté juive d’origine marocaine, dont des centaines de milliers de juifs marocains établis en Israël. Dans ce sens, le Royaume mettra à profit tous ses relais et ses contacts pour la défense des droits légitimes du peuple palestinien dans le cadre d’un  engagement constructif pour parvenir à l’établissement d’une paix juste et durable dans la région du Moyen-Orient ».

Sans vouloir nous attarder sur le contexte et les conditions de cette reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, interrompues en 2002, suite à la 2ème intifada,  et contrairement aux assertions tendancieuses et obsessionnelles du diplomate en question, force est de souligner qu’aucun texte officiel ne parle de cette fameuse normalisation. En effet, s’agit d’une reprise des relations qui a été à l’ordre du jour depuis leur rupture.

Il convient de rappeler que cette décision, avant tout souveraine, est le fruit d’un processus de négociations bien antérieur aux accords dits d’Abraham. L’issue de ce processus reflète une approche nouvelle et, soulignons-le,  sans préjudice aucun pour la question palestinienne qui demeure au cœur des préoccupations du peuple et de l’action diplomatique du Royaume.

Au-delà des relations formelles, il ne faut point occulter le facteur humain et démographique qui a joué un rôle fondamental dans l’aboutissement de ce processus. En effet, et comme chacun sait, plus d’un million d’israéliens revendiquent leur origine marocaine et le Maroc ne les a jamais reniés. De par la Constitution marocaine, ils sont et continueront à être des citoyens marocains, à part entière, et donc des sujets de Sa Majesté Le Roi. Cet attachement des juifs marocains à leur pays d’origine puise ses racines dans l’histoire millénaire du Maroc, terre de tolérance et de coexistence qui s’est illustrée, notamment, par le rôle de protecteur des juifs marocains par Feu Sa Majesté le Roi Mohamed V durant le régime de Vichy, souvenir toujours vivace dans la mémoire collective de nos concitoyens de confession juive qui ont érigé le Défunt souverain au titre de Juste parmi les Justes.

Ceci-dit, le Maroc n’a jamais dérogé à son devoir et à ses obligations à l’égard de la question légitime de la Palestine sœur comme en atteste le Message de Sa Majesté Le Roi à SEM Cheikh Niang, Président du comité des nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre 2021, soit deux ans après la reprise des relations avec Israël !

Sa Majesté Le Roi a souligné : « c’est également l’occasion pour Nous de réaffirmer notre entière solidarité avec le peuple palestinien et notre total soutien à son droit légitime : l’instauration d’un Etat indépendant et viable …nous soulignons que la position ferme du Maroc n’a jamais été dictée par des circonstances et encore moins par une conjoncture particulière. Elle ne s’inscrit pas non plus dans le cadre de débats ou des surenchères politiques stériles ».

Ces assurances exprimées par le Souverain, n’en déplaise à notre diplomate, illustrent, encore une fois de plus, l’attitude constante, loyale et respectueuse des engagements pris d’une diplomatie ancrée dans l’histoire loin de tout opportunisme et de vire-voltage circonstanciel. 

Est-il opportun de rappeler à notre ami diplomate la reconnaissance et les hommages multiples et moult fois réitérés par sa propre hiérarchie, par la Ligue des Etats arabes, l’organisation de la Conférence islamique et divers autres dirigeants et dignitaires religieux de Palestine et de par le monde à Sa Majesté Le Roi et au Maroc, pour sa position constante et son rôle constructif et dans la défense des droits légitimes et inaliénable du peuple palestinien et de la paix. 

Sur le terrain, le Comité Al Qods et son bras financier Bayt  Mal Al Qods, engagés dans des projets socio-économiques en faveur de la population et pour la préservation du cachet arabo-islamique de la ville Sainte, est financé à plus de 80% par le Royaume à lui seul.  

Pour ce qui est du fameux statut d’observateur d’Israël au sein de l’UA, c’est à cette dernière et à ses Etats membres de trancher sur cette question selon ses statuts. Le Maroc, de son côté, demeure cohérent avec lui-même, et si incohérence il y a, il faudrait la chercher chez certaines parties qui ne s’assument pas.  Encore une fois, le Maroc saura tirer profit de tous les leviers ainsi que de tous les foras régionaux et internationaux pour défendre haut et fort, sans concession ni ambiguïté aucunes, les droit légitimes des frères palestiniens et la solution de deux Etats vivant côte à côte en paix et harmonie.    

Politique, administration et tourisme au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’invalidation de l’élection de 4 membres de la Chambre des représentants, ma flambée des prix, les enjeux de la simplification des formalités administratives et l’état du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Le Matin+ rapporte que la Cour constitutionnelle a invalidé l’élection de quatre membres de la Chambre des représentants dans la circonscription électorale locale « Al Hoceima », dont l’élection a été annoncée au terme du scrutin du 8 septembre 2021.

Selon la décision publiée sur son site internet, la juridiction a ordonné l’organisation de nouvelles élections dans ladite circonscription et de soumettre une copie de cette décision au président de la Chambre des représentants, à la partie administrative ayant reçu les candidatures à la circonscription électorale précitée et aux parties concernées, ainsi que sa publication au bulletin officiel.

+Finances News Hebdo+ estime qu’il y a un « décalage » entre le discours politique et le ressenti des citoyens au sujet de la flambée des prix au Maroc.

Quand il y a un dirham de plus sur le litre de lait et sur certaines marques d’eau minérale, quand le kilo de tomate coûte 8 DH et celui de l’oignon 10 DH, quand le litre de gasoil est payé à 14,60 DH et celui de l’essence à 15,43 DH, “vous êtes forcément imperméables à tous les discours rassurants sur l’effort consenti par l’Etat pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages”, explique l’hebdomadaire, qui commente les mesures annoncées par le gouvernement pour contrer l’inflation.

Par des détails chiffrés, le gouvernement cherche à se “dédouaner”, tout en “culpabilisant” ceux qui estiment qu’il doit, au contraire, faire plus, comme notamment baisser les taxes sur les produits pétroliers, qui induira une baisse des prix à la pompe, estime-t-il.

+La Vie éco+, qui revient sur les enjeux de la simplification des formalités administratives, écrit qu’une “avancée majeure” est aujourd’hui actée au Maroc en matière de service public et des prestations rendues au citoyen, soulignant que la légalisation de signatures auprès des arrondissements et à laquelle aucun Marocain n’échappe, va “très bientôt” être dématérialisée et digitalisée.

Dans la foulée, le ministère de l’intérieur a également accéléré l’autre procédure rituelle du citoyen, à savoir la certification des copies conformes, ajoute-t-il.

Une “grande avancée” pour les usagers, certes, puisqu’ils seront les premiers à tirer bénéfice en termes d’amélioration de la qualité du service public, mais une telle évolution est également l’occasion pour l’administration, en plus de s’améliorer, de “libérer ses ressources des tâches fastidieuses, lourdes et sans valeur ajoutée, pour les allouer à des missions plus productives”, estime-t-il.

+Challenge+ écrit que les chiffres du secteur touristique pour 2021 ne sont pas bons, jugeant fausse l’idée de considérer que les entrées sur le territoire sont un critère pertinent, car, explique la publication, l’année dernière, les deux tiers de ces entrées concernent les Marocains résidents à l’étranger, qui ne se traduisent pas par des nuitées en majorité.

Les chiffres ne sont pas bons parce que les marchés concurrents ont fait mieux, plus vite et se rapprochent de leur niveau de 2019, ce qui est loin d’être notre cas, ajoute-t-il, soulignant la nécessité de sauver la saison estivale, tout en tenant compte de la réouverture des frontières européennes et de son impact sur le tourisme intérieur.

Coupe de la CAF: La RS Berkane sur le toit de l’Afrique

Le club marocain de la Renaissance de Berkane a remporté ce vendredi la Coupe de la CAF sur la pelouse du stade Godwill Akpadio de la ville nigériane d’Uyo en battant l’équipe sud-africaine d’Orlondo Pirates, à l’issue de la séance de tirs aux buts ( 1-1 après prolongations, 5 tab à 4).Les deux équipes ont fait match nul (1-1) après les prolongations. La Renaissance de Berkane avait pris l’avantage sur pénalty (97e) transformé par Youssef El Fahli. Orlando Pirates a égalisé à la 117e minute.

Le club orange disputait la 3-ème finale de son histoire de la Coupe de la CAF, après une finale perdue en 2019 face au Zamalek et une autre remportée en 2020 aux dépens d’une autre équipe égyptienne, Pyramids FC.

Coupe de la CAF: Le Roi Mohammed VI félicite la RS de Berkane

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations aux membres du club de la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), à l’occasion de sa consécration à la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2022).Dans ce message, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations à l’ensemble des composantes du Club berkani – joueurs, entraîneurs, techniciens, cadres administratifs et supporters- pour avoir remporté la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF-2022), et permis ainsi au Maroc de conserver le titre pour la troisième fois consécutive.

« Nous ne pouvons manquer de vous faire part de Notre fierté de ce titre continental qui rend honneur au club de la Renaissance Sportive de Berkane et au football marocain, et que vous avez remporté, avec brio et distinction, pour la deuxième fois, grâce à vos efforts sérieux et à l’ambition qui vous anime pour représenter le Maroc de la meilleure façon dans diverses compétitions internationales, et pour hisser haut les couleurs nationales », a-t-il souligné.

Le Souverain Se dit convaincu que ce sacre précieux constituera une source de motivation pour le club de la Renaissance Sportive de Berkane, ainsi que pour le reste des clubs sportifs marocains, pour poursuivre leurs brillants parcours à la tête des différents championnats africains et arabes, souhaitant aux membres du club berkani plein succès et la réalisation de davantage d’exploits et de titres.

La Renaissance de Berkane a remporté ce vendredi la Coupe de la CAF sur la pelouse du stade Godwill Akpadio de la ville nigériane d’Uyo en battant l’équipe sud-africaine d’Orlondo Pirates, à l’issue de la séance de tirs aux buts ( 1-1 après prolongations, 5 tab à 4).

Les deux équipes ont fait match nul (1-1) après les prolongations. La Renaissance de Berkane avait pris l’avantage sur pénalty (97e) transformé par Youssef El Fahli. Orlando Pirates a égalisé à la 117e minute.

Le club orange disputait la 3-ème finale de son histoire de la Coupe de la CAF, après une finale perdue en 2019 face au Zamalek et une autre remportée en 2020 aux dépens d’une autre équipe égyptienne, Pyramids FC.

Foot ivoirien : Jean-Louis Gasset, nouveau coach des Éléphants

Le technicien français de 68 ans, libre depuis son départ l’été dernier de Bordeaux (Ligue 1 française), a signé un contrat d’un an (plus un en option).C’est désormais officiel. Jean-Louis Gasset remplace son compatriote Patrice Beaumelle dont le contrat n’a pas été renouvelé après l’élimination de la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par l’Egypte (0 – 0, TAB 4 – 5).

L’objectif assigné à l’ancien collaborateur de Laurent Blanc est de « gagner la Can » que la Côte d’Ivoire doit accueillir du 23 juin au 23 juillet 2023, selon Idriss Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF).

Face à la presse ce vendredi, le nouveau patron du foot ivoirien a précisé qu’une prolongation de contrat est inenvisageable si Jean-Louis Gasset échoue dans sa mission. Le Français sera secondé par Emerse Faé. L’ex-international ivoirien, de la génération de Didier Drogba, dirigera également l’équipe nationale des moins de 23 ans.

« Nous avons une totale confiance en ces deux personnes pour amener notre équipe au plus haut niveau. (Jean-Louis Gasset) a une belle connaissance du foot mondial », a affirmé le président de la FIF. Ce dernier a, en outre, annoncé l’arrivée de Jean-Louis Gasset dès la semaine prochaine à Abidjan.

Sur la période du 4 au 10 mai 2022, l’instance faîtière a lancé un appel à candidatures. Pour le poste de sélectionneur des Eléphants, elle dit avoir reçu 22 actes de candidature dont celui de Philippe Troussier et François Zahoui. Dix-sept dossiers ont été recensés pour le poste d’adjoint attribué à Emerse Faé qui était en concurrence avec Amani Yao Lambert, François Guei Monguei, Sékou Fofana, Joël Tiéhi et Soualiho Haidara.