Mozambique : vers la cession d’actifs de Vale à Jindal Group

La compagnie brésilienne possède notamment dans ce pays une mine de charbon qui pourrait tomber dans l’escarcelle du groupe indien.La cession d’actifs, évaluée à 270 millions de dollars, est soumise à l’approbation du ministère mozambicain des Ressources minérales et de l’Energie. Jindal Group, le potentiel acquéreur, est déjà actif dans le secteur minier au Mozambique.

Dans un communiqué, Eduardo Bartolomeo, Président Directeur Général de Vale, a déclaré que l’opération va « bénéficier aux communautés locales et au gouvernement ». La multinationale brésilienne veut désormais devenir un leader de l’exploitation minière à faible émission de gaz à effet de serre.

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

RCA : trois Casques bleus tanzaniens blessés

Les soldats ont roulé sur un engin explosif non identifié dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï située à 266 kilomètres à l’Ouest de Bangui.La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) fait les frais de son engagement en République centrafricaine. Trois de ses Casques bleus ont sauté sur une mine terrestre.

L’accident s’est produit jeudi matin aux environs de 11 heures alors que leur convoi venait de quitter Berbérati à destination des postes militaires temporaires de la Force à Gbambia et Amada-Gaza à une centaine de kilomètres de distance, informe la mission onusienne.

L’un des militaires, gravement atteint, a été transporté dans la ville voisine de Bouar pour y être soigné avant son évacuation vers la capitale. C’est la troisième fois que des Casques bleus de la Minusca sont victimes des engins explosifs en RCA, lit-on dans le communiqué parvenu vendredi à APA.

La Minusca condamne fermement l’utilisation des charges explosives par les groupes armés dans certaines parties du territoire centrafricain et qui ont déjà causé des dizaines de morts et de blessés parmi les populations civiles.

« Malgré les conditions difficiles auxquelles nos Casques bleus sont confrontés sur le terrain, aggravées par l’apparition d’engins explosifs improvisés, la Minusca reste résolument déterminée à exécuter son mandat pour la paix et la stabilité en RCA », a assuré le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RCA, le Sénégalais Mankeur Ndiaye.

Côte d’Ivoire: institution du test antigénique Covid-19 aux concerts et rassemblements

Le ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, annonce la réalisation de test antigénique Covid-19, visant à rechercher le virus, lors de concerts et rassemblements, en raison de la recrudescence de la pandémie.

« Suite à la recrudescence actuelle des cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire, il est institué à compter de ce jour, la pratique du test antigénique à l’entrée des lieux de grands rassemblements », indique un communiqué publié vendredi.

Ces tests seront réalisés par une équipe du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, souligne le communiqué qui ajoute que les personnes positives au test antigénique doivent faire « obligatoirement » le test PCR. 

Selon le ministère, cette disposition vise à prévenir la propagation de la Covid-19 dans le pays, qui a enregistré ce jeudi 30 décembre 2021, 1 578 nouveaux cas de Covid-19 sur 4 549 échantillons prélevés soit 34,7 % de cas positifs, 185 guéris et 4 décès.

La veille, le mercredi 29 décembre 2021, 1 502 nouveaux cas de Covid-19 ont été notifiés sur 5 348 échantillons prélevés soit 28,1 % de cas positifs, 47 guéris et 1 décès.

Le test antigénique recherche la présence de protéines du virus Sars-Cov-2. Il consiste en un test manuel, à lecture directe sur un petit boitier en plastique. Le résultat s’affiche en 30 minutes maximum sous forme de barres qui apparaissent sur le boitier. 

Cette mesure qui a pris effet, le 30 décembre 2021, à compter de sa date de signature, a été entérinée par le ministère  de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, et la ministre de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle. 

Le Rhdp, le parti au pouvoir, évalue son « implantation » à Didiévi

Le coordonnateur régional Rhdp (pouvoir) du Bélier, Brice Kouassi, a visite du 26 au 30 décembre 2021 les localités de Didiévi, lors d’une tournée qui a servi à remobiliser les militants et évaluer l' »implantation » du parti dans cette contrée.

M. Brice Kouassi a expliqué aux populations la vision de développement du gouvernement, qui se veut holistique, en vue de créer de la richesse, de consolider la paix, la stabilité, et de contribuer à la prospérité ainsi qu’à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des femmes.   

Les populations de Didiévi ont accueilli favorablement les actions de développement du gouvernement ivoirien, sous le leadership du président Alassane Ouattara, dans les localités de la commune et sous-préfecture. 

Les différents villages ont traduit leur « infinie gratitude au président Ouattara ainsi qu’à Brice Kouassi, fils de la région, pour les actions majeures posées en vue d’améliorer leurs conditions de vie (des populations) en si peu de temps ».

En outre, les dirigeants des mutuelles de développement local, les cadres, les femmes et les jeunes ont exprimé « leur joie et leur fierté » de recevoir le coordonnateur régional Rhdp du Bélier, qui à l’orée du nouvel an, communie avec les militants afin de recueillir leurs attentes. 

Selon la coordination régionale Rhdp du Bélier, les projets de développement entrepris sont entre autres, des projets d’électrification rurale, de construction de châteaux d’eau multi-villages et d’écoles.   

Le coordonnateur régional du parti des Houphouëtistes, M. Brice Kouassi, par ailleurs maire de Didiévi, s’est félicité de « l’engagement et la détermination de la chefferie traditionnelle à œuvrer constamment pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ».  

Exhortant les militants, il a déclaré que « le vrai fétiche de Didiévi et du V-Baoulé, c’est Alassane Ouattara », avant d’ajouter « il est un véritable trésor pour nous et pour toute la Côte d’Ivoire. Ce trésor, il faut impérativement le protéger et le conserver ».

Ces rendez-vous avec les populations de la localité de Didiévi interviennent dans la dynamique d’une tournée de la coordination régionale du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), annoncée à la rentrée politique le 30 octobre 2021. 

Malawi : un ministre arrêté pour une affaire foncière

Kezzie Msukwa, ministre des Terres et du Développement urbain, est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin pour faciliter l’attribution d’un terrain.L’accusation est portée par le Bureau anti-corruption (ACB, sigle en anglais). Selon cet organisme, Kezzie Msukwa aurait été soudoyé par l’homme d’affaires Zuneth Sattar pour l’acquisition d’un terrain.

Le ministre malawite des Terres et du Développement urbain aurait ainsi empoché environ 4850 dollars et reçu une voiture de luxe. Toutes choses qui ont entraîné, hier jeudi, son interpellation pour « abus de pouvoir ».

Mali : les Assises de la refondation prônent une transition de six mois à cinq ans

La junte malienne peut désormais prolonger la période de transition de six mois à cinq ans selon les conclusions des « Assises nationales de la refondation ».C’est une décision qui risque de faire grand bruit au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors que les autorités de la transition étaient sous pression des dirigeants ouest-africains pour fournir un chronogramme électoral au plus tard le 31 décembre 2021, les conclusions issues des « Assises de la refondations » donnent désormais carte blanche au chef de l’Etat, Assimi Goïta pour prolonger l’actuelle transition des militaires de « six mois à cinq ans ».

« Les participants se sont prononcés pour la prorogation de la transition afin de pouvoir réaliser les réformes institutionnelles structurantes et permettre des élections crédibles, équitables et transparentes. Les délais avancés varient de six mois à cinq ans », indique un rapport final lu jeudi à l’issue des Assises.

Les conclusions des Assises de la refondation qui ont duré trois semaines, ont recommandé des réformes institutionnelles et politiques avec « l’élaboration d’une nouvelle Constitution avec un nombre réduit d’institutions, la mise en place d’un Sénat et d’une Cour des comptes, l’élaboration d’un mécanisme constitutionnel de destitution du président de la République en cas de forfaiture ».

Parmi les autres résolutions figurent « la recomposition du conseil national de transition, la création d’un organe unique de gestion des élections ainsi que la relecture de l’accord pour d’Alger et l’accélération de sa mise en œuvre ».

Présent lors de cette journée de restitution, le président de la transition Assimi Goïta a promis de mettre en œuvre « les recommandations des Assises nationales » avant d’ajouter que « le gouvernement mettra en place un chronogramme visant à assurer un retour constitutionnel apaisé et sécurisé ».

Le chef de l’Etat malien a par ailleurs rassuré la Cedeao, appelant l’organisation sous-régionale a plus de « soutien et de solidarité pour permettre au peuple malien d’atteindre ses objectifs de développement ».

La rétrospective 2021 à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA reviennent principalement sur les saillants qui ont marqué l’année 2021.« Gorgorlu (débrouillard en wolof) 2021 aux abois », titre Sud Quotidien, retenant trois faits marquants pour cette année : une justice en bris, le retour des inondations et la grève forcenée des transports.

Walf Quotidien revient sur les « maux et remèdes » de 2021 où « le Sénégal frôle le pire » avec les événements de mars. Le journal ne manque pas d’évoquer le « défi de l’emploi et de la croissance » du chef de l’Etat, la reddition des comptes avec « ces mains sales pas encore lavées, l’éducation, la CAN 2021 de football et « l’instabilité ambiante » en Afrique de l’ouest.

Le Quotidien souligne de son côté que 2021 fut une « année de haut viol », faisant référence aux affaires Adji Sarr – Ousmane Sonko et de la miss Sénégal Fatima Dione qui a accusé les membres du comité d’organisation de ce concours de beauté d’être à l’origine de son viol suivi de grossesse.

Comme voulant oublier ces malheureux épisodes de cette année finissante, L’Observateur indique qu’« il est grand… an » : « qu’on remporte la CAN, qu’on améliore le système de santé, qu’on maîtrise notre économie ».

Le journal fait focus également sur « la nouvelle vie de Tony Kâ, l’agent du GIGN (gendarmerie) blessé lors des événements du mois de mars ». Il est ainsi conté les moindres détails sur « sa nouvelle main, ses deux mois de rééducation en France et son quotidien de père de famille heureux ».

En revanche, L’Observateur revient sur « les chiffres d’une année éminemment criminelle », indiquant que 2021 fut un « an foiré ». C’est une « année de calamités », d’après EnQuête, qui ne s’y éternise pas pour autant. Et c’est pour effectuer un « voyage au bout des fantasmes » à bord du Train Express Régional (TER).

Avec la gratuité, c’est déjà le grand rush pour cette nouvelle locomotive sénégalaise, constate le quotidien. Pour le moment, le TER tient ses promesses, sur le plan de la ponctualité, du confort et de la sécurité, magnifie-t-il.

Le quotidien national Le Soleil titre sur les chantiers à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, indiquant que l’« ouverture des campus (est prévue) en février ».

Sur la préparation de la CAN 2021 de football, Stades indique que « Gana Guèye (milieu) et Mame Baba Thiam (attaquant) portent le groupe à 18 Lions ».

A la séance d’hier au stade Lat Dior de Thiès, le latéral gauche Saliou Ciss et le milieu Joseph Lopy ont déclaré respectivement : « Le trophée, on le veut 10 fois plus que les supporters ; On a les moyens pour aller jusqu’au bout ».

Malawi : les Malawites invités à jeûner à prier pour les pluies

Le président Lazarus Chakwera a déclaré que la première semaine de 2022 sera consacrée à la prière nationale afin de solliciter l’intervention divine pour mettre fin à la période de sécheresse dans le pays.Dans une déclaration jeudi, son porte-parole Anthony Kaunda a déclaré que Chakwera « appelle tous les croyants et les communautés de foi à travers le pays à consacrer les sept premiers jours de la nouvelle année à prier pour la fin de la vague de sécheresse que connaît actuellement le pays et qui pourrait avoir un impact sur la prochaine saison agricole ».

« Le président demande donc aux organes principaux de tous les groupes confessionnels d’encourager leurs communautés à prier ensemble chaque fois qu’elles se réunissent pour le culte lors de leurs jours saints désignés », a ajouté le responsable.

La période de prière de sept jours comprend le jeûne et des réunions de prière. La plupart des régions du Malawi ont jusqu’à présent reçu des précipitations irrégulières, et la majorité des agriculteurs n’ont pas encore planté les cultures pour la saison 2021/22 qui est censée s’étendre d’octobre 2021 à avril 2022.

Le département du changement climatique et des services météorologiques a toutefois annoncé que le pays devrait commencer à recevoir des pluies significatives dans la semaine à venir.

Côte d’Ivoire: prorogation de la validité de la CNI jusqu’au 31 mars 2022

Le gouvernement ivoirien proroge à nouveau jusqu’au 31 mars 2022 la période de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021.

 « La période de validité des Cartes nationales d’identité produites en 2009, arrivant à expiration le 31 décembre 2021, est prorogé jusqu’au 31 mars 2022″, annonce une note du ministère ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, dont APA a reçu copie, jeudi.

Le gouvernement rappelle, toutefois, qu' »aux termes de la loi No 2019-566 du 26 juin 2019, la Carte nationale d’identité biométrique est obligatoire pour tout Ivoirien âgé d’au moins 16 ans ».

Il exhorte en outre les personnes qui ne se sont pas encore enrôlées à se rendre dans les centres ouverts à cet effet sur toute l’étendue du territoire national en vue de s’acquitter de cette obligation. 

La carte nationale d’identité biométrique de 2009, a été produite un an avant l’élection présidentielle de 2010 pour permettre à tous les citoyens pour pouvoir prendre part, aisément, au scrutin. Concomitamment, les Ivoiriens utilisent aujourd’hui la nouvelle CNI déjà en vigueur.