Le Maroc salue la rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU sur le Sahara

Le ministre marocain des Affaires Ă©trangĂšres, Nasser Bourita, a saluĂ©, vendredi, la rĂ©solution 2602 du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU sur le Sahara, « au vu de son contexte, de son contenu et des positions exprimĂ©es lors de son adoption (..), et qui a confortĂ© les acquis rĂ©alisĂ©s par le Royaume dans ce dossier. « Le Maroc salue cette rĂ©solution importante « , a dĂ©clarĂ© M. Bourita lors d’un point de presse tenu suite Ă  l’adoption de la rĂ©solution 2602 qui a prorogĂ© pour une annĂ©e le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prĂ©Ă©minence de l’initiative marocaine d’autonomie pour rĂ©soudre ce conflit.

 Cette rĂ©solution, adoptĂ©e avec 13 voix pour, contre deux abstentions (Russie et Tunisie), est importante car intervenant dans un contexte oĂč le Maroc a rĂ©alisĂ© de nombreux acquis depuis la rĂ©solution d’octobre 2020, a-t-il poursuivi.

Parmi ces acquis, le SG de l’ONU a citĂ© dans son dernier rapport la sĂ©curisation du poste-frontiĂšre d’El Guergarat et le rĂ©tablissement de la libre circulation Ă  son niveau, la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanitĂ© du Sahara et l’ouverture de plusieurs consulats dans les provinces du sud du Royaume, a prĂ©cisĂ© M. Bourita, soulignant que ces acquis font partie des dĂ©veloppements majeurs qu’a connus ce dossier.

La rĂ©solution 2602 apporte cinq rĂ©ponses « importantes » aux manƓuvres et agitations des adversaires de l’intĂ©gritĂ© territoriale du Royaume, a soutenu le ministre, citant, dans ce cadre, les tables rondes, avec la participation de toutes les parties, comme seul mĂ©canisme de gestion du processus politique, la finalitĂ© du processus devant dĂ©boucher sur une solution rĂ©aliste, durable et basĂ©e sur le compromis, la responsabilitĂ© de l’AlgĂ©rie dans ce processus, la « profonde inquiĂ©tude » du Conseil de sĂ©curitĂ© concernant la rupture du cessez-le-feu, et le plan d’autonomie comme seule perspective d’une issue au dossier du Sahara.

 Le Conseil de sĂ©curitĂ© « dĂ©cide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 », lit-on dans le texte de la rĂ©solution prĂ©sentĂ©e par les Etats-Unis.

 Dans ce texte, l’instance exĂ©cutive des Nations Unies a consacrĂ©, encore une fois, la prĂ©Ă©minence de l’initiative d’autonomie, prĂ©sentĂ©e par le Maroc le 11 avril 2007, en se fĂ©licitant des efforts « sĂ©rieux et crĂ©dibles » du Royaume, reflĂ©tĂ©s dans la proposition marocaine.

Sahara: Le Conseil de sécurité renouvelle pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU a dĂ©cidĂ©, vendredi, de proroger pour une durĂ©e d’une annĂ©e le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO).Le Conseil de sĂ©curitĂ© « dĂ©cide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 » , lit-on dans le texte de la rĂ©solution prĂ©sentĂ©e par les Etats-Unis.

Dans ce texte, l’instance exĂ©cutive des Nations-Unies a consacrĂ©, encore une fois, la prĂ©Ă©minence de l’initiative d’autonomie, prĂ©sentĂ©e par le Maroc le 11 avril 2007, en se fĂ©licitant des efforts « sĂ©rieux et crĂ©dibles » du Royaume, reflĂ©tĂ©s dans la proposition marocaine. 

RĂ©agissant Ă  l’adoption de cette rĂ©solution, l’ambassadeur reprĂ©sentant permanent du Maroc auprĂšs des Nations Unies, Omar Hilale, a indiquĂ© que le Maroc se fĂ©licite du vote de la rĂ©solution 2602, relative Ă  la prorogation pour une annĂ©e le mandat de la MINURSO.

La nouvelle rĂ©solution, qui s’inscrit dans le sillage des quatre derniĂšres rĂ©solutions du Conseil de SĂ©curitĂ©, «conforte et confirme le continuum du processus des tables rondes avec ses modalitĂ©s et avec ses quatre participants- le Maroc, l’AlgĂ©rie, la Mauritanie et le polisario – en tant que seul et unique cadre pour le rĂšglement» du diffĂ©rend rĂ©gional autour du Sahara, a-t-il soulignĂ© lors de sa confĂ©rence de presse au Conseil de sĂ©curitĂ© suite Ă  l’adoption de la nouvelle rĂ©solution.

 A cet Ă©gard, le Conseil de sĂ©curitĂ© a dĂ©cidĂ©, une fois de plus, que l’objectif final du processus politique est de parvenir Ă  une solution politique, rĂ©aliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basĂ©e sur le compromis, a relevĂ© l’ambassadeur.

 «Dans cette perspective et en rĂ©itĂ©rant dans sa 18Ăš rĂ©solution consĂ©cutive la prĂ©Ă©minence, le sĂ©rieux, la crĂ©dibilitĂ© de l’initiative marocaine d’autonomie, le Conseil de sĂ©curitĂ© confirme, si l’on est encore besoin, que l’autonomie reste et sera l’ultime et finale solution Ă  ce diffĂ©rend rĂ©gional», a indiquĂ© Hilale, notant que l’adoption de cette nouvelle rĂ©solution survient dans un contexte «gorgĂ© d’optimisme» pour la reprise du processus politique, et ce suite Ă  la nomination de M. Staffan de Mistura en tant que nouvel envoyĂ© personnel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU pour le Sahara.

Dans ce sens, le diplomate marocain a tenu Ă  exprimer au nouvel envoyĂ© personnel du SG de l’ONU ses «chaleureuses fĂ©licitations» et de l’assurer du plein soutien et de la coopĂ©ration du Maroc pour la rĂ©ussite de sa facilitation.

Le Nigéria invité à stimuler sa production industrielle

Le faible niveau d’activitĂ© manufacturiĂšre freine la croissance Ă©conomique et le dĂ©veloppement non seulement du Nigeria mais aussi de nombreux pays africains, souligne la Banque africaine de dĂ©veloppement (Bad).Le NigĂ©ria doit dĂ©velopper davantage les chaĂźnes de valeur dans les domaines oĂč il dispose d’avantages comparatifs. Cela lui permettra d’accĂ©lĂ©rer sa croissance Ă©conomique et celle de nombreux pays africains, a indiquĂ© le prĂ©sident de la Bad, Akinwumi A. Adesina.

Ce dernier intervenait dans le cadre d’une sĂ©rie de confĂ©rences baptisĂ©e « Adeola Odutola », organisĂ©e mercredi dernier Ă  Abuja (NigĂ©ria) par l’Association des fabricants du Nigeria (Manufacturers Association of Nigeria), sur le thĂšme suivant : « Surmonter les contraintes Ă  la fabrication concurrentielle pour favoriser le commerce intrarĂ©gional. »

« Le continent africain possĂšde d’abondantes ressources naturelles : pĂ©trole, gaz, minĂ©raux, mĂ©taux, produits agricoles et forestiers, ainsi que des ressources de l’Ă©conomie bleue. Cependant, de maniĂšre tragique et ironique, les ressources naturelles massives de l’Afrique ne sont pas converties en richesses », a-t-il dĂ©plorĂ©.

A l’en croire, le faible niveau de production industrielle est Ă  l’origine de la lenteur de la transformation structurelle des Ă©conomies africaines. Cette situation reprĂ©sente, selon lui, une course vers l’abĂźme caractĂ©risĂ©e par l’augmentation de la pauvretĂ©, l’exportation d’emplois, la volatilitĂ© des prix des produits de base et la dĂ©pendance Ă  l’importation.

Partant de lĂ , il a affirmĂ© qu’il faudrait mettre en place des politiques, dont des acadĂ©mies de compĂ©tences numĂ©riques industrielles, afin de doter les travailleurs de compĂ©tences adaptĂ©es aux nouveaux outils pour les emplois du futur.

« L’Ă©largissement des marchĂ©s de capitaux nationaux permettrait aux entreprises d’accĂ©der aux capitaux dont elles ont besoin pour dĂ©velopper leurs activitĂ©s », a poursuivi le prĂ©sident de la Bad, Akinwumi A. Adesina.

Par ailleurs, il a rappelĂ© la nĂ©cessitĂ© d’investissements massifs pour dĂ©velopper le secteur gazier, les ressources hydroĂ©lectriques et les systĂšmes d’Ă©nergie solaire Ă  grande Ă©chelle, afin de fournir une Ă©nergie de base stable au secteur industriel.

Le prĂ©sident Adesina a en outre relevĂ© l’existence de facteurs externes susceptibles de constituer des catalyseurs potentiels au dĂ©veloppement industriel, citant notamment la Zone de libre-Ă©change continentale africaine (ZLECAF). Celle-ci offre au Nigeria une occasion de dĂ©velopper une production industrielle tournĂ©e vers l’exportation, a-t-il dit.

Le secrĂ©taire du gouvernement du Nigeria, M. Boss Mustapha, a saluĂ©, au nom du prĂ©sident Muhammadu Buhari, la tenue de cette confĂ©rence Ă  Abuja, assurant que le gouvernement examinerait les solutions proposĂ©es Ă  l’issue de la rencontre.

« Le dĂ©fi que le prĂ©sident Adesina nous a lancĂ© aujourd’hui en matiĂšre de dĂ©veloppement d’un secteur manufacturier efficace et productif est Ă  prendre au sĂ©rieux dans la formulation de politiques qui mĂšneront Ă  une croissance accĂ©lĂ©rĂ©e et Ă  la diversification de notre Ă©conomie », a-t-il dĂ©clarĂ©.

CĂŽte d’Ivoire: renforcement des capacitĂ©s des gestionnaires de mutuelles sociales

La gestion administrative d’une mutuelle sociale a Ă©tĂ© mercredi et jeudi Ă  Abidjan au menu d’un atelier de renforcement des capacitĂ©s d’une dizaine de gestionnaires de mutuelles sociales.

OrganisĂ© par le Programme d’appui aux stratĂ©gies sociales (Pass) avec l’appui du groupe Novartis, cet atelier a permis de passer en revue la gestion d’une mutuelle qui repose sur des aspects techniques, financiers et administratifs.

Selon Jean Victor AyitĂ©, directeur gĂ©nĂ©ral du Pass, dans des pays africains, la mutualitĂ© a prĂ©existĂ© Ă  tout l’ensemble des systĂšmes de sĂ©curitĂ© sociale, constituant aujourd’hui un socle important pour faciliter l’accĂšs aux soins.

« Nous voulons faire la mĂȘme chose ici, c’est-Ă -dire aider les mutuelles Ă  devenir de vĂ©ritables acteurs de protection sociale », a-t-il expliquĂ©, soulignant qu’il « arrive que ceux qui sont Ă  la tĂȘte de ces structures ne soient forcĂ©ment pas le profil idĂ©al ».

 Le rĂŽle du Pass est de renforcer leurs capacitĂ©s Ă  disposer des clĂ©s de comprĂ©hension d’un certain nombre de concepts, mais Ă©galement des outils techniques qui leur permettent de mieux gĂ©rer leurs mutuelles.

Ces mutuelles sociales ont  généralement des budgets estimés à des centaines de millions FCFA, voire des dizaines de milliards FCFA.

« La mutuelle est une entreprise, mais pas comme les autres. Donc doit obĂ©ir Ă  des objectifs d’Ă©quilibre financier ou de rentabilitĂ©. Malheureusement, la plupart de ceux qui viennent Ă  la tĂȘte pensent que c’est une association, alors que la mutuelle s’inscrit dans un cadre rĂ©glementaire et communautaire qui exige de satisfaire un certain nombre de ratio financier», a encore expliquĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral du Pass.

Dr Guillaume Magbi, l’un des formateurs, qui a instruit les auditeurs sur la maĂźtrise de la sinistralitĂ© (les dĂ©penses) a soutenu que pour avoir des rĂ©gimes de protection sociale Ă©quilibrĂ©s, stables et pĂ©rennes, « il faut doter les mutuelles sociales d’un guide de bonne conduite ».

Selon l’expert, il s’agit de « ne pas participer Ă  la fraude, d’utiliser la carte de santĂ© Ă  bon escient et de dĂ©clarer les ayants droits ».

Poursuit, il a Ă©galement Ă©numĂ©rĂ© qu’on « ne pas usurper des titres pour soigner autrui et on doit participer par l’exigence de la probitĂ©, de l’Ă©thique Ă  l’Ă©quilibre financier de la mutuelle, etc ».

« Une des donnĂ©es essentielles pour Ă©quilibrer les dĂ©penses de santĂ© est de maĂźtriser les coĂ»ts des prestations mĂ©dicales. (
) Et pour que les mutuelles puissent ĂȘtre Ă©quilibrĂ©es avec leurs ressources financiĂšres, c’est de promouvoir Ă  un niveau de prestation Ă©tudiĂ© des Ă©tablissements qui puissent rĂ©pondre aux exigences des soins de premiers niveaux », a-t-il ajoutĂ©.

Les soins secondaires ou tertiaires doivent ĂȘtre Ă©galement traitĂ©s dans les structures privĂ©es aux prix rĂ©els, a-t-il soutenu, ajoutant que l’Ă©cosystĂšme de la santĂ© devrait permettre Ă  Ă©quilibrer les charges financiĂšres opposables aux mutuelles de santĂ©.

La formation s’est articulĂ©e autour de sept modules, Ă  savoir des notions sur la gestion d’une mutuelle, la gestion des adhĂ©rents, la gestion des cotisations, la gestion des prestations, la maĂźtrise de la sinistralitĂ©, la gestion des ressources humaines et matĂ©rielles. La formation a Ă©tĂ© sanctionnĂ©e par une remise d’attestations aux  participants.

CĂŽte d’Ivoire: les rois et chefs traditionnels mobilisĂ©s pour le recensement de la population

Le ministre ivoirien du Plan et du dĂ©veloppement, Kaba NialĂ©, Ă©tait jeudi en visite chez le roi Amon TanoĂ©, le prĂ©sident de la Chambre des rois et chefs traditionnels de CĂŽte d’Ivoire, en vue d’une mobilisation des tĂȘtes couronnĂ©es pour l’opĂ©ration de recensement de la population et de l’habitat, prĂ©vue du 8 au 28 novembre 2021.

Mme Kaba NialĂ© et tous ses collaborateurs en charge de l’opĂ©ration de recensement, ont rencontrĂ© le roi des Nzima Kotoko, dans son palais Ă  Grand-Bassam, citĂ© balnĂ©aire Ă  40 Km au Sud-Est d’Abidjan, pour lui demander une implication des chefs coutumiers.  

« Dans quelques jours, nous allons lancer les milliers de dizaines de jeunes qui sont en formation sur le terrain pour procĂ©der au dĂ©nombrement de la population qui habite sur le territoire national (…). Et nous ne pouvions pas le faire sans venir prendre la bĂ©nĂ©diction du roi, surtout du prĂ©sident de la Chambre des rois et des chefs traditionnels de CĂŽte d’Ivoire pour cette opĂ©ration », a-t-elle dit. 

Le porte-parole du roi Amon TanoĂ©, Belin N’danoulĂ©, a saluĂ© cette dĂ©marche, insinuant que  « c’est une opĂ©ration trĂšs noble et toute la population doit ĂȘtre mobilisĂ©e ». Il a assurĂ© que le roi des Nzima Kotoko a saisi ses paires du directoire de la Chambre des rois qui ont dĂ©jĂ  donnĂ© les instructions au niveau de tous les villages.

Cette structure de maillage est un atout pour la rĂ©ussite de l’opĂ©ration de recensement de la population et de l’habitat Ă  travers le pays. Les chefs de village, poursuivra-t-il, « seront mis en mission ». 

Le recensement de la population et de l’habitat en CĂŽte d’Ivoire, dĂ©calĂ© d’une semaine en raison de la formation et de la vaccination contre la Covid-19 des agents recenseurs, se tiendra du 8 au 28 novembre 2021.

Quelque 38 000 personnes seront déployées sur le terrain dont 28 500 agents recenseurs. En plus de ce contingent, il est prévu un personnel de réserve qui prendrait le relais en cas de défaillance de certains agents recenseurs.  

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquiĂšme que la CĂŽte d’Ivoire organise et fait suite au quatriĂšme recensement qui s’est dĂ©roulĂ© en 2014. Il a Ă©tĂ© instituĂ© par le dĂ©cret en aoĂ»t 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) prĂ©sidĂ© par le Premier ministre.

Le coĂ»t de l’opĂ©ration du recensement de la population et de l’habitat est de 23,9 milliards Fcfa dont 10,2 milliards Fcfa d’apport des partenaires techniques et de dĂ©veloppement de la CĂŽte d’Ivoire. Le pays, selon le dernier recensement compte quelque 25 millions d’habitants. 

Af’Sud/Covid : l’impact des Ă©lections sur les contaminations sera Ă©valuĂ©

Les Sud-Africains sauront si les Ă©lections gĂ©nĂ©rales du 1er novembre ont dĂ©clenchĂ© une nouvelle vague de contaminations Ă  la Covid-19.Le ministre de la SantĂ©, Joe Phaahla, a indiquĂ© ce vendredi 29 octobre qu’il faudra attendre deux semaines pour connaĂźtre l’impact des Ă©lections sur la lutte contre la pandĂ©mie du nouveau coronavirus en Afrique du Sud.

« Les trois jours prĂ©cĂ©dant les Ă©lections, c’est-Ă -dire vendredi, samedi et dimanche, seront trĂšs risquĂ©s pour la propagation de la pandĂ©mie », a dĂ©clarĂ© M. Phaahla, appelant les partis politiques Ă  respecter les restrictions sanitaires relatives Ă  la Covid-19.

Il a ajoutĂ© que l’on craint que les jours Ă  venir « soient les plus risquĂ©s parce que tous les partis politiques vont rallier leurs partisans derriĂšre eux ».

« Nous appelons donc tous les partis politiques à aborder leurs derniers rassemblements avec prudence », a lancé le ministre de la Santé, Joe Phaahla.

Par ailleurs, il espĂšre qu’au moins 40% de tous les adultes seraient complĂštement ou partiellement vaccinĂ©s d’ici la mi-novembre, et 70% d’ici dĂ©cembre.

Le ministre de la SantĂ© a indiquĂ© que le gouvernement s’est associĂ© Ă  des Ă©piceries pour mettre en place un programme permettant Ă  ces derniĂšres de donner des bons d’achat aux personnes de plus de 60 ans qui se feront vacciner en novembre.

En outre, il a dĂ©clarĂ© que son ministĂšre a conclu un accord avec la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante pour mettre en place des sites de vaccination dans au moins 1.000 bureaux de vote dans tout le pays, dans le cadre de ses efforts pour atteindre une immunitĂ© collective le plus rapidement possible. Les sites de vaccination seront situĂ©s Ă  l’intĂ©rieur des bureaux de vote.

Mali/Conflit : un plan d’action contre les violences sexuelles

Le nombre alarmant de cas de violences sexuelles commises dans les zones affectĂ©es par le conflit au Mali appelle Ă  une rĂ©ponse urgente.Les Violences sexuelles liĂ©es au conflit (VSLC) sont devenues monnaie courante au Mali en proie Ă  des attaques de groupes terroristes. Pour mettre fin Ă  cela, le gouvernement et la Mission multidimensionnelle intĂ©grĂ©e des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) ont validĂ© un plan d’action pour lutter contre les VSLC.

Le document a Ă©tĂ© validĂ© au cours d’un atelier organisĂ© du 26 au 28 Octobre 2021 par la Minusma Ă  travers le bureau de la ConseillĂšre principale pour la protection des femmes (BCPPF).

PlacĂ© sous la prĂ©sidence du ministre de la DĂ©fense, le Colonel Sadio Camara reprĂ©sentant le Premier ministre, l’atelier a rĂ©uni le ReprĂ©sentant de la primature, le ReprĂ©sentant spĂ©cial du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali, des reprĂ©sentants des dĂ©partements ministĂ©riels sectoriels, des membres des organisations de la sociĂ©tĂ© civile ainsi que des reprĂ©sentants de la Minusma et des agences des Nations Unies.

Le plan d’action 2022-2024 doit apporter une rĂ©ponse institutionnelle holistique Ă  l’Ă©pineuse question des violences sexuelles en pĂ©riode de conflit. Il contient cinq axes stratĂ©giques, Ă  savoir la prĂ©vention et la mobilisation communautaire ; la protection ; l’accĂšs aux services multisectoriels ; la lutte contre l’impunitĂ©, et le Suivi/Ă©valuation et la coordination, informe la Minusma.

Elle ajoute que depuis janvier 2021, plus de 900 cas ont Ă©tĂ© signalĂ©s par les prestataires de services au Mali, dont prĂšs de la moitiĂ© concerne des jeunes filles de moins de 18 ans. « Alors que la plupart des cas rapportĂ©s ont Ă©tĂ© commis dans le nord et le centre du pays, la rĂ©cente dĂ©gradation sĂ©curitaire au sud du Mali a Ă©tĂ© prise en compte dans l’Ă©laboration du plan d’action afin de prĂ©venir la survenance de cas dans ces rĂ©gions, et le cas Ă©chĂ©ant d’y rĂ©pondre efficacement », poursuit notre source.

Le ReprĂ©sentant spĂ©cial du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies (RSSG) de l’ONU au Mali (RSSG), El-Ghassim Wane, a tenu Ă  renouveler l’engagement des Nations Unies aux cĂŽtĂ©s du Mali pour lutter efficacement contre les Violences sexuelles liĂ©es au conflit (VLSC). Il a dĂ©clarĂ© que « le plan d’action permettra de contribuer Ă  atteindre l’objectif de zĂ©ro cas de VSLC au Mali ».

Cotonou : le baccalauréat béninois glorifié

La ministre de l’Enseignement supĂ©rieur a couvert d’honneurs le baccalaurĂ©at bĂ©ninois. C’était jeudi 28 octobre Ă  Canal Olympia Cotonou, Ă  l’occasion de la remise des prix aux meilleurs bacheliers de la session 2021. Des prix offerts par MTN-BĂ©nin.

La ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique est fan du baccalaurĂ©at bĂ©ninois.  ElĂ©onore Yayi LadĂ©kan l’a dĂ©voilĂ© ce 28 octobre Ă  Canal Olympia Cotonou. c’Ă©tait au cours de la cĂ©rĂ©monie de remise des prix aux meilleurs laurĂ©ats au Bac 2021. A cet effet, l’autoritĂ© n’a pas manquĂ© d’éloges envers ce diplĂŽme. « Le Bac bĂ©ninois est un Bac trĂšs propre qui parle de lui au-delĂ  des frontiĂšres », a dĂ©clarĂ© la ministre.

par ailleurs, bien avant cette exaltation, la ministre a fait un bref bilan de la session 2021. Elle a relevé que le taux de réussite au baccalauréat 2021 a atteint 64,42%. Un taux jamais atteint depuis 1970. Plusieurs mentions trÚs bien et bien ont déterminé les performances des candidats. Toutes choses qui ont amené MTN-Bénin à offrir des prix aux plus méritants.

Les prix du mérite

En effet, la fondation MTN-BĂ©nin a cĂ©lĂ©brĂ© la rĂ©ussite des jeunes en faisant des dons. L’opĂ©rateur a offert 23 ordinateurs portables, 73 kits internet et 06 mois de connexion gratuite. MTN ouvrira un compte d’épargne Ă  chaque bĂ©nĂ©ficiaire. Selon Viviane Sissuh, reprĂ©sentante de la directrice gĂ©nĂ©rale de MTN-BĂ©nin a prĂ©cisĂ© l’importance des dons. Ces outils permettront aux rĂ©cipiendaires de pouvoir approfondir leurs diffĂ©rentes recherches et se former grĂące aux TICs.

Ainsi donc, la cĂ©rĂ©monie a rassemblĂ© plusieurs personnalitĂ©s. Outre l’administration de MTN-BĂ©nin et la ministre, des cadres du ministĂšre Ă©taient prĂ©sents. Le prĂ©fet du Littoral Alain Orounla, le directeur de l’Office du Bac Alphonse da Silva, les recteurs d’universitĂ©s, les responsables d’entitĂ©s, et les parents y ont assistĂ©.

Nigeria : plusieurs terroristes tuĂ©s par l’armĂ©e

L’armĂ©e du NigĂ©ria annonce avoir tuĂ© 38 terroristes.Les victimes sont des combattants de Boko Haram /Province des Etats islamiques d’Afrique de l’Ouest (ISWAP). Parmi elles, il y a son chef, Bako, selon le quartier gĂ©nĂ©ral de la DĂ©fense nigĂ©riane.

Le directeur par intĂ©rim des opĂ©rations mĂ©diatiques de la dĂ©fense, le gĂ©nĂ©ral de brigade Bernard Onyeuko, a dĂ©clarĂ© aux journalistes, hier jeudi Ă  Abuja, que 11 Ă©lĂ©ments criminels, dont des terroristes, leurs informateurs et des fournisseurs de logistique, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, tandis que cinq civils kidnappĂ©s ont Ă©tĂ© sauvĂ©s au cours des opĂ©rations.

Selon lui, les troupes ont rĂ©cupĂ©rĂ© 29 armes diverses, 166 cartouches de munitions diverses ainsi que deux camions-citernes et 622 sacs d’engrais utilisĂ©s pour la production d’engins explosifs improvisĂ©s.

Onyeuko a ajoutĂ© que 1.199 terroristes et leurs familles, dont 114 hommes, 312 femmes et 773 enfants, s’Ă©taient rendus aux troupes dans diffĂ©rents endroits du nord-est du pays entre le 15 et le 28 octobre.

Nigeria : la Chine livre 60 vĂ©hicules blindĂ©s Ă  l’armĂ©e

Avec la rĂ©ception de ces chars de troupes de type VP-1, l’armĂ©e nigĂ©riane renforce sa capacitĂ© de riposte contre les insurgĂ©s de Boko Haram et le banditisme dans le Nord-Est et le Nord-Ouest du pays.Lors de la mise en service des nouveaux chars blindĂ©s Ă  l’Ă©cole d’infanterie de l’armĂ©e nigĂ©riane, Ă  Jaji, dans l’Etat de Kaduna, jeudi, le chef d’Ă©tat-major de l’armĂ©e nigĂ©riane, le lieutenant-gĂ©nĂ©ral Faruk Yahaya, a dĂ©clarĂ© que le dĂ©ploiement de nouvelles plateformes sur le champ de bataille souligne l’engagement du gouvernement Ă  garantir un Ă©tat de normalitĂ© sur l’ensemble du territoire national.

Il a assurĂ© que l’armĂ©e prendrait des mesures convaincantes pour s’assurer que les bandits et les terroristes soient neutralisĂ©s et annihilĂ©s dans tout le pays.

Le chef d’Ă©tat-major des armĂ©es, qui Ă©tait reprĂ©sentĂ© par le commandant du corps d’infanterie, le gĂ©nĂ©ral de division Victor Ezugwu, a dĂ©clarĂ© : « C’est un effort qui s’inscrit dans les objectifs cardinaux du gouvernement fĂ©dĂ©ral de s’attaquer Ă  la totalitĂ© des dĂ©fis de sĂ©curitĂ© auxquels notre cher pays le Nigeria est confronté ».

« Ces plates-formes que nous mettons en service aujourd’hui viennent s’ajouter Ă  d’autres Ă©quipements apportĂ©s Ă  cet effet, ce qui souligne la volontĂ© stratĂ©gique de faire en sorte qu’un Ă©tat de normalitĂ© soit instaurĂ© sur toute l’Ă©tendue du territoire nigĂ©rian ».

Les mĂ©dias locaux ont rapportĂ© vendredi que le chef de l’armĂ©e a averti les bandits et autres acteurs non Ă©tatiques de se rendre avec leurs armes ou d’ĂȘtre envoyĂ©s en enfer.

Il a Ă©galement rĂ©affirmĂ© l’engagement de l’armĂ©e nigĂ©riane Ă  protĂ©ger l’intĂ©gritĂ© territoriale du pays, et que cet objectif serait atteint en collaboration avec les parties prenantes, les partenaires et les autres organismes concernĂ©s.