Sénégal : Covid-19 et Locales à la Une des journaux

La Covid-19 et les élections locales sont les deux sujets phares traités par les journaux sénégalais, parvenus à APA ce lundi.« Un million de personnes vaccinées ». Le chiffre est à la Une du journal Vox Populi qui soutient que le Sénégal franchit enfin cette barre.

L’AS souligne que face à la « furie de la pandémie », les populations continuent à se rendre dans les lieux dédiés à la vaccination.

« Course contre la montre » titre EnQuête qui parle de la prise en charge des malades. Dans le journal, la directrice générale des Établissements de santé (DGES), Fatou Mbaye Sylla, révèle que les « tous les cas sévères viennent avec un taux d’atteinte de poumons supérieur à 50% ».

Pour Sud Quotidien, le variant « Delta embrase la sphère politique ». L’arrivée de ce variant plus « contagieux » et plus « dangereux » a brisé le « pacte social » après les révélations du Docteur Babacar Niang, Médecin-chef de Suma Assistance, sur la « vente du matériel des Centres de traitement des épidémies (Cte) ».

Le Quotidien consacre un reportage sur le Cte de l’hôpital Dalaal Jamm, situé à Guédiawaye, dans le département de Dakar. Le journal constate qu’en plus de l’explosion des cas, des problèmes de lits et d’oxygène exacerbent le combat du personnel de santé, qui tente de maintenir en vie des patients sous assistance respiratoire et d’autres dans le coma en réanimation.

L’Observateur de son côté, souligne que « le coronavirus renverse le plan de travail de Macky Sall ». Conséquence ajoute le journal, Il n’y aura pas de vacances gouvernementales cette année pour le président de la République et ses ministres, obligés d’assurer « la continuité du service ».

Malgré le contexte sanitaire, les responsables politiques du pouvoir comme de l’opposition sont déjà en campagne électorale pour les élections locales du 23 janvier 2022. Dans L’AS, « Macky Sall recadre les membres de Benno Bokk Yakaar » (coalition présidentielle) et leur demande d’être à l’écoute de la Conférence des leaders de la coalition.

Pour Walf Quotidien, « l’opposition (est) à quitte ou double » dans ces locales. Elle est dans l’obligation de « s’unir ou périr ». Pour éviter un revers contre la majorité présidentielle, elle devra miser sur des listes communes en misant sur des leaders au charisme avéré, capables de mobiliser.

Le Soleil dans sa parution, rend hommage au lutteur Mbaye Guèye, premier Tigre de Fass, rappelé à Dieu samedi à l’âge de 75 ans. « Il était une fois le  Tigre de Fass » raconte le quotidien national qui révèle l’origine de son surnom (Tigre Fass) devenu culte, après son combat héroïque du 14 juillet 1968 contre Sa Ndiambour.

En Sport, Me Augustin Senghor rempile pour 4 ans à la tête de la Fédération sénégalaise de football (FSF) informe Stades. Le journal revient sur les nouveaux défis qui attendent le président réélu, au sein d’une fédération dont la gestation gagnerait à être modernisée.

Le journal revient aussi sur les « adieux de Messi » après son départ de Barcelone. « Beaucoup de clubs m’ont appelé » informe l’Argentin ému, dont l’avenir devrait s’écrire au club français du Paris Saint-Germain.

Simone Gbagbo appelle à une amnistie pour les détenus politiques

L’ex-Premier dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a appelé dimanche le président Alassane Ouattara à prendre une amnistie pour la libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, lors d’une cérémonie en son honneur à Bonoua, localité dont elle est originaire.

 « Je voudrais encore appeler le président Alassane Ouattara, appeler le gouvernement de Côte d’Ivoire pour qu’ils fassent le pas qui va permettre d’apporter l’apaisement total dans tous les coeurs des Ivoiriens, en libérant les prisonniers », a lancé Mme Simone Gbagbo.

Les prisonniers sont « encore nombreux dans nos prisons. Je parle de nos prisonniers politiques, mon souhait est que ces hommes qui y sont encore depuis 10 ans, entre autre, le général Dogbo Blé, qu’on puisse les retrouver en liberté comme moi j’ai pu bénéficier d’une ordonnance d’amnistie », a soutenu l’ex-Première dame. 

« Que pour eux, également, il soit pris une amnistie qui permettra de les mettre en liberté, non pas dans dix ans, mais maintenant », a dit Mme Simone Gbagbo, souhaitant que ceux qui sont en exil puissent aussi regagner leur pays « en toute tranquillité maintenant ».

Pour elle, la réconciliation nationale est la première actualité à traiter aujourd’hui. Elle s’est dite encore engagée pour le bonheur de la Côte d’Ivoire, partageant sa foi d’un pays réconcilié devant des centaines de personnes.

L’ex-Première dame était célébrée sur la terre des siens à l’occasion d’une journée dénommée « Simone day », un concept créé par ses fans, visant à distinguer chaque 8 août une femme leader engagée en politique.

Mme Simone Gbagbo, détenue à l’issue de la crise postélectorale de 2011, avait été libérée le 8 août 2018 à la suite d’une amnistie prise par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, alors qu’ elle était sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Suite à l’acquittement de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé par la CPI, la juridiction pénale internationale a abandonné les charges contre l’ex-Première date de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo.

Elle a avoué qu’ elle voulait effectuer des déplacements à l’extérieur de la Côte d’Ivoire, mais était empêchée par ce mandat d’arrêt de la CPI. Dans son pays, comme en Afrique, en Europe ou encore aux États-Unis, des sections « Ehivet capable » sont installées.  

La cérémonie vise à commémorer le 3e anniversaire de sa sortie de prison après la crise postélectorale de 2011 et baptiser chaque 8 août « Simone day », aux fins de célébrer la femme leader engagée en politique. 

« J’approuve cette idée et je souscris à cette initiative », a déclaré Mme Simone Ehivet Gbagbo, qui estime que la femme en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire « se trouve dans un complexe d’infériorité à cause des pesanteurs socio-culturelles ». 

La cérémonie s’est tenue à la place Kadjo Amangoua de Bonoua. A cette occasion, elle a remercié ses parents pour leur soutien lors de son incarcération ainsi que la diaspora. « Ehivet capable » est présente au Canada, Niger, aux USA, au Congo et en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: 56 750 candidats affrontent les épreuves écrites du BTS

Quelque 56 750 candidats inscrits pour la session 2021 du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire ont débuté, lundi, les épreuves écrites de cet examen de l’enseignement supérieur dans 125 centres de composition à Abidjan et à l’intérieur du pays.Ces épreuves ont été lancées, tôt lundi, au Lycée classique d’Abidjan dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan) par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara.

« Evitez toute tentative de fraude », a lancé le ministre aux candidats dans les salles de composition qu’il a visitées, ajoutant, «ne soyez pas stressés car vous êtes évalués sur ce que vous avez vu pendant l’année scolaire».

« Cette année nous avons une augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année dernière », a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  s’adressant à la presse.

Selon les statistiques, cette session 2021 du BTS compte 41 239 candidats pour les dix filières tertiaires, soit 73% et 15 511 candidats pour les vingt-trois filières industrielles, soit 27%. 

Après la commune de Cocody, le ministre s’est rendu à l’école William Pointy de Yopougon dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne pour s’assurer également du bon déroulement de cet examen.

« Cette année, j’ose espérer que les choses iront mieux. Ca devrait être le cas pour la simple raison que l’année dernière, la chute (des résultats) était due notamment à l’impact négatif de la Covid-19 sur les apprentissages. Cette année l’impact de la Covid-19 sur les apprentissages a été beaucoup amoindri », a expliqué le ministre Adama Diawara.

« L’année dernière nous avons procédé à une lutte acharnée contre la fraude. Cette année ça sera encore le cas. Il faut faire en sorte que les résultats qui sont affichés soient en co-relation avec le niveau d’apprentissage de nos apprenants », a poursuivi le professeur Adama Diawara.

Ces épreuves écrites du BTS 2021 qui se déroulent dans 95 centres à Abidjan  contre 30 à l’intérieur du pays s’achèveront le jeudi 12 août prochain. Elles feront place aux épreuves pratiques prévues du lundi 16 au samedi 21 août prochain. Les premiers résultats d’admissibilité sont attendus le 23 septembre prochain.

Dans la foulée de cette visite dans des centres de composition, le ministre a annoncé une prochaine réforme du BTS grâce à un financement de la Banque mondiale. Des innovations sont attendues à l’issue de cette réforme.

« Cela consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront supprimées », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un processus d’adéquation formation-emploi pour faire en sorte que les diplômés puissent s’insérer facilement au niveau du marché de l’emploi », a poursuivi Adama Diawara, concluant que « dans ce cas, dans les filières porteuses d’emploi, nous allons revoir les curricula de commun accord avec le secteur privé ». 

En 2020, quelque 51 650 candidats inscrits ont pris part aux épreuves de cet examen qui a  enregistré un taux de réussite de 52,30% contre 58,69% en 2019, soit une régression de 6,39%.

Santé et élections au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la situation épidémiologique dans le Royaume et les prochaines échéances électorales.+Al Alam+ donne la parole a Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a affirmé que malgré les deux doses du vaccin, l’expérience a prouvé que l’immunité contre la Covid-19 se détériore chez les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques au fil du temps, et que les variants réduisent l’efficacité des vaccins, voire affectent l’efficacité de l’immunité.

Dans une déclaration au journal, Hamdi a souligné que tout le monde est d’accord pour que les personnes atteintes de maladies chroniques liées à une faible immunité, des cancers ou une insuffisance rénale doivent incontestablement recevoir une troisième dose, soulignant que la généralisation du vaccin pour les personnes âgées de plus de 50 ans est la seule question qui n’a pas encore été résolue, faute de données scientifiques probantes.

+L’Opinion+ écrit ; « Alors que la situation épidémiologique connaît une dégradation sans précédent, le Maroc joue toutes ses cartes pour contrer la 4ème vague du Covid. Elargissement de la campagne anti-Covid, incitation des étudiants à la vaccination, durcissement des mesures…la situation ne prête pas à l’optimisme.

Selon la publication, la situation sanitaire inquiète jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, en témoigne le lourd bilan enregistré, la semaine dernière, qui a dépassé la barre des 10.000 cas en 24 heures.

Un contexte épidémiologique aussi angoissant qu’exceptionnel, et qui met en péril l’économie nationale et chamboule le quotidien de tout un chacun. Les nouvelles restrictions sanitaires, dont le couvre-feu nocturne et l’interdiction des déplacements de et vers certaines villes où les compteurs des contaminations connaissent une flambée sans précédent, laissent planer le doute sur un retour au confinement, fait observer le quotidien.

+Le Matin+ fait savoir que la catégorie d’âge de 20 ans et plus va désormais bénéficier de la campagne de vaccination anti Covid-19.

Dans un communiqué le ministère de la Santé a souligné que dans le souci d’accélérer l’opération de vaccination et de faciliter l’accès au vaccin, les citoyens peuvent se diriger vers le centre de vaccination le plus proche, que ce soit pour la première ou la deuxième dose, sans prendre en compte les conditions liées au lieu et au pays de résidence.

Au volet des élections, +Al Massae+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit qui a mis fin à la polémique et aux spéculations sur la possibilité de reporter les élections communales et législatives.

Le ministre a souligné que ces dernières auront lieu à la date déjà indiquée. Malgré les contraintes liées à la gestion des effets de la pandémie, le Royaume donne une nouvelle fois l’exemple vivant de sa capacité à relever des défis majeurs, a-t-il dit.

Il a ajouté que le Maroc fait preuve d’une forte détermination et d’une ferme volonté de poursuivre le processus de construction et de consolidation de l’édifice des institutions démocratiques, citant l’organisation d’élections professionnelles dans de bonnes conditions et la préparation des prochaines élections générales à leurs dates constitutionnelles et légales malgré le contexte difficile que traverse le monde entier.

Métro d’Abidjan: début de l’indemnisation des personnes impactées, mardi

Le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR) lance officiellement le 10 août 2021 la remise de chèques aux Personnes affectées par le projet (PAP) de la ligne 1 du Métro d’Abidjan, à la mairie d’Abobo (nord Abidjan).

Cette cérémonie, placée sous la présidence du Premier ministre ivoirien et sous la tutelle du ministère des Transports, fait suite aux séances de consultations publiques, à la gestion des plaintes, aux négociations individuelles et signatures des certificats de compensation.

Selon le Comité de suivi du Plan d’action de réinstallation (CS-PAR), cette phase a pour objectif principal de procéder au paiement des premières personnes impactées par le projet, notamment la ligne 1 du Métro d’Abidjan.

Ce processus d’indemnisation débutera par la Zone Nord, à savoir les communes d’Anyama (711), d’Abobo (2472), d’Adjamé (4544) et Plateau (342). Elle se terminera par la Zone Sud, notamment les communes de Treichville (546), de Marcory (459) et de Port-Bouët (445).

Le Comité mentionne toutefois que le paiement se fera au siège de la Cellule d’Exécution du Plan d’Action de Réinstallation (CE-PAR) situé au Plateau (rue du chemin de fer, bâtiment mitoyen à la SICTA).

L’opération d’indemnisation concerne une centaine de personnes impactées dont des propriétaires non-résidents, les hébergés gratuits, les ménages locataires et des opérateurs économiques. 

Après cette étape qui est la quatrième du Plan d’action de réinstallation (PAR), la prochaine phase concernera la libération des emprises selon les besoins de l’entreprise en charge des travaux de réalisation du Métro d’Abidjan.

La ligne 1 du Métro d’Abidjan est longue de 37,4 Km du Nord au Sud. Elle comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes, 1 pont viaduc sur la lagune Ebrié. Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Abidjan: « test Covid-19 gratuit » pour les passagers de Dakar et de Tunis

Tous les voyageurs en provenance de Dakar et de Tunis, deux pays touchés par le virus Delta, feront l’objet d’un « test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 » à l’aéroport d’Abidjan, selon une note officielle.

« Tous les voyageurs en provenance de ces pays feront l’objet d’un test Covid-19 gratuit à compter du 6 août 2021 », indique une note conjointe du ministère ivoirien des Transports et du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

La note mentionne que les voyageurs testés négatifs poursuivront normalement les formalités de police, mais ceux testés positifs seront pris en charge conformément aux procédures de prise en charge des patients Covid-19 en Côte d’Ivoire. 

Ce dispositif intervient suite à la recrudescence des cas de Covid-19 en rapport avec le virus Delta dans certains pays africains notamment au Sénégal et en Tunisie. La Côte d’Ivoire se veut vigilante face au risque de propagation du variant Delta. 

En vue de réduire ce risque, l’Etat ivoirien a pris cette mesure qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du contrôle sanitaire au niveau de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, et qui vise les passagers en provenance de Dakar et de Tunis.  

Le 8 août 2021, 182 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés en Côte d’Ivoire sur 4 397 échantillons prélevés soit  4,1 % de cas positifs. Le pays compte 51 380 cas confirmés dont 50 069 personnes guéries, 341 décès et 970 cas actifs.

L’Unjci veut une « subvention directe » au profit des médias ivoiriens

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, défend une « subvention directe » au profit des médias locaux.

« Le modèle que nous proposons (à l’Etat pour soutenir la presse), c’est la subvention directe », a dit samedi le président de l’Unjci, lors d’un déjeuner confraternel organisé par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), à l’occasion de l’an 61 de l’indépendance.

En France, dira-il, les entreprises de presse bénéficient de quatre subventions pour accompagner la pluralité et la liberté de l’expression. De ce fait, l’Etat joue son rôle de favoriser un accès à une information plurielle.

M. Jean-Claude Coulibaly a fait observer que les partis politiques sont subventionnés, souhaitant qu’un budget soit arrêté pour la presse et inscrit dans la loi des finances.

« La subvention directe peut sauver nos entreprises », a déclaré le président de l’Unjci,  qui a toutefois fait remarquer que cet argent public n’ira pas enrichir des individus, mais est sous le contrôle de la Cour des comptes.

Pour ce faire, les journalistes et les professionnels des médias doivent se mettre ensemble pour faire aboutir cette cause. M. Coulibaly a d’ailleurs rappelé que l’Unjci repose sur trois paliers, « la confraternité, la solidarité et la formation ».

Le président du Repprelci, Lassina Sermé, dont l’organisation a offert ce déjeuner dans un cadre en bordure de lagune, a indiqué que ce moment visait à créer davantage de confraternité entre les journalistes.

Guillaume Gbato, le Secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse en Côte d’Ivoire (Synappci), a illustré que le secteur des médias est dans un seul bateau, c’est pourquoi les acteurs devraient être soudés.

Il a révélé que le secteur des médias en Côte d’Ivoire est sinistré et la moyenne des arriérés de salaires est de 10 mois avec des pics allant au-delà de 30 mois d’arriérés de salaires.

« Tant que les journalistes ne sont pas bien traités, on aura pas des journalistes de qualité », a martelé M. Guillaume Gbato, qui invite les professionnels des médias à accroître leur valeur sur le marché par la formation.

M. Jean-Claude Coulibaly a évoqué le modèle d’aide de la presse au Sénégalais, qu’il souhaitait pour la Côte d’Ivoire, selon le contexte du pays. Pour bénéficier de l’aide de l’Etat à la presse au Sénégal, des critères sont fixés.

Pour la presse écrite, il est requis au média de tirer au moins 2000 exemplaires et employer un minimum de cinq journalistes, techniciens de la communication sociale à plein temps ; consacrer au moins 75% de sa surface à l’information politique, économique, sociale, culturelle ou sportive.

En outre,  le média devra tirer au moins un tiers de ses ressources de la vente, de la publicité, des abonnements et des souscriptions ou collecte. Ces dispositions ne s’appliquent pas à la presse locale (régionale ou départementale).

Quant au secteur audiovisuel, les conditions d’accès à l’aide de l’Etat indiquent qu’il faut être diffusé sur au moins l’étendue d’une région administrative ; employer au moins cinq journalistes ou techniciens de la communication sociale à plein temps et respecter les cahiers de charges

« Ces dispositions font référence aux obligations techniques, à celles relatives aux contrôles, aux finances,  aux programmes, à la publicité et au parrainage, à la sauvegarde du pluralisme et au droit de réponse, etc », mentionnent la réglementation.

Créé en 2006, le Repprelci regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Affaire Pegasus : le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols

Le Maroc va engager des actions en justice devant les tribunaux espagnols pour la publication et la diffusion répétées sur le territoire espagnol d’allégations mensongères, malveillantes et diffamatoires contre le Royaume, et ce en relation avec « un prétendu espionnage illégal de citoyens espagnols ». »Le Royaume du Maroc n’a jamais acquis ou utilisé le programme dit Pegasus. Les récentes informations publiées sur cette question sont fausses et malveillantes », précise, samedi, un communiqué du cabinet d’avocats Ernesto Díaz-Bastien y Abogados, SLP (EDBA).

« Ceux qui prétendent le contraire devront en répondre devant la justice », fait observer la même source.

Ces actions en Espagne interviennent après les procédures en diffamation déjà engagées par le Maroc en France contre Amnesty International, Forbidden Stories, Le Monde, Mediapart et Radio France, et en Allemagne à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH ».

En effet, le Maroc avait lancé, le 22 juillet dernier, une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, les deux organisations à l’origine des accusations du Maroc d’infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers le logiciel dit « Pegasus ».

Le 28 juillet dernier, le Maroc avait introduit auprès de la justice française de nouvelles citations directes en diffamation contre le quotidien Le Monde et son directeur Jérôme Fenoglio, le site d’information Mediapart et son patron Edwy Plenel, et Radio France.

Le 02 août, le Maroc, représenté par son ambassadeur à Berlin, Mme Zohour Alaoui, a déposé, en Allemagne, une demande d’injonction à l’encontre de la société d’édition de journaux « Süddeutsche Zeitung GmbH », pour « allégations mensongères dans le cadre d’un reportage sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus par le Royaume du Maroc ».

Covid-19 : 170 cas et 3 décès dénombrés en Côte d’Ivoire samedi

Quelques 170 nouveaux cas de covid-19 et 3 décès ont été dénombrés, samedi, en Côte d’Ivoire où un regain de cette pandémie est constaté ces derniers jours.

Dans un communiqué transmis à APA, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle annonce avoir « enregistré ce samedi 7 août 2021, 170 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 849 échantillons prélevés soit  4,4 % de cas positifs, 128 guéris et 3 décès ».

A la date du 7 août 2021, la Côte d’Ivoire compte 51 198 cas confirmés dont 49 917 personnes guéries, 341 décès et 940 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 809 144.

Le 6 août, 16 104 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 1 138 231 doses administrées avec l’ajout des 1 183 doses administrées non comptabilisées le 5 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le texte, concluant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Egypte : L’actrice Dala Abdel Aziz n’est plus

Par Mohamed Fayed — L’actrice égyptienne Dalal Abdel Aziz est décédée, samedi, à l’âge de 61 des suites du nouveau coronavirus (Covid-19), quelques mois après la mort de son époux, l’acteur Samir Ghanem, ont annoncé ses proches.Depuis plusieurs semaines, l’actrice était en état critique, après avoir contracté la Covid-19, toujours selon ses proches.

Née le 17 janvier 1960 dans la ville de Zagazig, au nord du Caire, Dalal Abdel Aziz avait commencé sa carrière d’actrice avec un petit rôle dans une série télévisée (Bint Al Ayyam) en 1977 avant d’être acclamée dans les années 1980 pour ses performances exceptionnelles à la télévision et au cinéma.

L’actrice égyptienne a joué dans des dizaines de séries télévisées, de films et de pièces de théâtre au cours d’une carrière de plus de quatre décennies.