Côte d’Ivoire: le vaccin anti-Ebola déjà administré à 200 personnes

Le vaccin anti-Ebola de Merck a été déjà administré à quelque 200 personnes en Côte d’Ivoire, 72 heures après l’annonce officielle d’un cas positif au virus Ebola détecté dans le pays.

« Nous avons commencé la vaccination aujourd’hui (lundi), après une formation faite avec l’appui de l’OMS, de l’Unicef, nos collègues de Guinée. Et, ce soir, nous avons déjà vacciné 200 personnes », a dit Prof. Serge Eholié, porte-parole du Comité de veille sanitaire. 

« On espère pouvoir vacciner 2.000 personnes exposées de la communauté et aussi les personnes du système sanitaire et de la sécurité », a indiqué M. Serge Eholié, assurant qu' »aujourd’hui, il n’y a pas d’autre cas (que) ce seul cas isolé à Abidjan ».  

Il a relevé que la Côte d’Ivoire a reçu « 5.000 doses de vaccins dont 2.000 doses du vaccins Merck qui doivent être administrés le plus tôt possible aux cas contacts de la patiente », le personnel qui était exposé, la famille et ceux au poste frontière.  

Selon le porte-parole de ce Comité, Serge Eholié, « l’état de santé de la malade est stable et il y a une amélioration de l’état de santé » de cette jeune fille de 18 ans qui a quitté la Région de Labé, en Guinée, où elle avait déjà eu des symptômes. 

Elle a eu de « multiples interactions sociales »et le Comité de surveillance mène un suivi des cas contacts, notamment les proches de la patiente depuis qu’elle est entrée en Côte d’Ivoire et les personnes qui ont pris le car avec elle, a noté M. Eholié.

« Concernant les personnes qui ont pris le car avec celle, nous avons identifié 70 personnes dont 68 passagers en dehors du chauffeur et de l’apprenti », a-t-il souligné ajoutant que grâce à la compagnie de transport, la majorité des passagers a été identifié ainsi que les convoyeurs.

 Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a laissé entendre que la situation sanitaire « est sous contrôle ». 

Il s’agit des « vaccins de la post-exposition » des personnes, a fait savoir le prof. Serge Eholié, mentionnant que le Comité de veille sanitaire est extrêmement prudent. 

Les premières enquêtes ont révélé que la patiente s’est rendue en Côte d’Ivoire par voie terrestre et est arrivée à Abidjan le 12 août. Elle a été admise à l’hôpital à la suite d’une fièvre et est actuellement sous traitement.

Le ministère en charge de la santé a confirmé samedi le premier cas de maladie à virus Ebola dans le pays depuis 1994, après que l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a confirmé la présence du virus Ebola chez la patiente. 

Assurance: concertation des experts de la CIMA à Abidjan

Une réunion de concertation du Comité des experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) s’est ouverte lundi à Abidjan en vue de préparer une session des ministres de l’organisation.

Cette rencontre qui s’achèvera le 26 août 2021, devrait  permettre de préparer les dossiers qui seront soumis aux ministres des pays membres de la CIMA, selon le président du comité des experts, Elvis Nzeingued.  

Les participants plancheront sur « l’exécution du budget 2020, les recommandations des Conseils des ministres, des propositions à soumettre pour une réorganisation ou une redynamisation de la CIMA », a déclaré M. Nzeingued.

Le directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Traoré Issouf, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, a souhaité des résolutions fortes pour le développement du secteur des assurances.

Les résultats des travaux des experts de la CIMA devraient  permettre aux ministres des pays membres de l’institution de prendre des décisions idoines pour le bien-être des consommateurs.  

Le Comité des experts examinera notamment les points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres afin de dégager sous forme d’avis et de recommandations, des propositions concrètes sur ces points. 

Il émet aussi un avis sur le programme annuel d’activité et le projet de rapport annuel au Conseil relatif à la situation du secteur des assurances en Afrique. 

Moyo Sifundo, nouveau SG de l’UPAP, prend fonction en septembre

Le Zimbabwéen Moyo Sifundo Chief, élu le 13 août 2021, secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP), en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), à Abidjan, prend fonction le 1er septembre 2021.

« Je vais prendre fonction officiellement le 1er septembre 2021 », a annoncé lundi M. Moyo Sifundo Chief, le nouveau secrétaire général de l’UPAP, qui dans sa vision veut « conduire la digitalisation de la poste en Afrique », lors d’une conférence de presse.

Le thème du 27e Congrès de l’UPU qui se se tient du 9 au 27 août 2021 à Abidjan, tourné autour de l’e-commerce et de la digitalisation du secteur postal universel. L’UPAP se veut « un instrument très important quant à la digitalisation de la poste en Afrique ». 

Pour M. Moyo Sifundo, les bureaux de poste sur le continent, en tant qu’agences de développement, seront « utilisés pour développer certains programmes des gouvernements et la digitalisation de la poste ». 

Il a fait observer que « c’est grâce à la digitalisation que certaines postes sont capables d’offrir des services comme le e-commerce et les services gouvernementaux en ligne », surtout dans cette période marquée par la pandémie de Covid-19.

La Covid-19 a affecté plusieurs secteurs dans les pays et en particulier la poste. Mais, très rapidement les bureaux se sont relevés des cendres à travers les protocoles sanitaires pour faciliter la distribution à travers la logistique. 

Le nouveau secrétaire général de l’UPAP veut s’assurer que « tous les pays africains soient membres de l’organisation » panafricaine, tout en apportant ses 26 ans d’expériences dans le secteur postal à travers le monde.

Il a soutenu que l’e-commerce est une niche pour les compagnies postales qui devront mettre en relation les fournisseurs et les clients. Mais, cela ne peut être efficient qu’ à travers une bonne gouvernance et un service après-vente probant.

M. Moyo Sifundo estime que le renouvellement de leadership est un atout indéniable pour l’organisation. Ce dernier qui a travaillé sur les réformes de la poste au sein de l’UPU, veut dynamiser l’UPAP. 

Le Conseil des ministres de l’Union africaine (UA), réuni en sa 29e session ordinaire du 23 juin au 3 juillet 1977, à Libreville, au Gabon, a adopté la création de l’Union panafricaine des postes pour servir d’organisme de tutelle à toutes les administrations postales en Afrique. 

Opinion: La chute de Kaboul, une alerte pour le Sahel

Intellectuel respecté et activiste influent, Moussa Tchangari est Secrétaire général de la l’association nigérienne « Alternative Espaces Citoyens ». Dans ce texte très inspiré, il invite les élites au pouvoir dans le Sahel et leurs alliés occidentaux à entreprendre des réformes politiques profondes. Faute de quoi, la région risque de subir le même sort que l’Afghanistan où les Talibans reviennent au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassés par l’armée américaine.En Afghanistan, pays en guerre depuis 20 ans, les Talibans ont pris le contrôle de plusieurs villes, dont Kaboul, la capitale. Le président du pays, Ashraf Ghani, est en fuite; et les quelques hautes personnalités de son régime, encore présents dans le pays, se préparent à transmettre le pouvoir à leurs ennemis jurés.  C’est ce que rapportent tous les grands médias mondiaux; et tout cela s’est joué en l’espace de quelques jours, à l’approche de l’échéance de retrait définitif de l’armée américaine, pilier principal de la coalition internationale qui a déclenché la guerre en 2001. 

A Washington, Londres, Paris, Berlin et Ottawa, capitales des grandes puissances engagées, depuis bientôt 20 ans, dans la guerre en Afghanistan, les dirigeants sont dans le désarroi; ils assistent impuissants au retour au pouvoir des Talibans, n’ayant plus aucun projet pour ce pays où ils ont déployé des milliers des soldats et dépensé des sommes folles, en dehors de l’évacuation de leurs ressortissants et de leurs « collaborateurs » afghans. « Ceci n’est pas Saigon », dit un haut dirigeant américain; mais, il s’agit bien d’une débâcle. Elle est même, à certains égards, plus retentissante encore que celle enregistrée au Vietnam, en 1975, avec la chute de Saigon.

Au Sahel, région où certains des Etats mènent depuis quelques années une guerre rude contre des divers groupes armés idéologiquement proches des Talibans afghans, la chute de Kaboul sonne comme une alerte; elle préfigure ce qui pourrait y advenir, au cours des prochaines années, si les élites au pouvoir et leurs soutiens occidentaux continuent d’ignorer les appels à des réformes politiques audacieuses. La chute de Kaboul indique, en tout cas, et de manière fort magistrale, que la guerre contre les groupes armés djihadistes ne peut être gagnée en faisant l’économie des telles réformes, seules susceptibles de jeter dans la bataille la plus grande force politique et militaire, à savoir « le petit peuple ».

Après 20 ans de combats, qui ont entrainé d’énormes pertes en vies humaines, principalement au sein de la population afghane, les armées occidentales, dotées des moyens les plus sophistiqués, ont échoué face à des Talibans déterminés ; mais, cet échec est d’abord et surtout celui des dirigeants politiques occidentaux, eux qui ont engagé toutes leurs forces (soldats, armements, argents, expertises) dans cette guerre, en misant sur une élite corrompue, qui partage avec les Talibans le rejet profond de la démocratie. On se souvient encore des élections afghanes qui, bien supervisées par les « grands pays démocratiques », ont été marquées par les fraudes des plus grossières.

En Afghanistan, 20 ans de guerre ont enrichi une élite profondément corrompue, portée et maintenue au pouvoir par des armées étrangères ; mais, il faut dire que ces 20 ans de guerre ont enrichi également le complexe militaro-industriel occidental, les compagnies de sécurité et des experts en tout genre. L’argent englouti par cette guerre, les vies humaines qu’elle a emporté, ne sont une perte que pour le « petit peuple » d’Afghanistan et les petits contribuables des pays qui s’y sont engagés; et c’est parce que la guerre n’est pas un malheur pour tous qu’elle se poursuit toujours au Sahel, sur fond de corruption des élites, de déni des droits et du refus du dialogue et de réformes, au risque de voir un jour déferler sur les capitales des « Talibis en moto ».

Au Sahel, il est urgent que des hommes et des femmes de bonne volonté se lèvent et proclament que la guerre en cours ne peut pas être gagnée avec les mêmes armées étrangères qui ne l’ont pas gagnée en Afghanistan; mais aussi, avec le même type de dirigeants corrompus, qui n’ont aucune once de patriotisme, et le même type de forces de défense et de sécurité, qui commettent parfois des graves exactions et sont plombées par l’affairisme de leurs chefs. Cette guerre, si elle doit être gagnée, ne le sera qu’à travers une volonté large et des initiatives audacieuses visant à construire un nouveau contrat politique et social restituant au peuple sa souveraineté et créant les conditions d’une vie digne pour les millions de personnes qui en sont aujourd’hui privées.

Ethiopie : le TPLF touché par l’offensive de l’armée

Plus de 300 combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont été tués lors de l’offensive de l’armée éthiopienne dans la région d’Afar.Le patron du commandement oriental des forces de défense éthiopiennes, le major-général Belay Seyoum, a déclaré dans un communiqué lu par APA, que quarante rebelles ont été aussi capturés lors de l’offensive.

Ce regain de violence intervient presque une semaine après la fin du cessez-le-feu dans la région du Tigré, au nord du pays, décrété par le gouvernement éthiopien.

Le TPLF, désormais allié de l’aile militante du Front de libération oromo (OLF), a été contraint de stopper son avancée dans la région d’Afar, qui visait à contrôler la route Ethiopie – Djibouti.

Le major-général Baly Seyoum a déclaré que l’opération sur le front oriental était un succès. Avant de prévenir les insurgés qui contrôlent certaines régions. « Peu importe que la junte contrôle tel ou tel endroit. Cela n’a pas d’importance. La question est de savoir si la junte va sortir vivante des endroits qu’elle contrôle », martèle-t-il.

Dans une autre offensive, les forces de défense éthiopiennes avaient déclaré avoir tué 70 combattants du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) à Tikur Wuha, près de la ville de Woldia, où les forces rebelles se sont battues pendant plusieurs jours dans l’espoir de contrôler la ville.

Selon un communiqué de l’armée, les forces du TPLF étaient sous la direction du général de brigade Kebebe Fekadu, qui était lui-même membre des forces de défense éthiopiennes qu’il a déserté lorsque plusieurs bases du commandement nord ont été attaquées en novembre 2020. L’opération a permis de récupérer 19 fusils AK47, cinq fusils de sniper et plusieurs fusils d’assaut de groupe a également révélé l’armée éthiopienne.

Tchad : un registre du cancer bientôt mis en place

Au Tchad, les statistiques sur cette maladie sont « parcellaires et limitées » à cause notamment du faible accès au diagnostic des personnes atteintes.Avec l’appui technique et financier de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Tchad disposera d’un registre du cancer « essentiel pour la surveillance, l’enregistrement, la recherche et le contrôle ». Ce document permet également, selon un communiqué reçu lundi à APA, de connaître l’ampleur du problème pour prendre des dispositions idoines.

D’après le ministère tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le registre du cancer constitue « un outil robuste (pour) un recueil continu et exhaustif de données nominatives et cliniques sur les personnes atteintes de cancer dans une population géographiquement définie ».

La semaine dernière, « des points focaux venus des 23 provinces sanitaires du pays et de N’Djaména » ont bénéficié d’un renforcement de capacités. « Pour une meilleure surveillance du cancer, il est impératif de disposer des données fiables d’où l’importance de former des experts en matière de collecte, d’analyse et de gestion de données », indique la source.

En 2020, poursuit-elle, l’Unité d’anatomie et cytologie pathologiques du Centre hospitalier universitaire de référence nationale a montré que sur 367 cas de diagnostics histopathologiques, 108 étaient des cancers, tout organe et tout âge confondus, soit une proportion de 29,42 %.

Les autorités tchadiennes estiment que « c’est la partie visible de l’iceberg » parce que « les capacités de diagnostic sont très faibles sur l’ensemble du territoire tchadien en l’absence d’un plateau technique destiné à la prise en charge des malades du cancer ».

Dr Ismaël Barh Bachar, Directeur Général du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a promis lors de la session de formation des points focaux que le registre du cancer sera opérationnel en 2022 en vue d’avoir « un système de prévention précoce (et) efficace ».

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à l’ancien argentier de l’Etat Amadou Bâ qui semble avoir retrouvé grâce aux yeux du président de la République.Le Soleil indique que « la famille du défunt Khalife de la communauté layène, El Hadj Abdoulaye Thiaw Laye (1926-2021), a reçu samedi (dernier) à Cambérène (commune de Dakar), Macky Sall venu présenter ses condoléances au nom de la nation sénégalaise ».

Le quotidien national rapporte que le chef de l’Etat s’est également rendu, le même jour, à Thiénaba (région de Thiès) « suite à la disparition, le 9 août 2021, du 8e Khalife Serigne Abdourahim Seck ». Dans ce foyer religieux fondé par Serigne Ahmadou Ndack Seck, Macky Sall a déclaré qu’ « un budget de plus de 800 millions F CFA est dégagé pour que Thiénaba puisse disposer de sa résidence des hôtes comme toutes les autres grandes cités religieuses du pays ».

Amadou Bâ, ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, était aux côtés du président de la République. L’AS se demande si ce n’est pas « un retour en grâce » de l’ex-ministre des Affaires étrangères.

A en croire Sud Quotidien, on se dirige « vers une entente directe » entre Macky Sall et Amadou Bâ. Ce journal a souligné que « c’est la première » fois que les deux hommes apparaissent ensemble en public, avant de soutenir que la stratégie du silence adoptée par le responsable politique de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir) aux Parcelles Assainies (commune de Dakar) s’est avérée gagnante.

Dans son style caractéristique, le calembour, Le Quotidien tire son « chapeau Ba ! ». Poursuivant, ce journal signale qu’ « il est de ces images qui ne laissent jamais indifférent. Surtout lorsque cela vient d’un homme aussi politique que le leader de l’APR (Macky Sall) ».

En d’autres termes, mentionne WalfQuotidien, « Macky Sall remet Amadou Bâ en selle » à quelques mois des élections locales pour lesquelles le leadership à Dakar est très disputé dans son parti avec notamment Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Sur un tout autre sujet, Vox Populi se fait l’écho d’un accident de la route ayant fait quatre morts à Kaolack (Centre). Dans ses colonnes, ce quotidien informe qu’un porte-conteneurs malien a écrasé un taxi où se trouvaient cinq personnes.

Pour sa part, Mansour Faye, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavent, a fait savoir dans Vox Populi que « les auteurs de cet acte ignoble seront appréhendés et traduits en justice ». 

Mais, déplore EnQuête, de jeunes sénégalais, n’ayant pu contenir leur colère, ont saccagé « des camions maliens » qui étaient dans les parages. De l’autre côté de la frontière, « une vingtaine de camions sénégalais ont été vandalisés ».

Citée par L’Observateur, Médina Sissoko Dembélé, ministre malienne des Transports, a affirmé que « ces graves incidents n’honorent pas les excellentes relations de fraternité et d’amitié » qui lient les deux pays.

Santé, politique et maritime au menu des quotidiens marocains

La situation épidémiologique au Maroc, le processus électoral et la problématique du dragage du sable sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que bien que le taux de létalité demeure stable à 1,5%, le Maroc enregistre ces derniers jours un pic de mortalité liée à la Covid-19. Samedi, 110 personnes sont décédées des suites de ce virus, élevant ainsi le nombre des morts à 10.933 depuis le premier cas déclaré au niveau national en mars 2020. Le plus grand nombre est observé au niveau de Casablanca-Settat.

Outre les décès, la courbe des contaminations est également en hausse avec une moyenne quotidienne de plus de 10.000 nouveaux cas observés cette semaine. Cette hausse impacte, de facto, les indicateurs d’incidence cumulée qui a franchi le seuil des 2.000. On note ainsi 2.242 cas sévères ou critiques dont 1.332 sous respiration artificielle. De ce total, 1.264 patients sont sous ventilation non-invasive tandis que 68 autres sont intubés. Face à cette situation alarmante, le Maroc accélère la cadence de vaccination au niveau national, souligne le quotidien.

+Bayane Al Yaoum+ écrit que « si le Maroc a maintenu la date de l’organisation des élections malgré la situation épidémiologique jugée alarmante, il devrait assurer le bon déroulement de ce scrutin en œuvrant à consolider la surveillance administrative et judiciaire ».

Tout en appelant les électeurs à se présenter massivement aux bureaux de vote le jour du scrutin pour choisir les élus connus par leur crédibilité et renforcer leur présence dans les institutions représentatives, le journal a souligné qu’il s’agit d’un « véritable défi » à relever en vue de consolider le processus des réformes et satisfaire les aspirations des citoyens.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que même si les autorités ont mis le holà l’été dernier pour arrêter le dragage du sable dans la plage de Mehdia, le “pompage” de cette matière organique à des fins purement commerciales continue toujours.

Un total de 180.000 m3 de sable ont été sifflés durant 20 années pendant lesquelles toute la chaîne écologique marine de la zone a été détruite, fait savoir le quotidien, notant que le fort recul du trait de côte est estimé au nord de la plage de Mehdia à 4m/an!

Ces sur-creusements ont causé une augmentation des noyades et totalement perturbé la stabilité du fond marin dont dépend la vie de plusieurs espèces, soutient-il.

Côte d’Ivoire: la grippe aviaire déclarée dans le département de Bassam

L’infection de l’influenza aviaire hautement pathogène de type H5N1, souche de la grippe aviaire, a été déclarée dans la localité de Mondoukou, dans le Département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, selon un arrêté préfectoral.

L’arrêté, signé du préfet du Département de Grand-Bassam, Nassou Sidibé, le 5 août 2021,  déclare « infectée d’influenza aviaire hautement pathogène de sous-type A/H5N1, la localité de Mondoukou, Département de Grand-Bassam ». 

L’arrêté préfectoral prescrit des mesures de police sanitaire dans le foyer d’infection et dans la zone, à savoir l’abattage de toutes les volailles présentes, la destruction des cadavres de volailles et des productions des élevages.

Il recommande la destruction de toute matière et tous les déchets susceptibles d’être contaminés,  tels que les aliments de volailles, ainsi que l’interdiction de mouvements de volailles, de produits et leurs dérivés. 

L’arrêté impose en outre la fermeture des marchés et des lieux de rassemblement de volailles vivantes, l’arrêt des activités liées à la transformation, au transport, à la distribution et à la commercialisation des volailles, produits et sous-produits. 

La filière avicole, en Côte d’Ivoire, est affectée « depuis 2006, 2015 et 2017 par la résurgence et la persistance du virus de la grippe aviaire ». Aujourd’hui, 42 foyers ont été identifiés et notifiés à l’Organisation mondiale de la santé animale avec plus de 122.700 volailles abattues. 

Zambie : l’opposition remporte la présidentielle

Le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema, a été déclaré lundi vainqueur de l’élection présidentielle zambienne.La sixième tentative a été finalement la bonne pour l’opposant historique, victorieux du scrutin du 12 août, devant le président sortant Edgar Lungu.

La Commission électorale de Zambie (ECZ) a déclaré tôt ce lundi, que Hakainde Hichilema du Parti uni pour le développement national (UPND) a remporté l’élection présidentielle avec 2.810.777 voix contre 1.814.201 pour le candidat du Front Patriotique Edgar Lungu, arrivé deuxième parmi les 17 candidats à la présidence.

Les Zambiens se sont mobilisés durant cette présidentielle avec un taux de participation assez élevé de 70%. Les bureaux de vote sont restés ouverts dans certaines provinces jusqu’à 5 heures du matin, pour permettre aux électeurs faisant la queue, d’accomplir leur devoir civique.

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Le décompte a été fait après des vérifications effectuées dans 155 des 156 circonscriptions du pays selon la Commission électorale. « Je déclare donc que Hichilema sera président de la Zambie », a déclaré lundi Esau Chulu, le président de l’ECZ.

Mais le président sortant refuse encore de reconnaître sa défaite. Lungu (64 ans) affirme dans une déclaration samedi, que l’élection présidentielle n’était « pas libre et équitable » à la suite de violences contre des représentants de son parti, le Front patriotique, dans certaines provinces.

Cet homme d’affaires autodidacte est le septième président zambien démocratiquement élu. Il en était à sa sixième participation, la troisième contre Lungu qui cherchait un troisième mandat. Il y a cinq ans, Hichilema (59 ans) avait perdu la course pour la State House (palais présidentiel) contre Lungu pour un écart de 100.000 voix.