Le Sénégal suspend une taxe sur le sucre importé

Le ministère sénégalais des Finances et du Budget a demandé aux services des Douanes de suspendre pour 45 jours l’application de la taxe conjoncturelle face à l’inflation du prix du sucre raffiné importé.Cette mesure vise donc à « atténuer l’effet de la hausse combinée du coût du fret maritime et des prix sur les marchés internationaux », soutient le ministre Abdoulaye Daouda Diallo, réagissant aux multiples complaintes des populations sur la pénurie doublée de la hausse des prix du sucre.

« Suite à la demande du ministre du Commerce et des PME, je vous instruis de suspendre, du 30 août au 15 octobre 2021, l’application de la taxe conjoncturelle (TCI) sur le sucre raffiné importé », indique le ministre dans une note de service adressée lundi au directeur général des Douanes sénégalaises.

Sur son site internet, cette institution explique que la TCI « vise à amortir les effets des variations erratiques des prix internationaux de certains produits sur la production nationale et à contrecarrer les pratiques déloyales ». Elle est applicable aux produits relevant des secteurs de l’agriculture, de l’agro-industrie, comme le sucre et les huiles végétales, ou de l’élevage et de la pêche à l’exclusion du poisson et des produits à base de poisson, explique la même source.

Par ailleurs, « la TCI est perçue à l’occasion d’importations de sucre fini destiné à la consommation courante, lorsque la valeur CAF (coût assurance et fret) de ce produit est inférieure au prix de déclenchement (fixé par la Commission de l’UEMOA) ».

Au Sénégal, les populations se plaignent depuis quelques temps de la cherté de la vie. Le ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta, explique toutefois que son pays subit les contrecoups de la pandémie de Covid-19. Voilà pourquoi les prix des denrées de première nécessité sont en hausse sur le marché.

« Cette pandémie a frappé de plein fouet toute l’économie mondiale et les pays pauvres n’ont pas été épargnés. Notre pays, le Sénégal n’y a pas échappé. Cette situation s’est traduite entre autres par une hausse généralisée de 15 à 20% des prix des denrées de première nécessité comme le riz, l’huile et l’aliment de bétail dont la matière première (blé) est importée », note-t-elle.

Ainsi, elle a convoqué ce mardi à Dakar une réunion du Conseil national de la consommation pour discuter de la « situation des prix des produits de grande consommation » et de « questions diverses ». Des membres des associations consuméristes, des commerçants, ainsi que des techniciens des ministères des Finances et du Commerce, prennent part à la rencontre ouverte ce matin.

Ce mardi également, les quotidiens locaux parvenus à APA ont essentiellement titré sur le sujet. Dans Vox Populi, les commerçants indexent l’Etat qui « se retrousse les manches » face à la flambée des prix.

Le Témoin affirme en revanche que la pénurie du sucre a été « +provoquée+ par les commerçants ». Parce que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours ».

Toutefois, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprend guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation ».

Ethiopie : l’armée reprend une base stratégique au TPLF

L’armée éthiopienne a repris le contrôle de Debre Zebit, une zone stratégique de la région d’Amhara, aux mains des rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF).Après d’intenses bombardements, Les forces de défense nationale éthiopiennes et les forces spéciales d’Amhara ont vaincu les forces terroristes du TPLF de la zone et se sont emparées de Debre Zebit et des zones environnantes.

Selon le Commissariat de police d’Amhara, les forces du TPLF avaient une position fortifiée à Debre Zebit après avoir fui les zones de Nefas Mewucha, Gondar Sud, Gashena et Kimer Dingay.

Les forces du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ont pillé des villes comme Nefas Mewucha, Gaint et Kimir Dengay au début du mois jusqu’à ce qu’elles soient vaincues par une opération militaire coordonnée des forces fédérales.

Face aux bombardements de l’armée éthiopienne, le TPLF a lancé une opération militaire dans le nord-ouest de l’Ethiopie, où il tente d’accéder au Soudan.

Politique et législatif au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume et les prochaines élections sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’alors que les autorités algériennes « font fausse route », des pays arabes et africains continuent de confirmer leur position « immuable » quant à la marocanité du Sahara.

Plus récemment, une grande nation qui a son mot à dire sur la scène internationale, à savoir la Grande-Bretagne, a emboîté le pas aux États-Unis, constate l’éditorialiste, en citant la prestigieuse BBC, qui a adopté la carte du Royaume du Maroc avec ses provinces du Sud: de Tanger à Lagouira.

Le geste britannique est probablement annonciateur d’une inflexion majeure qui ne tardera pas à se confirmer sur le dossier du Sahara, qui est « en cours d’être clos ».

Abordant les prochaines élections, +L’Opinion+ souligne qu’à quelques jours du scrutin du 8 septembre, les formations politiques s’ingénient pour donner de l’écho et du relief à leurs campagnes électorales mises relativement en sourdine par la pandémie du Covid.

Avec l’interdiction des grands meetings, les leaders politiques devront se contenter de micro-réunions ne dépassant pas 25 personnes, dans l’ambition de mobiliser les quelque 18 millions de Marocains inscrits sur les listes électorales, souligne l’auteur de l’article, relevant que la quasi-totalité des formations politiques a développé des stratégies pour les réseaux sociaux.

Certes, cette approche a de « nombreuses vertus », mais elle « reste loin » de pouvoir se substituer parfaitement à l’échange direct entre candidats et citoyens, a-t-il estimé.

+Rissalat Al Oumma+ relève que le Maroc est classé deuxième en Afrique et 29e au monde parmi les plus grands exportateurs des services commerciaux (hors commerce au sein de l’Union européenne), et sixième sur la liste des plus gros importateurs de services commerciaux au niveau du continent africain durant l’année 2020, selon un rapport de l’Organisation mondiale du commerce.

En 2020, la valeur totale des exportations marocaines de services commerciaux s’est établie à environ 13 milliards et 268 millions de dollars, ce qui représente 0,3% du total des exportations de services commerciaux au niveau mondial.

Quant aux importations marocaines des services commerciaux, le Royaume s’est classé sixième en Afrique, bien qu’il ait enregistré un recul de 8 milliards et 636 millions de dollars en 2019 à 6 milliards et 130 millions dollars en 2020, selon le rapport, cité par la publication.

Résultats discordants des tests Covid : le Maroc renforce le contrôle des laboratoires

Face aux problèmes des résultats discordants des tests de diagnostic de la Covid-19 causés pour différentes raisons, le ministère marocain de la Santé procédera dans les trois jours à venir à la vérification rigoureuse des réactifs à usage de diagnostic in vitro en les soumettant aux évaluations par des laboratoires désignés.Dans un communiqué publié lundi, le ministère fait savoir que ces laboratoires sont régulièrement soumis aux audits et aux contrôles réalisés par des commissions spécialisées, dans le but de garantir la fiabilité et la promptitude des résultats d’analyses fournis, soulignant que des laboratoires jugés non conformes, ont été sanctionnés.

Parmi les autres mesures qui seront prises, le département de la Santé cite le contrôle des activités des laboratoires par des visites inopinées et par l’évaluation externe de la qualité de l’analyse.

Il s’agit aussi de l’agrément de laboratoires parmi ceux autorisés, pour réaliser les tests de diagnostic pour les personnes voyageant à l’étranger au niveau de chaque province ainsi que de l’utilisation exclusive de la plateforme « E-Labs » du ministère par ces laboratoires pour la centralisation et la communication des résultats de tests.

Le téléchargement des résultats des tests de la Covid-19 par les personnes voyageant à l’étranger se fera via l’option « Pass-sanitaire » qui sera disponible sur le portail liqahcorona.ma, lit-on dans le communiqué.

Le ministère rappelle que depuis le début de la pandémie Covid-19, un ensemble de mesures et dispositifs ont été mis en place pour assurer la qualité de la prise en charge des patients depuis la confirmation de la maladie jusqu’au traitement et la guérison.

Ainsi, le ministère a procédé à l’autorisation d’un ensemble de laboratoires de biologie médicale du secteur public et privé dans le Royaume, capables de répondre à la demande des citoyens en ce qui concerne les tests de diagnostic de la Covid-19, conformément aux exigences des cahiers de charges en vigueur.

Il rappelle aussi son autorisation accordée aux réactifs après la validation de la commission nationale des réactifs de diagnostic in vitro et une évaluation clinique de la performance et la qualité des tests.

Et d’assurer qu’il continuera à déployer tous les moyens nécessaires pour garantir la fiabilité et la qualité des résultats du réseau des laboratoires Covid-19 pour les citoyens en coordination avec les autorités compétentes.

Sénégal : la flambée des prix et les Locales à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, reçus ce mardi à APA, traitent essentiellement de l’augmentation des prix des denrées de première nécessité notamment le sucre et les élections locales du 22 janvier 2022.« Flambée des prix, pénuries de sucre… Les commerçants l’indexent, l’Etat se retrousse les manches », titre Vox Populi. Dans les colonnes du journal, le président de la commission d’organisation de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), Mohamed Seck, soutient que « cette situation ne les surprends guère, l’ayant prédit au courant du mois de juillet pour alerter les autorités et les appeler à anticiper sur l’éventualité d’une telle situation. »

Sous le titre : « Sucre : une pénurie +provoquée+ par les commerçants », Le Témoin affirme que « dans les entrepôts de la CSS (Compagnie sucrière sénégalaise) se trouvent actuellement stockées 29.000 tonnes de sucre couvrant une consommation locale de 45 jours. »

Les deux journaux notent cependant un « branle-bas de combat au niveau de l’Etat » dont le ministère des Finances a suspendu jusqu’au 15 octobre la taxe conjoncturelle sur le sucre raffiné importé.

Cela pousse Le Quotidien à arborer cette Une : « L’Etat sucre les commerçants ». A sa page 11, la publication explique que ce « gel (est) justifié par la hausse des prix et la pénurie » et informe en même temps que le Conseil national de la consommation est convoqué ce matin pour se pencher sur la question.

Les prochaines élections locales est l’autre sujet phare évoqué par les quotidiens sénégalais. « La grande coalition de l’opposition lancée demain », annonce L’AS, précisant que celle-ci regroupera le Pastef, Taxawu Sénégal, Pur et Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dany. « Seul le Pds est encore dans le clair-obscur », ajoute le journal.

Si d’aucuns se réjouissent de cette union sacrée de l’opposition, WalfQuotidien signale qu’il s’agit là d’une « alliance en sursis » parce qu’elle « a la particularité d’être portée par des leaders en conflit avec la justice. »

Sud Quotidien s’intéresse aux manifestations contre le pouvoir en place et les contestations citoyenne ou politique et arbore ce titre : « Quand la rue +scrute+ la gouvernance ». Rappelant les événements de mai 1968, le journal fait remarquer que « la révolte de la population pour dénoncer ou obtenir la résolution d’un problème ou une situation politique est devenue une marque de la société, […] (et que) la réprobation de l’autorité, parfois avec une manière violente, n’est pas une chose nouvelle. »

En solitaire, Le Soleil fait le tour d’horizon de certains quartiers de Dakar autrefois submergés par les eaux à chaque saison pluvieuse et affirme que dans ces localités « les inondations se conjuguent au passé. »

Ce résultat, soutient le quotidien national, est « une marque des travaux de drainage des eaux pluviales effectués par l’Etat ». Le journal note en outre « l’impact positif des bassins de rétention dans la banlieue. »

Covid-19: 410 nouveaux cas et 6 décès en Côte d’Ivoire, lundi

Quelques 410 nouveaux cas et 6 décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés, lundi , en Côte d’Ivoire où la pandémie connait une résurgence depuis ce mois d’août.

Selon un communiqué, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a « enregistré ce lundi 30 août 2021, 410 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 938 échantillons prélevés soit 10,4 % de cas positifs, 278 guéris et 6 décès ».

A la date du 30 août 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 55 518 cas confirmés dont 53 675 personnes guéries, 436 décès et 1 408 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 898 175.

Le 29 août, 7 158 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 327 485 doses du 1er mars au 29 août.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: des consultations médicales pour 650 personnes

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE, une société de cimenterie, a initié des consultations médicales au profit de plus de 650 personnes de Vridi 3 et de Brobo.

Ces consultations ont eu lieu à l’occasion de la 3e édition des activités de consultations médicales de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, la filiale Ivoirienne du groupe Holcim, à l’endroit des communautés de ses différents sites d’exploitation.

La première partie s’est déroulée les 20 et 21 août au centre communautaire de Vridi 3 (Sud d’Abidjan) et la seconde partie du 25 au 27 août à Sokouamékro, un village de la sous-préfecture de Brobo, à environ 20 Km de Bouaké (centre).  

Selon le bilan de ces journées, ce sont plus de 650 bénéficiaires qui ont été enregistrés dont 105 femmes pour des consultations prénatales et postnatales, 216 jeunes filles sensibilisées sur les grossesses précoces.

Au cours de ces consultations médicales, 160 femmes ont été sensibilisées sur le planning familial, tandis que 172 personnes ont été reçues (Hommes-Femmes- Enfants) pour des consultations générales. 

 « Nous sommes heureux des résultats que nous avons pu obtenir après cette troisième édition de notre activité santé », a déclaré Philomène Tsoh, la directrice de la Communication et du développement durable de l’entreprise.

« Cette activité nous tient particulièrement à cœur; l’hygiène et la santé faisant partie de l’un des quatre domaines prioritaires de notre politique RSE », a fait savoir Mme Philomène Tsoh.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création d’infrastructures plus intelligentes. Elle place son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Afrobasket 2021 : la Guinée sort le pays hôte et file en quart

Le Syli du basket est venu à bout du Rwanda à Kigali en s’imposant 72-68 remontant un écart de 10 points au début du troisième quart-temps.Historique. Après avoir réalisé l’une des plus grosses surprises de l’histoire de l’AfroBasket samedi devant l’Égypte quintuple championne d’Afrique (78-86), la Guinée vient à nouveau de faire sensation en éliminant le Rwanda en 8ème de finale devant son premier supporter, le président Paul Kagamé.

Les coéquipiers du capitaine Cédric Mansaré se sont imposés par le score de 72 à 68 face à une vaillante équipe rwandaise qui, à de nombreuses reprises, a pris les devants, allant même jusqu’à tenir leurs adversaires à 10 points d’écarts au début du 3ème quart-temps.

Mais c’était sans compter sur la détermination des Guinéens, très teigneux qui ont arraché au bout la victoire dans une Kigali Arena acquise à la cause des locaux.

La Guinée retrouvera la Côte d’Ivoire, candidate au titre, mercredi en quart de finale. En cas d’exploit, le Syli croisera en demi-finale le vainqueur de l’autre quart entre le Sénégal et l’Angola.

Dans l’autre moitié de tableau qui devra sortir l’autre finaliste, le Cap Vert déjà qualifié en quart de finale, affrontera le vainqueur du 8ème de finale entre le Nigeria et l’Ouganda.

La Tunisie championne d’Afrique et déjà qualifiée en quart, partira favorite devant le vainqueur du 8ème de finale entre le Sud Soudan et le Kenya.

Jeux paralympiques Tokyo 2021: 2è défaite de la Côte d’Ivoire

L’équipe nationale de Côte d’Ivoire a enregistré sa 2è défaite consécutive lundi depuis l’ouverture officielle le 24 août dernier à Tokyo au Japon de la 16è édition des jeux paralympiques 2021.

Ce lundi, au stade olympique de Tokyo, l’Ivoirien Ye Kah Michel, a fini à la 7è place à l’issue de la finale du lancer du poids dans la catégorie F41 (petite de taille).

Vendredi dernier, en finale des moins de 65kg en Haltérophilie, c’était  son compatriote Adou Hervé Ano de se contenter du 5è rang. Ce qui fait un total de deux défaites consécutives pour l’équipe ivoirienne qui cherchent encore ses marques à ces jeux de Tokyo.

Toutefois, la compétition n’est pas encore terminée pour la sélection ivoirienne qui conserve deux chances de médailles.

Sebehe Clarisse Lago fera son entrée en piste à la finale du lancer du poids dans la catégorie F40 (petite de taille), le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Quant à Kah Michel, après sa défaite au lancer du poids, il est attendu pour sa 2é épreuve, notamment le javelot dont la finale est aussi prévue le samedi 4 septembre 2021 au stade olympique de Tokyo.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour renforcer la protection sociale

Le groupe pharmaceutique suisse Novartis et le Programme d’appui aux stratégies sociales (PASS) viennent de signer à Abidjan une convention cadre de partenariat visant à renforcer le système de protection sociale ivoirien.

La convention vise à renforcer les capacités des dirigeants mutualistes sur divers sujets liés à la gouvernance et à la gestion des mutuelles. Aujourd’hui, 47 mutuelles sont agréées auprès de l’Agence Ivoirienne de régulation de la mutualité Sociale.

Le PASS, pôle d’expertise en santé et protection sociale, opère sous forme d’une Société par Actions Simplifiée (SAS) à but non lucratif. Il est porté par deux groupements mutualistes français, le groupe Vyv et la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Il opère sur toute l’Afrique francophone et s’inscrit dans le prolongement des activités du Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. La phase 1 du PASS fut gérée par Expertise France, de 2015 à 2020.

Durant six années, le Pass s’est investi en Afrique de l’Ouest aux côtés des acteurs mutualistes, gouvernementaux et régionaux de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Le programme a permis la promotion de modèles mutualistes et aux  mutuelles de jouer un rôle de plus en plus significatif dans les politiques d’extension de la couverture sanitaire universelle (Csu) mise en place dans cinq des huit pays.

Outre le développement des couvertures santé mutualistes, le Pass élargit son domaine d’intervention aux projets, politiques et systèmes de santé et de protection sociale avec une attention particulière sur les problématiques liés aux femmes et aux enfants.

Il propose une expertise construite autour de trois domaines d’activité stratégiques, notamment l’appui aux mécanismes solidaires de financement de la santé de types mutualiste (audit, études, conseil, formation), le renforcement des services de santé et l’apport en expertise en réponse à diverses problématiques ponctuelles de santé et de protection sociale.

« Pour que les médicaments aient du sens, il faut que l’organisation de soins médicaux, les ressources humaines, les infrastructures de diagnostic, les techniques et technologies qui donnent accès à la santé, ainsi que les mécanismes de financement soient robustes », a déclaré M. Ayité. 

En outre, pour une utilisation optimale des médicaments, « il faut que les populations elles-mêmes s’engagement dans la promotion de leur santé. C’est pourquoi leur appui aux communautés s’intéresse globalement à l’écosystème des soins », a-t-il souligné. 

Le groupe cible de ce partenariat est constitué des populations organisées autour de mutuelles sociales ou de centres de santé, des dirigeants élus et salariés des mutuelles, des établissements de santé à base communautaire et de leurs faîtières.

Les experts du système de santé (économistes de la sante, socio-anthropologues, géographes de la sante, chercheurs, professeurs et médecins, biostatisticiens, etc) font également partie de la cible ainsi que les centres de santé mutualistes et start-up actives dans la e-santé.

La collaboration entre les parties portera sur le renforcement du système de santé et privilégiera des approches communautaires via trois axes, à savoir le renforcement des compétences, le renforcement des capacités de centres de santé et la promotion des solutions digitales de santé au niveau communautaire.

Elle devrait permettre à terme de promouvoir et pérenniser les modèles de financement solidaires de la santé, d’outiller les cadres de la santé et de la protection sociale sur les enjeux et mécanismes de financement de la santé à l’échelle nationale (CMU) et à l’échelle communautaire (mutuelles / coopératives de santé, offre de soins communautaires, etc.).

La convention a aussi pour but d’apporter une meilleure efficience à l’offre de soins mutualiste et communautaire grâce à la e-santé afin d’utiliser le numérique pour répondre à diverses problématiques spécifiques en vue d’optimiser le parcours du patient, de moderniser les systèmes et les établissements de soins et en même temps de générer des économies de santé publique dans un environnement confidentiel et sécurisé.

Le groupe Novartis s’est engagé à offrir des bourses pour la prise en charge de la formation d’un certain nombre d’étudiants dans le cadre de l’ouverture prochaine du MASTER CAMAPA (Cadres de la Mutualité, de l’Assurance et de la Prévoyance) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne à Abidjan à l’antenne de l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB).