Maroc/Covid-19: 4.899 nouveaux cas de Covid-19 et 109 décès en 24H 

Le Maroc a recensé, durant les dernières 24 heures, 4.899 nouveaux cas d’infection à la Covid-19, selon le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 860.948 le nombre de contaminations au Maroc depuis le premier cas signalé le 2 mars 2020.

Par répartition géographique, la région de Casablanca-Settat totalise 1.931 cas de contamination, suivie de la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 613 cas. 

 Par ailleurs, le nombre de décès est passé à 12.649 avec 109 nouveaux décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, soit un taux de létalité de 1,5%, selon la même source. 794
 
En outre, le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin s’élève à 18.539.073, tandis que le nombre de celles complètement vaccinées a atteint 14.780.868.

Le ministère relève par ailleurs que le total des cas sévères et critiques est de 2.397, dont 338 enregistrés ces dernières 24 heures. Le nombre de patients sous intubation est de 58, alors que le taux d’occupation des lits de réanimation s’élève à 45,8%.

Maroc : Une nouvelle usine bientôt ouverte à Casablanca pour l’assemblage des aérostructures

Une nouvelle usine de 16.000 m² qui abritera la ligne d’assemblage d’aérostructures de l’aéronef PC-12 sera installée à la technopole de Nouacer, à Casablanca. Ce projet d’investissement, qui s’élève à 180 millions de dirhams (environ 17 millions d’euros), est conduit par les deux opérateurs de l’Aéronautique Pilatus et Sabca, qui ont signé, lundi, un contrat en présence du ministre marocain de l’Industrie.

 « Ce contrat marque le début d’un nouveau partenariat à long terme entre Pilatus et Sabca et constitue une étape importante qui tire parti de l’écosystème aérospatial au Maroc », indique un communiqué conjoint de Sabca et du ministère de l’Industrie.

Selon la même source, le contrat prévoit l’assemblage du fuselage, ailes et commandes de vol y compris l’installation électrique du câblage. Sabca livrera ces principaux composants d’avion à la chaîne d’assemblage finale en Suisse où ils seront intégrés aux autres systèmes de l’avion, moteur et intérieur de la cabine de l’avion.

Le premier lot de fuselages sera prêt à être livré à la ligne d’assemblage finale à Stans, en Suisse, d’ici la fin de 2022, note la même source.

Le PC-12, le seul avion qui atterrit sur une piste non préparée, est suffisamment polyvalent pour effectuer différentes missions allant du transport exécutif, fret, ambulance aérienne aux missions aériennes ou gouvernementales. Depuis son premier vol en 1994, l’avion est un best-seller dans sa catégorie et à ce jour, plus de 1.800 exemplaires ont été livrés.

S’appuyant sur un bilan de sécurité exceptionnel de plus de huit millions d’heures de vol et le support client de Pilatus, à la pointe de l’industrie, le modèle PC-12 NGX avec sa dernière technologie de moteur et d’avionique en fait le turbopropulseur monomoteur le plus avancé jamais conçu, souligne le communiqué.

A noter qu’une collaboration étroite a été établie avec l’Institut des Métiers de l’Aéronautique pour mobiliser des ressources qualifiées pour le programme PC 12.

Maroc: Coup d’envoi de la campagne de vaccination des élèves de 12-17 ans 

La campagne de vaccination des élèves âgés de 12 à 17 ans a démarré au Maroc ce mardi. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de l’Education nationale et son homologue de la Santé. Plus de 3 millions d’élèves, aussi bien du secteur public que privé, vont bénéficier de cette vaste opération de vaccination. 

Coté organisation, la tutelle a privilégié la proximité puisque la vaccination se fera essentiellement dans les écoles mobilisés à cet effet. 

Au total, 419 vaccinodromes seront aménagés au niveau des établissements scolaires en plus des unités mobiles mobilisées dans le monde rural pour faciliter l’opération de vaccination. 

Certains sont déjà opérationnels, notamment dans les villes de Casablanca et de Salé.

Partenariat Rotary et Sodefor pour réhabiliter le couvert forestier ivoirien

Dans le cadre de la réhabilitation du couvert forestier ivoirien, le Rotary club Abidjan Biétry a signé lundi une convention de partenariat avec la Société de développement des forêts (Sodefor).

Selon le président du Rotary club Abidjan Biétry, Arthur Assi, cette signature de convention de partenariat vise à « matérialiser » les engagements dans la lutte contre la déforestation en Côte d’Ivoire.   

« Le Rotary club Abidjan Biétry marque ainsi un pas de son engagement international en décidant, sur trois années renouvelables, de faire du reboisement », a déclaré M. Arthur Assi.  

Avec le Rotary club Abidjan Biétry, la Sodefor a « reboisé 12 hectares, soit quatre hectares par an », a indiqué la directrice du centre de gestion de cette structure publique à Abidjan, le colonel Hortense Kouassi. 

« Nous souhaitons avoir d’autres partenaires pour nous aider à réhabiliter nos forêts qui sont en chute libre et dans des forêts dégradées », a-t-elle poursuivi. 

Depuis 2020, le Rotary a fait de l’environnement le septième axe stratégique de l’organisation, qui envisage d’investir davantage dans les questions liées au changement climatique. 

Le couvert forestier ivoirien est estimé à 2,97 millions d’hectares, soit 9,2% du territoire national, selon un Inventaire forestier et faunique national (IFFN) rendu public fin juin 2021.

Les résultats de cet inventaire ressortent que seulement 13,3% des forêts classées et 32,2% des aires protégées contiennent encore une ouverture forestière.

Au cours de ces 60 dernières années, c’est 90% de la surface de la forêt ivoirienne qui a disparu, faisant de la Côte d’Ivoire un des pays de l’Afrique dont le taux annuel de déforestation est le plus élevé.

Mali : un Plan d’actions pour protéger les enfants contre les violences

Le document, signé le 26 août dernier, vise à prévenir et à mettre fin au recrutement, à l’utilisation des enfants mais également à la violence sexuelle et à toutes les autres violations dont ils sont victimes.Une coalition de mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali a paraphé le Plan d’actions avec les Nations Unies. Ainsi, une Plateforme de lutte contre les violations graves contre les enfants a vu le jour.

Selon un communiqué de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), reçu mardi à APA, « une procédure pour la libération des enfants, leur réintégration dans leurs familles et leurs communautés, ainsi que des mécanismes de protection et d’appui visant à leur permettre de reprendre une vie normale » sera mise en place.

Des mesures qui s’inscrivent dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés. Au cours de la cérémonie de signature de l’accord, El-Ghassim Wane, le chef de la Minusma, a salué « un pas important » marquant « une avancée majeure pour mieux protéger les enfants au Mali et promouvoir leurs droits conformément à la Convention relative aux Droits de l’Enfant et à son Protocole additionnel sur l’implication des enfants dans les conflits armés ».

Poursuivant, le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali a fait savoir que  « depuis 2000, plus 115.000 enfants soldats ont été libérés à travers le monde à la suite du travail de plaidoyer entrepris par les Nations Unies et de Plans d’action comme celui qui a été signé par la Plateforme ».

Jeux paralympiques : une nouvelle médaille d’or pour l’Afrique du Sud

Pieter du Preez, champion du monde de paracyclisme, a remporté mardi à Tokyo (Japon) le concours de cyclisme sur route chez les hommes.« Je suis ravi de la performance impressionnante de nos athlètes aux Jeux paralympiques », a déclaré Nathi Mthethwa, ministre sud-africain des Sports. La victoire de Pieter Du Preez devant l’Italien Fabrizio Cornegliani et le Belge Maxime Hordies porte à quatre le nombre de médailles de la délégation sud-africaine.  

En effet, Ntandjo Mahlangu, amputé des deux jambes, a gagné le concours de saut en longueur avec un bond de 7,17 m. Sa compatriote Anrune Weyers s’est parée d’or sur le 400 mètres. Louzanne Coetzee, malvoyante, s’est adjugé l’argent sur le 1500 mètres avec un chrono de 4 minutes, 40 secondes et 96 tierces. Un temps qui lui permet d’établir un nouveau record d’Afrique.

Cela autorise M. Mthethwa à dire : « Nous assistons actuellement à une performance remarquable de nos ambassadeurs dans le sport. Je suis convaincu que nous sommes destinés à truster les sommets dans les classements mondiaux ».

Abuja accueille le Forum régional des affaires

Cet évènement de trois jours, initié par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), se tiendra du 21 au 23 septembre 2021 dans la capitale nigériane.Les Africains devraient constituer, d’ici 2050, un quart de la main-d’œuvre mondiale en raison d’un taux de fécondité élevé et d’un taux de mortalité infantile en baisse sur le continent. De l’avis de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), « il est devenu impératif d’orienter la dynamique démographique du continent vers un développement durable ».

D’où le thème retenu pour la première édition du Forum de Lagos : « Autonomiser les femmes et les jeunes pour stimuler le Programme de transformation de l’Afrique ». Des femmes, des jeunes, des chefs d’entreprise, des représentants du secteur privé et des Petites et Moyennes Entreprises (PME) des quinze pays de l’Afrique de l’Ouest vont échanger dans des réunions de haut niveau.

Le but étant de « développer un cadre régional et un écosystème orientés vers l’exploitation des opportunités de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en tant que point d’ancrage ». Dans cette démarche, l’accent sera mis sur les deux cibles dont il faut « libérer les potentiels ».

Selon la CEA, le Forum des affaires de Lagos pourrait stimuler les engagements régionaux et les partenariats stratégiques du secteur privé pour soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs expérimentés et non expérimentés.

Pour sa part, Ngoné Diop, la Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, a souhaité que les leaders des secteurs importants de l’économie ouest-africaine s’impliquent « afin de traduire les idées en actions autour d’interventions spécifiques conçues pour renforcer les capacités et autonomiser les jeunes et les femmes dans la région ».

A cause de la pandémie de la Covid-19, un format hybride, c’est-à-dire physique et virtuel, sera appliqué au Forum régional des affaires. Les objectifs spécifiques consistent à fournir une plateforme qui sera utilisée pour partager les opportunités commerciales entre les femmes et les jeunes de la région et de l’Afrique en général, présenter des exemples de réussite d’entreprises de femmes et de jeunes afin de favoriser l’apprentissage mutuel et l’impact.

En outre, les organisateurs veulent identifier les champions du monde des affaires qui s’engagent à soutenir la croissance des femmes et des jeunes et définir un plan d’actions convenu pour le suivi et le soutien personnalisé aux entreprises des femmes et des jeunes en suivant une approche pilote.

Côte d’Ivoire/ « choquée » de l’apologie du viol dans une émission télé, une ONG saisit la justice

La Ligue ivoirienne des droits des femmes, « choquée » de l’apologie du viol dans une émission de la télévision privée NCI, annonce avoir saisi la justice, dans un communiqué.

« La Ligue ivoirienne des droits des femmes est choquée, outrée et scandalisée par l’apologie et la promotion du viol faites par le célèbre animateur Yves M’Bella », indique le communiqué publié mardi.  

L’animateur Yves M’Bella et son équipe ont invité sur le plateau de « la télé d’ici en vaccances » de la Chaîne de télévision NCI, un ancien violeur, qui a révélé comment il commettait son forfait.  

Pour l’ONG, « il est insultant, voire humiliant pour une chaîne de télévision d’inviter un violeur sur son plateau et de lui demander de faire une démonstration d’un acte de viol ». 

Avec un mannequin inerte, l’invité a depuis l’approche de sa victime, montré les techniques pour piéger cette dernière, et la soumette à sa besogne.     

La Ligue « condamne avec la dernière énergie cette émission et son contenu humiliant et dégradant pour la femme, la société, et tient à signifier que le viol est un crime », mentionne le texte. 

L’ONG annonce avoir entrepris en synergie avec le Collectif des activistes et des associations de défense des droits des femmes des actions auprès du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant.  

Dans ce contexte, elle envisagent également de saisir la Haute autorité de la communication audiovisuelle et la direction de la  chaîne de télévision NCI, aux fins de prendre les mesures pour éviter ces bavures.  

« Une plainte pour outrage public à la pudeur et apologie de viol contre la chaîne de télévision NCI et l’animateur a été déposée par les soins de notre avocate auprès du procureur de la République », poursuit le texte. 

La Ligue ivoirienne des droits des femmes exige par ailleurs une sanction de la Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel contre NCI, une suspension de l’animateur ainsi que des membres de son équipe présents sur le plateau. 

La Ligue demande aussi la « non association de l’image de Yves de M’Bella à la finale du concours Miss Côte d’Ivoire » et une émission de la chaîne sur la lutte contre le viol et les violences faites aux femmes.  Le film de l’émission qui circule sur les réseaux sociaux a affolé la toile. 

Les chauffeurs de taxis banalisés hantés par un imminent contrôle à Abidjan (REPORTAGE)

Les chauffeurs de taxis banalisés, à Abidjan, opérant en surcharge et avec des véhicules particuliers, sans carte de transport, craignent le contrôle routier strict officiellement annoncé à partir du 7 septembre 2021.

Un contrôle plus strict des véhicules à moteur annoncé par le ministère ivoirien des Transports, à partir du 7 septembre 2021, connaît déjà une phase de sensibilisation en amont. Dans le milieu des transports urbains, certains pourraient voir leur trafic s’évanouir. 

Au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, le commissaire de police du 1er Arrondissement, instruit les chauffeurs qui stationnent dans la commune. Pour Seydou Berté, chef de gare de taxis banalisés, à la rue des banques, cela est de bon aloi pour préserver des vies. 

M. Seydou Berté, vêtu d’un blazer noir, sous une pluie naissante, trouve cela « très bien » pour les conducteurs, pour le pays et pour les transporteurs, tout en assurant « nous sommes prêts » pour ces contrôles auxquels il semble ostensiblement habitué. 

Certes, ce contrôle de sécurité routière impliquant la vidéo verbalisation sera sans tolérance, mais Seydou estime que pour celui qui veut véritablement travailler, il va tout mettre en œuvre pour emprunter les lignes inter-communales.  

« Ce que l’Etat dit il faut respecter », soutient cet homme de la trentaine, en phase avec cette opération de sécurité routière, tout en plaidant pour que le gouvernement « facilite les paiements des taxes » liées au transport.

Pour stabiliser les accidents de la circulation, l’Etat de Côte d’Ivoire a mis en place une stratégie visant à inverser la courbe des collisions pour atteindre, à partir de juillet 2022, une réduction majeure dans les cinq prochaines années.

Les pratiques de certains conducteurs occasionnent parfois des accrochages fâcheux. Parfois conscients, ils s’arcboutent pour leur profit personnel. Franck, lui, est « inquiet » parce qu’il va désormais perdre une place en prenant six passagers.

Dans plusieurs taxis banalisés, les propriétaires aménagent parfois des sièges supplémentaires pour prendre plus de passagers par rapport à la norme, créant un surcroît de places. Et ce, pour réaliser davantage de plus-value.

Constant Kablan, fort interressé de savoir la nouvelle donne à l’occasion de ces contrôles dans le pays, veut être renseigné sur le sort des véhicules banalisés, qui n’ont aucune carte de transport contrairement aux taxis intercommunaux qui dénoncent une concurrence déloyale.   

« Ceux qui ont actuellement leur voiture cabossée cherchent à réparer », confie-t-il, avouant « nous on craint », en tant que personnel, de rouler avec la visite technique et l’assurance et sans carte de stationnement ou titre de transport.  

Les accidents de la route sont en progression dans le pays. De 814 tués en 2013, l’on enregistre 1 465 tués en 2019 et 1 509 tués en 2020 malgré les restrictions imposées par la Covid-19 aux déplacements des populations, soit un accroissement de 79% en sept ans. 

Les accidents graves et mortels se concentrent à Abidjan pour plus de 40%. Pour Carine Nguessan, un usager des taxis banalisés, la répression des infractions va réduire les mauvaises conduites, cependant elle craint une rareté de ces véhicules qui transportent des milliers de personnes.  

Sur les principales voies, à Abidjan, des policiers distribuent des prospectus pour sensibiliser les chauffeurs sur le strict contrôle routier ayant déjà mobilisé des moyens technologiques de surveillance des mobilités.

Covid-19 : l’Irlande retire neuf pays africains de sa liste de quarantaine

La Namibie est l’un des neuf pays africains retirés de la liste des nations dont les ressortissants ne sont plus tenus de subir une quarantaine à leur arrivée en République d’Irlande.Le gouvernement irlandais a déclaré dans un communiqué que la suppression de l’obligation de quarantaine pour les neuf pays concernés signifie « qu’aucun pays d’Afrique ne figure actuellement sur la liste des Etats soumis à la quarantaine ».

« Le Botswana, la République démocratique du Congo, Eswatini, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe ont été retirés de cette liste le vendredi 27 août avec effet immédiat », précise le communiqué.

L’Irlande impose une quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant des pays désignés sans preuve de vaccination complète, de guérison ou autre exemption. Les passagers provenant de ces pays, devaient rester en quarantaine dans un hôtel pendant quatorze jours même avec un test négatif.

Un test positif peut nécessiter une nouvelle période de quarantaine de 14 jours dans un hôtel à compter de la date du test ou de l’apparition des symptômes, à condition que la personne n’ait pas eu de fièvre pendant les cinq jours précédents.

Actuellement, seuls les voyageurs en provenance de certains pays d’Amérique du Sud sont soumis à une quarantaine obligatoire à leur arrivée en Irlande.