L’Ivoirien Moussa Sangaré élu président de la FACAA de l’ASECNA

L’Ivoirien Moussa Sangaré a été élu, jeudi à Abidjan, président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Son élection a eu lieu à l’issue de la 4e Assemblée générale ordinaire de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) qui s’est déroulée du 25 au 27 mai 2021 à Abidjan. 

Le nouveau président de la FACAA de l’ASECNA qui arrive à la tête de l’organisation dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, a déclaré vouloir « redynamiser les instances de cette fédération ».

Il a assuré vouloir « mettre un accent particulier sur la formation des membres » afin de pouvoir avoir un ciel sûr, conscient que « c’est une aventure qui ne sera pas facile ». 

Le repositionnement des avions, dira-t-il, se fera avec de nouvelles technologies qui devraient être bien maîtrisées par les agents. C’est pourquoi la formation s’impose pour des résultats probants. 

M. Louis Bakienon, directeur de l’exploitation de la navigation aérienne, représentant le directeur général de l’ASECNA, Mohamed Moussa, s’est félicité de ces assises qui ont permis un diagnostic de l’écosystème et la sécurité aérienne.

Au cours de la session, il a fait observer les métiers de l’avenir dans le secteur, notamment les métiers innovants, la technologie par satellite qui va bientôt prendre forme au sein de l’ASECNA. 

L’ASECNA, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, a connu une baisse de ses activités mensuelles qui ont chuté pour s’établir à 20% de la normale en mai 2020.  

 « Nous avons terminé l’année 2020 avec une régression de 53% de nos recettes d’exploitation et le premier trimestre 2021 a connu un recul de 52% par rapport à 2020 », a fait savoir M. Bakienon.

Toutefois, dira-t-il, l’agence a su montrer sa capacité de résilience en maintenant la qualité des prestations aux usagers de l’air afin de donner satisfaction aux États membres.

L’agence,  aujourd’hui, a réussi à l’implémentation de la technologie novatrice du SBAS dont les services augmentent les performances de positionnement fournies par les constellations existantes comme le GPS ou GALILEO.

L’Ivoirien Moussa Sangaré, nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens (FACAA) de l’ASECNA, succède à Alain Zida à la tête de cette organisation. 

Les avocats des pro-Soro de retour à l’audience renvoyée au 2 juin

Les avocats de la défense dans l’affaire Guillaume Soro et ses proches, accusés de « complot contre l’autorité de l’Etat », ont repris jeudi les débats qui ont été suspendus à 17h GMT et renvoyés au 2 juin 2021.

Les avocats de la défense avaient quitté mercredi la salle d’audience, réfutant la diffusion d’un sonore qui selon eux n’avait pas été versé à leur dossier.

Au cours de la session, les avocats de la défense ont toujours réclamé toutes les pièces du dossier pour forger leurs arguments. Concernant l’élément sonore, le tribunal soutient avoir porté cela à la connaissance des prévenus.

Le procureur de la République a fait savoir que si les avocats ne sont pas venus à la convocation, leurs clients qui sont régulièrement informés, auraient dû leur communiquer ces pièces.

Appelé à la barre, Jean-Baptiste Kouamé, un militaire chargé d’assurer la sécurité de M. Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale et sa famille, a dit ne pas reconnaître les chefs d’accusation qui lui sont reprochés.

Chef de la sécurité rapprochée de M. Soro, il a rapporté qu’ il était souvent au siège de Génération et peuples solidaires (GPS), mouvement citoyen dont l’ex-président de l’Assemblée nationale est le président. Et ce, avec 20 éléments.

Avec des armes, notamment des kalachnikovs, ces soldats assuraient la sécurité de M. Soro. M. Kouamé a reconnu avoir demandé aux éléments de prendre des armes pour les jeter à l’eau pour ne pas avoir des problèmes alors que des gendarmes étaient à leur trousse.

« Les armes ne me gênaient pas parce que je pensais que les chefs allaient m’informer de ce qu’ il faut faire avec (…) j’étais troublé parce qu’ il y avait des arrestations, donc j’ai dit aux éléments de jeter les armes dans l’eau », à Assinie, a-t-il poursuivi.

A la barre, le prévenu Emmanuel Silué a rapporté avoir jeté quatre armes. De même, Traoré Lamine, lui, a jeté quatre armes « au même endroit ».

Le procès de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro et 19 de ses proches accusés de « complot, atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » s’est ouvert, il y a une semaine, devant le Tribunal criminel d’Abidjan-Plateau.

Quatorze prévenus sur vingt comparaissent dans ce procès. Les accusés de ce procès sont Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Alain Lobognon, Affoussiata Bamba Lamine, Koné Kamaraté Souleymane.

Sont également accusés M. Kassi Kouamé Jean-Baptiste, Zebret Souleymane, Kamagaté Adama, Silué Neguerdjomon Emmanuel, Bamba Souleymane, Dosso Seydou, Koné Ardjouma, Traoré Lamine, Fofana Kouakou, Soro Yedjossigué Simon, Sékongo Kouleyeri Simon, Traoré Babou, Sess Soukou Mohamed, Touré Moussa, Issiaka Fofana et Soro Porlo Rigobert.

M. Soro, l’ancien patron de l’hémicycle ivoirien et d’autres accusés absents à ce procès, dont l’ex-ministre Affoussiata Bamba Lamine, sont jugés par contumace. La plupart des personnalités poursuivies dans cette affaire, a été arrêtée depuis le 23 décembre 2019, date du retour avorté de M. Soro à Abidjan.

Plus de 1 milliard Fcfa de l’Etat ivoirien au profit des médias en 2020

Le montant global des « interventions » du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) au profit des médias ivoiriens, s’élève à 1,16 milliard Fcfa en 2020, selon Mme Bernise Nguessan, directrice exécutive de cette structure publique.

« En 2020, le montant global des interventions du FSDP au profit du secteur des médias s’élève à 1,16 milliard de Fcfa », a dit jeudi à la presse Mme Bernise Nguessan, à l’issue d’une visite de chantier de deux entités bénéficiaires d’un financement.

Les membres du Conseil de gestion et de la direction exécutive du FSDP ont effectué une visite de chantier pour s’enquérir de l’évolution des travaux du siège, en construction,  de Action+ Abidjan, société éditrice du journal Super Sports, d’un coût de 180 millions Fcfa, situé au Plateau-Dokui.

Ensuite, la délégation s’est rendue à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA), où l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), la principale faîtière des journalistes ivoiriens, a sollicité un prêt pour réaliser une salle de conférence de 200 places et des bureaux dans un immeuble R+1.

Le directeur général de Action+ Abidjan, le journaliste Hamidou Foumba, s’est réjoui du prêt à taux préférentiel consenti auprès de la banque avec la garantie à 100% du FSDP. Dans l’immeuble R+4 en construction, il compte y aménager dans deux mois. 

Il a encouragé le FSDP à accompagner les projets des médias, car le secteur aujourd’hui est sinistré. Grâce à une extension de ses activités et à la location bientôt de 16 appartements, il assure ne pas avoir de problème pour payer les salaires, toute chose qui garantit des emplois.

Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que l’immeuble R+1, en construction à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) est « entièrement financé par le FSDP » et accueillera une salle de conférence de 200 places avec des bureaux au profit d’organisations affiliées. 

L’UNJCI a reçu le financement dans sa totalité, a-t-il souligné, ajoutant que « cet ouvrage permettra à la Maison de la presse d’atteindre une certaine plénitude de ses capacités en ce qui concerne les conférences, les ateliers… ». L’immeuble devrait être livré « courant octobre 2021 ».  

« Notre souhait est que ce partenariat se poursuive, parce que nous ne voulons pas que ce soit un bâtiment vide, nous souhaitons que ce bâtiment soit entièrement équipé y compris l’espace en hauteur prévu pour les différentes OPM (organisations professionnelles des médias) affiliées à l’UNJCI », a-t-il poursuivi.  

Il a annoncé que le restaurant VIP de la Maison de la presse sera agrandi afin de pouvoir accueillir plus de 60 personnes pour permettre à cet espace d’être un lieu de rencontres. En outre, l’UNJCI envisage d’agrandir son infirmerie et d’améliorer le plateau technique.

Mme Bernise Nguessan a par ailleurs présenté un autre projet financé par le FSDP. Il s’agit d’une imprimerie qui se situe au niveau de Marcory, au profit de Nouvelle imprimerie de Côte d’Ivoire (NICI) composée des actionnaires de Gbich édition et de Mousso d’Afrique. 

Cette imprimerie a sollicité un emprunt de 145 millions Fcfa puis un autre prêt pour son activité pour un montant global de 200 millions Fcfa. Et ce, afin de se doter d’outils pour éditer le média satirique Gbich et Mousso d’Afrique dédié à la gente féminine. 

Le FSDP accorde des subventions d’imprimerie aux journaux selon des critères édictés. Il accorde aussi des subventions à l’UNJCI pour son fonctionnement, à la Mutuelle générale des agents des médias  privée de Côte d’Ivoire (MS Médias) et à d’autres organisations des professionnels des médias. 

Depuis sa création en 2009, le FSDP a accordé plus de 10,4 milliards Fcfa au secteur de la presse en Côte d’Ivoire. Avec le budget-programme instauré par l’Etat ivoirien, le fonds a lancé cette année des appels à projets afin d’analyser les projets et apporter des financements. 

Ce fonds, mis en place par l’Etat ivoirien, vise à rendre viables les entreprises de presse et à améliorer les conditions de vie des journalistes. Et, surtout rendre le secteur résilient en dépit des conjonctures économiques.  

Les positions de l’Espagne sont attentatoires à la cause nationale (partis politiques)

Les partis politiques marocains ont estimé que les positions de l’Espagne, attentatoires à la cause nationale qui fait le consensus de l’ensemble des Marocains, ont ébranlé la confiance et le respect mutuels.Lors d’une réunion, jeudi, avec le Chef du gouvernement, consacrée aux développements de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement, ont exprimé le soutien continu et constant aux positions et mesures prises à cet égard, estimant que le fond de la crise politique avec l’Espagne est en lien avec la question du Sahara marocain, qui concerne tous les Marocains, toutes sensibilités politiques et sociales confondues.

Ils ont, par ailleurs, condamné les tentatives visant à faire dévier le débat sur les motifs réels de la crise, à savoir l’accueil par l’Espagne du dénommé Brahim Ghali avec des documents falsifiés et une identité usurpée, alors qu’il s’agit d’un individu poursuivi par des tribunaux et des citoyens espagnols notamment pour des crimes contre l’humanité et terrorisme.

« Alors que la question de notre intégrité territoriale connait une dynamique positive à la faveur du soutien politique à l’international, l’Espagne est animée par la volonté de créer les problèmes, de contrarier les efforts du Maroc pour consacrer son intégrité territoriale et de tenter d’exercer des pressions sur le Royaume dans une attitude déplacée de la part d’un pays ami lié au Maroc par des partenariats stratégiques et économiques importants », ont déploré les participants.

Ils ont en outre renouvelé l’attachement au consensus national derrière le Roi Mohammed VI pour défendre les acquis réalisés par le Maroc et contrecarrer tous les complots ourdis contre l’intégrité territoriale du Royaume.

Au début de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté un exposé sur les derniers développements qu’a connus cette crise depuis la première réunion du 8 mars 2021.

La population scolaire de la Côte d’Ivoire estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021

La population scolaire de la Côte d’Ivoire est estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021, a appris APA, jeudi à Abidjan, où se sont ouvertes les assises de la Commission nationale de la carte scolaire (ACNCS).

Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont  3 241 680 filles, soit 47,8% ».

Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.

Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».

« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.

Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.

Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».

Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.

 « Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.

La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national. 

« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.

Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet  organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.

BAL : l’AS Douanes tombe en quarts de finale

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a été défait, ce jeudi 27 mai, par l’Union Sportive de Monastir (Tunisie) sur le score de 86 à 62 à la Kigali Arena (Rwanda).L’US Monastir, qui fait figure d’épouvantail dans ce tournoi, n’a laissé aucune illusion aux Gabelous. En effet, l’Association Sportive des Douanes a perdu les quatre quart-temps de la partie : 19-16, 29-18, 18-13 et 20-15.

La formation tunisienne, après avoir survolé le premier tour de la BAL avec trois victoires en autant de matchs, a dominé son adversaire dans presque tous les compartiments du jeu. Sous la raquette, l’US Monastir a dicté sa loi avec 42 rebonds (offensifs et défensifs) contre 31 pour les Gabelous. Et les trois meilleurs marqueurs de la rencontre sont des Monastiriens.

De son côté, l’AS Douanes quitte les armes à la main cette compétition interclubs. Au premier tour, l’équipe coachée par Mamadou Guèye dit Pabi a soigné son entrée en matière face au Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) avant de perdre les deux autres rencontres devant Ferroviàrio Maputo (Mozambique) et le Zamalek (Egypte).

Congo : Paul Put, nouveau sélectionneur de l’équipe nationale

L’entraîneur belge a signé, ce jeudi 27 mai, un contrat avec la Fédération congolaise de football (Fécofoot).Le successeur de Valdo, technicien brésilien limogé début mars dernier, est connu. Paul Put s’est engagé pour les deux prochaines années en présence du ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé.

Finaliste de la Coupe d’Afrique des nations 2013 avec le Burkina Faso (défaite 1-0 face au Nigeria), Paul Put devra rapidement se mettre au travail tant le chantier est immense. Face à la presse, l’ex-coach de la Gambie a décliné son ambition : « Il faut mettre en place une bonne équipe composée des joueurs motivés et combatifs.  Partout où je suis passé, on m’a donné des surnoms, le lion ou le gladiateur. A partir de maintenant, je veux voir des gladiateurs sur le terrain ».

Le Congo n’a pu se qualifier à la Can 2021 puisqu’il a terminé troisième de la poule I en récoltant 8 points : 2 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont décroché les deux tickets qualificatifs de cette poule.

Les Diables rouges retrouveront les Lions lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Le Congo jouera également contre la Namibie et le Togo. La Confédération africaine de football (Caf) a programmé ces rencontres « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

La télévision numérique sur la bonne voie au Sénégal

Les principaux médias audiovisuels ont adopté le cahier des charges et les conventions régissant la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).« C’est vraiment une avancée remarquable. Nous avons un paysage plus organisé et c’est sans précédent dans l’histoire audiovisuel du Sénégal », s’est félicité le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne.

Il s’exprimait à l’occasion de la huitième Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (Uemoa) et de la Guinée.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’est réjoui de la « très grande performance » réalisée par son pays dans ce domaine. Pour assurer la survie de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), gestionnaire de la TNT, le président a invité les promoteurs des médias audiovisuels à payer leurs redevances.

La TDS-SA est l’opérateur de diffusion national en charge exclusive de la collecte, du transport et de la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais. Et selon son directeur général, Amadou Abdoulaye Diop, « aujourd’hui, le signal est disponible sur les 14 régions du Sénégal ».

Cette huitième Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel a eu pour thème : « Impact de la transition numérique terrestre : enjeux économiques et socio-culturels ».

Au Sénégal, ces impacts socio-économiques et culturels vont se ressentir, selon le Dg de la TDS-SA, à travers la création d’emplois et de richesses. Mais surtout, en termes d’éclatement de la chaîne de valeur.

« Jusque-là, on avait l’habitude de voir les chaînes qui produisaient, transportaient et diffusaient eux-mêmes leur contenu. Aujourd’hui, le changement majeur qui est en train de s’opérer est que les chaînes produisent leur contenu, le confient à l’opérateur de diffusion qui a désormais la charge de le diffuser sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Amadou Abdoulaye Diop.

Cette transition numérique menée à terme devrait aussi permettre la diversification des contenus et la création des chaînes thématiques.

Pour le président Macky Sall, la plate-forme TNT demeure donc « essentielle » en cette période d’extinction inexorable du signal analogique. Car, souligne-t-il, sa gratuité pour la diffusion des chaînes nationales et sa simplicité en font par ailleurs le mode de réception privilégié pour les postes secondaires.

« Les efforts de la TDS-SA pour assurer une couverture plus large du signal, une modernisation progressive de la plate-forme et une plus grande disponibilité des équipements de réception vont sans doute conforter sa place centrale au sein de nos foyers », a-t-il Macky Sall.

RSE : Bolloré a reversé plus de 2,7 millions d’euros en 2020

Le Groupe Bolloré présente le bilan annuel des actions de mécénat menées notamment dans le cadre de son programme « Earthtalent by Bolloré ».Au terme de l’année 2020, plus de 2,7 millions euros ont été collectés par les filiales du réseau et reversés à diverses associations de proximité. Au total, 369 projets à impact sociétal ont été réalisés dans 52 pays dont 76 % sur le continent africain et ont permis de toucher plus de 10.000 personnes.

En raison de la crise sanitaire du Covid-19, les entités du Groupe ont choisi en 2020 d’apporter leur aide financière, qui s’élève à plus d’un million d’euros, aux fonds d’urgence et aux communautés locales à travers des dons constitués principalement de masques de protection, d’équipements d’hygiène ainsi que de denrées alimentaires. Les projets en faveur de la jeunesse, placés au cœur du programme, ont reçu près de 545 000 euros de dons redistribués à 120 associations.

« Si la jeunesse reste l’axe prioritaire du programme Earthtalent by Bolloré, le Groupe a été amené à adapter ses priorités en 2020 pour venir en aide aux pays les plus vulnérables face à l’épidémie de Covid-19. Nous continuerons cette année de nous mobiliser pour maintenir nos engagements et mettre en place de nouveaux projets en synergie avec les différentes entités du Groupe », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement solidaire international et Mécénat du Groupe Bolloré.

« Earthtalent By Bolloré » est le programme de solidarité du Groupe Bolloré en faveur de la jeunesse. Crée en 2010, il s’appuie sur son ancrage territorial développé à travers ses activités pour soutenir les projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat. En quatre ans, plus de neuf millions d’euros ont été reversés localement pour venir en aide chaque année à plus de 10.000 bénéficiaires.

Créé́ en 1822, le Groupe Bolloré figure parmi les 500 plus grandes compagnies mondiales, avec plus de 79 000 collaborateurs, répartis dans 130 pays et sur les 5 continents.

Grâce à sa stratégie de diversification basée sur l’innovation et sur le développement à l’international, il occupe aujourd’hui des positions fortes dans trois secteurs d’activité : le transport et la logistique, la communication, le stockage d’électricité et les systèmes.

Implanté dans de nombreux pays en transition, notamment en Afrique, le Groupe Bolloré participe à la croissance économique et au développement social des territoires sur lesquels il est présent.

La Côte d’Ivoire lance l’élaboration de la politique de gestion de ses frontières

L’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières (PNGIF) de la Côte d’Ivoire a été lancée, jeudi à Abidjan, en présence des partenaires techniques et financiers, et des organisations de la société civile ivoirienne.

Ce lancement a été présidé par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé qui représentait le premier ministre.  

« La problématique de la gestion des frontières renferme des enjeux d’importance capitale pour la sécurité et le développement socio-économique de nos Etats. Aujourd’hui, la frontière n’est plus la périphérie de nos pays, elle est plutôt au cœur de leur développement et de leur avenir », a déclaré dans une allocution, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, dès sa mise en place, le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire s’est donné pour objectif prioritaire de disposer d’un outil stratégique de planification et de gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».   

Selon M. Konaté, la mise en place de cet instrument que représente la Politique de gestion intégrée des frontières, permettra de dresser l’ensemble des défis, des problèmes qui en découlent et de procéder à l’élaboration d’un plan d’actions stratégique.

« Pour y arriver, il est essentiel de mobiliser l’ensemble des acteurs aussi bien au plan national qu’international, les institutions publiques, les acteurs privés et la société civile », a-t-il poursuivi, soulignant que «c’est par cette démarche inclusive que nous comptons non seulement élaborer cette politique, mais aussi travailler à réussir sa mise en œuvre pour un véritable développement approprié des frontières de la Côte d’Ivoire ».

Le processus d’élaboration de cette politique « s’étendra sur une période d’un an à compter de ce jour », a indiqué le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

Outil de cadrage et de pilotage, la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire devra répondre aux attentes du gouvernement et surtout des populations vivant dans ces espaces.

Cette politique sera la boussole des interventions de l’État et de l’ensemble des acteurs et partenaires au développement dans les espaces frontaliers de la Côte d’Ivoire.

« Elle permettra d’y amorcer un réel développement socio-économique et d’apporter une réponse durable aux différents problèmes sécuritaires rencontrés à nos frontières à travers une approche véritablement holistique », a conclu M. Konaté.

Un Comité technique national, composé de 76 membres issus de ministères, de services techniques, de partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire et de la société civile ivoirienne, est chargé de conduire les activités de ce processus d’élaboration de la PNGIF.

Ce Comité dont la démarche est participative et inclusive organisera des ateliers régionaux et sectoriels pour recueillir les informations nécessaires auprès des acteurs concernés par cette problématique.

Le projet de document de politique nationale de gestion des frontières fera l’objet, au cours d’autres ateliers, de pré-validation et de validation. C’est ce livrable final qui sera soumis au Gouvernement pour adoption définitive et deviendra le référentiel pour la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire pour les cinq et dix années à venir.