Don d’un forage d’eau à des femmes rurales à Alloukro, dans le centre ivoirien

La présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal), Dr Fatoumata Traoré Diop, a remis samedi un forage d’eau aux femmes du village d’Alloukro (Brobo, centre ivoirien), à la veille de la célébration de la fête des mères.

« Ce don répond à une nécessité, celle de rendre moins pénible, le quotidien de mes soeurs qui doivent faire des kilomètres afin de puiser de l’eau pour les besoins de leur famille », a dit Dr Fatoumata Traoré Diop, « fille » de la Région du Gbêkê (centre).   

Pour elle, c’est ce que les ODD (Objectifs du développement durable) demandent à l’endroit des femmes du milieu rural, et se dit disposée à « continuer ce combat avec la construction d’une briqueterie dès les semaines prochaines à Siakakro », un village de la mutuelle.  

Les membres de la Mudal, regroupant les villages de Siakakro, Kanguirenou, N’Dokro et Alloukro, se sont par ailleurs retrouvés dans le village d’Alloukro, situé à 46 Km de Bouaké (centre) pour une Assemblée générale extraordinaire. 

La présidente de la mutuelle, Dr Fatoumata Traoré Diop a, à cette assise, dressé le bilan moral et financier de son mandat, pendant lequel elle a répondu aux sollicitations des populations du canton Ahaly en initiant des actions pour offrir 500 chaises bancs aux établissements scolaires. 

En outre, Dr Fatoumata Traoré Diop,  grâces à ses efforts a offert « un bâtiment de trois classes au Lycée municipal de Brobo, un centre multiethnique de médiation et d’arbitrage à Brobo et un terrain de maracana à la jeunesse ».  

Visiblement heureuses, les populations ont à cette occasion remercié leur « fille qui se bat depuis des années pour le développement » des localités membres de la mutuelle, en particulier pour les jeunes et les femmes, en vue de leur autonomisation et leur bien-être.  

Madame Fatoumata Traoré Diop est la présidente de la Mutuelle de développement d’Alloukro (Mudal) depuis 2015.  

Barrage : l’Ethiopie va utiliser l’ensemencement des nuages pour le remplissage

L’Ethiopie est prête à faire usage de la technologie d’ensemencement des nuages, pour renforcer les fortes pluies de juillet et d’août prochains, pour lancer le deuxième remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD).Le directeur adjoint de l’Agence nationale de la métrologie, Kinfe Hailemariam, a déclaré samedi qu’une dizaine d’institutions dans le pays avaient participé à l’utilisation de la technologie d’ensemencement des nuages qui a débuté récemment.

La technologie aide à amener la pluie là où elle est nécessaire, a déclaré le Dr Dinku Tufa, chercheur principal à l’Institut international de recherche sur le climat et la société (IRI).

L’Ethiopie s’est préparée à entreprendre le deuxième remplissage du GERD et à défricher la forêt voisine pour servir de réservoir du GERD qui devrait retenir 13,9 milliards de cubes métriques d’eau. En outre, l’Ethiopie a installé deux turbines cette semaine, dans le but de commencer à produire de l’électricité, après avoir rempli le barrage.

Avec le soutien tacite de l’Union européenne et des Etats-Unis, l’Egypte et le Soudan ont fait pression sur l’Ethiopie pour qu’elle ne lance pas l’opération de remplissage, sans un accord contraignant.

L’Ethiopie a rejeté leur position au motif qu’elle viole l’accord de déclaration de principe signé par ces trois pays riverains du Nil en 2015.

Covid-19 : l’Af’Sud durcit les mesures pour éviter une troisième vague

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a renforcé les mesures de confinement de la Covid-19, dans l’espoir d’apaiser les craintes d’une troisième vague de la pandémie mortelle qui a fait plus de 56.000 morts dans le pays, au cours des 14 derniers mois.Ramaphosa a déclaré que les cas de Covid-19 avaient augmenté de 66% au cours des deux dernières semaines, obligeant le Comité consultatif ministériel sur la Covid-19 à recommander « que le pays mette en œuvre dans les plus brefs délais, de nouvelles restrictions pour limiter la montée en flèche des infections ».

« Sur la base de ces discussions, le Cabinet a donc décidé que le pays serait placé sur le niveau d’alerte ajusté 2 à partir de demain », a déclaré Ramaphosa dimanche soir dans un discours télévisé à la nation.

Il a averti que la capitale Pretoria, le centre commercial Johannesburg et d’autres régions du pays « ont atteint le seuil d’une troisième vague d’infections. Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que le pays dans son ensemble n’entre dans une troisième vague », a-t-il ajouté.

Ramaphosa a indiqué qu’à partir de lundi, un couvre-feu serait prolongé d’une heure pour commencer à 23 heures (21 heures GMT) jusqu’à 4 heures du matin. Un maximum de 100 personnes serait autorisé pour les rassemblements sociaux en salle et pas plus de 250 pour tout rassemblement en plein air.

Ramaphosa a expliqué que le nombre de personnes lors des funérailles serait limité à 100 personnes, tandis que les rassemblements après les funérailles seraient interdits. « Les établissements non essentiels comme les restaurants, les bars et les centres de remise en forme devront fermer à 22 heures. Il s’agit de permettre à leurs employés et aux clients de rentrer chez eux avant le début du couvre-feu », a poursuivi le dirigeant sud-africain.

L’Afrique du Sud a le plus grand nombre d’infections au Covid-19 en Afrique avec plus de 1,66 million de cas positifs et plus de 56.360 décès depuis mars 2020.

Migration, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’assistance en mer portée à des subsahariens candidats à l’émigration clandestine, l’autorisation pour les médecins étrangers d’exercer au Maroc et la coupe arabe de futsal remportée par le Maroc.+Le Matin+ rapporte que un garde-côtes de la Marine Royale en patrouille maritime a porté assistance, samedi, à une embarcation de fortune en difficulté, avec à bord, dix candidats à l’émigration clandestine, tous Subsahariens. Ces derniers se trouvaient dans un état de santé critique,

Le même garde-côtes a porté secours, dimanche tôt le matin, dans des conditions météorologiques très défavorables, à neuf migrants illégaux d’origine subsaharienne, dans un état de santé très dégradé, selon une source militaire, citée par le journal.

Les 19 personnes secourues ont reçu les soins nécessaires à bord du garde-côtes de la Marine royale, avant d’être ramenés tous sains et saufs au port de Tanger et remis à la Gendarmerie Royale pour les procédures d’usage, précise-t-on.

+Libération+ écrit que le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine et destiné à réviser les conditions d’accès pour les médecins étrangers au Maroc a été adopté jeudi dernier par le Conseil de gouvernement. Objectif : renforcer les compétences nationales en matière de santé et faire face au manque de cadres nécessaires pour la réussite du chantier de la généralisation de la sécurité sociale.

Pourtant, nombreux sont les professionnels du secteur (public comme privé) qui ne voient pas d’un bon œil ce projet de loi. Pour eux, ce n’est pas l’ouverture sur les compétences médicales étrangères et marocaines établies à l’étranger qui va métamorphoser la situation chaotique de notre système de santé, de l’aveu même de plusieurs rapports nationaux et internationaux, relève le quotidien.

« Les orientations royales ont été des plus claires. Elles ont parlé d’une réforme du système national de santé dans sa globalité et non pas d’un seul aspect du secteur. Du coup, on ne peut pas réduire ces directives aux seuls articles concernant l’inclusion des compétences étrangères. Qu’en est-il des vraies maladies qui rongent notre secteur comme c’est le cas de la carte sanitaire, des déserts médicaux, de la migration des compétences marocaines, etc ? », a indiqué au quotidien Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).

Et de poursuivre : « En effet, ce projet de loi ne promet pas des lendemains meilleurs puisque son champ d’application est le secteur privé alors qu’on sait que c’est du côté du public qu’il faut voir. Ceci d’autant plus que le ministère de la Santé a procédé à rebrousse-poil en mettant la charrue avant les bœufs.

+Al Massae+ se fait l’écho d’une étude nationale sur les dettes des ménages marocains, réalisée par la Fédération nationale des associations des consommateurs, qui a noté que les Marocains recourent à l’emprunt pour équiper le logement, acquérir des voitures, payer la scolarité des enfants ou acheter le mouton pour l’Aïd al-Adha.

D’après cette étude, une famille sur trois contracte un emprunt pour subvenir à ses besoins mensuels, soulignant que 52% des emprunteurs ont un seul prêt, 34,7% ont deux alors que d’autres ont trois prêts et plus.

+L’Economiste+ titre « Le Maroc gagne sa première Coupe arabe de fustal ». Les Lions de l’Atlas ont battu l’Egypte, hôte de la compétition, samedi sur le score de 4 buts à 0.

Une victoire largement méritée au vu du déroulé de la compétition. Les Lions de l’Atlas, meilleure équipe africaine, se sont imposés dans tous leurs matches (5 au total) avec 26 buts inscrit contre seulement 2 encaissés, rappelle le journal.

Covid-19: la Côte d’Ivoire reçoit 25 000 doses du vaccin AstraZeneca

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre N’gou Dimba a réceptionné dans la nuit de samedi, à l’aeroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan 25.000 doses du vaccin contre la Covid-19 Astrazeneca.

« Grâce à l’intervention du président de la République et du Premier ministre, nous venons de recevoir un autre lot et cette quantité permettra de tenir pendant une semaine, en attendant que nos vaccins commandés autour de 2 millions de doses arrivent pour renforcer notre dispositif », a dit M. Pierre Dimba à la presse.

Selon une note du ministère ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, « en plus de ces doses reçues, « cent mille (100.000) autres doses » étaient attendues le dimanche 30 mai 2021 à l’aéroport d’Abidjan.  

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme Covax, une initiative mondiale consistant à collaborer avec les fabriquants des vaccins contre la Covid-19. Le pays a reçu le 26 février 2021, 504.000 doses d’AstraZeneca et au nom de l’amitié ivoiro-indienne 50.000 autres doses le 5 mars.

Le pays qui ambitionne de vacciner 58% de sa population, envisage de recourir à d’autres sources de financement en dehors du mécanisme Covax. Sur les populations à vacciner, le mécanisme Covax interviendra à hauteur de 20%, la Banque mondiale (19%) et l’Etat ivoirien (19%).

Le ministre ivoirien de la Santé exhorte les populations en Côte d’Ivoire à se faire vacciner, indiquant que pour l’heure il n’y a pas de solution, il n’y a que des mesures de prévention, entres autres les mesures barrières et les vaccins contre cette pandémie.  

Les populations sont invitées à « faire confiance » au vaccin AstraZeneca,  utilisé aujourd’hui par une quinzaine de pays africains éligibles au mécanisme Covax à qui il a été alloué le vaccin et « dans aucun de ces pays » il a été signalé un décès dû à AstraZeneca. 

 Le 28 mai, 4 497 doses de vaccins contre la Covid-19 ont été administrées soit un total de 540 245 doses administrées. M. Dimba a invité toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les différents centres de vaccination du pays.

Sénégal : la tournée économique de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la tournée économique du président Macky Sall au centre et au sud-est du pays.La tournée économique ou tournée politique du chef de l’Etat sénégalais à l’intérieur du pays ? La presse sénégalaise y voit plutôt la seconde. A travers les inaugurations à tout va, « Macky (est) en quête de santé électorale », titre Le Quotidien.

« Le président Macky Sall, qui a procédé samedi à l’inauguration du Centre hospitalier régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine, a pu renouer avec l’ambiance des grandes foules. Le chef de l’Etat ne semblait pas bouder son plaisir en communiant avec les populations tout au long de la route qui le menait à Kaffrine. Son cortège a été arrêté par des foules de personnes massées au bord des routes avec une mobilisation digne d’une campagne électorale », soulignent nos confrères.

Pour L’AS, il n’y a d’ailleurs aucun doute : « Macky Sall lance les Locales ». Affirmatif, WalfQuotidien soutient que : « Macky (est) en mode directeur de campagne » pour les élections locales prévues le 22 janvier 2022.

« L’opposition est prévenue. Macky Sall, bien que n’étant pas candidat aux élections locales, a lancé la campagne électorale. Il a décidé de s’investir à fond pour faire triompher sa coalition, en perte de vitesse. Car, cette tournée +économique+ est tout simplement politique », commente WalfQuotidien.

« Je sais que de l’autre côté, certains se permettent de dire que je suis venu dans le cadre économique et j’en profite pour parler de politique. Mais si je le fais, ce n’est pas parce que je ne suis pas sûr de la victoire de Bby aux prochaines élections locales », rétorque Macky dans L’Observateur, ajoutant que « s’il y a un responsable qui a des difficultés pour gagner sa commune, qu’il m’appelle et je viens l’aider. »

La politique, Macky Sall ne s’en est passé lors de cette tournée. Et parlant des Locales à venir, le chef de l’Etat a, dans L’Observateur, prévenu ses poulains en ces termes : « Nous irons aux élections sous la bannière de Bby (mouvance présidentielle). Nous ne laisserons aucun militant aller aux élections avec une liste autre que celle de Bby ».

Cette adresse visait en particulier Abdoulaye Willane, maire de la ville de Kaffrine, et Abdoulaye Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, que d’aucuns soupçonnent de vouloir ravir la mairie des mains du socialiste.

Sous le titre : « La valse des milliards », EnQuête revient sur cette même tournée économique dans le centre et le sud-est du pays et écrit : « Accueilli en grande pompe dans le Ndoucoumane (surnom de la ville de Kaffrine), le président a multiplié les annonces des projets à coup de milliards ». Macky a également profité de l’occasion pour dire qu’ « à Kaffrine…, entre 2017 et 2020, l’exécution financière a atteint 126 milliards de FCFA. » Cela équivaut à « 63% » des promesses faites à la ville lors du conseil des ministres décentralisé que la ville avait accueilli le 15 avril dernier.

A travers cette tournée économique, « Macky Sall +unifie+ PSE 2 et Locales » note Sud Quotidien. « Macky Sall (a été) plébiscité » par des marées humaines tout au long de son passage affirme Le Soleil.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien informe que « l’armée +pilonne+ les bases du chef rebelle César Atoute Badiate ». Selon une source proche du commandement de la zone militaire n°5, l’armée […] y a mené des opérations de sécurisation et de ratissage pour faire tomber les positions satellites affilées à la grande base de Kasolole, précise Le Soleil.

En sport, Stades et Record sont revenus sur la victoire d’Edouard Mendy et Chelsea en finale de la Ligue des champions devant Manchester City. « Mendy, une C1 et 5 records » titre Stades, tandis que Record exulte : « Mendy décroche le graal et l’histoire ».

Un week-end faste pour le sport sénégalais avec le sacre à domicile des Lions du Beach Soccer devant le Mozambique (4-1) relate Record. Sixième titre pour le Sénégal dans cette discipline qui fait désormais cap vers le Mondial Russie en 2021.

La Cedeao suspend le Mali de ses instances

La Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réunie à Accra ce dimanche 30 mai, a suspendu le Mali de ses instances, après la prise du pouvoir par les militaires putschistes.Cette décision est entérinée par la conférence des chefs d’États après la prise du pouvoir par les militaires putschistes, suite à la démission forcée du président de transition Bah N’daw et son Premier ministre Moctar Ouane.

La Cédéao condamne ce « coup d’État » perpétré par la junte en violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire qui s’est tenu à Aburi, au Ghana, le 15 septembre 2020.

« Après de longues discussions, les chefs d’Etats et de gouvernements ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao » peut-on lire sur le communiqué des chefs d’État présents lors de ce sommet de la Cedeao à Accra.

Les chefs d’Etats exigent « la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la société civile au poste de Premier ministre et la formation d’un gouvernement inclusif » le plus rapidement.

La Cédéao demande aussi à la junte dirigée par le colonel Assimi Goïta, nouveau chef de l’État et président de la transition du pays, de libérer l’ancien président et le Premier ministre de la transition encore placés sous résidence surveillée. 

En outre, les dix chefs d’Etats présents à ce sommet, ont demandé à la junte de respecter son engagement d’organiser la présidentielle en février 2022 après la période de transition de 18 mois.

Une dizaine de chefs d’État étaient présents à Accra sur invitation de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et actuel Président de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

La Malgache Haingo Raharison élue SG exécutive de l’USYCA de l’ASECNA à Abidjan

La Malgache Haingo Lanto Raharison a été élue samedi à Abidjan secrétaire générale exécutive de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (USYCA) de l’ASECNA, à l’issue d’un Congrès extraordinaire.

Mme Haingo Lanto Raharison, membre du « SYNDICAM », succède au Nigérien Ousseini Mohamadou Fattaou, qui était le président de séance. Elle conduira un bureau de 12 membres avec à ses côtés le Sénégalais Paul François Gomis, premier secrétaire général adjoint.

L’Ivoirien Soungalo Cissé, du Syndicat national des contrôleurs aériens de Côte d’Ivoire (SYNACCI), a été désigné au poste de deuxième secrétaire général adjoint de l’USYCA de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

Le secrétaire général exécutif sortant de l’USYCA, Ousseini Fattaou, a appelé les dirigeants de l’ASECNA à « la compréhension, à arrêter son hostilité vis-à-vis des syndicats et des contrôleurs, car c’est un droit universellement reconnu ».

« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour la même cause, nous devrons poser le débat, diagnostiquer le problème et trouver des solutions pour le bonheur de l’agence », a-t-il dit, ajoutant « nous sommes tous victimes, les gens sont un peu hostiles à notre action ».

Moussa Sangaré (Côte d’Ivoire), le nouveau président de la Fédération des associations des contrôleurs aériens  (FACAA) de l’ASECNA, a souhaité que les relations des syndicats avec l’employeur s’inscrivent « dans un processus qui cadre avec l’esprit du dialogue social ».

Pour lui, « à travers un dialogue franc, sincère », on peut toujours trouver des solutions aux problématiques posées, surtout dans le cadre de la pandémie de Covid-19 qui a impacté à 53% les recettes d’exploitation de l’ASECNA en 2020. 

Selon le représentant du ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Eben-Ezer Agoh, inspecteur général en charge du travail et de la protection sociale, le département voudrais faire en sorte que la tryptique dialogue employeur-travailleurs-Etat soit une réalité.

« Il faut faire en sorte que le travailleur parvienne à ce que l’on appelle la productivité, parce que trop de fois on a mis l’accent sur l’assiduité, la ponctualité au travail, sans que véritablement ces postures aient un impact sur les résultats attendus de l’employeur », a fait observer M. Agoh.

« Aujourd’hui, le paradigme nouveau du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, c’est de s’inscrire dans un dialogue constructif entre employeurs, travailleurs et l’Etat qui ne fait qu’accompagner les conditions de ce dialogue », a-t-il poursuivi. 

L’Union comprend un secrétaire chargé de la revendication, la stratégie et les contentieux, le Malien Sanogo Issiaka Fampi (Syncam), un trésorier général, le Nigérien Abdou Mahamadou (Syncan), un trésorier général adjoint, Mohamed Djoumoi (Sycacaom, Comores).

Le Burkinabè Fulbert Bembamba (Syncab), occupe le poste de secrétaire à l’information et à l’organisation, Ferdinand Koyema (Syncac, CentrAfrique), le Togolais Koffi Sovon (Synact), désigné secrétaire aux affaires socioprofessionnelles.

Le Béninois Antoine Minde a été élu secrétaire aux Affaires extérieures. Deux commissaires aux comptes ont été désignés, le Togolais Moustapha Derman (Synact) et le Camerounais Michaël Ouagni (Syncac).

L’USYCA regroupe 11 syndicats de contrôleurs aériens de l’ASECNA sur 17 organisations que compte cette plateforme. Ce congrès extraordinaire, le deuxième, intervient dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19. A la création de l’Union, il y avait sept syndicats. 

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

Politique et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le nouveau modèle de développement, la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne et le texte de loi permettant aux médecins étrangers d’exercer leur métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que l’un des grands défis pour le Maroc, dans les dix à quinze années qui viennent, sera de prouver la capacité de définir à soi-même des challenges et de les réussir, relevant que le nouveau modèle de développement propose de grands chantiers à lancer en urgence pour la santé, l’éducation, la cohésion sociale, et l’emploi, etc.

Entre 2005 et 2021, et de l’aveu de tous les observateurs mondiaux, le Maroc a réalisé des révolutions dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures, des nouvelles technologies, des télécoms, rappelle l’hebdomadaire, soulignant qu’il ne serait pas insensé de penser qu’en 2035 le Maroc sera au rendez-vous.

« Le Royaume dispose en effet des atouts nécessaires pour gagner son pari. Il n’est tout simplement pas à son premier coup d’essai », fait-il remarquer.

Abordant la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne, « Finances News Hebdo » souligne qu’« il est utile, de temps à autre, de rappeler à certains dont la mémoire s’use dans le temps que l’intégrité territoriale du Maroc ne peut souffrir d’aucun compromis ».

« L’Espagne ne peut pas courtiser le Royaume lorsqu’il s’agit des questions migratoires et de la lutte contre le terrorisme et le trafic international de drogue, pour ensuite ourdir de basses manœuvres politiques lorsqu’il s’agit de notre cause nationale, le Sahara marocain », soutient le journal, qui se demande si le gouvernement espagnol a mis sur la balance toutes les implications politiques, économiques et sociales de ce coup tordu joué au Maroc.

« Et si tant est que le gouvernement espagnol s’obstine dans sa posture, le Maroc prendra acte. Et ripostera à la mesure de l’offense qui lui est faite », assure-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que le conseil du gouvernement a adopté, jeudi dernier, le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l’exercice de la médecine.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce projet a été présenté par le ministre de la Santé suite aux instructions royales relatives à la réforme globale du système de la santé.

Il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le capital humain médical car il constitue une composante essentielle dans l’efficacité du système de santé national. Du coup, poursuit-il, cette loi a revu à la baisse les conditions très strictes d’accès à l’exercice de la profession aux médecins étrangers. La porte est, ainsi, ouverte aux médecins étrangers mais aussi aux compétences marocaines qui exercent à l’étranger par des incitations qui les encouragent à retourner dans leur pays.

Cette ouverture va permettre à ces médecins d’exercer dans le secteur privé de manière permanente au Maroc, informe le quotidien, ajoutant que cette loi rentre dans le cadre de la réforme du système de santé qui valorise les ressources humaines en prônant l’égalité des chances entre les médecins marocains et leurs confrères étrangers.

Du coup, le médecin étranger va exercer son métier dans les mêmes conditions que leurs confrères marocains ainsi que les médecins étrangers qui exercent actuellement au Maroc. Le projet de réforme vise aussi à encourager l’investissement étranger, à attirer les expertises et à disposer des équipements biomédicaux de grande qualité.