Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Le Maroc octroie une aide humanitaire au profit des forces armées libanaises

Le Roi Mohammed VI a bien voulu donner sa haute approbation pour faire un don royal personnel sous forme d’aides alimentaires au profit des forces armées libanaises et du peuple libanais, annonce vendredi communiqué de l’Etat-major général des Forces Armées Royales (FAR).L’acheminement de ces aides vers le Liban sera assuré par des avions militaires marocains, précise un communiqué.

« Cette décision royale intervient en réponse à une demande formulée par la partie libanaise, et dans le cadre de la solidarité avec ce pays frère, afin de lui permettre de faire face aux défis économiques et aux répercussions de la pandémie de COVID-19 », conclut la même source.

Sonko et d’autres sujets au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets dont la sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la situation qui prévaut à l’université de Dakar.« La nouvelle salve de Sonko », titre EnQuête, soulignant que le chef de file du parti Pastef/Les patriotes s’oppose à la fermeture du campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et se penche sur les problèmes des étudiants qui subissent, selon lui, de nombreuses violences.

Lors de cette sortie, le patron de de Pastef/Les Patriotes a pris fait et cause pour les étudiants, souligne Walf Quotidien.

« Les étudiants s’entendent être traités de voyous… et maintenant de terroristes par le gouvernement. L’étudiant sénégalais est moralement torturé par l’absence d’horizon, toujours tenaillé par le doute… », dénonce Ousmane Sonko dans EnQuête.

Cela fait dire à Le Quotidien que « Sonko pourfend le pouvoir ». Le farouche opposant au régime de Macky Sall a profité de cette sortie pour évoquer les emplois annoncés par le gouvernement. Et pour lui, il ne s’agit rien d’autre que de « promesses démagogiques ».

Dans le domaine sanitaire, Le Soleil signale que « le ministère de la Santé dément » les supposés décès liés aux vaccins anti-Covid. Le journal rapporte que le Directeur de la prévention « a rejeté en bloc » l’information faisant état de trois patients décédés suite à l’administration de vaccin anti-Covid.

« Nous n’avons pas encore eu une seule personne décédée après la prise des vaccins Sinopharm ou AstraZeneca », a déclaré Docteur Mamadou Ndiaye.

L’Observateur qui avait donné l’information hier revient à la charge et donne ses « vérités sur les errements du ministère de la Santé ».

« A la suite de son article qui a barré sa Une d’hier vendredi, le ministère de la Santé est monté au créneau, sans que l’on ne connaisse les réelles motivations, pour démentir les informations contenues dans le texte et qui ont été fournies au journal par l’autorité compétente. L’Observateur qui ne compte changer aucune virgule de ce qu’il a écrit, réédite in extenso le texte en question », se défend le quotidien.

Sous le titre « Akilee court-circuité », Le Quotidien annonce que le juge a ordonné la main levée des comptes de la Société nationale d’électricité (Senelec) et condamne Akilee aux dépens.

En août dernier, la société Akilee avait demandé la saisie conservatoire des comptes de Senelec en exécution d’un contrat d’exclusivité de fournitures de compteurs intelligents. Le prestataire demandait le paiement de montants arrivés à échéances à hauteur de 2,6 milliards de francs Cfa. Akilee avait attendu 7 mois, après plusieurs mois et de nombreuses médiations avant de finir par recourir à la justice.

En éducation, Sud Quotidien informe que pour la satisfaction de ses revendications, « le G20 (groupement syndical) accélère la cadence ». Il est notamment prévu un débrayage et une grève totale les 21 et 22 avril, informe le journal.

En politique, L’Observateur revient sur ce qu’il appelle « la bataille de leadership entre Ousmane Sonko et Thierno Alassane Sall (TAS) » et écrit : « La rivalité politique est exprimée sous forme de guerre des tranchées entre affidés. »

Social et santé meublent la Une des hebdomadaires marocains

La généralisation de la protection sociale et la lutte contre l’épidémie de coronavirus au Maroc sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que le chantier Royal pour la généralisation de la protection sociale s’inscrit exactement dans le prolongement d’un autre chantier d’envergure entamé en 2004.

« Lorsqu’on a évoqué l’AMO en 2002, cela semblait relever plus de l’impossible. Des années plus tard, les résultats sont aujourd’hui là et incontestables », indique la publication, notant que des filets sociaux universels et institutionnels font en sorte que le citoyen bénéficiaire ne soit plus dépendant de la bonne volonté ou des moyens de bienfaiteurs, associations et mécènes.

Et c’est justement dans ce sens que le chantier de la généralisation de la protection revêt toute son importance puisqu’il vise à l’instauration d’un filet social universel, fait savoir le journal, relevant que l’effort collectif, à travers l’impôt, est inévitable pour le financement d’un tel chantier qui nécessitera 51 milliards de DH par an.

L’intégration de millions de ménages dans la sphère formelle des services de santé à travers des cotisations, des prestations et des procédures administratives pourrait finalement s’avérer être un meilleur antidote contre l’informel qui génère éternellement les poches de vulnérabilité, estime-t-il.

Pour sa part, +La Nouvelle Tribune+ souligne que « la couverture sociale universelle relève de l’intérêt supérieur de la Nation et l’initiative royale l’indique avec force ! ».

L’initiative royale signifie également que le Roi Mohammed VI, parfaitement au fait des blocages structurels qui affectent le dialogue social, veut dépasser ces attitudes corporatistes ou partisanes afin de permettre de donner à cette réforme la priorité qu’elle mérite pleinement, explique l’hebdomadaire, soutenant que la couverture sociale universelle est un chantier de règne et traduit l’engagement du Souverain de satisfaire les besoins et les attentes des secteurs les plus défavorisés de la population.

« Avec ce Big Bang social, un pas immense aura été accompli au bénéfice des démunis et chacun saura qui en aura assumé la vraie paternité… », assure-t-il.

Sur un autre registre, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’après l’épreuve du jeûne, pendant le jour, les Marocains sont appelés à rester chez eux, le soir, pour éviter tout risque de relâchement, ajoutant que les citoyens, dans leur écrasante majorité, font preuve d’un sens appréciable de responsabilité.

Ramadan ou pas, les gestes barrières restent la première arme de combat, et à coup sûr la plus efficace, face à la Covid-19, ajoute la publication, rappelant que de nouveaux lots de vaccins sont attendus pour que l’opération de vaccination puisse se poursuivre dans les délais impartis en vue d’atteindre l’immunité collective.

« En attendant, chaque Marocain a le devoir envers lui-même et envers les siens de faire bien attention aux questions sanitaires », observe-t-il.

Covid-19: 54,74 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale (BM) a approuvé vendredi un nouveau financement de 54,74 milliards Fcfa pour faciliter l’acquisition de nouveaux vaccins contre la Covid-19 et booster la campagne nationale de vaccination, selon une note.

D’un montant global de 100 millions de dollars (54,74 milliards Fcfa), ce financement additionnel intervient dans le cadre du Projet d’appui au Plan national de riposte à la Covid-19 et vise à limiter la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire.

Ce financement vise également à permettre au pays de diversifier ses sources d’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 et à assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de sensibilisation générale. 

« En partenariat avec l’initiative Covax, cet appui va permettre aux autorités sanitaires de vacciner plus de 10 millions de personnes, soit près de 40 % de la population ivoirienne », a dit Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

Elle a ajouté que cela «va aussi soutenir une approche de communication intégrée afin de fournir aux Ivoiriens une information basée sur des faits concrets et des explications claires et scientifiques sur le virus, les différents vaccins et leurs risques éventuels ».

« Il s’agit par ailleurs de renforcer l’ensemble du dispositif de vaccination national pour pouvoir soutenir de vastes campagnes de vaccination contre d’éventuelles futures épidémies», a-t-elle poursuivi. 

Selon une récente étude menée en février 2021, le degré de préparation de la Côte d’Ivoire à l’introduction du vaccin contre la Covid-19 est de l’ordre de 48 %. Cette opération entend combler les déficits relevés au niveau de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique.

L’opération devrait permettre d’augmenter l’achat et le déploiement des vaccins ainsi que les capacités de stockage de 113 districts sanitaires et renforcer le système d’approvisionnement, y compris pour assurer le maintien d’une chaîne du froid.

Et ce, grâce à la réhabilitation des chambres froides régionales. Cet appui viendra par ailleurs renforcer la capacité vaccinale de tout le système de santé. De son côté, la Banque mondiale accompagnera l’élargissement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 actuelle au-delà de la ville d’Abidjan.

La campagne vaccinale a permis jusqu’à présent à plus de 80 000 personnes de recevoir la première dose du vaccin. La Côte d’Ivoire compte vacciner plus de 57 % de sa population éligible d’ici fin décembre 2022.

Ce financement additionnel de 100 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire est le deuxième du genre en soutien à la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique de l’Ouest.

Perturbation de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers d’Abidjan

Des travaux réalisés par une entreprise de voirie ont causé un incident technique entraînant une perturbation de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers, a annoncé la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire ( SODECI) dans un communiqué transmis vendredi à APA.

ll s’agit notamment des quartiers d’Abobo-Baoulé, Djibi, 8è tranche Angré, Abobo Dokui, Aboboté, Bessikoi, Djibi, Chu d’Angré et Djorogobité. 

Poursuivant, la société a assuré que «nos équipes sont mobilisées et à pieds d’œuvre pour un retour à la normale dans les meilleures délais ». Depuis quelques jours, en raison de cet incident, plusieurs foyers des quartiers sus-cités sont privés d’eau potable.

La police ivoirienne lance un appel à témoins contre un violeur en série

La police nationale ivoirienne a lancé vendredi un appel à témoignages contre un individu déjà interpellé et qui est suspecté de meurtres et de viols en série.

Dans une note d’information diffusée sur son compte officiel Facebook, la direction générale de la police nationale a publié la photo de ce suspect sollicitant  « la population et toute personne susceptible d’avoir été victime de viol à l’effet de fournir toute information utile à l’enquête  ».

Le Maroc et l’Italie soulignent l’importance de poursuivre leur coordination au sujet des questions d’intérêt commun

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu vendredi, en visioconférence, avec le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio.Lors de cet échange qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents et des échanges réguliers entre les deux ministres, Nasser Bourita et Luigi Di Maio ont salué l’excellence des relations entre les deux pays et convenu de les développer davantage, à travers l’opérationnalisation de la déclaration sur le partenariat stratégique multidimensionnel et ce, en mettant en place les mécanismes de dialogue et de coopération y afférents, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Au niveau de la coopération économique, les deux responsables ont marqué l’importance de prendre en considération les nouvelles priorités imposées par le contexte de pandémie, en termes de promotion d’investissement et de développement de nouvelles chaines de valeurs.

Ils ont mis en avant l’intérêt de promouvoir les mécanismes et les outils d’échange et de coopération entre les communautés d’affaires des deux pays, dans la perspective de l’organisation d’un forum économique, précise la même source.

Les deux ministres ont loué l’excellence de la coopération en matière de sécurité, en insistant sur l’intérêt de la renforcer davantage et l’étendre pour en faire bénéficier d’autres partenaires et d’autres régions, notamment en Afrique.

Luigi Di Maio, poursuit le communiqué, a mis en avant l’engagement de l’Italie à accompagner et soutenir le renforcement du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc. Il a ainsi réitéré l’appui de son pays aux efforts sérieux et crédibles du Maroc en tant que pôle régional de stabilité et relais de développement et de croissance en Afrique.

Lors de cet entretien, les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre leur coordination au sujet des questions d’intérêt commun, notamment en Libye et au Sahel, ainsi qu’au sein des instances internationales.

Environ 500 milliards Fcfa d’échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la Suisse en 2020

Les échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et la Suisse se sont établis à environ 500 milliards Fcfa en 2020 contre 378 milliards Fcfa l’année précédente, soit une hausse de plus de 100 milliards de Fcfa.

« On est dans le top 5 des investisseurs bilatéraux de la Côte d’Ivoire », a dit jeudi l’ambassadeur de la Suisse en Côte d’Ivoire, Anne Lugon-Moulin, en marge de l’inauguration d’une usine suisse de transformation et de séchage de fruits à Assé (Bonoua), à 60 Km au Sud-est d’Abidjan. 

Les investissements des entreprises helvétiques en Côte d’Ivoire, fera-t-elle, savoir, se chiffrent à « plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros qui sont investis chaque année » par les opérateurs suisses dans le pays.  

« Le Département fédéral des Affaires étrangères, dans sa stratégie Afrique, place la Côte d’Ivoire comme un lion économique sur le continent et en Afrique de l’Ouest », a indiqué la diplomate suisse, Anne Lugon-Moulin.  

Une quarantaine d’entreprises suisses sont implantées sur le sol ivoirien et opèrent dans différents secteurs, entre autres, le transport, les BTP et l’agriculture, ce qui représente en termes d’échanges globaux un « volume d’environ 500 milliards Fcfa en 2020 ».

Les relations diplomatiques entre la Confédération Suisse et l’Etat ivoirien ont été officialisées depuis le 26 juillet 1961.  Cette année, marque la commémoration du 60e anniversaire de la coopération entre les deux pays. 

Maroc : Vers la création d’un Institut de formation professionnelle dans les métiers de l’industrie pharmaceutique

La cérémonie de signature d’une convention-cadre pour la création de d’un Institut de formation professionnelle dans les métiers de l’industrie pharmaceutique ce centre a été présidée ce vendredi à Casablanca par le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur de la Formation Professionnelle et de la Recherche Scientifique Saaid Amzazi.Inscrite dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, cette convention répond à l’objectif d’améliorer la formation professionnelle axée sur les métiers de l’industrie pharmaceutique tout en rapprochant l’offre (de formation) des besoins en compétences du secteur, lit-on dans un communiqué du Département de la Formation Professionnelle.

« La mise en place de cet Institut va renforcer le dispositif des établissements de nouvelle génération, déjà mis en place dans le cadre du partenariat public privé dans les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que l’Aéronautique, l’Automobile, le textile habillement et les énergies renouvelables, et qui ont montré leur efficacité en matière de l’adéquation formation emploi », a souligné M. Amzazi.

Pour sa part, le ministre de l’industrie, du commerce et de l’économie numérique et verte, Moulay Hafid Elalamy a expliqué que « ce partenariat porte sur la réalisation d’un projet fort important visant la formation des jeunes désirant faire carrière dans l’industrie pharmaceutique. C’est un secteur prometteur qui regorge de débouchés, grâce au savoir-faire de nos entreprises, à la qualité de la production nationale et à la proximité avec les marchés potentiels ».

Tout en mettant l’accent sur la dynamique que connaît l’industrie pharmaceutique au plan national, à travers notamment le lancement de projets d’envergure dans la production locale de médicaments biosimilaires et génériques et la création d’unités de production de vaccins et sérums pour le marché local, il a précisé que «cet institut sera appelé à accompagner et à accélérer le développement de cette industrie visant à assurer l’autosuffisance et à renforcer le positionnement de la production locale ».

Outre la création d’un Institut de formation professionnelle dans les métiers de l’industrie pharmaceutique, cette convention vise aussi l’élaboration d’un répertoire emploi/métier (REM) et d’un référentiel emploi/compétence (REC) pour déterminer les compétences nécessaires aux postes et fonctions de travail identifiés et la mise en place d’une offre de formation professionnelle adaptée aux besoins du secteur (formation initiale, formation qualifiante et continue …).