Ramadan: une association marocaine en Côte d’Ivoire offre des kits à 103 familles

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert dimanche à Abidjan des kits alimentaires et un soutien en numéraire à 103 familles, à l’occasion du ramadan.

Les dons ont été remis aux familles, au palais de la culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.  

Le président de l’ACMRCI, M. Chahdi Ouazzani, a fait savoir que d’habitude le Conseil organise un jeûne collectif, mais cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, l’association a décidé de distribuer des kits alimentaires soutenus par une enveloppe.  

Il a souligné que ces dons sont une première phase et l’organisation envisage de faire une deuxième phase avant la fin du jeûne musulman. En outre, l’option de remettre l’argent en espèces vise à permettre à chaque famille de faire face à quelques besoins.

Les kits alimentaires comprennent notamment des mets de dîners marocains, entre autres, des gâteaux marocains, du lait, de l’eau, des dattes, du fromage qui servent les familles marocaines à rompre leur jeûne.   

L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire s’est félicité de cette action qui a lieu pendant le mois sacré de ramadan, qui est un mois de partage, de fraternité et de convivialité entre les différentes populations marocaines et ivoiriennes. 

Ce don, dira-t-il, traduit l’engagement de l’ACMRCI vis-à-vis des ressortissants Marocains en Côte d’Ivoire et des frères et soeurs Ivoiriens. Un partage qui s’inscrit par ailleurs, dans l’enseignement de la religion musulmane et des « hautes instructions » du Roi Mohamed VI. 

Le diplomate marocain a relevé que cet élan de cette association cadre avec la vision d’un Maroc « toujours solidaire, un Maroc de fraternité et un Maroc qui s’entraide pour aller de l’avant, tous ensemble ». 

Cette année, l’ACMRCI a décidé de travailler avec l’ONG Rema avec un bon lot et une enveloppe qui devraient permettre à l’organisation de visiter des personnes en cette période de ramadan. 

M. Michal Doskocil, un responsable de Rema, a salué ce geste. Cette ONG qui travaille en faveur des enfants de la rue compte soutenir les familles de ces enfants et les personnes qu’elle assiste.

Plusieurs donateurs ont accompagné ce projet pour soutenir plus de familles. L’année précédente 74 familles ont bénéficié de kits alimentaires et des bons d’achat à l’occasion du mois de ramadan.  

Législative ivoirienne: Cathérine Koné élue à Niakara avec 59,79% des voix

La candidate du Rhdp, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, Cathérine Koné a été élue dans le circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, à l’issue des élections législatives partielles du 24 avril 2021, selon des résultats provisoires.

La liste Cathérine Koné et Blaise Kinampinan Coulibaly a obtenu 6.074 voix, soit 59,79% des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI).

M. Guibessongui N’Datien Koné Severin arrive en deuxième position avec 1.792 voix, soit 17,64%. Il est suivi de Traoré Karidia, créditée de 1.312 voix (12,91%), de Touré Klohiri Lazare (711 voix, 7%) et de Soungari Koné (100 voix, 0,98%).

Le taux de participation est de 51,36%, selon les donnés de la Commission électorale indépendante. Le scrutin a été reporté dans cette circonscription issue de la Région du Hambol, à la suite du décès d’une candidate suppléante sur une liste. 

Dans un post sur Facebook, Guibessongui Ndatien a déclaré qu’ il prend acte de sa défaite aux élections législatives dans la circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, malgré « une très belle campagne électorale ».   

Le gouvernement ivoirien a approuvé début avril en Conseil des ministres, sur proposition de la CEI, la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021. 

La conférence inaugurale de The Africa Road Builders 2021 fixée au 19 mai

La conférence inaugurale de l’édition 2021 de The Africa Road Builders, un forum d’échanges sur le développement des routes en Afrique, initialement prévue en mars dernier, a été reportée au 19 mai prochain au Caire (Égypte) après avis des autorités égyptiennes.

Selon un communiqué transmis dimanche à APA, le thème retenu de cette sixième édition est:  « Routes et transports pour la santé: actions et réalisations pour relever les défis en Afrique  ».

Cette conférence inaugurale, a expliqué Barthélémy Kouamé, le commissaire général de  The Africa Road Builders, permettra de partager les expériences sur la route et les transports en relation avec le thème central de l’année. Il a ajouté que cette conférence sera également l’occasion de révéler le nom du lauréat 2021 du Trophée Babacar Ndiaye. 

« Il s’agit de partager les idées et les bonnes pratiques en matière de relation entre la route, les transports et la santé, dans un contexte de crise sanitaire mondiale. Il s’agit aussi de passer en revue les politiques de sécurité routière alors que l’Afrique compte un très grand nombre de malades et de décès liés directement à la route », a par ailleurs, souligné M. Kouamé.

Le Trophée Babacar N’diaye de The Africa Road Builders  est organisé par Acturoutes, un site d’information sur les infrastructures et le réseau routier en Afrique et par l’organisation Médias pour les infrastructures et le financement en Afrique (MIFA).

Ce prix récompense chaque année les dirigeants africains ayant lancé ou exécuté des projets exceptionnels dans le secteur des routes, des transports et de la mobilité. L’édition 2020 du super prix grand bâtisseur du trophée Babacar Ndiaye de  The Africa Road Builders  a été remportée par le président Égyptien Abdel Fattah Al Sissi.

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne d’accueillir le chef du polisario Brahim Ghali sur son territoire

Le Maroc déplore l’attitude de l’Espagne, qui accueille sur son territoire le chef du front polisario, Brahim Ghali « poursuivi pour des crimes guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme », indique dimanche un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.« Le Royaume exprime sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage, et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives », souligne la même source

Selon le ministère, « l’attitude de l’Espagne suscite une grande incompréhension et des interrogations légitimes ».

« Pourquoi le dénommé Brahim Ghali a été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne a jugé utile de ne pas en aviser le Maroc ? Pourquoi a-t-elle a opté pour son admission sous une fausse identité ?  Pourquoi la justice espagnole n’a pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes ? s’interroge le ministère des AE.

Et de rappeler que l’Ambassadeur d’Espagne à Rabat a été convoqué au siège du ministère des Affaires étrangères « afin que lui soit communiquée cette position et pour exiger de lui les explications nécessaires sur l’attitude de son gouvernement ».

Il est à signaler que le chef du Polisario, Brahim Ghali, a été hospitalisé en Espagne après avoir été contaminé par le coronavirus. Il a été admis dans un hôpital en Espagne, très exactement à Logroño, près de Saragosse.

Ghali fait l’objet de plusieurs plaintes déposée en Espagne par l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (Asadedh). Cette dernière a déposé un mémoire auprès de la Haute Cour pour demander à ce que le chef du Polisario soit auditionné et qu’il ne puisse pas se soustraire à la justice espagnole.

Asadedh l’accuse de génocide, de terrorisme, de disparitions forcées, d’assassinats et de viols.

Vendredi, la cheffe de la diplomatie espagnole Arancha González Laya a affirmé que l’hospitalisation à Logroño du patron du Polisario, Brahim Ghali, n’aura pas d’impact sur « les excellentes relations » entre l’Espagne et le Maroc. La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, a fait cette déclaration à la presse, à l’issue d’une réunion à Madrid avec son homologue palestinien Riad Al Maliki.

Après avoir confirmé la présence de Brahim Ghali sur le sol espagnol « pour des raisons strictement humanitaires », Arancha González Laya a déclaré: « bien sûr que cette question n’entrave, ni ne perturbe les excellentes relations que l’Espagne entretient avec le Maroc », ajoutant que le Maroc est « un voisin, un ami et un partenaire privilégié » dans tous les domaines et « cela ne change pas ».

Permis de conduire ivoirien: suspension des inspecteurs dès lundi

Le ministère ivoirien des Transports annonce la suspension, dès le 26 avril 2021, de la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur, dans un communiqué.

« Pour des raisons d’enquêtes approfondies et de nécessité de service, il est décidé, à compter du lundi 26 avril 2021, de la suspension de leurs fonctions, de tous les inspecteurs affectés au service des examens théoriques et pratiques du permis de conduire », indique le communiqué.

Cette mesure intervient « suite à des enquêtes préliminaires et vu la nécessité de lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire », justifie le texte signé par le ministre des Transports, dans une adresse aux candidats aux examens.  

Le ministre des Transports, Amadou Koné, note que cela a lieu « dans le cadre du renforcement de la sécurité routière et prenant en compte les causes des accidents graves sur les routes de notre pays en dépit des efforts consentis par le gouvernement pour transporter les biens et les personnes dans les meilleurs conditions de sécurité et de confort ».

« Il est apparu nécessaire pour le ministère des Transports d’assainir le parcours pour l’obtention du permis de conduire », précise M. Amadou Koné, dont la décision intervient après de graves accidents de la circulation dans le pays ces derniers jours.    

Le ministère des Transports tient à « rassurer les candidats aux examens du permis de conduire que ceux-ci reprendront dès le lundi 03 mai 2021 et seront assurés par les agents de la gendarmerie nationale pour une période de trois mois, le temps pour le gouvernement d’achever la phase cruciale de la réforme desdits examens », poursuit le communiqué. 

Pour assurer l’effectivité de cette mesure qui vise à sauver les vies humaines et à conserver la crédibilité du permis de conduire ivoirien, le ministère des Transports invite les candidats aux examens à « la patience » et les usagers de la route au strict respect du code de la route. 

Assurance: sortie officielle de 18 techniciens Ivoiriens diplômés du CFAP

Dix-huit techniciens Ivoiriens, diplômés du Centre professionnel de formation en assurance (CFAP, promotion 2017-2019), ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie dans les locaux de l’établissement à Abidjan.

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Arthur Ahoussi, directeur général adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire et de M. Saliou Bakayoko, président de l’Association des sociétés d’Assurances (ASACI), parrain de ladite promotion, selon une note transmise à APA, samedi. 

Le Centre Professionnel de Formation en Assurance (CPFA) est une unité pédagogique décentralisée de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Il a accueilli le jeudi 22 avril 2021 dans ses locaux sis à Abidjan-Cocody, la cérémonie de remise de diplômes des étudiants de la promotion 2017-2019. 

Ce sont 18 techniciens en assurance que le CPFA offre au marché ivoirien des assurances. Ces jeunes Ivoiriens sont désormais capables de servir aussi bien dans les compagnies d’assurances, chez les intermédiaires d’assurances que dans les autres entités classiques. 

Après avoir félicité M. Pascal Néné Bi Gouré, le directeur du CPFA, dont la politique de formation s’inscrit dans la droite ligne du Trésor public ivoirien certifié à la norme qualité ISO 9001 version 2015, le DGA  Ahoussi a souhaité bon vent aux diplômés. 

 « Je souhaite que vous soyez rapidement insérés dans le tissu économique afin que la possibilité vous soit donnée d’appliquer sur le terrain ce que vous avez appris pendant deux années au CPFA », a déclaré le directeur général adjoint du Trésor public ivoirien.  

Convaincu qu’une formation de qualité fait partie des leviers importants pour le développement d’un pays, M. Arthur Ahoussi a invité tous les acteurs du marché des assurances à soutenir le CPFA dans la réalisation de ses missions.

M. Bakayoko, le parrain, a conseillé ses filleuls a avoir deux qualités essentielles pour une carrière professionnelle réussie, notamment le savoir être et de savoir-faire, afin de mieux évoluer dans ce secteur où les clients sont beaucoup exigeants.  

Poursuivant ses conseils, le président de l’ASACI ajoute : « en entreprise soyez travailleurs et ayez un bon comportement en étant humbles. C’est alors que vous allez considérablement augmenter votre chance de réussite professionnelle ».

Le CPFA de la Côte d’Ivoire, créé en 1987, a été fermée en 1993. C’est en avril 2016 que le gouvernement ivoirien, par le canal du ministère de l’Economie et des Finances et en partenariat avec le secteur privé des assurances, a pris un arrêté ministériel portant l’ouverture du CPFA Côte d’Ivoire. 

Ce centre, qui fonctionne sous la tutelle administrative du Trésor Public et de la comptabilité de Côte d’Ivoire à travers la direction des assurances, participe au renforcement des capacités du capital humain du marché des assurances de la zone CIMA. 

Le FPI s’engage à fond dans la réconciliation avant l’arrivée de Gbagbo

La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Assoa Adou, appelle les militants du parti à s’engager dans la campagne de réconciliation nationale et assure de l’arrivée de Laurent Gbagbo en terre ivoirienne.

Le Comité central de cette frange du parti fondé par M. Gbagbo, réuni samedi à Abidjan a appelé à la mobilisation de toutes les structures du parti et de tous les militants à « s’engager, sans réserve, dans la campagne pour la réconciliation nationale en s’abstenant de tout propos et de tout comportement revanchard ou haineux ».

Les membres du Comité central, rassemblés sur convocation du secrétariat général, ont assuré de leur « soutien indéfectible » à « Laurent Gbagbo, homme de paix, de tolérance et de pardon dont l’arrivée en terre ivoirienne est attendue de tous pour la réconciliation véritable et la paix en Côte d’Ivoire ».

Dans l’élan de la réconciliation nationale, le Comité central a « demandé en conséquence, la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, et le retour sécurisé de tous les exilés ». 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifesté aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

La rencontre a eu lieu sous la présidence de Laurent Akoun, 4ème vice-président chargé de la vie du parti. L’ordre du jour de cette session extraordinaire a porté sur un point unique: Préparatifs de l’accueil de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Énergie et jeunesse au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement des conséquences de la grève des transporteurs d’hydrocarbures et de la sortie de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré sur l’emploi des jeunes.« Panne capitale », titre Le Quotidien à propos de la grève des transporteurs des hydrocarbures. La conséquence d’après le journal : les stations d’essence sont prises d’assaut. Cependant, le Syndicat « annonce la fin de la grève et le retour progressif à la normale ».

« La grève est suspendue », informe dans Vox Populi le secrétaire général intérimaire du Syndicat des travailleurs du pétrole. Il explique que la pénurie d’essence, « c’est la conséquence de la grève qui a été suivie à 100% » par ses camarades.

Libération titre sur sur la conséquence de trois naufrages en Méditerranée : « 172 migrants meurent dans l’indifférence totale ». Selon le journal, plusieurs ressortissants d’Afrique subsaharienne sont recensés parmi les victimes.

Le quotidien national Le Soleil informe que les sociétés aéroportuaires nationales « AIBD SA et ADS vont fusionner ». C’est la décision issue du Conseil présidentiel consacré à la stratégie Hub aérien et touristique. Pendant ce temps, le journal affirme que la DER et le PUMA créent une ligne de crédit de 1,5 milliard pour les zones frontalières. 

L’AS rapporte la « colère noire » de Mansour Faye, le ministre alors chargé de gérer l’acheminement des fonds de soutien aux impactés de la Covid-19 dont les conducteurs de moto « Jakarta », l’année dernière. Selon le journal, « les 450 millions (sont) retrouvés au Trésor » et que « le président (Macky Sall a été) induit en erreur par le SG Obèye Sagna qui s’attire la colère de Mansour Faye ».

« Mansour Faye se blanchit de l’argent des Jakartamen », indique Vox Populi avant de reprendre le ministre et non moins beau-frère du chef de l’Etat. « L’argent est dans les caisses du Trésor en attendant l’identification de tous les bénéficiaires », a-t-il dit.

Sur la lutte contre le chômage, Walf Quotidien note que « Mimi rectifie Macky ». L’ex-Premier ministre estime qu’il « faut conserver les emplois existants et retrouver les emplois perdus ».

Sud Quotidien titre aussi sur « la recette de Mimi » ou Aminata Touré, débarquée en fin 2020 de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) au profit d’Idrissa Seck, ancien puissant opposant de Macky Sall devenu membre de la mouvance. Ainsi pour Mimi, « la question de l’emploi des jeunes doit être précédée par celle de la préservation des emplois existants ». 

En sport, le lutteur Tapha Tine avertit son adversaire Boy Niang 2 dans L’AS : « Les amateurs ne seront pas déçus de ce duel ».

Dans Record, Bamba Cissé, président d’une association de lutteurs, note que c’est « un danger que de laisser tous ces jeunes sans métier ».

Stades titre sur les affiches des championnats européens de football de ce week-end, mais aussi sur les révélations de Souleymane Boun Daouda Diop, ancien directeur de la Haute compétition au ministère des Sports. 

Il soutient que le sélectionneur national « Aliou Cissé n’était ni le choix du ministère ni de la FSF », la Fédération sénégalaise de football.

Le Maroc appelle SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique

Le ministre marocain de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, a tenu, jeudi, une réunion virtuelle avec Makhtar Diop, nouveau Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le développement du secteur privé.Au cours de cette réunion, le ministre marocain a exposé les deux principaux axes du plan de relance post-Covid à savoir la maximisation de l’effet de levier à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la réforme du secteur public, indique vendredi un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances.

Dans ce cadre, il a appelé la SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique avec cette institution.

Ce cadre devrait porter sur les domaines d’intervention de la SFI en matière de soutien à la relance post-COVID-19. Cette rencontre a constitué, également, l’occasion pour le ministre marocain de passer en revue les autres chantiers de réformes prioritaires engagés, notamment le chantier structurant de la généralisation de la protection sociale, poursuit la même source.

Pour sa part, le Directeur général de SFI a souligné la disposition de son institution à renforcer son soutien, tant financier que technique, aux efforts du Royaume en matière de mobilisation du secteur privé dans la dynamique du développement économique et social du Maroc.

A cet égard, il a fait part de l’engagement de son institution à finaliser rapidement le cadre de partenariat pluriannuel. Enfin, M. Diop a signalé que le Maroc est un point d’ancrage dans la région MENA et un hub en Afrique. A ce titre, le Royaume a un rôle important à jouer en tant que plateforme pour attirer les investissements privés à l’échelle nationale et régionale, conclut le communiqué.

Attaque camp Ndotré: une fake news visant les Libériens tués démenti

Le procureur général près la Cour d’appel de Daloa (Ouest ivoirien), J. Daffot, dément une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, visant les assaillants Libériens tués lors de l’attaque du camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, selon un communiqué.

Cette « vidéo mise en ligne ces derniers jours sur les réseaux sociaux laisse croire que les individus de nationalité libérienne tués lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, seraient des détenus extraits nuitamment par des inconnus », indique le communiqué. 

Selon la vidéo, ces individus ont été extraits des geôles « dans la nuit du 17 au 18 avril 2021, de la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, où ils étaient incarcérés pour trafic de stupéfiants », ajoute le communiqué.  

« Le procureur général près la Cour d’appel de Daloa voudrait indiquer que ces allégations sont dénuées de tout fondement », souligne le communiqué, qui apporte un démenti sur cette nouvelle qui a enflammé la toile.  

« Elles le sont d’autant plus qu’aucune des deux personnes de nationalité libérienne, actuellement en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, n’en a été extraite, encore moins pour les fins allégués », poursuit le texte.  

Le procureur « tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que de 2018 à ce jour, la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra a accueilli 11 pensionnaires de nationalité libérienne dont neuf ont été libérés à l’issue de l’exécution de leur peine », mentionne le communiqué.  

Une attaque survenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 avril 2021 a visé un poste de police à l’entrée du camp militaire de Ndotré dans la commune d’Abobo, faisant trois morts sur le champ et un autre assaillant qui a succombé de ses blessures à l’hôpital.