Côte d’Ivoire: hommage national à feu Marcel Zadi Kessy, ex-président du CESEC

Un hommage national a été rendu jeudi à feu Marcel Zadi Kessy, ancien président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de Côte d’Ivoire, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au siège de l’institution à Abidjan.

M. Zadi Kessy, pétri d’une vaste expérience en matière de développement intégré, a été nommé en 2011 par M. Alassane Ouattara comme président du Conseil économique et social. Un poste qu’il occupera jusqu’en 2016.  

Le chef de l’Etat ivoirien s’est recueilli sur son cercueil, recouvert du drapeau de Côte d’Ivoire. La famille du défunt était présente avec en première ligne Mme Zadi Kessy, qui a reçu des mains de l’autorité le drapeau du pays.   

Souffrant depuis quelques années, il s’était retranché dans le cocon familial, où il était suivi par des médecins. Mi-octobre 2020, il tire sa révérence à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, laissant dans le désarroi ses proches.   

Ce natif de Yacolidabouo, village situé dans le Département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien, est un « génie » du développement. Il a transformé cette localité dont les rues et les infrastructures socio-économiques rivalisent avec certaines zones urbaines.

Ingénieur en techniques d’équipement rural, il intègre le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI). Il devient le Président directeur général du groupe puis le Président des conseils d’administration des deux sociétés.  

Fort d’un parcours associatif et entrepreneurial riche, Marcel Zadi Kessy publie en octobre 1998, l’ouvrage « Culture africaine et gestion de l’entreprise moderne », un livre dans lequel il relate une longue carrière de dirigeant et la vision prospective dans le management.   

L’inhumation de M. Marcel Zadi Kessy est prévue le 30 janvier 2021 dans la plus stricte intimité familiale à Yacolidabouo. Ce village perd un illustre fils, mais trouve à travers ses actions une voie tracée pour dynamiser son développement. 

Législatives: Affi saisit la CEI contre des « usages frauduleux du sigle du FPI »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Affi Nguessan a saisi la Commission électorale indépendante (CEI) pour protester contre des « usages frauduleux du sigle et des symboles du FPI » dans le cadre des législatives du 6 mars 2021.

Dans un courrier adressé au président de la CEI, Affi Nguessan, président statutaire du FPI, proteste contre « le comportement tendancieux de certains candidats » aux élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021.

« Il nous est donné de constater que des candidats, pourtant investis par d’autres partis et groupements politiques lors du dépôt de leur candidature à la CEI, se prévalent abusivement des attributs du FPI pour promouvoir leur candidature sur les réseaux sociaux », a-t-il écrit.

Selon M. Affi, « une telle attitude qui contraste de façon flagrante avec la loyauté et l’élégance de la concurrence électorale ne peut continuer à prospérer,  au risque de semer le doute et la confusion chez les électeurs pendant le déroulement du scrutin ». 

L’article 26 du Code électoral ivoirien dispose que l’utilisation combinée des trois couleurs du drapeau national est proscrite, ainsi que les armoiries de la République ou de la collectivité territoriale concernée par l’élection. 

En outre, plusieurs candidats ou listes de candidats d’une même circonscription électorale ne peuvent avoir ni le même intitulé, ni le même sigle, ni le même symbole, ni la même couleur sur le bulletin unique.

Il soutient qu' »il ne peut valablement être toléré que des candidats se réclamant de parti ou groupement politique différent du nôtre, puisse user des attributs du FPI », formation créée par Laurent Gbagbo.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a lancé qu' »il urge que la CEI, conformément à ses attributions et missions fasse cesser pareils comportements attentatoires à la législation et aux usages électoraux ». 

Le FPI connaît des querelles internes avec une tendance dirigée par M. Affi Nguessan, président statutaire, et une autre frange conduite par Assoa Adou. Pour ces législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré.

Afrique de l’Est: appel à fonds du CICR pour les réfugiés

Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge intensifie ses activités humanitaires pour répondre aux besoins urgents en Éthiopie, au Soudan et à Djibouti.Dans ces pays de l’Afrique de l’Est, les réfugiés et les déplacés internes ont besoin de nourriture et de services essentiels comme l’eau et les soins de santé, rapporte un communiqué reçu à APA.

C’est pourquoi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lance un appel à ses donateurs en vue de recueillir 20 millions de francs suisses pour renforcer au plus vite son action face aux besoins humanitaires pressants engendrés par la crise qui sévit dans la région du Tigré, en Éthiopie.

De son côté, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge cherche à lever 27 millions de francs suisses qui serviront à soutenir les efforts déployés par la Croix-Rouge éthiopienne, le Croissant-Rouge soudanais et la Société du Croissant-Rouge de Djibouti pour lutter contre d’autres facteurs de vulnérabilité dans la région.

« Un grand nombre de personnes ont été déplacées dans le Tigré et près de 60 000 ont cherché refuge au Soudan. Cette population de réfugiés et de déplacés internes a cruellement besoin de nourriture et de services essentiels, tels qu’eau et soins de santé », note le texte.

Il ajoute que dans cette région, certaines structures de santé ont été abandonnées et pillées, tandis que d’autres commencent à manquer de fournitures et peinent à faire face à la demande croissante.

« Au Tigré, les besoins sont immenses. Il faut que le gouvernement accélère son action et que les organisations humanitaires puissent accéder au plus vite aux personnes pour leur apporter l’aide nécessaire, avant qu’il ne soit trop tard », affirme Patrick Youssef, directeur régional du CICR pour l’Afrique.

Selon lui, en dehors des grandes villes, l’accès humanitaire demeure problématique, et il est difficile de se faire une idée précise de la situation humanitaire dans les zones rurales.

« Les événements qui se sont produits récemment au Tigré sont venus exacerber d’autres vulnérabilités qui étaient présentes en Éthiopie et dans les pays voisins (le Soudan et Djibouti). Avant que les combats n’éclatent, la région était déjà confrontée à une grave insécurité alimentaire, une invasion de criquets pèlerins, la sécheresse et la pandémie de Covid-19 », explique Mohammed Mukhier, directeur régional de la Fédération internationale pour l’Afrique.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : le variant britannique détecté au Sénégal

La nouvelle souche britannique du coronavirus réputée plus contagieuse et plus mortelle est désormais présente au Sénégal, a déclaré le Professeur Souleymane Mboup.Après la Gambie, c’est au tour du Sénégal de choper le variant britannique de la Covid-19. Ce dernier a été retrouvé dans les échantillons de la deuxième série de séquençages de la deuxième vague qui sévit actuellement au Sénégal, a expliqué le professeur Mboup.

Le directeur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) s’exprimait lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale dédié à la situation de la pandémie.  

A en croire M. Mboup, la présence de cette nouvelle souche pourrait expliquer l’augmentation des cas de Covid-19  constatée ces dernières semaines dans le pays. Partant de là, il a invité les populations à une application « scrupuleuse » des mesures de prévention individuelles et collectives.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de pays et territoires où se trouve désormais le variant repéré initialement en Grande-Bretagne dépasse la barre des 50. De même, le variant identifié en Afrique du Sud serait lui aussi présent dans des 20. Mais l’organisation juge cette évaluation sous-estimée. Car ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.

Par ailleurs, l’OMS signale qu’un troisième « variant inquiétant », originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysé et pourrait affecter la réponse immunitaire.

Le Sénégal veut « consolider » son industrie pharmaceutique

Le président sénégalais Macky Sall veut mettre en place une industrie pharmaceutique nationale souveraine.« Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente », a rapporté le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier.

Pour Macky Sall, cette nécessité vise à « garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ».

En Afrique, la plupart des pays comme le Sénégal misent sur l’initiative Covax de l’OMS pour acquérir les vaccins anti-Covid-19 destinés à leurs populations. En plus de ce programme dédié aux pays les moins avancés de la planète, d’autres négocient directement avec les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ou chinois pour en acheter.

Face à ces contraintes, le président sénégalais demande à ses « ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs » du pays.

Sciences, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-AIEA, au programme Villes sans bidonvilles et à la campagne de vaccination anti-Covid-19.+Le Matin+ rapporte qu’un accord désignant le Centre National de l’Energie, des Sciences, et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), en tant que premier Centre d’Excellence africain de l’AIEA dans les domaines des Ressources en Eau, de la Protection de l’Environnement et des Applications Industrielles, a été signé au siège de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique à Vienne.

En vertu de cet accord, le CNESTEN devient le seul Centre africain d’Excellence reconnu par l’AIEA, pour la période s’étalant de 2021 à 2025, dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de la protection de l’environnement et des applications industrielles au côté des Centres d’Excellence du Japon, de la France, de la Suisse, du Brésil et de la Hongrie, rappelle la publication.

+Assahraa Al Maghribiya+ cite une déclaration de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb qui affirmé qu’un total de 301.914 familles ont bénéficié du programme national « Villes sans bidonvilles » à fin 2020, soit près de 66% des familles concernées après mise à jour de ce programme.

Quelque 152.000 familles attendent leur tour, dont plus de 70.000 sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation, a-t-elle précisé devant le parlement.

+Al Alam+ écrit que le Maroc est à deux pas du lancement de l’opération de la vaccination prévue au niveau national. Après la réception d’un premier lot du vaccin britannique « AstraZeneca », composé de deux millions de doses, le premier envoi du vaccin chinois « Sinopharm » est arrivé mercredi, contenant 500 mille doses. Une quantité suffisante, selon l’avis du comité scientifique du vaccin, pour vacciner les personnes concernées lors de la première étape du processus de vaccination.

Le Maroc avait lancé une ligne aérienne avec Pékin pour ramener le vaccin « Sinopharm » via des vols spéciaux, après que le ministère de la Santé ait obtenu les résultats de la troisième phase des essais cliniques de ce vaccin, souligne le journal.

Selon Moulay Mostafa Naji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II-Casablanca, cité par le quotidien, le Maroc va bientôt amorcer l’opération de la vaccination contre le coronavirus, expliquant que les quantités des vaccins britannique et chinois réceptionnées par le Maroc sont suffisantes pour lancer cette opération.

Sénégal : 750 pélicans blancs morts dans un parc national

Les autorités sénégalaises confirment la mort de 750 pélicans blancs au parc des oiseaux de Djoudj, situé dans la région de Saint-Louis (nord).Selon la direction des Parcs nationaux, il s’agit de 740 pélicans adultes et de 10 jeunes.

« Durant la période de migration et de forte concentration des oiseaux d’eau au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), il arrive que des cas de mortalités soient signalés chez les populations de pélicans, notamment parmi les juvéniles », explique la direction des Parcs nationaux dans un communiqué de presse.

Suite à cette découverte, les visites au parc sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Le Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis. Il est la troisième réserve ornithologique du monde.

Le nombre d’oiseaux migrateurs est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc ; quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.

Varans et pythons se dissimulent parfois dans les herbes, ainsi que de petits crocodiles. En ce qui concerne les mammifères, il s’agit surtout de vaches, de singes rouges et de phacochères, mais hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas vivent aussi dans le parc.

Covid-19, émigration et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalis reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur au coronavirus, aux financements contre l’émigration clandestine et aux faits divers.Les cas de Covid à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) intéressent Walf Quotidien qui donne « les chiffres de la peur », constatant du coup « la psychose chez les étudiants ».

Face à la flambée des contaminations et des morts, L’Observateur titre : « Coronavirus, les autorités se barricadent ».

Le journal fait des révélations sur les dispositifs anti-Covid du président Sall, des khalifes généraux et du chef de l’Eglise. « Moins de collaborateurs, moins de contacts, suspension des visites et autres audiences et bouleversement de leur emploi du temps, comment Macky Sall, Serigne Mountakha Mbacké, Monseigneur Benjamin Ndiaye, Serigne Babacar Sy Mansour se barricadent contre le virus ? », s’interroge L’Obs.

Pendant ce temps, EnQuête se focalise sur l’accès aux vaccins contre la Covid-19 et fait état de « la loi des plus forts », soulignant que Washington et Londres se taillent la part du lion pour les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca, là où l’Union européenne peine à s’approvisionner et les Africains crient au scandale.

Parlant de l’émigration, L’As indique en première page : « Affaire Boubacar Sèye et les 118 milliards de l’UE-Macky réclame des comptes ».

Ce qui fait dire EnQuête à dire que « Macky Sall réclame un mémorandum » sur les ressources mobilisées contre l’émigration clandestine.

« Financements contre l’émigration clandestine-Macky se jette à l’eau. Il demande un rapport sur les projets financés et l’emploi des jeunes », détaille Le Quotidien à sa Une.

En attendant, Sud Quotidien revient sur cette vaste opération de sécurisation contre les derniers bastions rebelles en Casamance et note que l’armée nettoie les forêts ».

Ce faisant, nos confrères informent que les zones de Boffa, Bilass, Sikoune, Mbissine sont au centre du feu.

« Reprise des hostilités en Casamance-L’armée pilonne les rebelles », renchérit L’As.

Les Echos reviennent sur l’incendie qui avait décimé une famille de cinq Sénégalais à Denver, aux Etats-Unis, en août dernier et révèlent que « les meurtriers de la famille Ndiol (sont) arrêtés hier ».

Il s’agit, selon ce quotidien, de deux mineurs âgés de 16 ans et d’un autre âgé de 15 ans. « La police, notent Les Echos, écarte le motif du meurtre lié à des préjugés, mais refuse de se prononcer sur les motifs du crime ».

« Etats-Unis-Drame de la famille Ndiol : Les présumés auteurs de l’incendie qui a tué 5 Sénégalais à Denver arrêtés. Ils sont accusés de meurtre au premier degré », poursuit L’Observateur.

A propos de la Convention collective du secteur de la presse, le quotidien national Le Soleil informe que « Macky Sall veut une application effective des textes ».

La Côte d’Ivoire engagée à optimiser ses dépenses budgétaires

L’Etat ivoirien, dans l’optique de moderniser sa gestion budgétaire et économique, s’est engagé à hisser la gestion des finances publiques au niveau des standars internationaux en vue d’un financement efficient de sa politique de développement.

Dans cet élan, le gouvernement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, s’est doté d’un schéma directeur de réformes des finances publiques. 

Le pays obtiendra un appui de la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement d’un programme de renforcement des capacités des administrations économiques et financières et des structures de contrôle des finances publiques.

Ce programme est piloté par le Projet d’appui à la gestion économique et financière dénommé « PAGEF » avec un portefeuille de 15,968 milliards de F CFA dont 13,456 milliards Fcfa de contribution de la BAD et 2,512 milliards Fcfa pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’objectif du PAGEF est l’optimisation de la mobilisation des ressources budgétaires et le renforcement du cadre de gestion de la dépense publique. Et, pour profiler ses actions, le ministère de l’Économie et des finances a organisé mercredi un atelier à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. 

Le coordonnateur du PAGEF, professeur Bamba N’Galadjo, conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, a fait savoir que les mesures prises par l’ensemble des acteurs, ont permis d’obtenir au 31 décembre 2020, un taux d’exécution physique de 62,18% et un taux de décaissement de 28,48%.

Il ressort en outre un taux d’engagement de 47,62% sur la base des contrats signés sur les ressources du bailleur, a-t-il souligné, avant d’ajouter que « ce taux s’établirait à 65,51% si l’on faisant abstraction des économies réalisées pour un montant de 2,4 milliards de FCFA ».

Dans le cadre de la mobilisation des ressources internes (19 activités), neuf contrats ont été signés et sont entièrement achevés. Par ailleurs, « six contrats signés sont en cours de réalisation et quatre activités pour lesquels le processus de recrutement du consultant est en cours ». 

En ce qui concerne l’appui à la gestion de l’économie et à la transparence de la dépense publique, les résultats indiquent 34 contrats passés, 11 contrats en cours de réalisation et six dont le processus de recrutement du consultant est en cours.

« Au niveau du système de suivi des projets par la BAD, les prêts FAD (31,8%%) et FAT (25,23%) ont des clignotants orangés indiquant que le projet serait inefficace quand bien même ces taux s’expliqueraient aisément par les économies liées à la bonne et juste dépense, nonobstant l’impact de la pandémie de la Covid-19 », a-t-il poursuivi. 

C’est pourquoi, dira-t-il, lors des derniers échanges que la Cellule technique de coordination a organisé avec le Task-Manager, « il a été convenu qu’au 30 juin 2021 nous puissions atteindre les taux de décaissement d’au moins 60% par instrument de financement ». 

M. N’Galadjo a annoncé que « la BAD a donné une suite favorable à la requête de propagation de la date du dernier décaissement du projet au 31 décembre 2021, donnant ainsi la possibilité de mettre en œuvre les activités jusqu’au 30 juin 2022 ». 

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Economie et des finances, Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné, a expliqué que ce projet vise à « encadrer la dépense publique »,  tout en faisant remarquer des « lourdeurs » dans l’exécution des actions. 

Le « retard » observé, soulignera-t-elle est en partie dû à la délivrance des autorisations par la Banque africaine de développement, appelant à « plus de célérité » des accords de l’institution pour donner du rythme à l’exécution des travaux. 

L’atelier a permis de faire le bilan de l’exécution physique et financière du projet au 31 décembre 2020, et d’examiner les difficultés rencontrées afin de faire des recommandations en vue d’une mise en diligente des activités restantes.