Hommage aux enfants du Bénin morts pour la patrie en 1977

Dépôt de gerbes pour honorer la mémoire des enfants du Bénin morts pour la patrie lors de l’agression des mercenaires.

Le contre-Amiral, Patrick Jean-Baptiste Aho, Chef d’Etat major général des forces armées béninoise, a procédé samedi à la place des Martyrs à Cotonou, à la 44eme cérémonie du dépôt de gerbes aux braves enfants morts pour la patrie à l’occasion de l’agression des mercenaires, le 16 janvier 1977, a constaté l’ABP.

Le 16 janvier 197, a rappelé le contre-Amiral, le Bénin a été agressé par les forces ennemies étrangères qui ne partagent pas la même idéologie politique que les Béninois de l’époque. Quant aux soldats tombés pour la Nation, le général  a souligné  qu’au-delà du chiffre poncif, selon les aînés, les civils n’ont pas été comptés.  Il a alors invité les historiens à approfondir des recherches pour écrire sur cet évènement qui n’est pas bien documenté.

Pour le contre-Amiral, l’Etat béninois célèbre ce jour pour se souvenir des martyrs qui ont défendu vaillamment la Nation au péril de leur vie.

Centrafrique: la Cour constitutionnelle valide la réélection de Touadéra

La plus haute juridiction du pays a confirmé ce lundi la victoire du président sortant après des redressements de résultats et des annulations de certains bureaux de vote, a appris APA.L’instance judiciaire suprême a crédité M. Touadéra de 53,16% des voix, face à Anicet Georges Dologuélé qui recueille 21,69%. Le taux de participation est de 35,25%.

L’Autorité Nationale des Elections  (ANE) avait déjà confirmé la semaine dernière, la victoire de M. Touadera avec 53,92 % des voix, contre 21% pour son rival Anicet-Georges Dologuélé arrivé deuxième.

Au total, 17 candidats ont pris part à l’élection présidentielle du 27 décembre dernier.

Sénégal : Keur Massar se remet des inondations

Grande commune de la banlieue dakaroise, Keur Massar a vécu en 2020 le supplice des inondations. Dans cet entretien avec APA, Mokhtar Mbengue, chef de cabinet du maire et point focal communal des inondations, revient sur ces moments pénibles.Lors du dernier hivernage, votre commune a enregistré de fortes inondations causant des dommages. Quelle est actuellement la situation ?

Le 5 septembre dernier, Keur Massar a été secouée par des inondations intenses. Cette situation a mis plus de 100 quartiers (sur 140) sous les eaux et plus de 2900 familles sont victimes. Nous avions créé deux sites de recasement aux Parcelles Assainies (dans la même localité). En clair, nous avions des problèmes pour évacuer les eaux dans certains quartiers.

Ce sont des situations difficiles quand il pleut parce que les deux tiers de la commune sont inondés. Il s’agit des zones qui n’avaient pas bénéficié du Progep (Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation aux changements climatiques) dans sa première phase, limitant alors la libre circulation des personnes et des biens.

Cependant, ce projet a beaucoup marché. Maintenant, on prépare la phase deux et trois qui vont incessamment démarrer après avoir été combinées par le chef de l’Etat. En effet, Keur Massar bénéficie d’un programme d’urgence. On a fait des études techniques et les quartiers ciblés ont été notifiés.

Les dernières inondations étaient d’une grande ampleur. Comment avez-vous fait pour évacuer les eaux ?

La municipalité a mis sur pied, en janvier, un comité de veille dont je suis le coordonnateur. Le premier acte posé par le maire Moustapha Mbengue était d’alerter les autorités en leur disant que si on ne prend pas les dispositions qu’il faut, il y aura des inondations. Les autorités, notamment le ministère concerné, nous ont alors mis en rapport, en mars, avec un agent de la Direction des Inondations.

Ce comité nous a permis d’installer des points focaux dans les quartiers. Ce sont des représentants de la mairie chargés de remonter l’information. En termes de matériels, le maire a utilisé plus de vingt camions hydrocureurs qui ont fait des rotations dans les quartiers.

Les personnes qui avaient quitté leurs maisons sont retournées chez elles. Les sites de recasement ont été enlevés depuis début octobre. Toutes les victimes n’avaient pas en revanche quitté leurs domiciles. Parce que cela dépend du niveau de l’impact.

 Les constructions anarchiques sont parfois l’une des causes des inondations. Que faites-vous au niveau de la mairie pour parer à de telles pratiques ?

Nous suivons les directives de l’Etat. C’est-à-dire que nous demandons aux populations de ne pas habiter dans les bas-fonds. On n’a jamais délivré des permis de construire pour ces endroits. Le problème est que Keur Massar est configurée avec des quartiers traditionnels que nous appelons villages. Ils ont précédé la présence de l’actuel maire et sont le plus souvent inondés. Nous continuons toutefois de sensibiliser les populations sur le fait de ne pas habiter dans les bas-fonds.

 Le président de la République a promis d’ériger Keur Massar en département. Quel serait l’impact d’une telle mesure dans la lutte contre les inondations ?

Keur Massar compte environ 140 quartiers avec une superficie de 26 km2. Vous voyez donc que si la commune est érigée en département, cela permet d’être plus proche de la population. Parce que le volume de travail sera beaucoup plus allégé. C’est un acquis de taille.

Côte d’Ivoire: deux morts dans un accident de la circulation sur l’autoroute du nord

Une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses a fait cinq victimes dont deux décès certains lundi aux environs de 2h40 mn (heure locale et GMT) sur l’autoroute du nord voie sud PK 166, a appris APA de source sécuritaire.

« Ce lundi 18 janvier à 2h40 mn, nous sommes alertés pour un accident de la circulation sur l’autoroute du nord voie sud PK 166. Sur place, il s’agit d’une collision entre deux camions de transport de marchandises diverses», annonce le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dans une note d’information.

 «Le bilan fait état de cinq victimes dont deux décès certains. Les trois autres ont été évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bodo», ajoute le GSPM. 

L’année 2020 s’est achevée en Côte d’Ivoire avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

Santé, sécurité et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination anti-Covid, la saisie en Méditerranée d’une grande quantité de stupéfiants et la superficie céréalière sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+ écrit que la campagne de communication sur l’opération de vaccination contre la Covid-19 n’a jamais commencé… et visiblement, elle ne commencera pas de sitôt, expliquant que ce retard est dû aux grandes incertitudes qui entourent les circuits d’approvisionnement.

A cet effet, les pouvoirs publics doivent faire preuve d’ouverture et de transparence avec une opinion publique dont l’espoir a été réduit à minima, insiste le quotidien, appelant les médias à doubler les efforts de sorte à combler les vides et les lacunes communicationnelles qui alimentent les rumeurs.

« Les citoyens, quant à eux, doivent être en éveil vis-à-vis des fake-news, dont la propagation sème la zizanie sur les réseaux sociaux, car l’heure est au sérieux, à la solidarité et à l’entraide », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ lance qu’ « il y a aujourd’hui urgence sur le sujet du vaccin au Royaume », soulignant qu’ il aurait mieux valu que le ministère de la santé lance depuis le mois de novembre des rendez-vous d’information quasi quotidiens destinés au grand public à travers les médias de masse et crédibles.

Une telle démarche aurait pu éviter le grand flou et cette ambiance de suspicion qui règnent depuis quelques jours malheureusement, déplore le journal, relevant que le vide laissé a été une aubaine pour les champions de désinformation, de la sape et de la fake news…

L’Etat marocain va dépenser des milliards DH pour acquérir les volumes de doses nécessaires, assure-t-il, soutenant que « la communication élaborée n’est pas suffisante pour toucher et informer le Marocain lambda qui, lui, est plus exposé aux médias et canaux d’information de masse ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que bien que Khalid Aït Taleb table sur une immunité collective d’ici mai, une source au ministère de la Santé souligne que l’arrivée du vaccin est tributaire des promulgations et de l’opération de production qui bloque depuis des mois.

La même source ajoute que le ministère a mis en place, durant les derniers mois, une stratégie à même de garantir la vaccination de tous les Marocains si tout se passe comme prévu concernant l’arrivée des vaccins.

De son côté, le Professeur Said Afif, membre du comité scientifique et technique a relevé qu’on ne connaît la date de l’arrivée du vaccin, faisant savoir qu’il était prévu de le recevoir le 16 janvier, avant qu’un problème de programmation du vol qui devait acheminer les doses ne cause le report de l’opération.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que deux garde côtes de la Marine Royale en patrouille maritime en Méditerranée ont mis en échec, très tôt dimanche au large de cap spartel, une opération de trafic de résine de cannabis.

Une source militaire, citée par la publication, précise que les garde-côtes ont procédé à une poursuite d’un go-fast qui tentait de récupérer, depuis une embarcation artisanale, un total de 55 ballots de stupéfiants d’un poids total d’environ deux tonnes.

Les personnes arrêtées, au nombre de trois, l’embarcation ainsi que la cargaison de stupéfiants ont été acheminées par les garde-côtes de la Marine Royale vers le port de Tanger-ville et remises aux autorités compétentes pour les procédures judiciaires d’usage, ajoute-t-on de même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que la superficie semée en céréales d’automne s’est élevée à 4,1 millions ha au 8 janvier 2021 et devrait atteindre 4,3 millions Ha à la fin de la période des semis.

Selon le ministère de l’Agriculture, cette superficie est constituée à 44% de blé tendre, 34% d’orge et 22% de blé dur, notant que le rythme des emblavements en céréales s’est accéléré pour atteindre 3 millions Ha de semis en un mois suite aux pluies de fin novembre et du mois de décembre, démontrant la rapidité d’intervention grâce à l’amélioration des capacités mécaniques et la modernisation du parc mécanique national.

« La mise en place des cultures d’automne a connu une bonne dynamique dès la 3ème décade du mois de novembre 2020, marquée par une prédominance du travail mécanique des sols qui a concerné près de 94% de la superficie travaillée. La superficie totale emblavée à date, toutes cultures annuelles d’automne confondues, totalise 4,76 millions Ha dont 9% en irrigué, dominées par les céréales (86%), les fourrages (10%) et les légumineuses (4%) », fait savoir la même source.

Le coronavirus, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, dissertent principalement sur la recrudescence des cas de Covid-19 un peu partout dans le pays.L’Observateur estime que le « durcissement des mesures de restriction » avec notamment l’instauration d’un couvre-feu « n’aura pas eu l’effet escompté ». Parce que, souligne ce journal, le dernier bilan (dimanche) du coronavirus au Sénégal fait état de 515 morts, soit 91 de plus depuis que le président de la République a décidé, le 6 janvier, de restreindre les libertés dans les régions de Dakar et Thiès (ouest).

Selon le check-up du ministère de la Santé et de l’Action sociale rapporté par WalfQuotidien, du « 10 au 17 janvier, 56 patients ont perdu la vie à cause de la Covid-19 ».  A en croire Le Soleil, « la deuxième vague ne cesse de battre (le record) du nombre de contaminations dans des villes jusqu’ici relativement épargnées comme Saint-Louis (nord) et Kaolack (centre) ». Dans le quotidien national, Dr Mamadou Dieng, médecin-chef de Diourbel (centre), soutient que dans cette région « la transmission est plus intense et le virus est apparemment plus virulent ».

Sous le titre « La vérité des chiffres », EnQuête s’interroge sur la mortalité au Sénégal en 2020 avec en toile de fond la létalité du virus. En tout cas, au cimetière musulman de Yoff (commune de Dakar), « de 7 à 8 morts enterrés par jour en 2019, on est passé à 20 enterrements », indique ce quotidien.

De son côté, Tribune informe que « quatre élèves (ont été) testés positifs à la Covid-19 au lycée Jean Mermoz de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, Cheikh Mbow, coordonnateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) plaide pour « un accompagnement en matériels sanitaires conséquents pour toutes les écoles » afin d’éviter une nouvelle fermeture des établissements scolaires.

Pour désengorger les structures sanitaires, les autorités ont opté pour « la prise en charge à domicile » des malades. Dans ce sens, « depuis la mise en œuvre de (cette politique), 11 mille patients (ont été) suivis et guéris. Actuellement, sur les 3288 malades sous traitement, 2980 sont suivis à domicile », renseigne dans Le Quotidien, Dr Babacar Guèye, Directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale. 

Ce dernier, après avoir rappelé dans L’AS que la prise en charge à domicile est une « recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) », a déclaré qu’ « il est important de renforcer cette stratégie dans le cadre de la deuxième vague ».

Toujours en santé, Les Echos signalent que « le Mali et la Gambie suspendent l’importation de volailles du Sénégal » où une épidémie de grippe aviaire a été notée ces dernières semaines.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le pouvoir et l’opposition (sont appelés) à la barre » pour sortir de « l’impasse autour du financement des partis, du statut du chef de l’opposition et du calendrier électoral ».

En sports, Stades annonce que « Sadio (Mané) et les Reds (de Liverpool) (sont) éjectés du podium de la Premier League » après leur match nul blanc à domicile contre Manchester United. Le club de la Mersey reste sur une série de « quatre (rencontres) sans victoire », mentionne le quotidien d’informations sportives.

Côte d’Ivoire: trois médias en ligne visés par des « manquements » (rapport OMENCI)

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) dénonce des « manquements » commis par trois médias vis-à-vis du code de déontologie et de l’éthique des professionnels du secteur de la presse ivoirienne, dans son rapport du mois de décembre 2020, publié dimanche.

L’OMENCI est un organe technique d’autorégulation du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI). Cet organe est dirigé par un secrétaire exécutif, nommé par le président du REPPRELCI, la faîtière des médias en ligne du pays.

Onze médias ont été monitorés par l’OMENCI du 1er au 31 décembre 2020. Selon le rapport, des « manquements » enregistrés dans cinq articles ont été relevés dans trois organes.

 « Une copie de ce rapport est transmis directement aux responsables des médias concernés par ces manquements », explique le président du REPPRELCI, Lassina Sermé.

Il est reproché à l’un des médias d’avoir publié dans un article, le 15 décembre 2020, un bilan de 200 morts « par balles et coups de machettes de miliciens pro-Ouattara » à la suite de la présidentielle du 31 octobre 2020 dû « au non-respect de la Constitution par Alassane Ouattara ».

Pour l’OMENCI, « ce chiffre de 200 morts est de nature à manipuler et à désinformer le public, car le bilan officiel provisoire établi par le gouvernement le 11 novembre 2020 indique « 85 morts enregistrés durant la processus électoral de 2020 dont 34 avant la présidentielle, 20 pendant et 31 après l’élection ».  Dans un bilan définitif, le gouvernement a annoncé « 87 morts » au total.

Dans un article intitulé « Côte d’Ivoire/Cocody: Fin de parcours pour 4 spécialistes de l’anarque immobilière », l’autre média en ligne a publié les images des mis en cause sans s’être préalablement assuré qu’elle ne viole pas la présomption d’innocence. Les dispositions légales mentionnent que des personnes arrêtées sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur condamnation soit prononcée par une instance judiciaire. Par conséquent, les visages de ces quatre individus interpellés devaient être couverts, ce qui n’a pas été fait.

Quant au troisième média, il a repris un article intitulé « Côte d’Ivoire: un élève dépisté positif au VIH à la journée mondiale contre le Sida » sans préciser la source. En outre, il l’a fait en violation de la charte ivoirienne des professionnels des médias  sur la protection des droits de l’enfant. La photo d’illustration présentant des élèves, exposait leur intégrité physique ou morale.

Les manquements, à l’analyse, ressortent une « violation » de l’article 11 de la charte ivoirienne des professionnels des médias pour la protection des droits de l’enfant et 19 du code de déontologie du journaliste, qui exhortent respectivement les journalistes à mettre un bandeau sur le visage de l’enfant dans les médias pour protéger ses droits, à ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies.

L’OMENCI, dans ce rapport,  rappelle qu’il faut préciser obligatoirement la source en cas de reproduction d’un article d’un autre confrère, ou rectifier toute information qui se révèle fausse, et à ne jamais participer à la manipulation de l’information et à la désinformation.

« Les manquements constatés sont notamment dus au manque de recoupement rigoureux de l’information lors du traitement avant sa publication », note l’observatoire qui estime que « cela peut s’expliquer par la volonté de publication rapide de l’information notamment sur internet ».

L’Observatoire a pour missions de faire le monitoring des médias numériques de Côte d’Ivoire, de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie, de promouvoir la liberté de la presse, de contribuer à la labellisation des médias numériques et d’assurer la médiation.

L’OMENCI est doté d’un règlement intérieur et d’un Comité de monitoring. Et ce, pour amener les médias en ligne à respecter les règles du métier de journaliste, notamment du code de déontologie, indispensable pour renforcer le professionnalisme dans les médias.

 Au terme de ce rapport, le comité de monitoring exhorte les médias à plus de rigueur dans le traitement de l’information pour une presse en ligne plus crédible. Il note la nécessité d’une formation sur le code de déontologie et l’éthique.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: des prescripteurs formés sur l’utilisation des produits phytosanitaires

Des prescripteurs ont été formés dans dix modules dont l’utilisation rationnelle des produits phytosanitaires » du 11 au 15 janvier dernier à l’initiative de «Croplife Côte d’Ivoire » et ses partenaires, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

Selon une note d’information transmise dimanche à APA, cette formation qui a également porté sur la  «Gestion intégrée de la fertilité des sols », et « l’Hygiène publique » a regroupé 20 revendeurs, 40 prescripteurs et 15 applicateurs.

 « Nous avons grâce aux expériences relatées par les uns et les autres, pu capter des informations capitales pour une régulation optimale de l’activité phytosanitaire », a indiqué Angèle Yao, la première responsable de la Direction de la protection des végétaux du contrôle et de la qualité (Dpvcq) du ministère ivoirien de l’Agriculture et du développement rural dans un discours prononcé lors de la cérémonie de clôture de cette session de formation.

Pour sa part, Olga Kouassi, la directrice du Bureau norme audit ( BNA) a estimé que   « cette formation trouve toute sa pertinence dans un contexte marqué par la méconnaissance dévastatrice des produits phytopharmaceutiques ».

 Poursuivant, elle a indiqué que son institution, en tant qu’organisme de certification, côtoie régulièrement cette problématique de mauvaise utilisation des pesticides dans le cadre de ses activités de certification en Afrique de l’Ouest et centrale et s’emploie, selon ses possibilités, à apporter sa contribution pour la lutte contre les mauvaises pratiques.

De son côté, Bama Yao, le directeur régional de Croplife Afrique de l’ouest, du centre et du moyen Orient a soutenu que des  « idées fortes » se sont dégagées à l’issue de cette session de formation.

Il s’agit notamment de  la gestion efficace des emballages vides de pesticides, de la notion de triple rinçage, du financement durable et des perspectives de coopération.

Côte d’Ivoire: Zohoré Lassane élu président du Groupement des éditeurs de presse

Zohoré Lassane, le directeur général de Gbich Édition a été élu samedi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, président du Groupement des éditeurs de Côte d’Ivoire ( GEPCI) lors du 5è congrès ordinaire de cette organisation patronale de la presse succédant ainsi à M. Patrice Yao, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

M. Zohoré  a été élu au deuxième tour avec 18 voix contre 15 pour son challenger Ousmane Sy Savané.  « J’estime qu’il n’y a pas de vainqueur. Il y a le GEPCI uni. A bientôt pour relever ensemble les défis qui nous attendent », a écrit M. Zohoré sur sa page Facebook après son élection.  

Trois candidats étaient en lice pour l’élection à la présidence de cette organisation.  Il s’agit de Agbia Lucien, directeur général de Multiconsult gestion (entreprise éditrice de PME Magazine), Sy Savané Ousmane, directeur général du Groupe Cyclone (entreprise éditrice du quotidien Le temps) et Zohoré Lassane, directeur général de Gbich Édition (entreprise éditeur de l’hebdomadaire d’humour et de bande dessinée Gbich).

Le parti ivoirien ANC rompt sa collaboration avec Guillaume Soro et rejoint le Rhdp

Le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Alphonse Soro, a annoncé samedi « la fin de toute collaboration » de son parti avec Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par Guillaume Soro, et décidé de rejoindre le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir).

M. Alphonse Soro, un très proche de Guillaume Soro, a dans une déclaration de sa formation politique, annoncé « la fin de toute collaboration avec les plateformes et les partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire », face à la presse, à Abidjan. 

Il a fait savoir que la direction de l’ANC a « longuement analysé l’évolution de la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, notamment depuis l’Assemblée générale constitutive du parti jusqu’à ce jour » avant de prendre cette décision. 

L’ANC qui avait décidé de soutenir la candidature de Guillaume Soro, « dans le cadre de l’alternance générationnelle, à l’élection présidentielle d’octobre 2020 », insinue avoir révisé sa position vu que « la volonté populaire n’a pas adhéré à la proposition politique d’un changement générationnel en 2020 ».  

En outre, la formation politique note « des divergences profondes avec le management, le langage politique, les méthodes et l’absence d’une vision qui rassure les Ivoiriens quant au maintien d’une paix durable ». 

Notant « l’absence pour l’heure d’une offre politique susceptible de sauvegarder et de poursuivre la dynamique de développement entamée par le président Alassane Ouattara », M. Alphonse Soro souligne que le parti participera au processus électoral à venir. 

Il a donné « un mot d’ordre clair à ses cadres qui le souhaitent et à ses bases pour se présenter (aux législatives du 6 mars 2020) ou à défaut nouer des alliances avec les candidats Rhdp dans leurs circonscriptions électorales respectives ». 

Le chef de l’ANC a annoncé qu’un bureau politique extraordinaire, élargi aux 30 régions et aux 108 départementaux ainsi qu’aux structures spécialisées de la Jeunesse, des femmes, des enseignants et au secteur privé, du parti se tiendra le 30 janvier 2021.

Cette fin de collaboration de M. Alphonse Soro avec Guillaume Soro, son mentor, intervient après le départ du député Kanigui Soro de son cercle et de Méité Sindou, un ex-cadre de Générations et peuples solidaires (GPS).