Rwanda: des chiens renifleurs pour lutter contre la Covid-19

Après avoir déployé des robots et des drones pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les responsables rwandais de la santé ont décidé d’utiliser le mois prochain, des chiens renifleurs entraînés pour détecter les cas suspects avec efficacité, a confirmé à APA une source officielle.Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, un protocole d’accord a été signé à cet effet en début de semaine entre le gouvernement rwandais et l’Allemagne.

« L’identification des odeurs de la Covid-19 à l’aide de chiens » est la nouvelle approche qui sera adoptée dans la lutte contre la pandémie au Rwanda, en s’inspirant notamment des expériences de l’Allemagne et de la Finlande, a-t-il déclaré.

L’utilisation de chiens renifleurs vise à identifier les cas positifs de Covid-19 dans les espaces publics et à répondre à la demande croissante de tests de dépistage rapides et non invasifs, selon la même source.

Le nouveau projet devrait accroître les capacités de tests du Rwanda, en particulier dans les lieux publics où des tests de masse seront nécessaires, grâce aux chiens renifleurs ayant un taux de détection de 94%, a poursuivi le Dr Nsanzimana.

Réagissant à cette innovation, l’ambassadeur d’Allemagne au Rwanda a salué ce partenariat et cette coopération avec le Rwanda.

Hier mercredi, 24 personnes ont été testées positives à la Covid-19 au Rwanda, portant le nombre de cas positifs dans le pays à 5750. Ces résultats ont été obtenus à partir de 2317 échantillons de Covid-19 effectués au cours de ces dernières 24 heures.

Présidentielle burkinabè : Roch Kaboré réélu au premier tour (Ceni)

Le président sortant, avec 57,87 % des suffrages, est vainqueur de l’élection présidentielle du 22 novembre selon les résultats provisoires proclamés ce jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Roch Marc Christian Kaboré (RMCK) réussit son pari : le coup K.O. Dans le décompte de la Ceni, le chef de file du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a récolté 1.654.982 voix.

Eddie Komboïgo, le candidat du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, occupe la deuxième place avec 442.742 voix, soit 15,48 %. Zéphirin Diabré est sur la troisième marche du podium avec 356.388 voix, soit 12,46 %.

Dans le reste du classement, les dix autres postulants ont obtenu dans l’ordre : Kadré Désiré Ouédraogo (95.977 voix – 3,36 %), Tahirou Barry (62.639 voix – 2,19 %), Ablassé Ouédraogo (51.575 voix – 1,80 %), Gilbert Noël Ouédraogo (44.347 voix – 1,55 %), Yacouba Isaac Zida (43.403 voix – 1,52 %), Abdoulaye Soma (40.217 voix – 1,41 %), Ségui Ambroise Farama (25.783 voix – 0,90 %), Do Pascal Sessouma (20.158 voix – 0,70 %), Monique Yeli Kam (15.124 voix – 0,53 %) et Claude Aimé Tassembedo (6449 voix – 0,23 %).

Au total, 2.993.288 Burkinabè se sont exprimés dans les urnes et 133.496 bulletins nuls ont été dénombrés. De ce fait, 2.859.784 suffrages sont valablement exprimés. En raison de la menace jihadiste et de problèmes de logistique, tous les citoyens, inscrits sur la liste électorale, n’ont pu accomplir leur devoir civique.

« Nous avions au départ 21.154 bureaux de vote. Pour des raisons d’insécurité, 1318 n’ont pas été ouverts. Nous sommes donc partis aux élections avec 19.866 bureaux de vote.
Le corps électoral est passé de 6.490.162 à 5.893.406. Et sur 19.866 bureaux de vote, il y a 926 qui n’ont pu ouvrir le jour du (scrutin) à cause de la nouvelle donne sécuritaire », a détaillé Newton Ahmed Barry, le président de la Ceni.

Toutefois, a-t-il soutenu, « les opérations de dépouillement au niveau des bureaux de vote, de compilation au niveau des centres communaux, de transmission des documents à la Ceni et de validation des résultats en plénière se sont déroulées conformément aux dispositions du Code électoral ». En outre, M. Barry a précisé que « ces opérations ont été rendues inhabituellement longues par le double comptage (manuel et électronique) institué par la loi ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les violences à l’égard des femmes, le report du Salon Halieutis, la Covid-19 et la relance économique et le contrôle des cliniques.+L’Economiste+ s’arrête sur le triste bilan des violences faites aux femmes, précisant que la violence contre les filles et les femmes a un coût social important.

D’après une enquête du Haut-Commissariat au Plan, réalisée avec l’appui de l’ONU-FEMME au Maroc, « une victime sur quatre de violence physique et une sur 10 de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques », souligne le journal.

Chez les victimes, les troubles d’ordre psychologique arrivent en tête (60,2%) en cas de violence physique et sexuelle (79%). « Les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété, des troubles du sommeil et une sensation de fatigue permanente », souligne également l’enquête, citée par la publication.

Lorsqu’elles subissent une forme de violence physique, les femmes présentent des égratignures et ecchymoses, les blessures les plus fréquentes (52,2%). Suivent des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%). A noter que d’autres formes de blessures sont aussi signalées.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Conseil d’Administration de l’Association du Salon Halieutis, réuni mercredi par visioconférence, a décidé de reporter la 6ème édition de ce rendez-vous du secteur halieutique à février 2022 à Agadir.

Le report de cette édition, qui devait se dérouler en février 2021, intervient dans le cadre du respect des mesures de sécurité sanitaire mises en place pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), indique l’Association du Salon Halieutis dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Justice qui a indiqué que 6.252 détenus ont été remis en liberté dans le cadre du dispositif des procès à distance.

Le ministère a ainsi veillé, en coordination avec les responsables judiciaires et les directions régionales de l’administration pénitentiaire, à équiper les tribunaux et des salles des établissements pénitentiaires d’ordinateurs pour le bon déroulement de cette opération, a-t-il souligné.

Il a relevé qu’après l’apparition de plusieurs cas d’infection au Covid-19 parmi les détenus et fonctionnaires de ces établissements, il s’est avéré nécessaire de tenir les audiences à distance surtout après la décision de fermeture des prisons dans le contexte de la pandémie.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur qui a estimé que le Maroc est en mesure de faire de la pandémie de la Covid-19 une opportunité historique pour favoriser sa relance économique et renforcer la cohésion sociale, en dépit des défis et contraintes en lien avec le caractère résistant du virus et la durée de sa propagation.

Le contexte exceptionnel lié à la pandémie ainsi que la mobilisation globale des services centraux et territoriaux pour enrayer la propagation de la maladie n’ont pas entravé la poursuite de la mise en place des conditions essentielles à même de garantir le succès des différents chantiers prévus pour la prochaine étape, a-t-il souligné.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que trois cliniques seront provisoirement suspendues du mode tiers payant dans le cadre de la convention nationale conclue entre les organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les médecins et les établissements de soins du secteur privé, a annoncé mardi le directeur général de l’Agence nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), Khalid Lahlou.

Cité par la publication, M. Lahlou a relevé que sur la base des rapports du contrôle technique effectué, à l’initiative du ministre de la Santé, faisant état de pratiques contraventionnelles et de dépassements avérés de la Tarification Nationale de Référence (TNR), il a été décidé de suspendre provisoirement du mode tiers payant trois cliniques.

Le directeur général de l’agence a relevé que des injonctions de restitution des sommes indues perçues au profit des assurés victimes desdites violations ont été décidées.

Marchés assurances zone CIMA: l’Ivoirien Karim Diarassouba élu DG de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarassouba a été élu directeur général de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de la conférence interafricaine des marchés d’Assurances (CICA-RE) par le Conseil d’administration de l’organisation à l’issue de sa 134ème session.M. Diarassouba, administrateur en chef des services financiers, présenté par l’Etat de Côte d’Ivoire, a été élu pour un mandat de cinq ans par le Conseil d’Administration de CICA-RE à l’issue de sa 134ème session du 13 août 2020.

Cette élection intervient après huit ans de services à la Direction des assurances, une direction centrale de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire.   

De l’avis de plusieurs responsables de compagnie  d’assurance, M. Diarassouba a « inlassablement » œuvré pour l’assainissement du secteur des assurances en Côte d’Ivoire ces dernières années. 

Créée en 1981 par les Etats Membres de la « Conférence Internationale des Contrôles d’Assurances (CICA), la CICA-RE, un Réassureur Communautaire de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) est en activité depuis 39 ans. 

L’organisation est devenue depuis la signature du Traité CIMA, la « Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances » en 1992. Elle a pour missions de promouvoir le développement des activités nationales d’Assurances et de Réassurance dans les pays membres.

Elle a également pour objectif de favoriser la croissance des capacités de souscription et de rétention nationales, sous régionales et régionales  et Contribuer au développement économique de la zone CIMA en particulier et de l’Afrique en général. 

Le nouveau directeur général de la CICA-RE prendra fonction le 02 janvier 2021 au siège de ladite Institution sise à Lomé au Togo. 

Ethiopie : Abiy ignore les pressions américaines et lance l’offensive au Tigré

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a rejeté les nouvelles pressions des Etats-Unis pour mettre fin aux combats meurtriers entre ses forces et les troupes fidèles au Front régional de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans le nord du pays.Dans un communiqué publié mercredi, Abiy a indiqué que son pays allait gérer le conflit seul alors que certains groupes de défense des droits de l’homme avaient mis en garde contre d’éventuels crimes de guerre dans la ville de Mekele, où sont concentrées les forces du TPLF.

L’ultimatum de 72 heures lancé par le Premier ministre éthiopien pour la reddition du TPLF a expiré mercredi et environ 100 soldats du TPLF se seraient déjà rendus.

« Nous exhortons respectueusement la communauté internationale à s’abstenir de tout acte d’ingérence indésirable et illicite », a indiqué le communiqué du bureau du Premier ministre, à un moment où les forces gouvernementales encerclaient la capitale du Tigré, Mekele, avec des chars. « La communauté internationale doit rester à l’écart jusqu’à ce que le gouvernement éthiopien soumette ses demandes d’assistance à la communauté des nations », a ajouté Abiy Ahmed.

Le Conseil national de sécurité des Etats-Unis a indiqué dans une déclaration que Washington soutenait l’initiative de l’Union africaine de dépêcher des envoyés spéciaux à Addis-Abeba pour négocier une trêve.

« Les Etats-Unis appellent à la médiation en Ethiopie et soutiennent les efforts menés par le président (sud-africain) Cyril Ramaphosa et l’Union africaine pour mettre fin à ce conflit tragique, maintenant », a ajouté le Conseil.

La déclaration est un renouvellement de la pression des Etats-Unis, qui avaient déclaré la semaine dernière que Washington se concentrerait davantage sur la paix que sur la médiation, les deux parties ayant durci leurs positions sur la poursuite des combats.

« Même si nous apprécions et comprenons l’intérêt de la communauté internationale à contribuer aux opérations de maintien de l’ordre en cours, nous tenons également à souligner que cela doit être fait conformément au droit international. Cela signifie d’abord et avant tout que la communauté internationale doit rester à l’écart jusqu’à ce que le gouvernement éthiopien soumette ses demandes d’assistance à la communauté des nations », a conclu le communiqué.

الأمم المتحدة تحذر من نزوح مليون شخص من تيجراي

حذرت الأمم المتحدة، الخميس، من احتمالية نزوح أكثر من مليون شخص من إقليم تيجراي، في أعقاب الصراع الدائر منذ مطلع نوفمبر الجاري في الإقليم الذي يسكنه نحو 6 ملايين نسمة.وقالت المنظمة، في بيان، إن عملية النزوح ستكون ناتجة عن « النقص الحاد » في احتياجات الحياة اليومية من طعام، ونقود، ووقود وغيرها، حسب ما نقلت وكالة « أسوشيتيد برس ».

وأضافت : « الوضع في تيجراي أصبح حرج جدا، نفد الوقود واختفت النقود الورقية، وتشير التقديرات إلى أن أكثر من مليون شخص سينزحون من أماكنهم ».

كما أشارت إلى أن المواد الغذائية التي كانت مخصصة لإغاثة 100 ألف لاجئ في إريتريا « ستنفذ في غضون أسبوع »، بالإضافة إلى عدم حصول أكثر من 600 الف شخص على حصص غذائية كانوا يعتمدون عليها شهريا.

وصدرت هذه البيانات عن الأمم المتحدة، في الوقت الذي أعلن فيه رئيس الوزراء الإثيوبي، آبي احمد، صباح اليوم، بدء تحرك قوات الجيش صوب عاصمة إقليم تيجراي، مقلي.

بضغط أوروبي.. الإبقاء على اجتماع مجلس الأمن بشأن تيغراي

أفادت مصادر دبلوماسية أن مجلس الامن أبقى اجتماعه المغلق المقرر الثلاثاء، لمناقشة النزاع في إقليم تيغراي في شمال إثيوبيا، بناء على إصرار أعضائه الأوروبيين، وذلك رغم طلب الدول الإفريقية إلغاءه لمنح وساطة إفريقية مزيدا من الوقت.

وقال دبلوماسي أوروبي، رفض  الكشف عن هويته، إن أعضاء المجلس من الاتحاد الأوروبي (بلجيكا وألمانيا وفرنسا وإستونيا) إضافة إلى المملكة المتحدة يريدون « إثارة القضية » الثلاثاء.

وفي وقت سابق، قال دبلوماسي إفريقي، رفض  الكشف عن هويته إن « جنوب إفريقيا والنيجر وتونس وسانت فنسنت وغرينادين » التي كانت طلبت عقد هذا الاجتماع المغلق، « سحبت طلبها لأن الموفدين (الأفارقة) الذين تم اختيارهم لم يتوجهوا بعد إلى إثيوبيا ».

وأضاف أن « من الضروري منح الجهود الإقليمية التي بدأت مزيدا من الوقت ».

وكان الاتحاد الإفريقي قد أعلن الجمعة أنه تم اختيار ثلاثة رؤساء سابقين كموفدين خاصين إلى إثيوبيا في محاولة وساطة بين طرفي النزاع.

وهؤلاء الموفدون هم يواكيم شيسانو الرئيس السابق لموزمبيق، وإيلين جونسون سيرليف الرئيس السابقة لليبيريا، وغاليما موتلانتي الرئيس السابق لجنوب إفريقيا، بحسب بيان لرئيس جنوب إفريقيا سيريل رامافوزا، الذي يتولى حاليا الرئاسة الدورية للاتحاد الإفريقي.

وأضاف رامافوزا أنهم سيتوجهون إلى إثيوبيا بهدف « توفير ظروف حوار وطني مفتوح لتسوية القضايا التي أدت إلى النزاع »، من دون أن يحدد جدولا زمنيا لذلك.

وقبل بضع ساعات من إعلان رامافوزا، أعرب الأمين العام للأمم المتحدة أنطونيو غوتيريش عن أسفه لرفض السلطات الإثيوبية أي وساطة دولية.

الاتحاد الأوروبي يحذر من التداعيات الإقليمية للنزاع في إثيوبيا

دعا جوزيب بوريل، مسؤول السياسة الخارجية بالاتحاد الأوروبي، لوقف القتال في إثيوبيا بين الجيش الحكومي وقوات إقليم تيغراي، محذرا من أنه يزعزع بشكل خطير استقرار منطقة شرق إفريقيا.

وقال بوريل في بيان: « لقد أعربت عن قلقي الشديد بشأن تزايد العنف الذي يستهدف جماعات عرقية، وسقوط عديد من الضحايا ووقوع انتهاكات لحقوق الإنسان والقانون الإنساني الدولي ».

وتصف إثيوبيا القتال بأنه مسألة داخلية تتعلق بإنفاذ القانون، وهو موقف أكده رئيس الوزراء أبي أحمد في بيان يوم الأربعاء، حيث قال: « نرفض أي تدخل في شؤوننا الداخلية ».

وقتل مئات الأشخاص منذ بدء القتال في الرابع من نوفمبر وفر أكثر من 41 ألف لاجئ إلى السودان وسط تقارير تفيد باستهداف مليشيات للمدنيين.

وأطلقت قوات تيغراي صواريخ على إريتريا المجاورة، فيما تم سحب الجنود الإثيوبيين من بعثات حفظ السلام في الصومال وجنوب السودان.

وفي الصومال، قامت إثيوبيا بنزع سلاح عدة مئات من العناصر المنحدرين من تيغراي في قوة حفظ سلام تابعة للاتحاد الإفريقي.

طنجة: المجتمعون توفقوا على عقد جلسة في غدامس

أكد عضو مجلس النواب صالح افحيمه أن أعضاء المجلس المجتمعين في مدينة طنجة بالمغرب توفقوا على عقد الجلسة القادمة في مدينة غدامس ثم عقد جلسة أخرى في مدينة بنغازي وفتح فروع ديوان مجلس النواب في مختلف المدن الليبية لعقد جلسات في أي مدينة.وعقد أعضاء مجلس النواب الليبي الملتئمون منذ الاثنين في منتجع «هيلتون هوارة» بضواحي مدينة طنجة المغربية، أمس، جلستين تشاوريتين ترومان وضع حد للانقسام الذي يعصف بمجلس النواب، وتذويب الجليد بين مختلف المكونات السياسية الليبية بعد مدة طويلة من التباعد.

وحقق النواب الليبيون أمس اختراقاً تمثل في اتفاق مبدئي على عقد مجلس النواب الليبي اجتماعه قريباً في مدينة غدامس، الواقعة في الجنوب الغربي للعاصمة طرابلس، والتي تعد واحدة من أقدم مدن العالم الصحراوية.

وبين افحيمه الذي يشارك في اجتماعات طنجة في تصريح صحفي أن عددا من النواب يعكفون على صياغة بيان سيجري التصويت عليه موضحا أن البيان يتضمن ما تم التوافق عليه بشأن عقد الجلسة القادمة في مدينة غدامس إضافة إلى تقديم تطمينات للمجتمع الدولي مفادها أن اجتماعات النواب في طنجة لا تتعارض مع مسار الملتقى السياسي المقام برعاية أممية إنما تكملها.

وأكد افحيمه أن مجلس النواب يسعى للقيام بدوره والوفاء بالتزاماته فيما يتعلق بقانون انتخاب السلطة التشريعية والرئاسية حتى يتم إجراء الانتخابات المقررة في 24 ديسمبر 2021 وفقا لأساس قانوني متين.

تونس: رئيس البرلمان يوافق على إرسال قوات إلى إفريقيا الوسطى

وافق رئيس البرلمان التونسي راشد الغنوشي، على مشاركة وحدة عسكرية تونسية في البعثة الأممية لحفظ السلام في جمهورية إفريقيا الوسطى.

جاء ذلك وفق بيان للبرلمان التونسي إثر استقبال الغنوشي، الثلاثاء، وزير الدفاع إبراهيم البرتاجي، في مقر البرلمان.

وقال البيان، إنه تمت « الموافقة على المشاركة في البعثة الأممية بجمهورية إفريقيا الوسطى طبقا لأحكام الفصل 77 من الدستور، فيما يتعلق بإرسال قوات إلى الخارج ».

وأضاف، أن « وزير الدفاع استعرض أمام رئيس البرلمان مشروع الأمر الرئاسي المتعلق بنشر وحدة مروحيات بجمهورية إفريقيا الوسطى تحت راية الأمم المتحدة ».

وأضاف البيان، أن « البرتاجي بين أن مشاركة تونس في هذه المهمة تندرج في إطار قرار مجلس الأمن الدولي رقم 2149 لعام 2014، المتصل بإنشاء بعثة لحفظ السلام وتحقيق الاستقرار في جمهورية إفريقيا الوسطى ».

كما أكد البرتاجي، أن « مشاركة البعثات التونسية في مثل هذه المهام من شأنه أن يسهم في تعزيز قدرات الجيش الوطني ويطوّر خبراته العسكرية ».

من ناحيته، أشاد رئيس البرلمان بجاهزية المؤسسة العسكرية ومعاضدتها الدائمة لجهود الدولة في حماية الوطن والذود عنه.

وشدد الغنوشي على « دعم البرلمان ومساندته لمهام حفظ السلام »، معتبرا أن « المشاركة في هذه المهمة الأممية من شأنها أن تُسهم في توثيق علاقات تونس مع البلدان الإفريقية ».

وينص الدستور التونسي في الفصل 77 المتعلق بصلاحيات رئيس البلاد، على أنه يحق للأخير إرسال قوات إلى الخارج بموافقة رئيسي مجلس نواب الشعب (البرلمان)، والحكومة.

كما يتطلب تنفيذ القرار انعقاد مجلس النواب للتصويت عليه خلال مدة لا تتجاوز 60 يوما من تاريخ إصداره، وهو ما لم يتم حتى اللحظة.