Af’Sud : Master KG remporte le prix MTV du meilleur acte africain

Le ministre sud-africain des Sports, des Arts et de la Culture, Nathi Mthethwa, a fait l’éloge, lundi, du producteur de musique Master KG qui vient de remporter le prix du meilleur acte africain aux MTV Europe Music Awards (EMA) organisé dimanche soir.« Nous sommes extrêmement fiers de Master KG qui a eu les honneurs en remportant le très convoité Best African Act Award aux MTV EMA », a déclaré Mthethwa.

Les MTV EMA 2020 ont honoré certains des plus grands noms de la musique mondiale lors de l’événement, où Master KG a battu une liste exceptionnellement talentueuse de superstars africaines nominées à ses côtés pour les honneurs.

Mthethwa a décrit Master KG et Nomcebo Zikode comme de véritables ambassadeurs de l’industrie musicale sud-africaine après que leur chanson à succès « Jérusalem » est devenue « l’une des plus grandes chansons de la planète ».

« Non seulement c’est une victoire pour l’Afrique du Sud ; c’est une victoire pour l’Afrique dans son ensemble. Votre patriotisme restera dans les annales de l’histoire alors que vous continuez à placer notre nation arc-en-ciel sur la carte internationale. Continuez à reprendre les lances tombées de vos prédécesseurs en représentant notre patrie d’une manière si particulière et sans précédent », a déclaré le ministre.

Master KG, basé à Limpopo, et le chanteur de gospel Zikode ont remporté un succès mondial avec leur chanson à succès « Jerusalema », enregistrée pour la première fois en novembre 2019.

Cependant, la chanson n’est pas devenue un succès mondial instantané jusqu’à ce que la troupe de danse angolaise, Fenómenos do Semba, ait créé la nouvelle vidéo virale JerusalemaDanceChallenge qui montre leurs mouvements de danse de la chanson populaire.

C’était en février 2020 et depuis lors, la danse « Jerusalema » est devenue virale, avec des religieuses, des étudiants, des enseignants, des soldats, des flics, des enfants et bien d’autres acteurs dansant sur les mouvements de cette chanson Gospel.

Présidentielle 2020: le Conseil constitutionnel confirme la réélection de Ouattara

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi la réélection de Alassane Ouattara avec 94,27% de suffrages à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, lors d’une session de proclamation des résultats définitifs.Le président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, a fait observer que le scrutin a été « régulier », en dépit d’actes de violences et d’empêchement de vote survenus après l’appel de l’opposition à la désobéissance civile et au boycott actif de l’élection.

Le Conseil a confirmé les résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI) qui créditaient M. Alassane Ouattara de 94,27% des voix, 0,99% pour Affi Nguessan, 1,66% pour l’ancien président Henri Konan Bédié et 1,99% pour Kouadio Konan Bertin dit KKB. 

La CEI a proclamé mardi les résultats provisoires, déclarant le président sortant Alassane Ouattara dont la candidature est contestée, vainqueur de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 avec 94,27% des voix et un taux de participation de 53,90%.  

Suite à l’annonce des résultats provisoires par la CEI, donnant M. Ouattara vainqueur de l’élection avec 94,27% des voix, l’opposition, contestant sa réélection, a créé un Conseil national de transition présidé par l’ancien président Henri Konan Bédié.

M. Bédié, président de ce Conseil, devrait de mettre en place un gouvernement de transition civile. Les leaders de l’opposition qui ont décidé de se réunir le mardi 3 novembre 2020 pour faire ce gouvernement, ont été empêchés par des forces de l’ordre.

Un « blocus » a été ensuite imposé aux résidences de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié et certains leaders de l’opposition. Plusieurs opposants ont été interpellés dont Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le chef du parti fondé par Laurent Gbagbo.  

MM. Bédié et Affi Nguessan, les candidats de l’opposition avaient refusé de prendre part à ce scrutin présidentiel, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible et transparente. 

Sénégal : hausse de 0,2% de l’Indice harmonisé des prix à la consommation

Cette évolution provient d’une hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+0,5%), des services de restaurants et hôtels (+0,2%), des services de logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (+0,1%), ainsi que des biens et services divers (+0,1%).En variation annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 2,6% et le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +2,3%, souligne le site de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), visité ce lundi à APA.

L’inflation sous-jacente s’est quant à elle relevée de 0,1% en rythme mensuel et de 1,2% en variation annuelle. Les prix des produits locaux ont haussé de 0,2%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,1% au mois d’octobre 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,0% et 1,5%, détaille l’ANSD.

Covid-19: Ramaphosa appelle à la vigilance avant les fêtes de décembre

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exhorté lundi ses compatriotes à rester vigilants contre la pandémie de Covid-19 pour empêcher qu’une « deuxième vague » ne s’installe avant les prochaines fêtes de Noël et du Nouvel an dans le pays.Dans son message hebdomadaire à la Nation, Ramaphosa a déclaré que le pays était sur la voie de la reprise économique après des mois d’opérations de secours et que les citoyens devraient être vigilants pour assurer un rétablissement complet après huit mois de lutte contre le virus.

« Cette vigilance est d’autant plus importante en ce moment, que la saison des fêtes approche, ne devenons pas les architectes de notre propre perte » , a déclaré Ramaphosa.

Selon le président, « la plus grande vigilance est requise de notre part à tous, pour garder le virus à distance ».

Ramaphosa a déclaré qu’une résurgence de la maladie à quelque échelle que ce soit ne se limiterait pas seulement à inverser radicalement les progrès de la santé du pays, mais qu’elle « étoufferait les progrès dans la reprise économique qui ont émergé et nous ramènerait du printemps à l’hiver » .

Pour éviter une deuxième vague d’infections virales, le pays doit continuer à observer les directives de santé publique qui restent toujours en place, a ajouté le président.

« Lorsque nous ne portons pas de masque lors de réunions sociales ; lorsque nous assistons à des événements bondés, nous ne nous mettons pas seulement en danger mais nous les autres en danger.

« Nous mettons également en péril notre reprise économique. Continuons tous à jouer notre rôle », a-t-il poursuivi.

La maladie respiratoire mortelle, qui est apparue en mars 2020 dans ce pays, a tué près de 20.000 personnes, selon le ministère sud-africain de la Santé.

La presse marocaine décrypte le discours royal de la marche verte

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal prononcé par le souverain à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche verte.+Akhbar Al Yaoum+ évoque les « messages de fermeté » destinés aussi bien aux ennemis qu’aux voisins du Royaume. Dans son discours le Roi Mohammed VI, précise le quotidien, annonce l’intention du Maroc d’aller de l’avant dans la délimitation de ses frontières maritimes sud en concertation avec l’Espagne, tout en rejetant les dépassements et en dénonçant les provocations du Polisario.

De même, pour le souverain, poursuit la publication, il est temps d’investir dans les potentialités énormes qu’offrent le littoral et le domaine maritime des régions du Sahara marocain.

Une position inébranlable, des acquis diplomatiques et de nouveaux projets de développement dans les provinces du Sud. C’est ainsi que le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ résume le discours royal prononcé, samedi, à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche Verte. Le discours royal, bien qu’ayant évoqué les provocations d’El Guerguerat, ne s’est pas attardé sur cette question qui est, en fait, une affaire réglée.

Le discours, estime le quotidien, s’inscrit dans la dynamique du développement régional lancée en 2015, après l’essoufflement de la dynamique du plan d’autonomie proposé en 2007. Une dynamique qui a d’ailleurs été adoptée par le Conseil de sécurité qui prône aujourd’hui une solution politique réaliste à ce conflit, précise le journal.

+Al Akhbar+ rapporte que le Souverain a annoncé le parachèvement de la délimitation de ses frontières maritimes et appelle l’Espagne au dialogue.

Le Souverain, ajoute le quotidien, souligne que le Maroc poursuivra, et avec constance, le dialogue engagé avec le voisin du Nord, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays amis. Il rappelle, en ce sens, le processus juridique et législatif mené pour achever ce chantier dans le respect des normes du droit international maritime.

Le quotidien précise, à ce propos, que la loi 37-17 portant délimitation des frontières maritimes et création d’une zone économique exclusive dans les eaux territoriales du Sud du Royaume est entrée en vigueur depuis le mois de mars dernier.

Ainsi, « la Marche se poursuit », titre pour sa part +Assabah+ qui reprend des extraits du discours. Le quotidien estime que le plan d’autonomie proposé par le Maroc jouit de la confiance de la communauté internationale. En même temps, les membres de la communauté internationale refusent aujourd’hui, dans leur grande majorité, de s’aligner sur les thèses des autres parties. De ce fait, 163 pays, représentant 85% des Etats membres des Nations Unies, ne reconnaissent pas l’entité factice.

Le quotidien évoque, en outre, les potentialités économiques des régions du Sahara marocain, notamment dans le domaine de l’économie bleue ou l’économie maritime. Il estime, par ailleurs, qu’à ce niveau, le nouveau port de Dakhla constitue un coup de grâce pour les séparatistes du Polisario et leurs mentors. En effet, si le port de Tanger-Med est, d’ores et déjà, reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à coup sûr à consacrer cette tendance.  

La police disperse des manifestants de l’opposition à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan

La police ivoirienne a dispersé lundi matin des manifestants de l’opposition dans les quartiers « Palais » et « Akadjoba » de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où un mini car de transport « Gbaka » a été brûlé, selon un habitant.Les manifestants ont érigé des barricades sur la voie publique, entravant la circulation. Dépêchés sur les lieux, des éléments de la police ont libéré la voie et dispersé les auteurs de ces actes.

Ces heurts interviennent dans le cadre de l’appel à la désobéissance civile lancé depuis le 20 septembre 2020 par les partis et groupements de l’opposition en Côte d’Ivoire pour dénoncer le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. 

Suite à l’élection, l’opposition qui clame ne pas reconnaître le scrutin, a créé un Conseil national de transition, un organe jugé constitutif d’attentat et de complot contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire par les autorités judiciaires.

Dans ce contexte, des leaders de l’opposition ont été interpellés dont le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo), Affi Nguessan, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

La Commission électorale indépendante (CEI) a déclaré le président Alassane Ouattara réélu avec 94,27% des suffrages. Le pays attend que le Conseil constitutionnel proclame les résultats définitifs.

La commune de Yopougon, une cité populaire dans l’Ouest d’Abidjan, est réputée être un fief de l’opposition.

Politique, économie et religion au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, ce lundi à APA, traite de l’actualité marquée par plusieurs sujets, de la religion avec la manifestation de samedi dernier à Dakar, contre l’islamophobie et de l’économie.« Boubacar Camara reçu en audience au Palais-Macky explose la coalition de Sonko (leader de Pastef) et Cie », titre La Tribune, expliquant que c’est le journaliste Adama Gaye qui a vendu la mèche.

« Boubacar Camara essaie de se rattraper. Sonko était au courant. Bruno d’Erneville brûle Boubacar Camara », poursuivent nos confrères.

Parlant de cette audience Macky-Boubacar Camara, Le Quotidien note que « la vérité Jotna (en référence au nom de la coalition Jotna) ».

Mais selon le journal, Bruno d’Erneville, président de cette coalition n’était pas informé, tout le contraire d’Ousmane Sonko qui a été prévenu.

Dans Vox Populi, Ousmane Sonko parle de sa séparation avec Boubacar Camara qui, selon lui, « n’est ni une déchirure ni une rupture, mais seulement des options indépendantes ».

Pendant ce temps, L’As affiche un « Me Moussa Diop ivre de colère » contre son limogeage à la tête de Dakar Dem Dikk (société de transport public), le troisième mandat et le rapprochement entre Idrissa Seck et Macky Sall.

« Si je savais que Macky Sall allait donner tout le fruit de notre travail à Idrissa Seck et autres, je ne l’aurais pas soutenu. Il a fallu que je récite un verset interdit (allusion à sa sortie médiatique contre un 3è mandat de Macky Sall) pour que je sois limogé », regrette Me Diop dans L’AS.

« Politique-Khalifa tisse sa toile », titre EnQuête, soulignant que l’ex maire de Dakar ira aux élections locales sous la bannière de GLB (Guédiawaye La Bokk). Pour ce faire, Khalifa Sall était entouré, ce week-end à Guédiawaye, de six maires socialistes.

Ce journal poursuit le récent remaniement ministériel et informe que « Dagana (nord, est) mécontent du départ de Makhtar Cissé (ex ministre de l’Energie et du Pétrole) ».

« Nomination d’Oumar Sarr (maire de Dagana, nouvel allié de Macky Sall, au poste de ministre des Mines et de la Géologie) et éviction de Makhtar Cissé-Benno (coalition présidentielle) de Dagana exprime son amertume », renchérit L’AS.

« Front républicain-Large coalition en perspective : Le nouveau schéma politique de Macky Sall », titre L’Observateur.

Nos confrères font état d’un plan pour contrer les éventuelles défections du Parti socialiste et de l’Alliance des forces du progrès (Afp) et d’un renforcement de l’axe sud pour écraser Ousmane Sonko.

Analysant la crise économique, Walf Quotidien écrit que « ça fleure bon l’ajustement ». « La crise économique actuelle fait craindre un retour aux années 80. En effet, d’après le syndicaliste Mody Guiro, lors d’une assemblée générale d’informations des acteurs du comité d’Initiative pour l’annulation de la dette africaine (Iada), la situation actuelle peut conduire aux Plans d’ajustement structurels (Pas) », explique ce journal.

« Annulation de la dette publique africaine-L’Iada appelle ç une mobilisation massive du continent », rapporte L’AS.

Sud Quotidien revient sur la marche contre les caricatures du Prophète et propos « islamophobes » de Macron et lance « la fatwa de Dakar ».

« Manifestation contre les caricatures du Prophète-Des milliers de musulmans dans la rue. Dakar marche pour Mohamed, contre l’islamophobie de Macron. Macky fustigé, Macron fusillé, la France brûlée », détaille Vox Populi à sa Une.

Les quotidiens traitent également de l’élection de Joe Biden, comme 46è président des Etats-Unis d’Amérique. Sur ce sujet, le quotidien national Le Soleil titre : « Joe Biden, sacre d’un persévérant ».

Pour Vox Populi, « l’Amérique vire Trump qui refuse de partir », là où Le Quotidien note que « l’Amérique se dé-Trump ».

Al-Sissi et le Drian examinent les moyens de faire face à l’escalade de l’extrémisme

Par Mohamed Fayed — Le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi et le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian ont examiné, dimanche au Caire, les moyens de de faire face à l’escalade de l’extrémisme et de la haine à la lumière des récentes tensions entre le monde islamique et l’Europe.Lors de cette rencontre, le chef de la diplomatie française a mis l’accent sur le respect et l’appréciation de la France pour toutes les religions, leurs principes et valeurs, et son aspiration à renforcer la coopération et la concertation avec l’Égypte pour lutter contre le phénomène d’intolérance et d’idéologie extrémiste qui se propage de plus en plus.

De son côté, le président Al-Sissi a souligné la nécessité urgente de déployer des efforts concertés pour défendre les valeurs de coexistence et de tolérance entre toutes les religions, et pour étendre les ponts de compréhension et de fraternité, et de ne pas porter préjudice aux symboles religieux, exprimant son rejet total aux actes terroristes sous toutes leurs formes, indique le porte-parole de la présidence égyptienne.

Il a rappelé l’expérience égyptienne dans la consolidation des principes de tolérance et de rejet de la violence, de l’idéologie extrémiste et du terrorisme, soulignant que son pays est prêt à coopérer et à soutenir les efforts internationaux pour promouvoir ces concepts.

Les deux parties ont également évoqué les derniers développements de la question libyenne. Sur ce registre, le président Al-Sissi a passé en revue la position de l’Égypte vis-à-vis de la Libye, en particulier en ce qui concerne le soutien aux pourparlers en cours dans tous les domaines sur la base des conclusions de la conférence de Berlin et de la déclaration du Caire, ainsi que la nécessité de maintenir le cessez-le-feu décrété par les parties libyennes pour empêcher de nouveaux affrontements, ce qui va conduire à la tenue des élections et à la formation du gouvernement.

La police ivoirienne dément une fole rumeur sur le décès de Pascal Affi N’guessan

La police ivoirienne a démenti ce week-end une fole rumeur sur les réseaux sociaux, faisant état du décès de l’opposant Affi Nguessan, suite à une électrocution après son interpellation dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, dans un communiqué.Dans ce communiqué, la police ivoirienne dénonce cette « rumeur diffusée et entretenue sur les réseaux sociaux, (qui) fait état de ce que l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan  aurait subi des tortures et serait décédé ». 

« La police Nationale  tient à informer l’opinion nationale et internationale  que monsieur Pascal Affi  N’guessan interpellé dans la nuit du 06 au 07 novembre 2020 dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, se porte bien et n’a fait l’objet d’aucun acte de tortures », souligne le texte.  

Dans une vidéo présentant M. Affi, assis dans un fauteuil gris, vêtu d’un t-shirt noir et un pantalon noir, un agent des forces de l’ordre l’interroge de savoir s’il est décédé. Il répond « non, c’est faux, je suis en bonne santé, c’est de l’intoxication ».

Souriant, M. Affi déclare « je me porte bien, je ne suis pas décédé. Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 8 novembre 2020, je ne suis pas décédé, je me porte bien ».

Il affirme n’avoir pas été torturé, « pas du tout », mais avoir été « bien reçu ». Suite à une demande de son interlocuteur de décliner le mets en face de lui, posé sur un guéridon, l’opposant ivoirien dit manger des frites, et la veille, avoir pris du petit pois avec du poulet. 

M. Affi Nguessan a par ailleurs rassuré son épouse et ses enfants sur son état, disant se porter bien et a le moral. 

La police a prévenu dans ce communiqué que « les auteurs de ces fausses informations qui n’ont dautres objectifs que de semer l’émoi au sein de la population sont passibles de poursuites judiciaires ».

M. Affi, président du Front populaire ivoirien (FPI) et candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a été interpellé après l’annonce par les leaders de l’opposition de la mise en place d’un Conseil national de transition, un organe sensé se substituer aux institutions de la République. 

Le Conseil national de transition crée par l’opposition,  qui ne reconnaît pas le scrutin présidentiel du 31 octobre 200, est présidé par l’ancien président Henri Konan Bédié. Il devrait mettre en place un gouvernement de transition.

Roi Mohammed VI : Le Maroc poursuivra le dialogue engagé avec l’Espagne au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales

Le Maroc poursuivra, avec constance, le dialogue engagé avec notre voisin, l’Espagne, au sujet des zones de chevauchement des eaux territoriales des deux pays, a affirme le Roi Mohammed VI dans son disc ours prononcé, samedi, à l’occasion du 45ème anniversaire de la marche verte.Ce dialogue s’inscrira dans le cadre du droit de la mer et respectera le partenariat qui les unit, loin de toute volonté unilatérale d’imposer le fait accompli, a-t-il souligné.

« De fait, en définissant clairement le cadre et les frontières des espaces maritimes placés sous la souveraineté du Royaume, le plan mis en œuvre pour impulser l’essor socio-économique de la région sera indubitablement consolidé », a indiqué le Souverain marocain.

Partant de cette vision, la façade atlantique Sud du Royaume, située face au Sahara marocain, constituera une interface maritime d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international, a-t-il précisé.

De fait, d’ores et déjà Tanger-Med est reconnu comme le premier port en Afrique, le port Dakhla Atlantique contribuera à consacrer cette tendance, a annoncé le Roi Mohammed VI

« Nous continuerons à œuvrer pour le développement d’une véritable économie maritime dans ces territoires (…). Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine », a-t-il ajouté.

Le Souverain marocain a jugé nécessaire d’investir dans les espaces maritimes, tant pour le dessalement de l’eau de mer que pour l’exploitation des énergies renouvelables d’origine éolienne ou hydrolienne.

En parallèle, il faut continuer à promouvoir le secteur de la pêche maritime, compte tenu de son rôle dans le développement de l’économie de la région, a-t-il enchainé.

Par ailleurs, pour que le plan Azur devienne un levier stratégique au service de la relance du secteur touristique dans la région et pour que celle-ci s’affirme comme une véritable destination du tourisme balnéaire, il importe de lui insuffler une nouvelle dynamique.