Le Maroc et l’Espagne conviennent d’activer la mise en Ɠuvre de l’accord sur le dĂ©veloppement d’une 3Ăšme interconnexion Ă©lectrique

Le ministre marocain de l’Ă©nergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu par visioconfĂ©rence, derniĂšrement, avec la vice-prĂ©sidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition Ă©cologique et du dĂ©fi dĂ©mographique, Teresa Ribera Rodriguez, dans le cadre du renforcement du partenariat Ă©nergĂ©tique entre le Maroc et l’Espagne.Cette rencontre fait partie d’une sĂ©rie de consultations entre les deux ministres, dont la derniĂšre s’est tenue en juin dernier, pour donner un nouvel Ă©lan Ă  la coopĂ©ration stratĂ©gique existante entre le Maroc et l’Espagne, qui s’inscrit dans une vision d’intĂ©gration rĂ©gionale plaçant les deux pays comme des points de connexion entre l’Europe et l’Afrique.

Les deux parties ont soulevĂ© plusieurs questions d’intĂ©rĂȘt commun, telles que le gaz naturel, l’interconnexion Ă©lectrique entre les deux pays, la coopĂ©ration potentielle dans le domaine de l’hydrogĂšne, ainsi que la concrĂ©tisation de la DĂ©claration conjointe de la feuille de route sur le commerce d’Ă©lectricitĂ© Ă  base d’Ă©nergies renouvelables, signĂ©e entre le Maroc, l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, en marge de la COP 22, tenue Ă  Marrakech en novembre 2016.

S’agissant du gaz naturel, les deux responsables ont rĂ©itĂ©rĂ© leurs volontĂ©s communes pour poursuivre les discussions et les Ă©tudes relatives Ă  l’interconnexion gaziĂšre.

Concernant l’interconnexion Ă©lectrique, les deux parties ont convenu d’activer la mise en Ɠuvre du mĂ©morandum d’entente relatif au dĂ©veloppement d’une troisiĂšme interconnexion Ă©lectrique Maroc-Espagne. Elles ont, Ă©galement, appelĂ© Ă  intensifier les activitĂ©s du groupe de travail constituĂ© de l’Office national de l’Ă©lectricitĂ© et de l’eau potable et de l’entreprise espagnole Red Electrica.

Quant Ă  la coopĂ©ration dans le domaine de l’hydrogĂšne, les deux ministres ont soulignĂ© l’importance de ce vecteur Ă©nergĂ©tique pour la dĂ©carbonisation et ont proposĂ© que des contacts puissent ĂȘtre Ă©tablis par les autoritĂ©s marocaines compĂ©tentes avec leurs homologues espagnoles afin d’examiner les possibilitĂ©s de coopĂ©ration offertes par ce secteur.

Par ailleurs, les deux ministres ont convenu d’activer la mise en Ɠuvre du mĂ©morandum d’entente pour l’Ă©tablissement d’un partenariat stratĂ©gique dans le domaine de l’Ă©nergie entre les deux pays, en tenant dans les prochaines semaines la 1-Ăšre rĂ©union du ComitĂ© de partenariat Ă©nergĂ©tique (CPE) instituĂ© par ce mĂ©morandum.

Politique, santé et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sĂ©nĂ©galais parvenus mardi Ă  APA traitent d’une diversitĂ© de sujets allant de la reconfiguration politique Ă  la gestion de la pandĂ©mie de Covid-19, en passant par les faits sociĂ©taux dont le chavirement d’une nouvelle pirogue de migrants.EnQuĂȘte assimile le nouveau casting et la stratĂ©gie du prĂ©sident de « grand brouillard ». Le journal voit en Macky Sall un « gĂ©nie politique » pour avoir opĂ©rĂ© un « infanticide » contre son parti et rĂ©cupĂ©rer des « adversaires Ă©prouvĂ©s par les rigueurs de l’opposition ».

La Tribune note toutefois que « Macky (est) sur le chemin qui a perdu Wade » et « risque de tomber dans ses propres piÚges ».
En revanche, Issa Sall, candidat classĂ© quatriĂšme Ă  la derniĂšre prĂ©sidentielle, « va crĂ©er son parti » aprĂšs le « divorce presque actĂ© avec le Pur », le Parti de l’unitĂ© et du rassemblement, informe L’AS. Par ailleurs, « ses proches l’annoncent Ă  la mouvance prĂ©sidentielle ».

Sur un autre sujet, L’Observateur informe que le nouveau prĂ©sident du Conseil Ă©conomique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, « fouille Mimi » TourĂ©, son prĂ©dĂ©cesseur. Le leader de Rewmi a en effet « dĂ©pĂȘchĂ© une mission de vĂ©rification au Cese et diffĂšre son installation ». Mais pour Aminata TourĂ©, « Idrissa Seck a fait interdire l’accĂšs des locaux du Cese au Daf et au DRH qui devaient faire le point Ă  ses collaborateurs ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien rapporte que le parti Pastef « dĂ©nonce le bradage Ă  vil prix des ressources halieutiques » dans le protocole d’accord de pĂȘche renouvelĂ© entre le SĂ©nĂ©gal et l’Union europĂ©enne (UE).

Sur la gestion de la pandĂ©mie de Covid-19, Le Quotidien titre sur le « succĂšs sans frontiĂšres » du SĂ©nĂ©gal. Les ambassades d’Allemagne, de France et de Grande Bretagne « chantent les efforts » de notre pays lĂ  oĂč l’Institut Pasteur « lance un test rapide ».

Le ministre de la SantĂ©, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne dans L’Observateur que « le SĂ©nĂ©gal fera bĂ©nĂ©ficier Ă  sa population du vaccin du Covid » que plusieurs firmes pharmaceutiques occidentales annoncent depuis quelques jours la dĂ©couverte.

Le Soleil s’entretient avec le nouvel ambassadeur chinois au SĂ©nĂ©gal, Xiao Han, qui explique « lĂ  oĂč vont nos deux pays ». Le quotidien national souligne en outre que « prĂšs de 330 milliards de FCFA (ont Ă©tĂ©) transfĂ©rĂ©s par l’Etat depuis 2012 » pour appuyer les collectivitĂ©s territoriales.

Sur l’intensification de l’Ă©migration irrĂ©guliĂšre, LibĂ©ration informe qu’une « pirogue prend feu au large du Cap-Vert » avec des passagers « griĂšvement brĂ»lĂ©s » et « plusieurs morts annoncĂ©s ». L’embarcation comptait Ă©galement « trois mineurs ».

Walf Quotidien titre sur la pĂ©nurie du liquide prĂ©cieux Ă  Dakar et note que « Diamalaye et Grand-Yoff dĂ©clenchent les Ă©meutes de l’eau ».

En fait divers, Les Echos font focus sur des jumelles siamoises « condamnĂ©es Ă  vivre ensemble ». Elles s’appellent NdĂšye et MariĂšme Ndiaye et « cherchent 145 millions ».

Le Forum des Houphouëtistes salue la reprise du dialogue entre Ouattara et Bédié

Le Forum des HouphouĂ«tistes, une organisation de la sociĂ©tĂ© civile ivoirienne engagĂ©e pour la paix, a saluĂ© dans une dĂ©claration transmise lundi Ă  APA, la reprise du dialogue politique entre le prĂ©sident ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan BĂ©diĂ©, le prĂ©sident du Parti dĂ©mocratique de CĂŽte d’Ivoire ( PDCI) et doyen d’Ăąge de l’opposition ivoirienne.Cette dĂ©claration du Forum des HouphouĂ«tistes s’inscrit dans le cadre de la 24Ăš Ă©dition de la JournĂ©e nationale de la paix qui a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e dimanche dernier en CĂŽte d’Ivoire. 

«Le Forum des HouphouĂ«tistes les ( Ouattara et BĂ©diĂ©) encourage, ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation, Ă  recourir et Ă  privilĂ©gier le dialogue, la discussion fraternelle et sincĂšre pour rĂ©gler tous les dĂ©saccords afin de  parvenir Ă  une paix juste, durable et dĂ©finitive en CĂŽte d’ivoire», a souhaitĂ© dans cette dĂ©claration, FĂ©lix MiĂ©zan AnoblĂ©, le prĂ©sident de cette organisation. 

Poursuivant, le forum des HouphouĂ«tistes, a appelĂ© les ivoiriens Ă  s’inspirer des « prĂ©cieux enseignements et du riche testament politique» de FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, le premier prĂ©sident ivoirien. L’opposition ivoirienne  qui a appelĂ© au boycott de la prĂ©sidentielle ivoirienne du 31 octobre, a lancĂ© depuis septembre dernier, un mot d’ordre de dĂ©sobĂ©issance civile. 

Cette élection présidentielle qui a été émaillé de violences dans plusieurs localités du pays, a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB). 

Le 11 novembre dernier, le prĂ©sident ivoirien Alassane Ouattara et le prĂ©sident du PDCI Henri Konan BĂ©diĂ© se sont rencontrĂ©s aprĂšs prĂšs de deux ans de rupture du dialogue. Cette rencontre entre ces deux personnalitĂ©s qui est intervenue dans un contexte politique tendu dans le pays, a Ă©tĂ© saluĂ©e par l’opinion publique nationale et internationale estimant que c’est un acte de dĂ©crispation.

Amnesty appelle Ă  la libĂ©ration « sans condition » de l’opposant ivoirien Affi Nguessan

L’ONG Amnesty International appelle les autoritĂ©s ivoiriennes Ă  libĂ©rer « sans condition » l’opposant Affi Nguessan et des personnes dĂ©tenues pour avoir exercĂ© leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin prĂ©sidentiel, dans un communiquĂ©.Les autoritĂ©s ivoiriennes  « doivent libĂ©rer immĂ©diatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes dĂ©tenues uniquement pour avoir exercĂ© leurs droits fondamentaux », a indiquĂ© l’ONG Amnesty International dans un communiquĂ© de presse.  

Amnesty invitĂ© toutefois l’Etat de CĂŽte d’Ivoire Ă  « s’engager Ă  crĂ©er un espace oĂč les citoyen·ne·s peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©s, agressĂ©s ou tuĂ©s. » 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, prĂ©sident du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondĂ© par Laurent Gbagbo, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© dans la nuit du 6 novembre et « dĂ©tenu au secret jusqu’au 9 novembre », rapporte le communiquĂ©.  

« Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ». Et, Pascal Affi N’Guessan, visĂ© par 30 chefs d’accusation, notamment « attaque et complot contre l’autoritĂ© de l’État, assassinat et actes de terrorisme », a affirmĂ© qu' »il n’avait pas vu la lumiĂšre du jour pendant 60 heures », souligne l’ONG de dĂ©fense des droits de l’Homme.

L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a rĂ©ussi Ă  le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autoritĂ©s doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Selon Amnesty International, il a Ă©tĂ© fait « usage de machettes et d’armes Ă  feu » lors des violences Ă©lectorales en CĂŽte d’Ivoire,  ce qui « tĂ©moigne de l’horreur des violences post-Ă©lectorales ». 

L’organisation note des dizaines de personnes tuĂ©es depuis l’Ă©lection du 31 octobre,  des centaines de blessĂ©s lors d’affrontements et des dizaines de membres de l’opposition arrĂȘtĂ©s dont le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, dĂ©tenu au secret. 

« Les autoritĂ©s en CĂŽte d’Ivoire doivent enquĂȘter sur l’homicide de dizaines de personnes tuĂ©es Ă  coups de fusils, de pistolets et de machettes depuis l’Ă©lection prĂ©sidentielle » du 31 octobre 2020, a dĂ©clarĂ© Amnesty International le 16 novembre 2020.

Des tĂ©moins, selon Amnesty, ont racontĂ© les scĂšnes de violences post-Ă©lectorales dans le cadre d’affrontements croissants entre des sympathisants de l’opposition et du parti au pouvoir depuis le 31 octobre. 

« Dans certains cas, les forces de sĂ©curitĂ© ont Ă©tĂ© submergĂ©es, incapables de faire barrage aux violences imputables aux deux camps », poursuit le communiquĂ© de l’organisation de dĂ©fense des droits de l’Homme.

« Nous demandons aux autoritĂ©s ivoiriennes d’enquĂȘter sur ces violences sanglantes et de traduire les responsables prĂ©sumĂ©s de ces agissements en justice. L’impunitĂ© qui rĂšgne de longue date en CĂŽte d’Ivoire offre un terreau fertile Ă  ceux qui se livrent Ă  des homicides et bafouent les droits humains sans craindre d’ĂȘtre amenĂ©s Ă  rendre des comptes, a dĂ©clarĂ© Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale Ă  Amnesty International.

« C’est la deuxiĂšme fois en 10 ans que des Ă©lections en CĂŽte d’Ivoire sont Ă©maillĂ©es de violences. Il faut prendre sans dĂ©lai des mesures afin de protĂ©ger la population et faire clairement savoir que ces meurtres ne resteront pas impunis », a-t-elle fait observer. 

Des violences ont Ă©clatĂ© dans plusieurs villes du pays Ă  l’approche de l’Ă©lection prĂ©sidentielle et se sont prolongĂ©es aprĂšs le scrutin. Selon le Conseil national des droits de l’homme, entre le 31 octobre et le 10 novembre, le bilan s’Ă©lĂšve Ă  55 morts et 282 blessĂ©s, mentionne le texte. 

En outre, les violences se sont intensifiĂ©es dans le centre de la CĂŽte d’Ivoire, notamment dans les villes de Mbatto, Elibou et Daoukro. À Mbatto, entre le 9 et le 10 novembre, une manifestation de l’opposition s’est soldĂ©e par au moins deux morts et des dizaines de blessĂ©s, dont cinq se trouvent dans un Ă©tat critique, d’aprĂšs les informations reçues par Amnesty International, poursuit le communiquĂ©. 

Un tĂ©moin a expliquĂ© Ă  Amnesty International  que des personnes « ont commencĂ© avec des pierres, puis des machettes et finalement on a entendu des coups de fusil », avant d’ajouter « nous avons Ă©tĂ© violemment agressĂ©s ».

« Ils ont commencĂ© Ă  mettre le feu, Ă  saccager et Ă  nous tirer dessus. Les gendarmes qui se trouvaient au milieu pour disperser la foule avec des gaz lacrymogĂšnes se sont dĂ©couragĂ©s. Nous nous sommes retrouvĂ©s livrĂ©s Ă  nous-mĂȘmes », a laissĂ© entendre le tĂ©moin. 

Selon un autre tĂ©moin, au moins 24 personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es par armes Ă  feu les 9 et 10 novembre. Cinq se trouvaient dans un Ă©tat critique et n’ont pas pu ĂȘtre Ă©vacuĂ©es en raison des violences. « Nous n’avons jamais vu ça, habituellement les gens prennent des machettes, mais cette fois-ci, ils avaient tous des armes Ă  feu », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Par ailleurs, Amnesty International relĂšve avoir constatĂ© l’arrestation de dizaines de membres de l’opposition en marge de l’Ă©lection, aprĂšs que l’opposition a appelĂ© Ă  la dĂ©sobĂ©issance civile, Ă  boycotter le scrutin, Ă  crĂ©er un Conseil national de transition et Ă  rejeter la rĂ©Ă©lection du prĂ©sident Alassane Ouattara.

« Le 3 novembre, 21 personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es de maniĂšre arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan BĂ©diĂ©, et cinq se trouvent toujours en dĂ©tention » dont Maurice GuikahuĂ©, numĂ©ro deux du Parti dĂ©mocratique de CĂŽte d’Ivoire (PDCI), affirme Amnesty.

Cette vague d’arrestations d’opposants politiques fait suite Ă  une autre sĂ©rie d’arrestations un peu plus tĂŽt cette annĂ©e. En aoĂ»t, Amnesty International a signalĂ© une vague d’arrestations visant des dissident·e·s politiques. 

L’ONG note en outre que entre le 13 aoĂ»t et le 25 octobre, au moins 41 personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es Ă  Abidjan, Korogho, Toumodi et AlepĂ© pendant qu’elles manifestaient ou aprĂšs avoir appelĂ© Ă  manifester. Il s’agit entre autres de cinq membres du parti d’opposition GPS, arrĂȘtĂ©s le 13 aoĂ»t alors qu’ils se rendaient Ă  une manifestation.

La Tunisie veut doubler le volume de ses Ă©changes avec l’Afrique subsaharienne

La Tunisie qui enregistre un volume d’Ă©changes commerciaux intra-africains de 17%, envisage de doubler le volume de ses Ă©changes avec l’Afrique subsaharienne.Pour dĂ©velopper le commerce intra-africain, la Tunisie, a initiĂ© un Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre 2020.   

PrÚs de 850 industriels et entrepreneurs de 25 pays participeront, du 18 au 20 novembre 2020, aux premiÚres rencontres virtuelles réunissant des entreprises tunisiennes et celles au sud du Sahara pour un développement durable des échanges, indique une note de Tunisia Export.   

Selon des donnĂ©es officielles, le volume des Ă©changes commerciaux intra-africains sont estimĂ©s Ă  17%, alors que les Ă©changes commerciaux intra-europĂ©ens se situent Ă  68%. Avec un tel Ă©cart, la Tunisie estime qu’il y a de quoi fouetter l’orgueil des entrepreneurs qui doivent saisir les opportunitĂ©s qui s’offrent pour le dĂ©veloppement des Ă©changes. 

La Tunisie qui se fixe pour « objectif de doubler le volume des Ă©changes commerciaux et accroĂźtre le chiffre d’affaires » dans les toutes prochaines annĂ©es, a dĂ©cidĂ© de trouver une alternative au frein que constitue la pandĂ©mie Ă  Covid-19, souligne la note.  

L’objectif du pays est de nouer « un partenariat durable avec les pays frĂšres et pays » du continent, ce qui explique le Roadshow 2020 qu’organise le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) de la Tunisie ou Tunisia Export, du 18 au 20 novembre. 

Dans ce contexte, une conférence de presse pour la présentation des rencontres B to B en ligne dénommées Tunisia-Africa E-Business Meetings a eu lieu le 16 novembre, et a été animée par le président directeur général du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Le PDG a indiquĂ© Ă  la presse qu’Ă  ce jour, prĂšs de 850 entreprises et opĂ©rateurs Ă©conomiques issus de 25 pays de l’Afrique Subsahariennes prendront part aux rencontres B to B en fonction d’un calendrier de Rendez-vous Ă©laborĂ© par les Ă©quipes et les techniciens du CEPEX. 

Au plan bilatĂ©ral, «aujourd’hui, la CĂŽte d’Ivoire est la premiĂšre destination des entreprises tunisiennes en Afrique subsaharienne et le chiffre d’affaire a Ă©tĂ© multipliĂ© par 10 », a prĂ©cisĂ© Hamdani Noamen, Chef de la ReprĂ©sentation commerciale de Tunisie Ă  Abidjan, faisant savoir que la CĂŽte d’Ivoire est le premier partenaire de la Tunisie en Afrique au Sud du Sahara. 

 « La valeur des Ă©changes entre la CĂŽte d’Ivoire et la Tunisie en 2019 se prĂ©sente comme suit : le total des exportations tunisiennes vers la CĂŽte d’Ivoire : 54 millions d’euros et le total des exportations ivoiriennes vers la Tunisie : 17 millions d’euros », mentionne la note. Quant aux exportations tunisiennes vers le Burkina Faso en 2019, le total s’Ă©lĂšve Ă  16 million d’euros.

Cent vingt (120) entreprises tunisiennes sont installĂ©es en CĂŽte d’Ivoire dont trois Ɠuvrent Ă  la transformation des produits locaux avant exportation notamment le cafĂ©, le marbre et le bois. Cette confĂ©rence vise Ă  consolider les exportations et les investissements sur le continent.  

Par ailleurs, les entreprises tunisiennes souhaitent-elles trouver des partenaires pour la transformation des produits. La Tunisie veut exploiter les circuits commerciaux aux fins que des produits destinĂ©s Ă  l’export au dĂ©part de la CĂŽte d’Ivoire aillent Ă©galement vers l’Union europĂ©ennes et au-delĂ .  

La pandĂ©mie Ă  Coronavirus a affectĂ© sĂ©rieusement le secteur du BĂątiment et des Travaux Publics. Mais, les  autres secteurs ont connu au contraire une embellie, Ă  l’image de l’industrie mĂ©canique et Ă©lectrique et le secteur mĂ©dical, de quoi rĂ©jouir les 3000 Tunisiens prĂ©sents en CĂŽte d’Ivoire et leurs partenaires nationaux.

Pour plus d’efficacitĂ© dans sa stratĂ©gie de conquĂȘte du continent, la Tunisie a entrepris des rĂ©flexions pour la rĂ©forme du Fonds de soutien au commerce de sorte Ă  relever les dĂ©fis en 2021. Cette rĂ©forme devrait prendre en compte les volets du transport maritime et aĂ©rien pour faciliter les Ă©changes, a indiquĂ© le PDG du CEPEX, Chiheb Ben Ahmed. 

Il espĂšre aussi que l’accord de libre Ă©change (Zleca) y contribuera Ă©normĂ©ment par la rĂ©duction des barriĂšres tarifaires et des droits de douanes. Le PDG du CEPEX considĂšre cette plateforme qu’il souhaite annuelle comme une opportunitĂ© offerte aux industriels et opĂ©rateurs Ă©conomiques pour dynamiser le commerce. 

L’Ă©vĂ©nement sera soutenu par le gouvernement tunisien, la cĂ©rĂ©monie officielle d’ouverture des trois journĂ©es devrait ĂȘtre prĂ©sidĂ©e par le chef de gouvernement tunisien, M. Hichem Mechichi, le mercredi 18 novembre Ă  8h du matin (GMT).

La confĂ©rence enregistrera la participation de 456 entreprises subsahariennes et de 383 entreprises tunisiennes. L’Ă©tat provisoire indique une participation de 102 opĂ©rateurs du  Nigeria; Kenya (72) CĂŽte d’Ivoire (69) ; Cameroun (61) ; Burkina Faso (25) ; SĂ©nĂ©gal (22) ; Ouganda (21). 

En outre sont attendus 18 opérateurs du Togo ; Ethiopie (8) ; Ghana (7) ; Bénin (6) ; Congo (5), Gabon (3), Mali (3), Rwanda (3), Comores (2), Guinée (2), Afrique du Sud (2), Burundi (1) ; Congo, La RDC (1) ; Djibouti (1) ; Lesotho (1) ; Mozambique (1) ; Niger (1). 

CĂŽte d’Ivoire: levĂ©e du blocus autour de la rĂ©sidence de Affi N’Guessan

Le blocus imposĂ© Ă  la rĂ©sidence du prĂ©sident du Front populaire ivoirien (FPI), Affi Nguessan, Ă  Abidjan, suite Ă  la crĂ©ation par l’opposition d’un Conseil national de transition, organe visant Ă  se substituer aux institutions en place, a Ă©tĂ© levĂ© lundi.Le blocus de la rĂ©sidence de M. Affi N’Guessan, chef du FPI (opposition), le parti fondĂ© par l’ancien prĂ©sident Laurent Gbagbo, a Ă©tĂ© levĂ© dans l’aprĂšs-midi, aux environs de 14 heures (GMT, heure locale), selon une source proche du parti.

M. Affi, candidat Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre 2020, a refusĂ© de participer au scrutin, de mĂȘme que l’ancien prĂ©sident Henri Konan BĂ©diĂ©, prĂ©sident du Parti dĂ©mocratique de CĂŽte d’Ivoire (Pdci), estimant que les conditions n’Ă©taient pas rĂ©unies pour une Ă©lection crĂ©dible, tout en appelant Ă  une dĂ©sobĂ©issance civile.

Ces deux personnalitĂ©s politiques qui ont appelĂ© au boycott du scrutin, ont suite aux rĂ©sultats provisoires annoncĂ©s par la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante (CEI), dĂ©clarĂ© avec les autres leaders de l’opposition, ne pas reconnaĂźtre cette Ă©lection prĂ©sidentielle, la qualifiant de « mascarade ». 

De ce fait, les leaders de l’opposition ont crĂ©Ă© le 3 novembre 2020 un Conseil national de transition, prĂ©sidĂ© par M. Henri Konan BĂ©diĂ© qui devrait mettre en place un gouvernement de transition civile. Mais, leur Ă©lan a Ă©tĂ© interrompu par des arrestations.

Des blocus ont Ă©tĂ© ensuite imposĂ©s par les forces de l’ordre aux rĂ©sidences de plusieurs leaders de l’opposition y compris M. BĂ©diĂ©, avant d’ĂȘtre levĂ©s progressivement. En outre, des responsables de l’opposition ont Ă©tĂ© interpellĂ©s et incarcĂ©rĂ©s dont M. Affi.  

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, le prĂ©sident du Front populaire ivoirien (FPI), a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© dans la nuit du 6 novembre et « dĂ©tenu au secret » selon ses avocats. Il lui est reprochĂ© plus d’une trentaine de chefs d’accusation dont l’atteinte Ă  l’autoritĂ© de l’Etat.  

Sénégal : les élus locaux pour une articulation des agropoles aux projets de développement locaux

Le prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental de Kaffrine (centre), Adama Diouf, a plaidĂ©, ce lundi Ă  Dakar, en faveur de l’intĂ©gration des projets territoriaux locaux dans la mise en Ɠuvre des agropoles.Les Ă©lus locaux souhaitent ĂȘtre davantage impliquĂ©s dans la mise en place des projets de dĂ©veloppement  destinĂ©s Ă  leurs terroirs. 

En effet, selon le prĂ©sident du Conseil dĂ©partemental de Kaffrine, Adama Diouf, chaque dĂ©partement ou commune a un projet territorial adossĂ© aux ressources locales, Ă  la vocation de la localitĂ©, aux rĂ©alitĂ©s locales. Et l’agropole centre a l’opportunitĂ©, dans le cadre de sa formulation, d’intĂ©grer ces questions-lĂ . Car, c’est seulement Ă  ce niveau qu’il aura un sens », a-t-il dit.

M. Diouf s’exprimait Ă  l’occasion de l’atelier de structuration de l’agropole centre qui regroupe les rĂ©gions de Kaffrine, Kaolack, Fatick et Diourbel Ă  l’initiative du Bureau opĂ©rationnel du suivi du Plan SĂ©nĂ©gal Ă©mergent (BOS/PSE).

Abondant dans le mĂȘme sens que M. Diouf, le reprĂ©sentant de l’Organisation des Nations Unies pour le dĂ©veloppement industriel (Onudi), Christophe Yvetot a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’aller vers des projets structurants sur lesquels peuvent se greffer toutes les autres interventions. 

DĂ©plorant la multiplicitĂ© des projets qui interviennent de façon disparate, le diplomate a plaidĂ© pour une synergie de toutes ces initiatives  afin d’avoir un vrai impact sur les populations. « C’est seulement en ayant ces projets structurants que l’on pourra avoir un impact », a-t-il martelĂ©. 

D’un coĂ»t global de 92 milliards de FCfa -les 50 ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  mobilisĂ©s-, l’agropole centre de mĂȘme que celui du sud et du nord constitue « une rĂ©ponse urgente pour l’accĂ©lĂ©ration de la politique industrielle du SĂ©nĂ©gal », a dĂ©clarĂ© le ministre du DĂ©veloppement industriel et des petites et moyennes industries, Moustapha Diop. 

Ce dernier a par ailleurs indiquĂ© que l’agropole centre devrait « augmenter les superficies cultivables ainsi que les rendements en crĂ©ant plus de contractualisation entre les petits producteurs locaux et les industriels qui viendront investir dans la zone ».

Selon Moustapha Diop, l’installation des infrastructures sur les sites devant abriter les modules de l’agropole centre est prĂ©vue au mois d’avril 2021.

Le ministre du DĂ©veloppement industriel et des petites et moyennes industries a en outre annoncĂ© la mise en place prochaine d’une agropole intercommunale dĂ©diĂ©e Ă  l’horticulture, au lait et Ă  la viande. Ce complexe agro-industriel sera implantĂ© dans la zone de Sandiara-NguĂ©niĂšne (ouest).

A en croire le ministre en charge du suivi du Plan SĂ©nĂ©gal Emergent (Pse), Abdou Karim Fofana, « au-delĂ  de la zone centre, il est prĂ©vu la mise en place d’agropoles intĂ©grĂ©es et compĂ©titives se concentrant sur les chaĂźnes de valeur aux potentiels de dĂ©veloppement Ă©levĂ©s dans les diffĂ©rentes zones du pays tels les cĂ©rĂ©ales, les olĂ©agineux, les produits horticoles, entre autres ».

M. Fofana a Ă©galement rappelĂ© la nĂ©cessitĂ© de faire de « l’agriculture un moteur de notre dĂ©veloppement », en perspective « d’une mise en valeur des atouts agricoles insuffisamment exploitĂ©s au SĂ©nĂ©gal ».

« C’est un dĂ©fi de produire. Il en est un autre de transformer afin d’assurer notre indĂ©pendance alimentaire », a-t-il soulignĂ©, dĂ©plorant que seuls « 13% des produits locaux sont transformĂ©s au SĂ©nĂ©gal ». 

Le projet d’agropole du centre ambitionne de crĂ©er quelque 14500 emplois directs et permettra, selon M. Fofana, « d’amorcer le cycle de la mutation d’une Ă©conomie principalement portĂ©e par la production agricole primaire et les services vers une Ă©conomie davantage axĂ©e sur la transformation industrielle des ressources de base au niveau local ».

Sahara : Large soutien africain Ă  l’intervention marocaine Ă  El Guerguarate

L’intervention du Maroc pour mettre fin Ă  l’obstruction de la circulation civile et commerciale au niveau du poste-frontiĂšre d’El Guergarate, passage vital pour les flux commerciaux entre le Royaume et son continent, a recueilli un soutien de la part de plusieurs pays africains. Ce soutien a Ă©tĂ© Ă©galement manifestĂ© par des organisations rĂ©gionales qui ont fait part d’un appui ferme et sans Ă©quivoque Ă  la riposte « lĂ©gitime » et « pacifique » du Royaume pour rĂ©tablir le statu quo au niveau de cette zone tampon.

Ainsi, la CommunautĂ© des Etats SahĂ©lo-Sahariens (CEN-SAD) vient d’exprimer son soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation normale Ă  El Guergarate.

Dans un communiquĂ©, la CEN-SAD a affirmĂ© soutenir les autoritĂ©s marocaines dans toutes les mesures qu’elles prendront en toute souverainetĂ© et en parfaite conformitĂ© avec la lĂ©galitĂ© internationale pour restaurer et prĂ©server opportunĂ©ment la sĂ©curitĂ© et la libre circulation des personnes et des biens, « dans la dynamique de la ZLECAF ».

Le bloc rĂ©gional a aussi dĂ©plorĂ© « fortement les transgressions des rĂ©solutions 2414/2018 et 2440/2018 » par le polisario, saluant l’attachement du Maroc au processus de paix conduit par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies.

Dans la mĂȘme lignĂ©e, la Gambie a saluĂ© l’action « pacifique » et « dĂ©cisive » menĂ©e par le Maroc afin d’assurer la libre circulation civile et commerciale au niveau du poste-frontiĂšre d’El Guergarate.

Dans un communiquĂ© de son ministĂšre gambien des Affaires Ă©trangĂšres, a rĂ©itĂ©rĂ© « sa reconnaissance de l’intĂ©gritĂ© territoriale du Royaume du Maroc », saluant « les efforts pacifiques engagĂ©s par le Maroc afin de parvenir Ă  une solution durable sous l’Ă©gide de l’ONU, comme explicitement indiquĂ© dans les rĂ©solutions du Conseil de SĂ©curitĂ© ».

Abondant dans le mĂȘme sens, le Royaume d’Eswatini a rĂ©affirmĂ© sa solidaritĂ© avec le Royaume du Maroc dans la prĂ©servation de sa souverainetĂ© et de son intĂ©gritĂ© territoriale.

Dans un communiquĂ© de son ministĂšre des AE, le Royaume d’Eswatini « reconnaĂźt pleinement la souverainetĂ© du Maroc sur tout son territoire et le droit de son Gouvernement de restaurer et d’assurer la libre circulation des personnes et des biens dans la zone tampon d’El Guergarat », au Sahara Marocain.

Le Royaume d’Eswatini « rappelle les diverses dĂ©clarations et rĂ©solutions des Nations Unies selon lesquelles le trafic civil et commercial rĂ©gulier ne doit pas ĂȘtre entravĂ© dans la zone tampon, comme il rappelle qu’aucune mesure ne doit ĂȘtre prise Ă  mĂȘme de modifier le statu quo convenu lors du cessez-le-feu nĂ©gociĂ© ».

MĂȘme son de cloche chez le prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale de Sao TomĂ© et Principe, Delfim Santiago Das Neves, qui a exprimĂ© sa solidaritĂ© avec le Royaume du Maroc et condamnĂ© les actes rĂ©pugnants des milices du Polisario dans la zone d’El Guergarate.

« C’est avec une grande tristesse et avec une profonde inquiĂ©tude que nous avons pris connaissance de la circulation des milices du polisario, depuis le 21 octobre, dans la zone tampon d’El Guergarate dans le Sahara marocain dont les actes provoquent un blocage occasionnel de la circulation des personnes et des biens dans les zones avoisinantes », a dit M. Das Neves dans un communiquĂ©.

Aussi, la République de Djibouti qui a exprimé sa solidarité et son plein soutien aux mesures prises par le Maroc pour assurer la circulation des marchandises, des biens et des personnes à travers El Guerguarate.

Le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et de la CoopĂ©ration internationale de Djibouti a exprimĂ©, dans un communiquĂ©, sa condamnation de toute pratique qui menacerait le trafic dans ce passage vital pour le commerce entre le Royaume du Maroc et l’Afrique.

Pour sa part, le Gabon a exprimĂ© son soutien aux actions du Maroc en faveur de la sĂ©curisation de la zone tampon d’El Guergarate afin d’y assurer le flux rĂ©gulier des biens et des personnes.

Dans un communiquĂ© de son ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, le Gabon exprime sa vive prĂ©occupation face aux opĂ©rations illĂ©gales menĂ©es par des milices du polisario dans la zone Tampon d’El Guergarate.

« Les actes de provocations du Polisario, sources de tension, constituent des violations flagrantes des accords et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, entravent fortement la circulation civile et commerciale et fragilisent le cessez-le-feu signé », a déploré le document.

De son cĂŽtĂ©, l’Union des Comores a aussi exprimĂ© son soutien total au Maroc qui a pris la dĂ©cision d’agir pour rĂ©tablir la circulation des marchandises et des personnes Ă  travers la zone tampon d’El Guerguarate.

L’Union des Comores a exprimĂ© son soutien total au Royaume dans ce combat lĂ©gitime et rend hommage Ă  l’action hĂ©roĂŻque des Forces ArmĂ©es Royales, selon un communiquĂ© du ministĂšre comorien des Affaires Ă©trangĂšres et de la coopĂ©ration internationale, chargĂ© de la Diaspora.

Pour sa part, la RĂ©publique centrafricaine a exprimĂ© son soutien aux mesures prises par le Maroc dans la zone d’El Guergarate.

Dans un communiquĂ©, le ministĂšre centrafricain des AE a saluĂ© la rĂ©action pacifique du Royaume du Maroc visant Ă  garantir la fluiditĂ© de circulation des biens et des personnes dans la zone d’El Guergarate, rĂ©itĂ©rant, au nom du gouvernement centrafricain, son soutien au Maroc pour son attachement au respect de l’Accord de cessez-le-feu et sa position constante pour une solution politique en faveur de la sĂ©curitĂ© et de la stabilitĂ© de la rĂ©gion.

Le ministĂšre centrafricain a Ă©galement exprimĂ© sa condamnation de toute violation des termes de l’Accord et a appelĂ© Ă  son respect ainsi qu’Ă  la poursuite des nĂ©gociations politiques et diplomatiques.

El Guergarate : Entretien tĂ©lĂ©phonique entre le Roi Mohammed VI et le SG de l’ONU

Le Roi Mohammed VI a eu, lundi, un entretien tĂ©lĂ©phonique avec le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral des Nations Unies, Antonio Guterres, indique un communiquĂ© du Cabinet royal.L’entretien a portĂ© sur les derniers dĂ©veloppements de la question du Sahara, notamment la situation dans la zone de Guergarate.

Au cours de cet entretien, le Souverain a soulignĂ© qu’aprĂšs « l’Ă©chec de toutes les tentatives louables du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, le Maroc a pris ses responsabilitĂ©s dans le cadre de son droit le plus lĂ©gitime, d’autant plus que ce n’est pas la premiĂšre fois que les milices du « polisario » s’adonnent Ă  des agissements inacceptables », souligne la mĂȘme source.

Le Maroc a rétabli la situation, réglé définitivement le problÚme et restauré la fluidité de la circulation.

Le Roi a prĂ©cisĂ© que le Royaume continuera Ă  prendre les mesures nĂ©cessaires afin d’assurer l’ordre et garantir une circulation sĂ»re et fluide des personnes et des biens, dans cette zone Ă  la frontiĂšre entre le Royaume et la RĂ©publique Islamique de Mauritanie, ajoute le communiquĂ© du Cabinet royal.

Il a rĂ©affirmĂ© Ă  M. Guterres l’attachement constant du Maroc au cessez-le-feu. Avec la mĂȘme force, le Royaume demeure fermement dĂ©terminĂ© Ă  rĂ©agir, avec la plus grande sĂ©vĂ©ritĂ©, et dans le cadre de la lĂ©gitime dĂ©fense, contre toute menace Ă  sa sĂ©curitĂ© et Ă  la quiĂ©tude de ses citoyens.

Le Souverain marocain a, enfin, assuré le Secrétaire Général que le Maroc continuera à soutenir ses efforts dans le cadre du processus politique. Celui-ci devrait reprendre sur la base de paramÚtres clairs, impliquant les véritables parties à ce différend régional et permettant une solution réaliste et réalisable dans le cadre de la souveraineté du Royaume, conclut le communiqué.

Nigeria: le taux d’inflation culmine Ă  14,23% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria est passĂ© Ă  14,23% en octobre dernier, contre 13,71% en septembre, selon le National Bureau of Statistics (NBS).Le BNS a expliquĂ©, dans sa revue mensuelle de l’indice des prix Ă  la consommation, que l’augmentation est de 0,52 point de pourcentage, ce qui est supĂ©rieur au taux de 13,71% enregistrĂ© en septembre 2020.

Il a expliquĂ© que l’inflation alimentaire a augmentĂ© de 17,38%, contre 16,66% en septembre, tandis que l’inflation de base a Ă©galement augmentĂ© Ă  11,14% contre 10,58% en septembre.

Selon le rapport, l’inflation urbaine a atteint 14,81% en glissement annuel, contre 14,31% enregistrĂ© le mois dernier, tandis que l’inflation rurale a atteint 13,68%.

Il a notĂ© que des augmentations ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans toutes les divisions de la classification de la consommation individuelle par fonction qui ont donnĂ© l’indice global.

Sur une base mensuelle, l’indice global a augmentĂ© de 1,54% en octobre 2020, ce qui reprĂ©sente un taux de 0,06% supĂ©rieur au taux de 1,48% enregistrĂ© en septembre 2020.