Fatiha Terki, nouvelle représentante du Pam au Sénégal

Le Programme Alimentaire Mondial (Pam) annonce la prise de fonction de Fatiha Terki comme sa nouvelle Directrice et Représentante Résidente au Sénégal, suite à la présentation, hier 23 novembre 2020, de sa lettre de mission à la ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.« Nommée à ce poste par le Directeur Exécutif du Pam, David Beasley, Mme Terki aura la charge de diriger les opérations d’assistance et de résilience menées au Sénégal par le Pam dans le cadre de son Plan Stratégique de Pays (PSP 2019-2023) », rapporte un communiqué de presse.

Le texte souligne qu’en 2020, dans un contexte particulier de crise sanitaire et économique due à la pandémie du Coronavirus, le Pam a accompagné le Gouvernement du Sénégal pour répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels urgents de plus de 400 000 personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Ses programmes et projets ont été adaptés au contexte afin de contribuer efficacement aux stratégies menées par le Gouvernement dans les domaines de l’éducation, la santé, la protection sociale, le développement rural et la résilience.

Ainsi, poursuit notre source, la nouvelle Directrice et Représentante Résidente du Pam compte se mettre à la disposition du Gouvernement afin de contribuer à la réalisation des priorités du Sénégal en matière de développement socio-économique telles que énoncées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE 2014-2035)

« Je suis ravie d’être aujourd’hui acceptée par le Gouvernement du Sénégal qui à travers son ministère en charge des Affaires Etrangères a reçu ma lettre d’accréditation ; ce qui rend officielle ma mission dans le pays. C’est pour moi un honneur, mais surtout une grande opportunité de servir le Sénégal en tant qu’ agent humanitaire et de développement afin de jouer ma partition au nom du Programme Alimentaire Mondial pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notamment les ODD 2 et 17 qui consistent à éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable à travers un partenariat fort d’ici 2030 », réagit Fatiha Terki citée par le communiqué.

Madame Fatiha Terki est Médecin, spécialisée en épidémiologie. Elle regagne le Pam au Sénégal après quatre années de fonction au siège à Rome, où elle a successivement occupé les postes de Directrice adjointe et Directrice par intérim de la Division de la Nutrition.

Ses 25 ans d’expériences dans le domaine du développement international l’ont menée dans plusieurs pays à travers le monde, particulièrement en Afrique, au Moyen Orient et en Asie.

Sénégal: report d’un trimestre des opérations de forage à Sangomar

La campagne de forage des puits du champ pétrolier de Sangomar, au large des côtes sénégalaises, débutera au second trimestre 2021, a annoncé, mardi à Dakar, le directeur de Woodside, Géraud Moussarie.L’industrie pétro-gazière a été lourdement affectée par la pandémie du Coronavirus. Et au Sénégal, les projets d’exploitations pétrolières et gazières n’ont pas échappé à cette nouvelle donne. En effet, du fait de la dimension internationale des projets, plusieurs infrastructures devant entrer dans la mise en place des plateformes d’exploitation ont connu des retards de fabrication à cause du confinement.

Ainsi, « nous avons décalé un petit peu le démarrage des opérations de forage. Le commencement de la campagne, qui est assez significative avec 23 puits, initialement prévu pour la fin du premier trimestre 2021, a été décalé de trois mois. Elle commencera le 31 juin 2021 », a déclaré M. Moussarie.

S’exprimant à l’occasion d’une table ronde consacrée aux impacts socio-économiques de la crise de la Covid-19 sur l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal, le Directeur de BP Sénégal a assuré que le retard observé dans la fabrication des infrastructures « n’impactera pas la production ».

« Woodside confirme que le premier baril de la Phase 1 du développement du champ Sangomar reste sur la bonne voie pour une livraison en 2023, conformément aux informations fournies précédemment », lit-on dans un document remis à la presse.

L’entreprise bat ainsi en brèche les informations selon lesquelles des retards de jusqu’à deux ans seront enregistrés sur les premiers projets pétroliers et gaziers en raison de la pandémie de Covid-19.

« Pour l’instant, nous avons réussi à atténuer et à maintenir les impacts de la Covid-19. Il est effectivement évident que depuis que la Covid-19 est apparue, nous avons eu de sérieux problèmes à organiser la mobilité du personnel et l’approvisionnement. (…), mais nous avons réussi, avec l’étroite collaboration de tous les acteurs, à maintenir l’échéance », a indiqué Géraud Moussarie.

Pour ce faire, il a expliqué que « nous avons articulé le confinement à toutes les activités utiles. Nous avons réussi à les préserver en ayant une gestion résiliente des chaînes d’approvisionnement ».

Prenant part à cette rencontre, la directrice des opérations extérieures de Woodside Sénégal, Fatima Sow, a indiqué de son côté que l’installation des caissons sur le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) aux larges des côtes sénégalo-mauritaniennes est également reporté au premier trimestre 2021.

Là également, c’est la pandémie qui est mise en cause. A en croire Mme Sow, le confinement et l’état d’urgence décrétés un peu partout à travers le monde ont retardé la livraison de ces bâtiments et leur a fait rater la seule période optimale de l’année pour procéder aux installations.

Ces différents imprévus ne devraient cependant pas remettre profondément en cause les projets parce qu’il y a eu du « mouvement et sur le plan industriel que législatif », a souligné Fary Ndao, auteur du livre L’or noir du Sénégal.

L’OMS appelle les pays africains à rester vigilants face à une potentielle hausse du coronavirus

A l’approche des fêtes de fin d’année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a exhorté les pays africains à  rester extrêmement vigilants, face à une potentielle hausse du coronavirus. En effet, pour de nombreuses familles, cette période festive est habituellement une occasion de se réunir.

Après avoir enregistré une tendance à la baisse suivie d’un plateau, l’Afrique connaît depuis début une octobre une augmentation du nombre de cas détectés. L’appel lancé par l’OMS intervient alors que 20 pays du continent sont surveillés de près par l’organisation compte tenu de la progression de leur situation sanitaire respective. Contrairement à la première vague, la récente hausse a pour principale originale la région nord-africaine, où les températures commencent à baisser.

De façon plus détaillée, sur les 47 pays de la région africaine de l’OMS, 19 pays ont signalé une augmentation de plus 20 % des nouveaux cas au cours des derniers 28 jours, par rapport aux quatre semaines précédentes. Néanmoins, 17 pays enregistrent aussi une diminution de plus de 20 % du nombre de nouveaux cas au cours des derniers 28 jours, en comparaison des quatre semaines précédentes. Il y a aussi davantage de signalements d’infections et de décès de personnels de la santé, en particulier parmi les plus expérimentés.

Les grands rassemblements et la mobilité ont été identifiés comme des facteurs de risque d’augmentation de la propagation du Covid-19 et la saison des fêtes peut favoriser ces risques, aboutissant à des évènements de « super propagation ».

«Alors que nous nous approchons de la période de l’année lors de laquelle les gens se déplacent pour passer les fêtes ensemble, le risque de transmission de la Covid-19 est plus élevé. De nouveaux foyers de cas peuvent émerger dans des endroits qui n’ont pas été touchés jusqu’à présent, du fait des déplacements ou des rassemblements pour les festivités. Nous pouvons toutefois atténuer les risques en portant un masque, en limitant le nombre de personnes lors de réunions, en maintenant une distance physique avec les autres et en conservant une bonne hygiène des mains. Nous pouvons faire la fête, mais faisons-le en toute sécurité. », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

A cela, Dr Moeti a également ajouté « En ce moment critique, alors que l’Afrique commence à voir une hausse du nombre de cas, nous avons besoin de redynamiser et nous réengager à porter des masques. Je sais que beaucoup trouvent les mesures de santé publique fastidieuses, mais sans l’action de chacun d’entre nous, l’Afrique risque de faire face à une nouvelle hausse des cas de COVID-19 ».

En effet, l’OMS a identifié une tendance inquiétante de relâchement vis-à-vis des mesures de sécurité parmi les populations. Dans le cadre d’un effort pour redynamiser les mesures de santé publique, elle a procédé au lancement de  la campagne « A vos masques ! ». Ayant pour objectif  principal  de combatte le relâchement, la lassitude et l’incompréhension autour des mesures de prévention de la Covid-19; cette campagne cherche à atteindre à travers les réseaux sociaux, plus de 40 millions de jeunes en Afrique avec des messages positifs sur la bonne utilisation des masques.

L’organisation internationale a également appelé les États membres, à mener des évaluations de risques au niveau intranational et à identifier les zones à haut risque. En s’appuyant sur cette analyse, les gouvernements locaux peuvent adapter leurs mesures de santé publique et adopter un processus décisionnel flexible. L’OMS aide à la préparation à une potentielle augmentation des admissions à l’hôpital en formant davantage de personnes en charge des suivis et des cliniciens à mieux gérer les cas, en garantissant que les fournitures essentielles sont disponibles et en stimulant le contrôle aux points de passage des frontières.

Enfin l’OMS a exhorté  les gouvernements à impliquer les communautés et à gagner leur assentiment ainsi que leur soutien, afin de s’assurer que les mesures de santé publique (gestes barrières, port du masque chirurgical, distanciation sociale etc.) soient respecter au mieux.

Lancement à Abidjan de la 7e édition du Grand prix des transports de l’Afrique de l’Ouest

La 7e édition du Grand prix du Marché africain des transports de l’Afrique de l’Ouest (MATAO), une édition anniversaire marquant les 10 ans de cette distinction, a été lancée officiellement mardi à Abidjan.Cette édition anniversaire, qui se tient sous le parrainage du ministère ivoirien des Transports, se déroulera le 18 décembre 2020 dans un hôtel de référence de la place, où le Grand prix des transports sera décerné. 

Le directeur de la communication et des relations presse, Samou Diawara, représentant le ministre des Transports Amadou Koné, a félicité les promoteurs de cette initiative qui prône l’excellence dans le secteur.

Profondément attaché aux valeurs de travail et surtout de l’excellence, le ministre des Transports, parrain de ce rendez-vous de célébration des meilleurs dans le secteur des Transports, assure de son « soutien à cette initiative », a dit son représentant, M. Samou Diawara.

Dans le cadre du transport routier, le ministère adresse actuellement les questions liées à la mobilité, d’où l’instauration de mécanisme de gouvernance et de régulation,  tel le Comité de régulation de transports intérieurs et le Comité de mobilité urbaine du Grand Abidjan,  a-t-il poursuivi.  

Star auto, entité désignée par l’Etat pour le renouvellement du Parc auto en Côte d’Ivoire, est le partenaire officiel de l’édition 2020. Cette structure est détenue par feu Kassoum Coulibaly,  un grand transporteur du pays et de la sous-région.   

Diaby Brahima, le directeur général du Haut Conseil des transports de Côte d’Ivoire qui a souligné l’importance du secteur, a soutenu que le transport doit passer du stade de service au stade de droit comme la santé qui est aujourd’hui un droit. De ce fait, le secteur devra se professionnaliser. 

Le thème pour l’édition 2020 est « la nécessité d’une mobilité urbaine fluide, confortable et sécurisée  en temps de Covid-19; enjeux, stratégies et perspectives ». Les lauréats du prix seront connus le 18 décembre 2020.

Le Botswana ouvre son trafic transfrontalier le 1er décembre

Le ministre des Transports et des Communications du Botswana, Thulagano Segokgo, a annoncé, ce mardi, l’ouverture des frontières aux bus transfrontaliers et à d’autres véhicules le 1er décembre 2020, au moment où le gouvernement continue d’assouplir les restrictions imposées à cause de la pandémie de Covid-19.Selon Thulagano Segokgo, les bus et autres véhicules transportant des passagers de Namibie, d’Afrique du Sud, de Zambie et du Zimbabwe seront autorisés à entrer au Botswana à partir de mardi prochain.

Pour ce faire, le pays va ouvrir trois postes frontaliers qu’il partage avec l’Afrique du Sud (Tlokweng, Ramatlabama et Martins Drift) ainsi que le poste frontalier de Kazungula qui relie le Botswana à la Namibie, à la Zambie et au Zimbabwe.

Le ministre a expliqué que les autorités frontalières prendraient des mesures strictes pour garantir que les voyageurs n’apportent pas le coronavirus dans le pays, notamment une exigence selon laquelle tous les passagers entrants devraient présenter des tests négatifs de Covid-19 délivrés au plus tard 72 heures avant leur voyage.

« Les passagers doivent présenter un certificat de test valide qui montre qu’ils sont négatifs au Covid-19 », a poursuivi M. Segokgo.

Aucune vente d’aliments et de boissons ne serait autorisée dans les autobus entrants, a précisé le ministre.

Cette décision intervient quelques semaines après que le Botswana a autorisé les vols internationaux affrétés à entrer dans le pays pour la première fois depuis qu’il a fermé ses frontières au trafic routier et aérien en avril.

L’Ethiopie accuse les insurgés de la destruction de l’aéroport d’Aksoum

Le gouvernement éthiopien a accusé les forces du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) d’avoir détruit l’aéroport d’Aksoum dans la région nord du pays.« Les troupes frustrées du TPLF avaient détruit l’aéroport d’Aksoum, une ville au nord-ouest de Mekelle la capitale de la province, qui est un site touristique populaire et un site du patrimoine mondial de l’Unesco », a déclaré lundi le Groupe de travail d’urgence du gouvernement.

La légende dit que cette ville abritait autrefois la reine de Saba et qu’une des églises d’Aksoum abritait l’Arche d’alliance (Noé). « Les extrémistes du TPLF ont détruit l’aéroport d’Aksoum et défoncé la piste à 26 endroits à l’aide de bulldozers », indique le communiqué.

Le Premier ministre Abiy a lancé ce qu’il a appelé une « opération d’application de la loi » dans la région du nord du Tigré le 4 novembre, après que les forces du TPLF ont attaqué une base, tuant des soldats et pillant des infrastructures militaires.

La ville montagneuse d’Aksoum et ses environs sont les destinations touristiques préférées pour la navigation aérienne. Le site du patrimoine mondial de l’Unesco est situé dans la ville qui possède un aéroport international standard. L’aéroport, construit pour un coût de plus de 14 millions de dollars, est populaire parmi les touristes en offrant un service 24 heures sur 24.

L’oblitération de l’aéroport aurait affecté les travaux de réparation du monument d’Aksoum. Malgré les dommages aux infrastructures, la Force de défense nationale de l’Ethiopie continue de durcir ses opérations de maintien de l’ordre jusqu’à ce que l’Etat de droit soit assuré dans l’Etat régional du Tigré, a-t-il déclaré.

Nigeria : fin de la récession prévue au 1er trimestre de 2021 (ministre)

Le Nigeria sera en mesure de sortir de la récession actuelle d’ici le premier trimestre de 2021, a déclaré le ministre nigérian des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Mme Zainab Ahmed.Elle s’exprimait lors du 26ème Sommet économique nigérian en cours, organisé par le groupe du sommet économique nigérian et le ministère fédéral des Finances, du Budget et de la Planification nationale lundi à Abuja. Le ministre a déclaré à cette occasion que la récession induite par la Covid-19 suivait le modèle à travers le monde où de nombreux pays sont entrés en récession économique.

« Le Nigeria n’est pas seul dans ce cas, mais je dirai que le pays a surpassé toutes ces économies en termes de record de croissance négative », a confié Mme Ahmed aux médias locaux.

L’économie nigériane est entrée en récession lorsqu’elle a enregistré une croissance négative du produit intérieur brut (PIB) pour les deuxième et troisième trimestres consécutifs de cette année.

Au vu des performances en termes de PIB publiés par le Bureau national des statistiques du Nigeria (NBS) pour les neuf premiers mois de 2020, celles-ci se sont élevés à -2,48% et ont enregistré -6,10% au deuxième trimestre.

C’est la deuxième fois en quatre ans que l’économie nigériane entre en récession. En 2016, elle était entrée en récession, mais avait réussi à en sortir en 2017.

Le pont Lalo-Agbangnizoun, une réalisation du PAG appréciée à l’étape de Lalo

La commune de Lalo a reconnu avoir reçu sa part du PAG avec la réalisation du pont reliant Lalo à Agbangnizoun et attend la route Hlassamè-Adoukandji-Toffo pour rallier Cotonou via Allada.

Ce message des populations est porté par le maire de Lalo, William Fangbédji qui intervenait lors du passage ce lundi à Lalo du chef de l’Etat dans le cadre de sa tournée de reddition de comptes dans le département du Couffo.

Au nombre des doléances de la commune, le maire a mis l’accent sur le bitumage du tronçon Dogbo-Madjrè-Lalo dont la réalisation, souligne-t-il,  établira une transversale qui relie le Togo par Athiémé à Djidja en passant par Agbangnizoun et Abomey.

Selon le président Patrice Talon, les réalisations faites à Lalo ne sont qu’une infirme partie de ses ambitions. Il a exhorté les  populations à faire preuve de patience tout en regardant l’avenir avec assurance et optimisme.

Le chef de l’Etat a rappelé que le Bénin est en chantier  et ceci s’obverse partout et dans tous les domaines. Tout se fait dans une  bonne dynamique et nul ne peut tout obtenir à la fois. Ce qui nous manque, rassure-t-il, nous l’obtiendrons jour après jour.

Avant de mettre le cap sur Toviklin pour le même exercice, le président de la République s’est engagé à reconstruire l’unique marché de Lalo situé à Hlassamè et rasé dans le cadre de la réalisation de la voie Lalo-Agbangnizoun-Toffo.

Les communes de Klouékanmè, Aplahoué, Djakotomey et Dogbo recevront aussi la visite du chef de l’Etat pour la reddition de comptes dans le Couffo.

On rappelle que  vendredi prochain, les communes du Mono seront aussi à l’honneur.

Journée de salubrité au Palais Gomin de Nanyé Agontimè à Abomey

En prélude à la commémoration de la troisième édition du bicentenaire du sacre du roi Guézo, les descendants des rois Guézo et Glèlè ont organisé dimanche au palais Gomin de Nanyé Agontimè (mère du roi Guézo) une journée de salubrité pour honorer la mémoire de cette brave femme qui a valorisé la culture béninoise à l’étranger.

« Nanyé Agontimè fut une reine hors pair. Elle a souffert pour le Dahomey. Honorer son fils, le roi Guézo sans faire référence à cette dame, serait un péché », a déclaré le président du comité d’organisation, Dah Miminvo Yamongbè Guézo.

Le maire de la ville d’Abomey, Antoine Djédou, a salué l’initiative et  invité les rois et têtes couronnées à honorer la mémoire de Nanyé Agontimè. « C’est un évènement important parce que nous savons tous ce que Agontimè représente pour la culture du Danhomey « , a-t-il dit.

Economie et santé s’imposent au menu des quotidiens marocains

Le nouveau modèle de développement, la moralisation de la commande publique et le vaccin anti-Covid-19, sont les sujets principaux abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dans un peu plus d’un mois, la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) rendra sa copie finale presque un an après sa mise sur pied.

En l’espace de 10 mois de travail, ce ne sont pas moins de 10.000 personnes qui ont été écoutées à travers quelque 70 auditions, 113 ateliers de réflexion et 35 séances dites d’écoute citoyenne dans différentes régions du Maroc, rappelle la publication.

Si à cela on ajoute tout le volume d’informations et d’enseignements apporté par l’épisode sanitaire, il est permis d’espérer que le travail de la Commission sera assez riche et complet, afin de fournir une plateforme sérieuse pour la construction d’un modèle durable, assure le quotidien.

« En revanche, ce sur quoi la CSMD sera la plus attendue c’est d’abord la formulation explicite des choix à faire dans le futur avec des démonstrations inattaquables de leur bien-fondé », ajoute-t-il.

De son côté, +L’Économiste+ souligne que la réglementation des marchés publics a évolué et que l’arsenal juridique pour les dispositifs de vigilance a bien été étoffé, notant que l’un des effets spectaculaires des réformes porte d’ailleurs sur la création de la commission nationale de la commande publique.

Celle-ci peut être saisie pour s’expliquer sur les critères retenus dans certaines adjudications, fait savoir la publication, estimant que la commande publique atteindrait 230 milliards de DH, soit 20% du PIB, selon les prévisions inscrites pour 2021.

« C’est un premier pas dans le marché de la compétition fair-play qui s’impose tant vis-à-vis des contribuables que des candidats écartés », relève-t-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ fait savoir que l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections.

Selon le ministre de la Santé, Khaled Ait Taleb, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne dont le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population, a-t-il ajouté.