Meeting de l’opposition à Abidjan: les leaders afficheront complet (organisateurs)

Koné Boubakar, cadre du Front populaire ivoirien (FPI), co-président à l’organisation du meeting de l’opposition prévue samedi à Abidjan, a assuré jeudi que les leaders de l’opposition afficheront complet à ce rendez-vous « historique ».Ce rassemblement annoncé au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan vise à faire comprendre au monde entier que « la Côte d’Ivoire rejette ce troisième mandat anticonstitutionnel » de Alassane Ouattara à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a dit M. Koné Boubakar, face à la presse.

M. Koné Boubakar qui s’exprimait au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a déclaré que « cette fois-ci, l’opposition affiche complet » à cette mobilisation pour dire « non » à la candidature de M. Ouattara, déjà retenue par le Conseil constitutionnel.

Interrogé de savoir si Pascal Affi Nguessan, le président du FPI, sera présent à ce meeting, il a laissé entendre que « c’est à M. Affi (contesté par une frange du FPI,  parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’il faut poser la question ». 

Toutefois, fera-t-il, observer que l’Alliance des forces démocratiques (AFD), une plateforme de l’opposition dont Affi est le leader, a « commis des responsables qui travaillent avec nous dans les commissions » mises en place pour ce meeting.

« Par conséquent, il y a de fortes chances que M. Affi soit là », a poursuivi M. Koné Boubakar, qui a appelé les militants du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, à venir massivement et à n’avoir « aucune frayeur » car toutes les dispositions sécuritaires ont été prises.

M. Brahima Kamagaté, co-président à l’organisation, un leader de la jeunesse du Pdci, qui animait cette conférence, a fait savoir que des courriers ont été adressés au ministre de la Défense, par ailleurs Premier ministre, ainsi qu’ au ministre en charge de la sécurité relativement à ce meeting.

Il a relevé que sur la pelouse du stade Félix Houphouët-Boigny, sont attendus 100.000 jeunes, lors de ce rassemblement des partis de l’opposition. Le stade, lui-même, enregistre officiellement 45.000 sièges.

L’opposition ivoirienne exige une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), estimant qu’elle est déséquilibrée et inféodée de membres proches du pouvoir. Pour ce faire, elle  a demandé à ses représentants de suspendre leurs activités à la Commission centrale.  

Elle propose un report du scrutin et un dialogue avec l’exécutif pour aplanir les incompréhensions en vue d’un scrutin crédible, transparent et inclusif. Mais, le processus semble déjà très engagé et le scrutin pourrait ostensiblement se tenir le 31 octobre 2020, délai constitutionnel.

Deux décès maternels enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire (Enquête)

Deux décès maternels sont enregistrés toutes les trois heures en Côte d’Ivoire où l’on note également 614 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes, a appris APA jeudi de bonne source.« Il y a deux décès maternels toutes les 3 heures en Côte d’Ivoire. Les causes directes de ces décès sont l’hémorragie (42,17%), l’hypertension artérielle et les complications ( 13,06%), ruptures utérines (6,62%)…) », a expliqué Euphrasie Coulibaly épouse Kambou de l’ONG internationale IPAS qui présentait les résultats de la vague 2 de l’enquête dénommée « Procréation médicalement assistée » (PMA) 2020 en Côte d’Ivoire.

Elle s’exprimait dans un atelier de formation organisé à Dabou, commune située à 5à km à l’Ouest d’Abidjan par  le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le SIDA et les autres pandémies en Côte d’Ivoire ( REPMASCI) et l’ONG  IPAS en vue de  sensibiliser les journalistes à s’engager pour la  promotion de la lutte contre  les avortements clandestins en Côte d’Ivoire.

Selon  la même enquête, a poursuivi  Mme Kambou, l’âge moyen du premier rapport sexuel chez les filles en milieu urbain est de 16,9 ans en Côte d’Ivoire contre 16, 1 ans en milieu rural.

 La Côte d’Ivoire qui enregistre l’un taux de mortalité maternelle les plus élevés de la sous-région (614 décès pour 100.000 naissances vivantes), ambitionne d’accroître sa prévalence contraceptive à 36% à l’horizon 2020. Dans le pays, 61,7% des filles ont déjà pratiqué l’avortement.

Otages au Mali : les dessous d’une libération

L’opposant malien Soumaïla Cissé et l’humanitaire française Sophie Pétronin ont été libérés des mains des jihadistes. APA vous explique comment.Plus de six mois pour l’un, quatre pour l’autre. L’ancien ministre malien Soumaïla Cissé et la Française Sophie Pétronin, qui étaient détenus par les jihadistes dans le nord du Mali, ont été libérés ce jeudi 8 octobre 2020 à Tessalit, dans la région de Kidal, au nord du Mali.

Les deux otages étaient détenus par le JNIM, acronyme en langue arabe du Groupe de soutien pour l’Islam et les Musulmans, lié à Al-Qaïda et dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali. Un ancien chef rebelle touareg dans les années 90 et qui fut un moment conseiller à la présidence à Bamako avant de se convertir au jihadisme.

Ils devraient arriver à Bamako dans la soirée en compagnie de deux Italiens, Nicola Chiacchio et Pier Luigi Maccalli, un prêtre enlevé au Niger en 2018. Ces derniers étaient également détenus par les islamistes.

La libération de l’homme politique malien et de l’humanitaire française était attendue depuis plusieurs jours, suite à un accord conclu il y a plusieurs semaines entre les autorités maliennes et les jihadistes du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).

Leur remise en liberté était prévue dans la journée de lundi après l’acheminement durant le week-end par Bamako vers Tessalit de plusieurs dizaines de détenus jihadistes ou présumés tels.

Selon certaines sources, cette libération devrait être accompagnée d’une importante rançon. Mais le processus semblait entretemps bloqué. Des détenus placés en tête de liste et réclamés par les jihadistes n’ont finalement jamais quitté Bamako.

Parmi eux, Mimi Ould Bana Ould Cheikh, fils du maire de Tarkint, dans la région de Gao. Il est considéré comme l’organisateur des attaques contre un complexe touristique à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire et le Splendid Hôtel à Ouagadougou, au Burkina Faso.

La mort d’un évangéliste américain résidant à Ouagadougou dans cette dernière attaque a valu au fils de Baba Ould Cheikh d’être recherché par la justice américaine qui l’a d’ailleurs condamné lors d’un procès par contumace.

Selon des sources maliennes, les pressions du gouvernement américain ont finalement empêché sa libération et donc retardé la remise en liberté des otages.

En guise de compensation pour les jihadistes face à cette impossible libération d’un des leurs, une augmentation du montant initial de la rançon aurait été, selon certaines confidences, consentie pour qu’elle atteigne la somme d’un milliard 650 millions F CFA, soit 10 millions d’euros.

Initiées par Bamako au lendemain de l’enlèvement du chef de file de l’opposition, alors en pleine campagne pour les législatives en mars dernier, les négociations portaient au départ sur son seul cas.

Jusqu’au mois de juillet, aucune avancée notable n’était enregistrée. C’est avec l’entrée d’une nouvelle équipe de négociateurs que les discussions ont commencé à évoluer dans le bon sens. À sa tête, un habitué de ce genre de mission. Ahmada Ag Bibi qui, par le passé, avait déjà réussi à libérer plusieurs dizaines d’otages occidentaux des mains de différents groupes islamistes installés dans le nord du Mali.

Cet ancien rebelle touareg, issu de la puissante tribu de Ifoghas, était jusqu’au coup d’État du 18 août dernier contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) un influent député de la majorité parlementaire sortante.

Il était très vite parvenu à conclure un accord de principe avec les islamistes sur la libération de son compatriote. Il ne restait plus qu’à convenir des modalités de son exécution. C’est alors que les autorités maliennes ont eu l’idée d’essayer d’obtenir la libération de l’humanitaire bordelaise.

Après un premier refus, les jihadistes ont finalement accepté de la relâcher en exigeant le rajout de plusieurs dizaines de noms à leur liste de détenus à libérer des prisons maliennes. Au total, ils seraient plus de 200 détenus liés aux groupes jihadistes qui auraient été libérés par Bamako, mais aussi au Niger voisin.

Suspendu par l’Ofpra, le Bénin se déclare « pays sûr »

L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a confirmé mardi la suspension du Bénin de la liste des « pays d’origine sûrs ».Un coup de massue ! Le pays du président Patrice Talon, qui faisait partie depuis 2015 d’une liste de seize pays considérés comme « sûrs », en compagnie du Ghana, de l’Île Maurice, du Sénégal et du Cap Vert, a été exclu pour une durée de douze mois, informe RFI. La décision prise fin septembre est motivée par « la situation des libertés publiques et politiques dans ce pays », précise le président de l’Ofpra, qui statue sur les demandes d’asile en France. 

L’Office espère une amélioration d’ici octobre 2021, alors que les autorités sont accusées de réduire l’espace politique, depuis les législatives d’avril 2019 suivies de fortes contestations, et à quelques mois de la présidentielle de 2021. Plusieurs opposants ont aussi été condamnés par la justice et ont quitté le pays, comme Sébastien Ajavon, exilé en France.

En revanche, le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a pris le parti de son pays qui est un lieu « sûr » d’après lui, estimant que l’Ofpra n’a « peut-être pas tous les éléments d’appréciation ».

Il cite par ailleurs, sur le site 24haubenin, le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) qui a reconnu que le Bénin « est ouvert à ceux qui sont en difficulté dans son voisinage immédiat ». 

Ainsi, « nous laisserons le temps au temps, comme ils l’ont fait, en nous mettant en sursis de douze mois, et le Bénin fera la preuve qu’il est un État de droit, un État de liberté », a ajouté M. Orounla, par ailleurs ministre de la Communication.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a fixé pour le 11 avril 2021 le premier tour de la présidentielle. Elle poursuit en même temps les séances d’explication du système du parrainage qui sera appliqué pour cette élection malgré la controverse autour. 

Inauguration du Groupe scolaire d’excellence de la Fondation Children Of Africa d’Abobo, au Nord d’Abidjan

Le Groupe scolaire d’excellence Children Of Africa d’Abobo, un établissement scolaire public construit par la Fondation Children Of Africa, au Nord d’Abidjan d’un coût de 1, 650 milliard FCFA, a été officiellement inauguré jeudi en présence du couple présidentiel ivoirien et de plusieurs personnalités. Cet établissement d’excellence construit sur un terrain de 15 000 m²,  est composé de deux écoles primaires et d’une école maternelle et à une capacité d’accueil de 700 élèves avec 100 à la maternelle et 600 au primaire.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children Of Africa d’Abobo sera régi par un seul principe : celui de l’excellence, car tous les élèves sont recrutés sur la base du mérite, à travers un test de sélection. Bien entendu, les parents de nos élèves doivent justifier avant toute chose, d’habiter à Abobo» a indiqué dans un discours,  Dominique Ouattara, la première dame Ivoirienne, par ailleurs présidente-fondatrice de la Fondation Children Of Africa.

 Poursuivant, Mme Ouattara a précisé que la Fondation prend en charge tous les frais afférents aux parents notamment, la cantine scolaire, les manuels scolaires et les tenues des écoliers. « L’école est donc entièrement gratuite pour tous les élèves. Le groupe scolaire dispose en son sein d’une cantine scolaire qui offrira le déjeuner gratuitement aux élèves sur place pour un meilleur encadrement», a-t-elle ajouté.

« Il me tenait à cœur de construire ce bel édifice à Abobo, l’une des plus grandes communes populaires de notre pays et qui a tant souffert. Je voulais montrer qu’il était possible de donner à nos enfants d’Abobo un groupe scolaire d’excellence de standing international», a justifié auparavant l’épouse du président ivoirien.

« Cette oeuvre sublime va donner une vraie opportunité aux enfants de la commune d’Abobo. Ce sont des enfants de familles modestes, ils pourront étudier dans les mêmes conditions que tous les enfants du monde. Ainsi ils auront toutes les chances d’être parmi les élites», a estimé pour sa part, Hamed Bakayoko, le chef du gouvernement ivoirien qui est également le premier magistrat de cette commune.

Dans la foulée, il a dit sa gratitude au donateur ainsi qu’au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara qui a prévu la réalisation de plusieurs infrastructures à Abobo à travers un plan d’urgence de 173 milliards FCFA.

 « Le Groupe Scolaire d’Excellence Children of Africa d’Abobo vient occuper une place de choix dans le patrimoine de l’école ivoirienne», a dit à son tour, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

La Fondation Children Of Africa qui a fait de l’éducation, un des piliers de ses actions, a construit des écoles dans plusieurs localités du pays et  distribue des milliers de kits scolaires à chaque rentrée des classes.

Gaborone inquiet de la hausse quotidienne des cas de Covid-19

Le gouvernement du Botswana a exprimé son inquiétude face à l’augmentation quotidienne des infections à la Covid-19, alors que le pays a révélé avoir enregistré plus de 1.200 nouveaux cas sur une période de 10 jours à partir de la fin septembre.Mosepele Mosepele, coordinateur adjoint du groupe de travail présidentiel en charge de la Covid-19, a déclaré au quotidien public Daily News que ce pays d’Afrique australe avait enregistré 1228 nouveaux cas entre le 24 septembre et le 4 octobre.

 Cela se traduit par une moyenne quotidienne de 120 cas, contre 20 par jour en août, a déclaré Mosepele.

 Le Botswana a jusqu’à présent réussi à contenir la propagation du coronavirus et est l’un des deux pays d’Afrique australe qui comptent moins de 5.000 cas confirmés. L’autre est le Lesotho, avec 1.767 cas signalés à la date de jeudi.

 Le même jour, le Botswana avait enregistré 3.172 cas de Covid-19, la capitale Gaborone étant considérée comme l’épicentre du virus.

 Selon M. Mosepele, il semblerait que la propagation du coronavirus soit endémique sur les lieux de travail où les employés se réunissaient habituellement pour des réunions et mangeaient ensemble sans adhérer aux protocoles Covid-19.

 Il a conseillé aux employés d’éviter de converger dans des zones fermées pour le déjeuner, mais de prendre plutôt leurs repas dans des espaces ouverts où ils pourraient pratiquer la distanciation sociale.

 Il a également appelé les employeurs à adopter la nouvelle norme du travail par roulement pour minimiser l’interaction entre employés.

Dialogue inter-libyen de Bouznika : La CEN-SAD salue les accords du 2è round

La Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) a salué, jeudi, les accords conclus entre la délégation du Haut conseil d’Etat et celle de la Chambre des représentants dans le cadre du 2-ème round du dialogue inter-libyen de Bouznika, au MarocDans un communiqué, cité par le portail du ministère marocain des Affaires étrangères, la CEN-SAD indique avoir suivi avec satisfaction la conclusion, mardi 06 octobre, du deuxième round des négociations de Bouznika entre les parties libyennes sous l’égide du Maroc, tout en se félicitant de l’accord conclu sur « les mécanismes et les critères de sélection des titulaires des postes de direction des institutions souveraines telles que énoncées à l’article 15 de l’accord de Skhirat signé en décembre 2015 ».

Elle a également salué « la volonté ferme de toutes les parties de surmonter les divisions politiques actuelles dans l’intérêt supérieur de la nation libyenne, ainsi que de leur engagement de prendre désormais comme documents de référence pour un accord global, l’Accord politique Libye de Skhirat de 2015 et les conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye de 2020 ».

La CEN-SAD a de même renouvelé sa plus Haute appréciation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI , Que Dieu L’Assiste, pour « les impulsions données au dialogue inter-libyen pour la constance dans l’appui aux parties libyennes, preuve supplémentaire de l’engagement constructif du Royaume du Maroc, apprécié et salué, tant au plan bilatéral que multilatéral, pour la paix, la sécurité et le développement socio-économique en Afrique ».

La CEN-SAD a, en outre, félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, « pour l’accompagnement fructueux de ces pourparlers inter-libyens » et appuie fortement son appel à la Communauté internationale en vue d’un soutien actif et coordonné au processus de paix et de réconciliation nationale en Libye.

La Communauté des Etats sahélo-sahariens renouvelle sa disponibilité à accompagner les parties libyennes dans la mise en œuvre de ce « consensus de Bouznika », gage de la paix et de la stabilité de la Libye et de l’ensemble de l’espace sahélo-saharien, conclut le communiqué.

Le syndicat de Côte d’Ivoire logistique suspend son mot d’ordre de grève pour 72 h

La grève lancée, mardi, par le Syndicat libre des agents de Côte d’Ivoire logistique (Sylacil) a été suspendue pour 72h afin de donner une nouvelle chance aux négociations qui ont repris entre les représentants des travailleurs et la direction générale, sous l’arbitrage de l’inspection du travail, a appris APA, jeudi, auprès de ce syndicat.La reprise des pourparlers a permis au Sylacil, « d’obtenir le paiement des arriérés de salaires d’août et de septembre 2020 », souligne une note de ce syndicat transmise à APA, ajoutant que ce « paiement intégral marque la fin des ponctions de 20% sur les salaires qui avaient cours depuis bientôt deux ans ».

Un comité de suivi et de paiement comprenant toutes les parties prenantes va être mis en place, pour continuer la réflexion sur les conditions de paiement du reliquat de 21 mois de ponctions et des arriérés de gratifications 2016, 2017, 2018 et 2019.

Le secrétaire général du Sylacil, Javel Kouakou, s’est félicité de la mobilisation totale des travailleurs pour la défense de leurs droits.

« Nous sommes fiers de l’engagement de nos camarades et collègues pour ce mot d’ordre qui a été lancé. Nous disons merci à notre PDG, M. Kouao Niamoutié, à la DG, Mlle Sylvie Niamoutié pour leur disposition d’esprit à la discussion, à l’inspection du travail et aux forces de l’ordre pour avoir encadré notre mouvement de revendication », a ajouté M. Kouakou, s’excusant auprès des usagers et des partenaires de la plate-forme du guichet unique automobile.

La grève qui a été suspendue, mercredi, était motivée par deux revendications majeures des travailleurs. La première concerne le non-paiement des salaires des mois d’août et de septembre 2020.

La seconde revendication a trait au « non-respect des accords » de la réunion de conciliation du 26 juin 2020 concernant le «paiement d’arriérés de gratification des années 2016, 2017, 2018, 2019 et le remboursement des ponctions de 20% opérées, selon le Sylacil, « illégalement » sur les salaires des agents depuis 21 mois.

Côte d’Ivoire: lancement de la 2e édition des Assises du numérique

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a lancé jeudi à Abidjan la deuxième édition des Assises du numérique, un forum de réflexion sur l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie.Cette seconde édition des Assises du numérique a pour thème « Bilan et perspective, 7 ans après la réforme du secteur des Télécoms/TIC et de la poste ». Elle  est prévue en janvier 2021 et vise à offrir un cadre de discussion à l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique.

Le ministre de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a fait savoir que dans l’intervalle, les commissions techniques mises en place commenceront leurs travaux scientifiques.

« Mes attentes sont fortes quant aux conclusions de ces Assises, car elles devront permettre d’accélérer la transformation numérique de notre économie, d’accroitre la création de richesses et des emplois, et en définitive, de contribuer au bien-être de la population », a-t-il dit.

A l’issue des travaux des Assises du numérique, le diagnostic du secteur de l’économie numérique sera fait et une stratégie nationale du numérique sera, par la suite, adoptée pour servir de boussole de développement du secteur des TIC dans le pays, a-t-il ajouté.

La première édition, tenue en 2015, a permis de poser les jalons de l’évolution du numérique en Côte d’Ivoire grâce aux débats éclairés sur les thèmes du Cyberespace et des données personnelles,  a souligné M. Mamadou Sanogo.

Selon M. Sanogo, l’État avait engagé une réforme du secteur en 2012, qui a permis au plan réglementaire, l’adoption de plusieurs textes juridiques structurants, dont l’ordonnance relative aux télécommunications et technologies de l’information et de la communication.

Des dispositions légales ont également permis la mise en place de plusieurs lois sur des sujets majeurs tels que la cybercriminalité, les transactions électroniques, le code des postes ainsi que la protection des données à caractère personnel.

 Au plan institutionnel, mentionnera-t-il, l’État a créé plusieurs structures dont l’ARTCI (Autorité de régulation des Télécoms/TIC), l’AIGF (Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques), l’ANSUT (Agence nationale du service des Télécoms/TIC).

L’Etat ivoirien a également créée le VITIB,  un village des technologies de l’information et de la biotechnologie, ainsi que l’École supérieure africaine des TIC (ESATIC) et la Fondation jeunesse numérique.

Ces entités ont permis à la Côte d’Ivoire de connaître plusieurs avancées significatives en matière de Télécommunications/TIC et au pays d’enregistrer par exemple, plus de 37 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 145%.

Le chiffre d’affaires du secteur des télécommunications et des TIC, quant à lui, s’élève à plus de 1 000 milliards de FCFA, tandis que la couverture de la population au large bande mobile avoisine les 91%. 

Le territoire national est aujourd’hui desservi par des réseaux large bande à fibre optique d’une longueur de plus de 25 000 km, dont 5 435 km sont construits à l’initiative de l’Etat, a relevé M. Mamadou Sanogo. 

Dans le pays, la connectivité internationale est assurée par quatre câbles sous-marins avec une bande passante internationale de 196 Gigabit par seconde. Au niveau de l’indice de développement de la gouvernance électronique (EGDI), le pays a gagné plus de 37 places entre 2012 et 2018 en passant de 176e à la 139e place.

À l’échelle internationale, la Côte d’Ivoire a enregistré un bond en avant de 20 places entre 2013 et 2018 au classement de l’indice de développement des TIC (IDI) en se classant 132ème au niveau mondial et 3ème en Afrique de l’Ouest.

Ces assises visent, sept ans après cette réforme, un arrêt aux fins de faire une évaluation de ces résultats au regard des objectifs fixés et de dégager les perspectives pour le développement de l’économie numérique nationale, a justifié M. Mamadou Sanogo.

Coronavirus : les autorités douanières ont procédé à la saisie de faux médicaments

Dans le cadre de « l’Opération OMD STOP » organisée par de L’Organisation Mondiale des Douanes (OMD), les autorités douanières béninoises ont entrepris une saisie de médicaments contrefaits ou illicites liés au Covid-19.

Ce sont  au total 99 administrations douanières à travers le monde qui ont participé à cette opération sur une durée de 3 mois. Parmi les différents participants, l’administration douanière béninoise a excellée en étant classée 4ème par les pays d’Afrique et 13ème sur 99 à l’échelle globale.

Rappelons que la lutte contre le trafic de faux médicaments avait été initiée en 2017 par le président Patrice TALON. En effet, à cette époque, les forces de police et les autorités douanières avaient travaillé de façon simultanée et coordonnée pour freiner la circulation de faux médicaments. On se souvient notamment, des différentes opérations à l’intérieur du pays et au marché d’Adjégoulè, qui avaient donné lieu à l’arrestation d’une centaine de personnes et à la saisie de plusieurs tonnes de faux médicaments.

Une fois encore, le succès de l’Opération OMD STOP a mis en lumière l’importance des autorités douanières au sujet de cette question de santé publique qui menace au quotidien la population béninoise.