La Cour africaine ordonne Ă  l’Etat de CĂŽte d’Ivoire de rĂ©intĂ©grer Gbagbo sur la liste Ă©lectorale

La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a ordonnĂ© vendredi Ă  l’unanimitĂ©, Ă  l’État de CĂŽte d’Ivoire de rĂ©intĂ©grer l’ex-prĂ©sident ivoirien Laurent Gbagbo sur la liste Ă©lectorale de 2020.« La Cour, Ă  l’unanimitĂ©, ordonne Ă  l’État dĂ©fendeur de prendre toutes les dispositions nĂ©cessaires en vue de lever immĂ©diatement tous les obstacles empĂȘchant le requĂ©rant ( M. Gbagbo) de s’enregistrer sur la liste Ă©lectorale», indique cette dĂ©cision consultĂ©e par APA.

Auparavant, la Cour a demandĂ© la suspension de la mention de la condamnation pĂ©nale du casier judiciaire du requĂ©rant jusqu’Ă  Ă  ce qu’elle se prononce sur le fond de la requĂȘte principale. Le nom de l’ancien prĂ©sident ivoirien Laurent Gbagbo a Ă©tĂ© retirĂ© de la liste Ă©lectorale ivoirienne de 2020 et sa candidature Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain a Ă©tĂ© invalidĂ©e par le Conseil constitutionnel.

 Selon la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante (CEI), l’organe Ă©lectoral ivoirien, deux raisons peuvent fonder le retrait d’une personne sur la liste Ă©lectorale, notamment, la perte de ses droits civiques ou le dĂ©cĂšs de l’Ă©lecteur.

Ce retrait de M. Gbagbo du listing Ă©lectoral avait occasionnĂ© des manifestations de rue Ă  Abidjan avec l’interpellation de certains militants de l’opposition.

Mi-septembre dernier, rappelle-t-on,  la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avait Ă©galement demandĂ© Ă  l’État de CĂŽte d’Ivoire « de prendre toutes les mesures nĂ©cessaires en vue de lever immĂ©diatement tous les obstacles» pour que le requĂ©rant Guillaume Soro, l’ex-prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale ivoirienne, puisse « jouir de ses droits d’Ă©lire et d’ĂȘtre Ă©lu ».

M. Soro qui est en exil en France et qui est poursuivi par la justice ivoirienne, a vu  lui-aussi, son nom retiré du listing électoral ivoirien de 2020 et sa candidature invalidée pour la présidentielle du 31 octobre prochain.

MM. Gbagbo et Soro font l’objet d’une condamnation par la justice ivoirienne.

Covid-19 : réouverture des écoles kenyanes dans un contexte de réglementation stricte

Les autoritĂ©s sanitaires kenyanes ont promis que des rĂšgles de sĂ©curitĂ© strictes seront mises en place avant la rĂ©ouverture des Ă©coles le mois prochain.Les Ă©coles kenyanes devraient rouvrir par Ă©tapes entre le 5 et le 19 octobre, cinq mois aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraintes de fermer leurs portes en raison de la pandĂ©mie mondiale qui a durement frappĂ© ce pays d’Afrique de l’est. 

 S’exprimant mercredi, le ministre de la SantĂ©, Mutahi Kagwe a dĂ©clarĂ© que des protocoles stricts seront respectĂ©s avant et aprĂšs la rĂ©ouverture des Ă©coles.

 Il a ajoutĂ© que les Ă©lĂšves auront le temps de s’habituer aux rĂšglements avant que les Ă©coles ne recommencent Ă  fonctionner normalement.

 Selon un ensemble de propositions du ministĂšre de la SantĂ© aux acteurs de l’Ă©ducation kenyans, les Ă©lĂšves seront gĂ©rĂ©s dans le cadre de la mise en Ɠuvre des protocoles Covid-19.

 Le Kenya compte actuellement 38.348 cas de Covid-19.

Enregistrements et paiements obligatoires en ligne pour les tests Covid-19 pour les voyages Ă  l’aĂ©roport de Cotonou

COMMUNIQUE

Le ministĂšre de la santĂ© rappelle Ă  tous les voyageurs au dĂ©part ou Ă  l’arrivĂ©e de l’aĂ©roport de Cotonou que l’enregistrement et le paiement en ligne (par carte bancaire ou mobile money) sont obligatoires avant leur arrivĂ©e ou dĂ©part Ă  l’aĂ©roport de Cotonou sur le site web www.surveillancesanitaire.bj.

Ces prĂ©cautions  permettront aux voyageurs d’ĂȘtre traitĂ©s en prioritĂ© une fois sur les sites de dĂ©pistage du palais des congrĂšs ou du centre VIP.
Elles permettront Ă©galement d’Ă©viter les fortes affluences constatĂ©es ces derniers jours sur ces sites.

Pour toutes informations, contactez le Call center dédié aux voyageurs au numéro : 7016 aux horaires indiqués : Lundi au vendredi: 8h à19h , Samedi: 9h à 17h et Dimanche: 10h à 15h

Merci de respecter strictement les présentes consignes et de passer le message autour de vous.

Ensemble, Ɠuvrons Ă  la gestion efficace de la crise sanitaire Covid-19 au BĂ©nin.

Les jeunes maires du BĂ©nin en conclave Ă  Lokossa

L’Association des jeunes maires du BĂ©nin tient Ă  Lokossa son troisiĂšme sĂ©minaire national sur le thĂšme ‘’les richesses territoriales au profit de l’emploi des jeunes, contribution des mairies des jeunes’’.

Venus des soixante-dix-sept (77) communes, les participants Ă  cette rencontre, membres de l’Association des jeunes maires du BĂ©nin vont, Ă  la faveur de leur troisiĂšme sĂ©minaire national, se pencher durant quatre jours sur le thĂšme ‘’les richesses territoriales au profit de l’emploi des jeunes, contribution des mairies des jeunes’’.

Ainsi, Ă  l’ouverture des travaux, le prĂ©sident de l’Association des jeunes maires du BĂ©nin, AstĂ©rix GoudĂ©agbĂ©, a appelĂ© ses pairs jeunes maires « Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  penser et Ă  donner le meilleur d’eux-mĂȘmes pour que dans les jours Ă  venir, l’intĂ©gritĂ© des mairies des jeunes soit reconnue » Ă  travers tout le BĂ©nin. Pour AstĂ©rix GoudĂ©agbĂ©, ce sĂ©minaire est le moment pour les jeunes d’ĂȘtre conscients des enjeux et les dĂ©fis que la jeunesse doit relever. Toujours pour le prĂ©sident de l’Association, la rencontre de Lokossa est Ă©galement le moment pour eux de penser au dĂ©veloppement.

Pour le reprĂ©sentant du prĂ©fet, Ader Dossou, le thĂšme du sĂ©minaire est Ă©vocateur de combien ces jeunes ont dĂ©jĂ  diagnostiquĂ© le mal qui entrave la jeunesse du BĂ©nin et celle du continent dans son Ă©lan de faire ce qu’elle doit faire. Son espĂ©rance, dira-t-il, « est qu’à l’issue des communications et des ateliers dont les jeunes vont bĂ©nĂ©ficier durant leur sĂ©jour Ă  Lokossa, ils puissent repartir avec non seulement des rĂ©solutions, des convictions mais surtout avec des plans d’action qui pourront contribuer Ă  un changement significatif du processus de dĂ©veloppement dans notre pays ».

2 nouveaux portiques de parc reçus à Bénin Terminal

L’opĂ©rateur du terminal Ă  conteneurs du Port de Cotonou a rĂ©ceptionnĂ© le 20 septembre dernier, deux nouveaux portiques. Des nouveaux Ă©quipements qui permettront d’amĂ©liorer la productivitĂ© de BĂ©nin Terminal, soutenir la compĂ©titivitĂ© du pays et dynamiser les Ă©changes commerciaux en Afrique de l’Ouest.

Avec une capacité de levage de 40 tonnes chacun, ces portiques ultramodernes vont améliorer les capacités de stockage des conteneurs sur le terminal, renforcer les cadences de livraison, et réduire les délais de traitement des marchandises à Benin Terminal.

FinancĂ©s par Benin Terminal Ă  hauteur de 2,1 milliards de francs CFA (3,2 millions d’euros), ces deux portiques de parc, construits par Konecranes spĂ©cialisĂ©e dans les Ă©quipements de levage, vont renforcer les capacitĂ©s de manutention du terminal Ă  conteneurs de BĂ©nin Terminal.

“MalgrĂ© le contexte de la pandĂ©mie de Covid-19, BĂ©nin Terminal poursuit son programme d’investissements et continue Ă  Ɠuvrer pour la modernisation des activitĂ©s portuaires au Port Autonome de Cotonou. Nous disposons dĂ©sormais de 12 portiques de parc. Ces nouveaux Ă©quipements vont davantage fluidifier nos opĂ©rations de manutention et amĂ©liorer la qualitĂ© des prestations pour nos clients armateurs et rĂ©ceptionnaires” a dĂ©clarĂ© Yann MAGARIAN, Directeur gĂ©nĂ©ral de BĂ©nin Terminal.

GrĂące Ă  95 milliards de FCFA (145 millions d’euros) investis depuis 2013 par BĂ©nin Terminal, le terminal Ă  conteneurs est devenu un hub logistique rĂ©gional de croissance pour le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le NigĂ©ria. Il participe Ă  faire de Cotonou un port plus performant, plus moderne et plus attractif au service du dĂ©veloppement Ă©conomique du BĂ©nin.

BĂ©nin Terminal, qui emploie aujourd’hui 677 bĂ©ninois participe ainsi Ă  la fluiditĂ© de la chaĂźne d’approvisionnement du BĂ©nin et des pays de la sous-rĂ©gion. Au-delĂ  de ses activitĂ©s portuaires, l’entreprise rĂ©alise par ailleurs chaque annĂ©e des actions solidaires dans des secteurs clĂ©s comme la santĂ©, l’éducation et la protection de l’environnement.

Foncier, religion et diplomatie alimentent la presse sénégalaise

Les journaux sĂ©nĂ©galais, reçus vendredi Ă  APA, traitentprincipalement de la nouvelle donne dans l’attribution des terres du Domaine national, des prĂ©paratifs du Magal de Touba et de la participation de Macky Sall Ă  la fĂȘte de l’indĂ©pendance de la GuinĂ©e-Bissau.Dans le cadre de l’affectation des terres, Le Quotidien annonce que « Macky Sall responsabilise les autoritĂ©s administratives ». Ce journal fait savoir que le prĂ©sident de la RĂ©publique a signĂ©, le 16 septembre dernier, un dĂ©cret modifiant « les conditions d’affectation et de dĂ©saffectation des terres du Domaine national ». 

DĂ©sormais, les terres de culture et de dĂ©frichissement sont affectĂ©es par dĂ©libĂ©ration du Conseil municipal. Cette dĂ©libĂ©ration n’est exĂ©cutoire qu’aprĂšs avoir Ă©tĂ© approuvĂ©e soit par le sous-prĂ©fet, soit par le prĂ©fet lorsque la superficie, objet de la dĂ©libĂ©ration, ne dĂ©passe pas 10 hectares.

Cela fait dire à L’AS que le chef de l’Etat « dĂ©shabille les Ă©lus au profit des nommĂ©s ». Selon EnQuĂȘte, « L’Etat adoube les gouverneurs ». Poursuivant, ce quotidien affirme que « les prĂ©fets semblent ĂȘtre les grands perdants, les gouverneurs les principaux gagnants, les maires, eux, vont apprendre Ă  s’adapter au nouveau schĂ©ma ». 

En effet, EnQuĂȘte souligne que « la compĂ©tence du sous-prĂ©fet est restreinte aux dĂ©libĂ©rations sur des superficies infĂ©rieures Ă  10 hectares, tandis que ceux du prĂ©fet peuvent aller jusqu’Ă  50 hectares ».

En religion, Vox Populi indique que Sokhna AĂŻda Diallo, la veuve de Cheikh BĂ©thio Thioune, guide des Thiantacounes (branche de la confrĂ©rie mouride), « n’est pas la bienvenue Ă  Ngabou (centre) pour y cĂ©lĂ©brer le Magal ».

De son cĂŽtĂ©, L’Observateur renseigne Sokhna AĂŻda Diallo, « confinĂ©e », peut seulement commĂ©morer le retour en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de cette confrĂ©rie, « Ă  l’intĂ©rieur de la maison de Cheikh BĂ©thio Thioune Ă  Ngabou ». 

Pour un Magal de Touba (centre) sans accident, note Libération, les anges de la route (une association de prévention) sensibilisent les chauffeurs et offrent du matériel à la gare routiÚre des beaux maraßchers de Pikine (banlieue dakaroise) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil signale qu’Umaro Sissoco Embalo, le prĂ©sident de la GuinĂ©e-Bissau, « honore » ses homologues sĂ©nĂ©galais et nigĂ©rian. En marge du 47eanniversaire de l’indĂ©pendance de son pays, le chef de l’Etat bissau-guinĂ©en « a procĂ©dĂ©, Ă  Bissau, Ă  l’inauguration des avenues Macky Sall et Muhammadu Buhari », prĂ©cise le quotidien national.

Enfin, en sports, Sud Quotidien se fait l’Ă©cho de la signature du gardien sĂ©nĂ©galais, Edouard Mendy, Ă  Chelsea (Premier League anglaise). Dans les colonnes de ce journal, l’ancien portier de Rennes (Ligue 1 française) dĂ©clare : « Je suis tellement excitĂ© de faire partie de cette Ă©quipe exceptionnelle ». 

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le vaccin contre la prochaine grippe saisonniĂšre, les Ă©lĂšves contaminĂ©s par la Covid-19, la levĂ©e de fonds par le trĂ©sor public et le plan de relance industrielle 2021-2023.+Al Massae+ Ă©crit qu’aprĂšs la mise en garde du ministre sur l’Ă©ventuel dĂ©veloppement des cas cliniques et l’augmentation exponentielle d’individus affichant des symptĂŽmes du Covid-19, c’est au tour du directeur du dĂ©partement de l’Ă©pidĂ©miologie au sein du ministĂšre de la SantĂ©, Mohamed El Youbi, de tirer la sonnette d’alarme Ă  l’approche de la saison de la grippe annuelle.

Dans sa derniĂšre lecture des rĂ©centes statistiques Ă©pidĂ©miologiques, le professeur connu auprĂšs du grand public par « Mr Coronavirus », montre que le taux des porteurs du Covid-19 ne prĂ©sentant aucun symptĂŽme atteint les 74,9% de l’ensemble des cas contaminĂ©s, pour seulement 1% de cas critiques et 0,4% de cas en Ă©tat de danger.

Si la Covid-19 affecte les individus de diffĂ©rentes maniĂšres, la plupart des personnes infectĂ©es dĂ©veloppent une forme lĂ©gĂšre, voire modĂ©rĂ©e de la maladie et guĂ©rissent sans hospitalisation. Les symptĂŽmes les plus frĂ©quents demeurent la fiĂšvre et la toux sĂšche et l’apparition de signes de fatigue, fait savoir la publication.

+Aujoiurd’hui le Maroc+ rapporte que le ministre de l’Education nationale et porte-parole du gouvernement a rĂ©vĂ©lĂ© dans un exposĂ© sur la rentrĂ©e scolaire  devant le Conseil de gouvernement le jeudi 24 septembre, que 413 contaminations au coronavirus  ont dĂ©tectĂ©es parmi les Ă©lĂšves, 807 parmi les enseignants et 208 parmi les cadres administratifs et autres .

L’enseignement Ă  distance a Ă©tĂ© adoptĂ© au niveau de 2.265 Ă©tablissements scolaires qui comprennent plus de â€Ș972.000 Ă©lĂšves. En outre, 118 Ă©tablissements accueillant environ 61.000 Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© fermĂ©s, suite Ă  la dĂ©tection de cas de contamination.

+L’Economiste+ indique que le Maroc vient tout juste de boucler son emprunt obligataire Ă  l’international. Contre tout attente, le TrĂ©sor n’a Ă©mis ses obligations souveraines que pour 1 milliard d’euros, soit 500 millions d’euros sur la maturitĂ© 5 ans au taux de 1,90% et 500 millions sur la maturitĂ© 10 ans avec un spread de 2,40%.

Selon des sources du marchĂ©, les conditions de cette levĂ©e sont globalement « bonnes » mĂȘme si « le royaume Ă©tait plutĂŽt attendu sur une sortie de 2 milliards d’euros ». Certains professionnels s’interrogent sur le recours Ă  l’Eurobond estimant que le marchĂ© en dollars semblait ĂȘtre meilleur en termes de profondeur.

Cette levĂ©e servira Ă  rembourser le milliard d’euros obtenu en 2010, fait savoir le quotidien.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement planche sur un plan de relance industrielle 2021-2023. Cette nouvelle stratĂ©gie comprend 5 axes. Le premier vise Ă  accompagner les filiĂšres industrielles et renforcer leur intĂ©gration afin de dĂ©multiplier la crĂ©ation d’emplois et de valeur.

Le deuxiĂšme a pour objectif de dĂ©velopper l’entrepreneuriat industriel et favoriser l’Ă©mergence d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’industriels.Le troisiĂšme axe a pour but de se positionner comme un partenaire international stratĂ©gique dans le contexte de resserrement des chaĂźnes de valeur.Le 4e axe, lui, vise Ă  dĂ©carboner la production industrielle pour amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© du secteur et renforcer sa attractivitĂ©. Le dernier axe veut inscrire le secteur industriel marocain dans une dĂ©marche d’innovation.

C’est ce qu’a dĂ©voilĂ© le ministre de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy, lors du conseil national de l’entreprise (CNE) tenu ce jeudi par visio-confĂ©rence.

Lancement d’une association pour trouver une « solution durable » aux dĂ©chets plastiques en CĂŽte d’Ivoire

Des entreprises du secteur privĂ© et public ivoirien, ont lancĂ© officiellement jeudi Ă  Abidjan, l’Association ivoirienne de valorisation des plastiques (AIVP), une plateforme qui vise Ă  trouver une « solution durable » aux dĂ©chets plastiques dans le pays.Cette organisation composĂ©e d’une vingtaine d’acteurs du privĂ© et du public, s’est fixĂ©e un objectif de zĂ©ro dĂ©chet plastique non valorisĂ© en CĂŽte d’Ivoire Ă  fin 2030.

« L’association vise Ă  rĂ©pondre aux objectifs de dĂ©veloppement durable Ă  travers l’Ă©ducation des populations au changement de comportement et la gestion des dĂ©chets plastiques », a indiquĂ© dans une adresse, Thomas Caso, le directeur gĂ©nĂ©ral de NestlĂ© CĂŽte d’Ivoire, membre de cette association. 

Poursuivant, M. Caso qui assure la vice-prĂ©sidence de cette organisation, a assurĂ© qu’au-delĂ  des actions de cette plateforme, son entreprise a pour ambition de recycler 100% de ses emballages. «Nous souhaitons jouer notre rĂŽle de locomotive et de leader afin que d’autres entreprises nous rejoignent… La protection de l’environnement est l’affaire de tous, unissons-nous», a-t-il plaidĂ©.

Auparavant, Don Dussey, le prĂ©sident de l’AIVP, a soutenu que le vrai problĂšme des dĂ©chets est celui de leur valorisation. « Le problĂšme n’est pas le plastique. Le problĂšme, c’est l’utilisation que les hommes font du plastique. C’est pour donner une plus-value au plastique que cette plateforme a Ă©tĂ© mise en place», a expliquĂ© M. Dussey.

De son cĂŽtĂ©, Lanzeni Ouattara, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’assainissement et de la salubritĂ©, a rappelĂ© l’engagement du gouvernement ivoirien Ă  promouvoir la valorisation des dĂ©chets plastiques dans le pays.

« La valorisation des dĂ©chets plastiques apparaĂźt comme un moyen pour juguler ses effets nĂ©fastes sur la santĂ© », a estimĂ© M. Ouattara qui reprĂ©sentait la ministre Anne DĂ©sirĂ©e Oulotto. Par ailleurs, il a rĂ©affirmĂ© le soutien de l’exĂ©cutif ivoirien Ă  cette initiative appelant les membres de l’AIVP Ă  poser des « actions concrĂštes».

Dans le mĂȘme Ă©lan, Claude Koutouan qui reprĂ©sentant la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des entreprises de CĂŽte d’Ivoire ( CGECI),  a dit Ă  son tour, le soutien du patronat ivoirien Ă  cette plateforme.

CrĂ©Ă©e en octobre 2019, l’Association ivoirienne de valorisation des plastiques (AIVP) s’est fixĂ©e pour missions de mutualiser les efforts des acteurs du secteur privĂ© et public pour crĂ©er un systĂšme coordonnĂ© de gestion des dĂ©chets plastiques et promouvoir l’Ă©conomie circulaire auprĂšs des entreprises et des pouvoirs publics.

Le Maroc lĂšve 1 milliard d’euros sur le marchĂ© financier international

Le Maroc a Ă©mis, jeudi, un emprunt obligataire sur le marchĂ© financier international d’un milliard d’euros en deux tranches de 500 millions d’euros chacune, a annoncĂ© le ministĂšre de l’Economie et des finances.La premiĂšre, d’une maturitĂ© de 5 ans et demi, est assortie d’un prix de 99,374% et d’un taux de rendement de 1,495%, soit un coupon de 1,375%.

La seconde tranche, d’une maturitĂ© de 10 ans, est assortie, elle, d’un prix de 98,434% et d’un taux de rendement de 2,176%, soit un coupon de 2%, explique un communiquĂ© du ministĂšre.

Ce succĂšs, poursuit le ministĂšre, confirme la confiance dont bĂ©nĂ©ficie le Maroc auprĂšs des investisseurs obligataires internationaux et des agences de notation. D’autant qu’il intervient dans un contexte difficile marquĂ© par les incertitudes liĂ©es Ă  l’Ă©volution de la pandĂ©mie de la Covid-19 et Ă  son impact sur la qualitĂ© du crĂ©dit des Ă©metteurs.

Cette Ă©mission fait suite Ă  un NetRoadshow menĂ© par le ministĂšre marocains des finances Ă  travers lequel, ajoute le communiquĂ©, ont Ă©tĂ© mises en exergue la stabilitĂ© politique dont bĂ©nĂ©ficie le Royaume et la rĂ©silience de son cadre macro-Ă©conomique confirmĂ©es par le niveau «Investment grade» octroyĂ© par les agences de notation S&P Global Ratings et Fitch Ratings, ainsi que la portĂ©e des rĂ©formes menĂ©es sous la conduite du souverain sur le sentier du dĂ©veloppement pĂ©renne et de construction d’un Etat de droit, dĂ©mocratique, moderne et ouvert sur le monde.

Ce NetRoadshow a Ă©galement constituĂ© l’occasion de faire part aux investisseurs des mesures Ă©conomiques et sociales prises par le Maroc pour limiter l’impact des effets de la crise sanitaire et impulser la relance de l’Ă©conomie marocaine.

Pour rappel, la derniĂšre sortie du Royaume Ă  l’international remonte Ă  novembre 2019 pour le mĂȘme montant. Le pays avait alors dĂ©crochĂ© un taux d’intĂ©rĂȘt historiquement bas, signant un retour remarquable sur ce marchĂ© aprĂšs des annĂ©es d’absence.

La coopĂ©ration multilatĂ©rale gage pour la mise en Ɠuvre de la feuille de route Ă©noncĂ©e dans les ODD (ministre marocain des AE)

Le ministre marocain des Affaires Ă©trangĂšres a soulignĂ© que le Royaume s’est toujours distinguĂ© en tant que promoteur de tolĂ©rance et de coexistence entre les nations, de messages de paix et de respect des religions et des diversitĂ©s culturelles au sein des enceintes multilatĂ©rales.Dans sa dĂ©claration prononcĂ©e lors d’une confĂ©rence ministĂ©rielle virtuelle sur la responsabilitĂ© de protĂ©ger, tenue en marge des travaux de la 75Ăšme session de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l’ONU, le ministre marocain a prĂ©cisĂ© que cela nĂ©cessitera de supprimer les cloisonnements entre les diffĂ©rents domaines de coopĂ©ration multilatĂ©rale afin de mettre pleinement en Ɠuvre la feuille de route Ă©noncĂ©e dans les Objectifs de DĂ©veloppement Durables Ă  l’horizon 2030, en particulier l’Objectif 16 sur la « paix, la justice et des institutions fortes ».

Il a signalĂ© que dans le contexte de la pandĂ©mie de la Covid-19, « nous avons la responsabilitĂ© particuliĂšre de joindre nos efforts pour mettre en Ɠuvre l’ambitieux programme adoptĂ© en 2005, sur la base d’une coopĂ©ration multilatĂ©rale axĂ©e sur les rĂ©sultats et fondĂ©e sur des donnĂ©es basĂ©es sur des preuves ».

Le ministre a conclu son allocution en indiquant que s’il y a une leçon Ă  tirer de la pandĂ©mie de la Covid-19, c’est que les Etats ne peuvent assumer cette responsabilitĂ© en agissant sĂ©parĂ©ment, sans aucune coordination et que le seul moyen de surmonter ce dĂ©fi c’est la coopĂ©ration multilatĂ©rale sur la base des principes d’Ă©galitĂ© des Etats et de respect de leur souverainetĂ© nationale tels que consacrĂ©s dans le droit international.

A signaler que le principe de responsabilité de protéger a été adopté par les Nations Unies lors du Sommet mondial de 2005, en tant que point cardinal pour la protection des populations contre les atrocités de masse.

La ConfĂ©rence ministĂ©rielle entre dans le cadre d’un processus initiĂ© depuis 2005 visant Ă  promouvoir les principes du Droit international humanitaire pour lutter contre le gĂ©nocide et les atrocitĂ©s de masse.