Enseignement et Ă©conomie s’imposent au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La rentrĂ©e scolaire, les secteurs rĂ©silients de l’Ă©conomie nationale, les opportunitĂ©s offertes par la crise sont les principaux sujets traitĂ©s par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Faut-il renvoyer les Ă©lĂšves dans les Ă©tablissements scolaires qui souffrent de leur absence depuis le mois de mars ?, s’interroge +Finances News Hebdo+, notant que la formule pĂ©dagogique Ă  la carte est fortement contestĂ©e.

« Il faut dire que le contexte est particulier et inĂ©dit. Car il ne s’agit pas seulement de composer avec la dimension Ă©ducative, mais aussi d’intĂ©grer un facteur sanitaire important: la Covid-19», explique l’hebdomadaire. En dĂ©finitive, la vraie question est de pouvoir garantir aux Ă©lĂšves le droit d’accĂ©der Ă  l’enseignement, tout en prĂ©servant leur santĂ© et leur sĂ©curitĂ©, estime-t-il, ajoutant que « la nature mĂȘme de cette crise sanitaire impose que nous nous accommodions de la situation en faisant preuve de luciditĂ© et de discernement ».

+Al Massae+ indique qu’aprĂšs les mises en garde lancĂ©es par l’Association des directeurs des Ă©coles primaires sur l’impossibilitĂ© d’appliquer le protocole sanitaire adoptĂ© par le ministĂšre Ă  l’occasion de la rentrĂ©e scolaire, l’Association nationale des enseignants du Maroc a plaidĂ© pour le report de la rentrĂ©e jusqu’Ă  fin octobre prochain.

Et pour cause, l’Association considĂšre que l’enseignement prĂ©sentiel fait face Ă  un manque de moyens au niveau des Ă©tablissements, ce qui rend difficile l’application des protocoles sanitaires et des mesures de distanciations physiques.

Par ailleurs, l’Association a relevĂ© que « l’enseignement Ă  distance conduirait Ă  une catastrophe Ă©ducative et sociale » en raison de l’absence des moyens nĂ©cessaires Ă  sa rĂ©ussite. Selon la mĂȘme source, l’enseignement prĂ©sentiel serait « un risque non calculĂ© et n’a Ă©tĂ© choisi que pour satisfaire le secteur privĂ© ».

+La Vie Ă©co+ Ă©crit que l’annĂ©e 2020, et dans une moindre mesure 2021 constituent un crash-test grandeur nature qui a permis de dĂ©tecter les secteurs les plus exposĂ©s aux risques mais aussi d’identifier les plus rĂ©silients.

C’est le cas, entre autres, de l’Ă©cosystĂšme des phosphates et de ses dĂ©rivĂ©s ou encore de l’agriculture, l’agroalimentaire au moment oĂč, paradoxalement, la rĂ©colte cette annĂ©e est Ă  son plus bas niveau, constate la publication, notant que des activitĂ©s relatives Ă  l’innovation, Ă  la recherche, au dĂ©veloppement et aux domaines de la santĂ© et du mĂ©dical ont, elles aussi, enregistrĂ© de belles percĂ©es.

C’est autour de tels secteurs rĂ©silients aux chocs extĂ©rieurs qu’il faudrait peut-ĂȘtre penser Ă  construire dans les prochaines annĂ©es avec un maximum de valeur intrinsĂšque crĂ©Ă©e localement par des PME marocaines pour le marchĂ© national en prioritĂ©, prĂ©conise-t-il, soulignant qu’il s’agit lĂ  d’un potentiel considĂ©rable de richesses et d’emplois pour les dĂ©cennies Ă  venir.

Sur un autre registre, +Challenge+ indique que la loi de Finances rectificative a donnĂ© de mauvais signaux, sur la SantĂ© et l’Education, estimant qu’elle se doit d’ĂȘtre imaginative, pour donner Ă  l’Etat plus de ressources sans handicaper la relance Ă©conomique.

Il faut espĂ©rer un changement de cap, en faveur des secteurs sociaux, mais plus globalement une refonte de la fiscalitĂ©, pour une plus grande progressivitĂ© et un encouragement Ă  l’innovation, prĂ©vient le journal. « Le Maroc sait que ces moments durs sont propices aux profondes rĂ©formes », souligne-t-il. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de s’y atteler dans la concertation, pour transformer l’essai, car aprĂšs la rĂ©silience, c’est le temps du rebond !

+Le Matin+ rapporte que la 19éme édition du Festival International du Film de Marrakech, prévue initialement en novembre prochain, a été annulée, et ce en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

« En raison de la crise sanitaire liĂ©e Ă  la pandĂ©mie due Ă  la Covid19, de son Ă©volution prĂ©occupante de par le monde et des incertitudes qu’elle gĂ©nĂšre, la Fondation du Festival International du Film de Marrakech a dĂ©cidĂ© l’annulation de la 19Ă©me Ă©dition du Festival International du Film de Marrakech, prĂ©vue initialement en novembre 2020 », a prĂ©cisĂ© la Fondation du Festival dans un communiquĂ©, citĂ© par le quotidien.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que la startup Moldiag, crĂ©Ă©e par la Fondation MAScIR, a lancĂ© la production Ă  grande Ă©chelle d’un test PCR Covid-19 100% marocain aprĂšs avoir obtenu, courant mai 2020, les validations nationale et internationale de son kit diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19.

Le kit a dĂ©jĂ  reçu une premiĂšre commande de 100.000 unitĂ©s du ministĂšre de la SantĂ©, indique un communiquĂ© de la Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research (MAScIR), notant qu’aprĂšs avoir obtenu les validations nationale et internationale, le dĂ©fi majeur de Moldiag, start-up filiale de la Fondation MAScIR, centre de recherche et de dĂ©veloppement, a Ă©tĂ© de lancer « en urgence » son unitĂ© de production industrielle.

C’est dans cette logique que Moldiag a accĂ©lĂ©rĂ© son Ă©quipement en matĂ©riels et en instrumentations nĂ©cessaires pour une production Ă  grande Ă©chelle comme elle a achevĂ© le 30 juin 2020, Ă  titre d’essai, la production en laboratoire de 10.000 tests de diagnostic du Sars-CoV2/Covid-19, qui ont Ă©tĂ© livrĂ©s aux autoritĂ©s publiques.

Politique et faits de société au menu des quotidiens sénégalais

La presse sĂ©nĂ©galaise parvenue samedi Ă  APA traite d’une diversitĂ© de sujets, dominĂ©s par la politique et les faits de sociĂ©tĂ©. »Guerre autour du 3e mandat: Le SĂ©nĂ©gal dans le cercle de feu », titre Walf Quotidien, qui Ă  propos du dialogue national, note que « le tout politique tue l’Ă©conomie ».

« Dialogue politique, Macky Sall dĂ©sormais libre arbitre: Aveu d’Ă©chec ! », s’exclame Sud Quotidien, lĂ  oĂč Le Quotidien rappelle: « PassĂ©-prĂ©sent-Statut du chef de l’opposition: La position de Macky Sall ».

Ce journal Ă©crit qu’en 2016, le prĂ©sident Sall avait prĂ©fĂ©rĂ© celui arrivĂ© 2e Ă  la prĂ©sidentielle pour le chef de l’opposition. « Vers un comitĂ© d’experts sur la question », renseigne Le Quotidien.

AprĂšs de le dĂ©saccord de la classe politique sur le chef de l’opposition, L’As informe que « la question (est) confiĂ©e Ă  des experts ».

Pendant ce temps, Lii Quotidien fait le portrait de l’ex prĂ©sident Abdoulaye Wade et rĂ©vĂšle « la face cachĂ©e du rebelle ».

Pour Source A, « en attendant de faire sa passation de service et de catapulter dans les cordes de ses dĂ©tracteurs-Me Moussa Diop (ex Dg de la sociĂ©tĂ© de transport public Dakar Dem Dikk) largue ses missiles ». Il confie au journal: « J’ai vu une tentative de liquidation dans la presse. Ils n’ont qu’Ă  se prĂ©parer, tous ceux qui jouent Ă  ce jeu-là ».

S’agissant de la coordination de la coalition Macky 2012, EnQuĂȘte rĂ©vĂšle que les leaders dĂ©barquent Me Moussa Diop. De son cĂŽtĂ©, Le Quotidien constate que la querelle continue Ă  Macky 2012, aprĂšs le limogeage de Me Moussa Diop.

EnQuĂȘte revient sur le 5e anniversaire du crash de l’avion mĂ©dicalisĂ© de SĂ©nĂ©galair et fait Ă©tat de « drame sans coupable ». « Un crash. Sept morts. Une enquĂȘte. Des inculpations. Un rapport. ZĂ©ro coupable », explique EnQuĂȘte, dans lequel journal, cet ancien chef de maintenance Ă  SĂ©nĂ©galair confie: « L’aĂ©ronef signalait aux contrĂŽleurs et autres appareils une position oĂč il n’Ă©tait pas ».

« Cinq ans aprĂšs le crash d’un avion de SĂ©nĂ©galair: Sept morts, zĂ©ro coupable », renchĂ©rit LibĂ©ration, soulignant pourtant que « l’Asecna, l’Anacim et SĂ©nĂ©galair sont mouillĂ©es jusqu’au cou ».

Selon nos confrĂšres, l’instruction est bouclĂ©e mais le dossier dort toujours au Parquet.

Vox Populi consacre sa Une Ă  cette mort suite Ă  un malaise de D. Sadio, candidat au BaccalaurĂ©at Ă  KounkanĂ© (sud) et prĂ©cise qu’il a Ă©tĂ© emportĂ© par de terribles maux de ventre au dernier jour des Ă©preuves.

Faisant état de série noire sur les routes du pays, Vox Populi note 5 morts dans 3 accidents.

France: Mariatou Koné remet 90 millions FCFA à des ivoiriens victimes de la Covid-19

La ministre ivoirienne de la SolidaritĂ©, de la cohĂ©sion sociale et de la lutte contre la pauvretĂ© Pr Mariatou KonĂ© Ă  remis vendredi Ă  Paris (France) des chĂšques d’une valeur totale de 114 000 euros, soit environ 90 millions FCFA Ă  des victimes ivoiriennes de la Covid-19 vivant dans ce pays, a appris APA de source officielle.Dans une note d’information, ce dĂ©partement ministĂ©riel  indique que l’on dĂ©nombre 550 bĂ©nĂ©ficiaires de ce geste de solidaritĂ© dont 350 Ă©tudiants, des ONG, associations et des familles endeuillĂ©es.  

Selon la clé de répartition de ce don, chaque étudiant a reçu 150 euros, 1000 euros pour chaque ONG et association et 500 euros  pour chaque famille endeuillée. 

Depuis fin mars dernier aprĂšs les premiers cas de la  Covid-19 en CĂŽte d’Ivoire, le ministĂšre ivoirien de la solidaritĂ©, de la cohĂ©sion sociale et de la lutte contre la pauvretĂ©, a lancĂ© une chaĂźne de solidaritĂ© pour lutter contre la propagation de cette maladie dans le pays.

Signature Ă  Abidjan d’un protocole d’accord pour redynamiser la filiĂšre rizicole en CĂŽte d’Ivoire

Le ministĂšre ivoirien de la promotion de la riziculture et OCP-Africa, un Groupe marocain, leader mondial sur le marchĂ© du phosphate et de ses dĂ©rivĂ©s, ont signĂ© vendredi Ă  Abidjan, dans le cadre d’un partenariat public-privĂ©, un protocole d’accord visant Ă  redynamiser la filiĂšre rizicole en CĂŽte d’Ivoire et contribuer ainsi Ă  l’autosuffisance en riz, a constatĂ© APA sur place.Selon le ministre de la promotion de la riziculture, Gaoussou TourĂ©, ce partenariat « gagnant-gagnant» vient « Ă  point-nommé» car il permettra d’apporter une solution Ă  « l’Ă©pineux problĂšme » d’approvisionnement des riziculteurs en engrais de qualitĂ© et au meilleur prix. 

Auparavant, il a rappelĂ© la StratĂ©gie nationale de dĂ©veloppement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) qui a pour objectif majeur d’assurer l’autosuffisance en riz Ă  la CĂŽte d’Ivoire d’ici 2025 et faire du pays, l’un des plus gros exportateurs de riz Ă  l’horizon 2030.

 La mise en oeuvre de cette stratĂ©gie, a expliquĂ© M. TourĂ©, permettra entre autres, de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance Ă  une riziculture de marchĂ© moderne, performante et rentable et de faire du riziculteur ivoirien, un opĂ©rateur Ă©conomique Ă  part entiĂšre, un gestionnaire d’une affaire rentable.

 « Je reste persuadĂ© que ce partenariat sera non seulement fructueux, mais porteur d’espoir pour la filiĂšre riz ivoirienne», a espĂ©rĂ© M. TourĂ©. Avant lui, Benzekri Mohammed, le vice-prĂ©sident Afrique de l’ouest  du Groupe OCP-Africa  a rĂ©vĂ©lĂ© les quatre principaux domaines de coopĂ©ration sur lesquels porteront l’accord avec le ministĂšre ivoirien de la promotion de la riziculture. 

Il s’agit du dĂ©veloppement et la structuration de la chaĂźne de valeur des activitĂ©s rizicoles en CĂŽte d’Ivoire, le dĂ©veloppement et l’innovation de formules de fertilisants adaptĂ©s aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnĂ©e, le dĂ©ploiement de formations et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et le dĂ©veloppement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et Ă  la fertilisation raisonnĂ©e en CĂŽte d’Ivoire. 

M. Benzekri a conclu son adresse en rĂ©itĂ©rant l’engagement de son Groupe Ă  accompagner le secteur ivoirien de la riziculture. Depuis le 04 septembre 2019, le prĂ©sident ivoirien Alassane Ouattara a crĂ©er un ministĂšre dĂ©diĂ© au riz en vue de permettre Ă  la  CĂŽte d’Ivoire de passer de pays importateur  de riz Ă  pays exportateur.  

Ouattara et Macron notent la nĂ©cessitĂ© de maintenir la « stabilitĂ© » en CĂŽte d’Ivoire aprĂšs un tĂȘte-Ă -tĂȘte Ă  l’ÉlysĂ©e

Le chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son homologue Alassane Ouattara, ont notĂ© vendredi la nĂ©cessitĂ© de maintenir la « stabilitĂ© » en CĂŽte d’Ivoire dans un contexte marquĂ© par un autre mandat controversĂ© du prĂ©sident ivoirien, aprĂšs un tĂȘte-Ă -tĂȘte Ă  l’ÉlysĂ©e.« Ils ont notĂ© la nĂ©cessitĂ© de maintenir la paix et la stabilitĂ© retrouvĂ©es » dans le cadre de l’Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre 2020 qui devrait contribuer, selon eux, Ă  « raffermir cette paix »  en CĂŽte d’Ivoire, indique une note de la prĂ©sidence ivoirienne.

Les deux chefs d’Etat ont eu un dĂ©jeuner de travail, au Palais de l’ElysĂ©e, oĂč ils ont Ă©galement Ă©changĂ© sur les relations bilatĂ©rales, la situation dans la sous-rĂ©gion ouest africaine, notamment la crise au Mali, ainsi que l’actualitĂ© internationale, marquĂ©e par la pandĂ©mie de la Covid-19. 

Paris, un partenaire majeur d’Abidjan, observe l’Ă©volution de la situation socio-politique en CĂŽte d’Ivoire, oĂč l’annonce de M. Ouattara de briguer un autre mandat Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle du 31 octobre 2020, a entraĂźnĂ© des heurts dans le pays ayant occasionnĂ© des morts. 

Élu en 2010 puis rĂ©Ă©lu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas Ă  M. Ouattara de briguer un « troisiĂšme mandat » au nom de la continuitĂ© lĂ©gislative. Cependant, le camp prĂ©sidentiel soutient que ce mandat du chef d’Etat sortant est le premier dans la 3e RĂ©publique.  

Abordant les relations bilatĂ©rales, MM. Macron et Ouattara se sont fĂ©licitĂ©s de « l’excellence de la coopĂ©ration » entre leurs deux pays et ont rĂ©affirmĂ© leur dĂ©termination Ă  renforcer davantage ces relations.   

Ils ont en outre abordé la situation sociopolitique au Mali, marquée par la démission du président déchu Ibrahim Boubakar Kéïta (IBK), réitérant leur engagement aux cÎtés des Maliens pour parvenir à un pays stable, en paix et en sécurité conformément aux décisions de la CEDEAO.

Le prĂ©sident ivoirien a tĂ©moignĂ© de sa gratitude au prĂ©sident français l’assistance de la France Ă  la CĂŽte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, la lutte contre le terrorisme ainsi que pour son appui dans l’assistance Ă©lectorale en cours.   

Af’Sud/Covid-19 : magouilles dans l’achat d’EPI, des sanctions rĂ©clamĂ©es (Syndicat)

Les responsables politiques sud-africains impliquĂ©s dans l’attribution illĂ©gale des appels d’offres du gouvernement relatifs Ă  la fourniture d’Ă©quipements de protection individuelle (EPI) contre le coronavirus « doivent ĂȘtre immĂ©diatement licenciĂ©s », a dĂ©clarĂ© vendredi un dirigeant d’une grande centrale syndicale.Le prĂ©sident du CongrĂšs des syndicats sud-africains (COSATU), Zingiswa Losi, s’exprimait sur les dĂ©fis Ă©conomiques auxquels le pays est confrontĂ© lors d’un webinaire au Chatham House, vendredi.

Le dirigeant syndical a rappelĂ© ce que le prĂ©sident Cyril Ramaphosa avait dĂ©clarĂ© ce week-end dans son discours au sujet de la tolĂ©rance zĂ©ro de son gouvernement sur la corruption, indiquant Ă©galement qu’il mettrait en place des mĂ©canismes pour rĂ©cupĂ©rer tous les fonds perdus, en raison des actes de corruption dans les appels d’offres relatifs Ă  la Covid-19.

Bien que ce soit un bon point de départ, il reste encore beaucoup à faire, a déclaré Losi.

« Nous avons besoin d’un leadership politique clair dans la lutte contre la corruption. Cela doit inclure le licenciement immĂ©diat de tout obstacle politique ou directeur de bureau impliquĂ© dans la corruption », a dĂ©clarĂ© Losi.

Il a ajoutĂ© : « C’est pourquoi nous appelons le gouvernement Ă  mettre en place des rĂ©ponses rapides anti-corruption comme nos tribunaux anti-corruption sur le modĂšle que nous avions en Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2010.

Le gouvernement sud-africain, sur les conseils de la FIFA, avaient mis en place des tribunaux pour juger toute personne ou organisation impliquĂ©e dans la corruption lors de l’organisation du tournoi trĂšs rĂ©ussi.

Cependant, cela ne s’est pas produit avec la pandĂ©mie de la Covid-19, car peut-ĂȘtre avec le recul, personne n’avait prĂ©vu la corruption qui a fini par dĂ©passer les fournitures d’EPI Ă  l’Etat.

La COSATU a Ă©galement appelĂ© Ă  un soutien financier massif pour les secteurs qui souffrent de la crise actuelle de Covid-19, en particulier le secteur du tourisme qui a connu un effondrement complet en raison du confinement et de l’interdiction des vols internationaux.

L’Afrique du Sud, pays le plus durement touchĂ© par le virus sur le continent, compte 633.015 cas confirmĂ©s qui ont entraĂźnĂ© 14.563 dĂ©cĂšs dans tout le pays. 

Egypte : La FĂ©dĂ©ration de football ouvre une enquĂȘte suite Ă  la disparition du trophĂ©e de la CAN

La FĂ©dĂ©ration Ă©gyptienne de football (EFA) a annoncĂ© vendredi l’ouverture d’une enquĂȘte suite Ă  la disparition du trophĂ©e de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, que les Pharaons gardent dĂ©finitivement dans leur armoires Ă  trophĂ©es, Ă  la faveur de leur victoire en trois Ă©ditions de suite.L’Egypte a eu l’honneur de se voir remettre le trophĂ©e de la CAN « Ă  vie par la ConfĂ©dĂ©ration africaine de football (CAF), aprĂšs avoir remportĂ© la Coupe trois fois consĂ©cutives, en 2006, 2008 et 2010.

Dans un communiquĂ©, l’EFA a expliquĂ© que dans le cadre des prĂ©paratifs de son 100Ăš anniversaire, qui sera cĂ©lĂ©brĂ© en dĂ©cembre 2021, elle a fouillĂ© toute sa collection afin de crĂ©er un musĂ©e, pour ainsi dĂ©couvrir que la prestigieuse coupe s’est volatilisĂ©e.

« Personne ne sait oĂč est le trophĂ©e pour le moment », a commentĂ© l’ancien vice-prĂ©sident de l’instance et ancien gardien de l’Ă©quipe nationale d’Egypte de football, Ahmed Shobeer.

La FĂ©dĂ©ration Ă©gyptienne de football, dirigĂ©e par un comitĂ© de normalisation, a annoncĂ© l’ouverture d’une enquĂȘte concernant la disparition de ce trophĂ©e, notamment pour vĂ©rifier qu’il n’a pas disparu dans l’incendie criminel qui avait ravagĂ© son siĂšge en 2013.

L’Egypte est le pays le plus titrĂ© de la CAN avec sept sacres (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008, 2010), outre deux finales perdues, suivie du Cameroun (5 titres) et du Ghana (4 titres).

Covid-19 : le Botswana lĂšve l’interdiction de la vente d’alcool, malgrĂ© la hausse des cas

Le prĂ©sident Mokgweetsi Masisi du Botswana a levĂ© l’interdiction de la vente d’alcool et de la consommation de biĂšre dans les lieux publics, dans le cadre des efforts du gouvernement pour assouplir les mesures visant Ă  contenir la propagation du coronavirus.Dans le journal officiel publiĂ© vendredi, le directeur des services de santĂ© Malaki Tshipayagae a dĂ©clarĂ© que Masisi avait levĂ© l’interdiction de la vente d’alcool dans les lieux publics avec effet immĂ©diat.

Les exploitants d’Ă©tablissements vendant de l’alcool seraient toutefois tenus de respecter les protocoles de santĂ© pour empĂȘcher la propagation de la Covid-19, a dĂ©clarĂ© Tshipayagae.

Selon le journal, les restaurants sont les seuls établissements autorisés à fonctionner tout au long de la semaine, mais uniquement de 12 h 00 (10 h 00 GMT) à 21 h 00.

D’autres Ă©tablissements sont autorisĂ©s Ă  fonctionner pendant des heures limitĂ©es, notamment entre jeudi et samedi.

Les boßtes de nuit resteront cependant fermées, a déclaré Tshipayagae.

La suppression de l’interdiction de vente d’alcool intervient alors que le nombre de cas de Covid-19 au Botswana est passĂ© vendredi Ă  1.724.

EntrĂ©e de l’Ethiopie au Centre international des biosciences

L’Ethiopie est devenue le membre le plus rĂ©cent du Centre international pour l’agriculture et les biosciences (CABI), a rapportĂ© APA vendredi.Le CABI est une organisation intergouvernementale Ă  but non lucratif dont le rĂŽle est d’amĂ©liorer l’expertise scientifique en vue de relever les dĂ©fis agricoles et environnementaux.

Accueillant la nation de la Corne de l’Afrique comme son 50Ăšme pays membre, le PDG de CABI, le Dr Trevor Nicholls, a dĂ©clarĂ© que le pays Ă©tait sur le point d’intĂ©grer la gamme des activitĂ©s de l’organisme, en participant notamment Ă  son programme de dĂ©veloppement mondial.

Le Dr. Nicholls, a confirmé la signature du traité au niveau des Nations Unies sur le CABI par le gouvernement éthiopien.

La demande d’adhĂ©sion de l’Ethiopie au CABI a Ă©tĂ© soutenue par son ministĂšre de l’Agriculture, avec lequel le CABI a entretenu une relation fructueuse.

M. Sani Redi Ahmed, le ministre de l’Agriculture, a dĂ©clarĂ© qu’Addis-Abeba s’est engagĂ©e Ă  maximiser son potentiel pour assurer une plus grande sĂ©curitĂ© alimentaire Ă  ses citoyens et Ă  Ă©tendre ses capacitĂ©s d’exportation de cultures commerciales clĂ©s, notamment le cafĂ©.

« Nous sommes impatients de travailler plus avant avec le CABI en ce qui concerne le dĂ©veloppement du commerce, des produits de base et de la chaĂźne de valeur, et l’accĂšs au marchĂ©, tout en cherchant Ă  construire de meilleurs systĂšmes sanitaires et phytosanitaires (SPS), l’analyse des risques phytosanitaires (ARP) et d’autres aspects de la quarantaine pour la gestion des espĂšces envahissantes », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Les autres avantages de l’adhĂ©sion comprennent le droit de vote aux confĂ©rences d’examen du CABI et aux rĂ©unions du Conseil exĂ©cutif, ainsi que l’accĂšs Ă  la large gamme de produits, services, programmes et projets du CABI et le renforcement de capacitĂ©s.

Lancement du projet de protection de l’enfance et de promotion des droits de l’enfant

Le RĂ©seau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPESD) et SOS Village d’Enfants du BĂ©nin ont lancĂ© jeudi Ă  Natitingou, le projet de Protection de l’enfance et de promotion des droits de l’enfant (PEPDE) dans les dĂ©partements de l’Atacora et de la Donga.

Ce projet fiancĂ© par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) vise Ă  promouvoir les droits des enfants au BĂ©nin et Ă  renforcer leur protection dans les dĂ©partements de l’Atacora et de la Donga. Au-delĂ  du lancement du projet, la rencontre de Natitingou permettra Ă©galement de former et de recycler les parties prenantes dudit projet, d’harmoniser les documents des activitĂ©s d’accueil et de rĂ©fĂ©rencement des cas puis d’Ă©laborer la charte de fonctionnement des points focaux Protection de l’Enfant.

Pour le Manager du programme de dĂ©veloppement de SOS Village d’enfant du BĂ©nin, les questions de violation des droits des enfants est planĂ©taire. C’est ce qui explique, a indiquĂ© Bignon Danon, la duplication du projet de protection de l’enfance et la promotion des droits de l’enfant dans les dĂ©partements de l’Atacora et de la Donga.

« Je voudrais vous remercier d’offrir une chance Ă  tous les enfants vivant dans les conditions difficile, j’espĂšre que votre engagement sera Ă  long terme », a souhaitĂ© la fille maire de la commune de Natitingou, Shafeekath Ashanti.

Les enfants des dĂ©partements de l’Atacora et de la Donga, Ă  travers leur porte-parole  Azimath FoussĂ©ni, ont saisi l’occasion pour plaider en faveur de leur protection et du respect de leurs droits.

Le chargĂ© de mission du prĂ©fet de l’Atacora Maguidi Kora GbĂ©rĂ© s’est rĂ©joui de cette heureuse initiative et a rassurĂ© de l’engagement de l’autoritĂ© dĂ©partementale pour une mise en Ɠuvre efficace du projet. Il a par ailleurs exhortĂ© les acteurs de la protection des droits de l’enfant Ă  redoubler d’effort et surtout Ă  veiller en milieu communautaire dans les zones reculĂ©es Ă  l’égalitĂ© et Ă  l’équitĂ© au profit des enfants surtout les filles.