Signature d’un accord gazier entre Total et le Mozambique

La compagnie pétrolière française Total a signé un accord avec le gouvernement mozambicain pour protéger un projet de gaz naturel de plusieurs milliards de dollars situé dans le nord du pays, touché par le conflit, a annoncé lundi la compagnie.Total Mozambique a déclaré dans un communiqué que les deux parties ont convenu de mettre en place un groupe de travail conjoint qui sécuriserait son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la province de Cabo Delgado, riche en minéraux, où sévissent des extrémistes ces dernières années.

« Compte tenu de la situation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado, notre priorité est d’assurer la sécurité de notre main-d’œuvre, dont beaucoup résident dans les communautés voisines, et des opérations du projet », a déclaré Ronan Bescond, président de Total Mozambique.

Cabo Delgado connait une vague d’attaques armées depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur de la province riche en pétrole où des groupes armés ont attaqué les installations gouvernementales et les civils.

Le ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Ernesto Tonela, a déclaré que cet accord « vise à créer un environnement opérationnel sûr pour des partenaires comme Total, ce qui leur permet d’investir en permanence dans l’industrie mozambicaine, au profil des petites et moyennes entreprises et de nos communautés ».

Selon Total, le protocole d’accord « prévoit qu’une équipe de travail conjointe assure la sécurité des activités du projet GNL au Mozambique sur le site d’Afungi et dans la zone d’opérations plus large du projet ».

Le groupe a déclaré que l’accord de sécurité démontre l’engagement du projet à atteindre ses objectifs de manière sûre, « tout en créant des opportunités locales et en apportant des avantages sociaux et économiques significatifs pour la province de Cabo Delgado et le pays ».

Total a annoncé en juillet dernier avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars américains pour le projet de GNL mozambicain, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédit à l’exportation, de 19 banques commerciales et d’institutions de financement du développement.

Le projet est classé comme le plus important investissement étranger direct en Afrique à ce jour et comprend une équipe mondiale de développeurs et d’opérateurs énergétiques, dirigée par Total aux côtés de Mitsui, Oil India, ONGC Videsh Limited, Bharat Petroleum, PTT Exploration, ainsi que de la compagnie nationale de pétrole et de gaz du Mozambique, ENH.

Une fois achevé, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de GNL par an.

Ouattara dépose sa candidature pour la présidentielle et promet de «se soumettre au verdict»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral), son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain avec la ferme promesse de « se soumettre au verdict » de ses concitoyens.Le candidat du parti présidentiel ivoirien qui  qui était accompagné à cette occasion de plusieurs membres du gouvernement et de cadres de son parti, a eu droit à un bain de foule de ses partisans qui l’attendaient tout au long de l’axe menant au siège de la CEI aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan. 

«  Je viens de déposer mon dossier de candidature entre les mains du secrétaire permanent de la CEI. Je l’ai dit à maintes occasions que la démocratie, c’est de respecter les délais et les procédures liées à la préparation des élections.  Et comme je l’ai indiqué également tout à l’heure, nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens et je sais que nos concitoyens se souviendront et verront notre bilan qui a été un bilan exceptionnel ces neuf dernières années», a affirmé M. Ouattara après le dépôt de son dossier de candidature qui a été réceptionné par Kouamé Adjoumani Pierre, le secrétaire permanent de la CEI.

 « Je voudrais dire à mes concitoyens que j’ai une vision pour notre pays. Une vision de stabilité, de sécurité, de paix, une vision de bonheur pour tous les ivoiriens», a poursuivi M. Ouattara insistant sur la nécessité de tenir des élections apaisées et sans violence. 

« Ce dépôt de dossier de candidature du président Ouattara clôt le débat. Cette candidature est porteuse d’espoir et d’espérance », a estimé pour sa part, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP assurant à son tour que « nous respecterons la décision du Conseil constitutionnel ». 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été investi samedi dernier comme le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain. Depuis l’annonce de sa candidature le 06 août dernier où il a reconsidéré sa position, des voix s’élèvent au sein de l’opposition ivoirienne pour dénoncer cette décision estimant que c’est un « troisième mandat inconstitutionnel». 

De son côté, le parti au pouvoir soutient que la candidature de M. Ouattara est « légale»  car la première de la troisième République. 

Le vice-président de la Namibie testé positif au Coronavirus

Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et sa femme Susitjie ont été testés positifs à la Covid-19 et sont tous deux en auto-isolement, a déclaré le ministre de la Santé, Kalumbi Shangula.Selon le Namibian Sun qui cite le ministre, M. Mbumba et sa femme sont asymptomatiques et se trouvent dans un « très bon » état de santé.

 « Ils sont sur le point de terminer leur période d’isolement de 14 jours », a précisé Shangula. 

Contacté par le journal, le vice-président, âgé de 79 ans, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait la maladie lors de la fête d’anniversaire du président Hage Geingob le 3 août dernier. 

« J’ai assisté à un certain nombre d’événements pendant cette période, y compris un enterrement…, il serait donc difficile de dire où je l’ai contracté le virus », a déclaré le vice-président. 

Selon des sources médiatiques, Mbumba et sa femme étaient deux des trois invités de la fête d’anniversaire du président Geingob à avoir été testés positifs à la Covid-19. L’autre invité étant l’ancien assistant de Geingob, Jeff Mbako, qui est décédé la semaine dernière dans un hôpital de Windhoek.

Les remous dans la magistrature tiennent en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement des soupçons de corruption qui éclaboussent la magistrature.Sous le titre « La chienlit », Le Quotidien se fait l’écho du « malaise dans la magistrature ». Ce journal note que « le ministère de la Justice a attendu quatre mois pour saisir l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) alors que le conflit opposant les juges Yaya Amadou Dia et Ousmane Kane empoisonne la Cour d’appel de Kaolack (centre) ».

Le Quotidien précise que « le 14 avril 2020, Yaya Amadou Dia avait porté de graves accusations (de corruption) contenues dans une réponse à une demande d’explications qui lui a été servie. Et 14 jours après, soit le 28 avril, Ousmane Kane a répondu à la lettre pour récuser les accusations ».

Sud Quotidien indique que « l’Igaj (est appelée) à la rescousse » après qu’un juge de siège, Yaya Amadou Dia accuse Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack, de corruption. Dans les colonnes de ce journal, Birahim Seck, le Coordonnateur du Forum civil affirme que « l’impunité doit être bannie partout surtout dans la magistrature ».

Libération fait savoir que l’Igaj a pour mission « de diligenter immédiatement une enquête exhaustive sur les faits allégués et de dresser un rapport dans les plus brefs délais » afin de sauvegarder « la crédibilité de l’institution judiciaire ».

Pour sa part, L’AS s’intéresse aux « sanctions encourues par les juges Dia et Kane ». Ce journal souligne que « les deux protagonistes risquent des sanctions allant de l’avertissement à la radiation sans oublier des poursuites pénales pour faits de corruption ».

Dans EnQuête, Babacar Diop, le Secrétaire Général du parti d’opposition, Forces Démocratiques du Sénégal (FDS), n’y va pas avec le dos de la cuillère : « On le sait depuis longtemps, la justice fout le camp dans ce pays. Il faut des réformes très profondes pour restaurer la dignité et l’indépendance des magistrats ».

L’Observateur remonte aux origines de « la guerre entre Ousmane Kane, le premier président de la Cour d’appel de Kaolack et le juge Yaya Amadou Dia, président de chambre dans la même juridiction ». Selon des sources de ce quotidien, « tout est parti d’une faute technique qu’aurait commise Yaya Amadou Dia. (Ce dernier) aurait refusé de se rectifier quand son supérieur (Ousmane Kane) le lui a demandé ».

Pour tirer cette affaire au clair, rapporte L’Observateur, « le premier président de la Cour d’appel de Kaolack va être entendu aujourd’hui, sauf report, par les enquêteurs de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) ». A en croire ce quotidien, c’est un « sale temps pour le gouvernement » parce que les ministères « de la Santé, de l’Education, du Transport, de l’Energie, de la Justice… (sont) en état d’urgence ».

Sur le front de la Covid-19, Vox Populi annonce qu’ « une importante délégation du ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale est en visite en Gambie depuis jeudi pour un partage d’expériences ». Dans ce pays anglophone enclavé dans le Sénégal, le nouveau coronavirus circule, ces dernières semaines, à un rythme inquiétant.

Enfin, dans Le Soleil, Oumar Youm, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement soutient que le récent livre de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Energie, intitulé « Le Protocole de l’Elysée », « n’apprend rien de nouveau, sinon de la frustration ».

Santé et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs commentaires et analyses au discours royal du 20 août, à la situation épidémiologique et à la saisie record de résine de cannabis près de Casablanca.+Al Bayane+, qui revient sur le discours du Roi Mohammed VI à l’occasion du 67ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, souligne qu’après avoir mis en exergue cette période retentissante de solidarité et de bravoure où l’effort de l’Etat et du peuple en parfaite symbiose, avait fait sensation, le Souverain a appelé à rebondir plus vaillamment pour éviter l’aggravation de la propagation du virus, jusqu’ici présentant des signes d’appréhensions exaspérantes.

Estampé de pédagogie et de feeling de haute affabilité, le discours royal s’est montré non pas « inquisitorial », envers les concitoyens nonchalants ces temps-ci, mais révélateur d’un constat morose qu’il va falloir résolument aplanir au plus vite, insiste le journal, faisant remarquer que le relâchement inquiétant de nombre de négligents, a attisé une escalade exponentielle de l’épidémie et flanqué l’ensemble du royaume dans le désarroi et l’épouvante.

Sous le titre, « Comportement safe », +L’Economiste+ souligne que « le confinement n’est ni facile ni agréable pour personne. Et surtout pas pour ceux qui subissent les contrecoups extra-sanitaires de la pandémie. A en juger par le re-durcissement de ces derniers jours, il n’est pourtant pas exclu de revivre pareil scénario, poursuit la publication, notant que depuis plusieurs semaines, les arguments qui plaident pour l’urgence à agir se multiplient, Marrakech illustrant à elle seule l’effondrement d’un système de santé publique avec un personnel hospitalier débordé et exprimant désormais dans la rue sa colère.

En appelant à un sursaut national du « comportement safe », les dernières mises en garde du discours royal ne peuvent être comprises autrement, souligne le quotidien, ajoutant qu’elles renvoient les citoyens à s’approprier ces enjeux, à jouer le rôle de stabilisateurs dans une configuration où l’interdépendance des décisions alimente un jeu à somme nulle.

Au registre de l’éducation, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que trois modèles ont été préparés en prévision de la rentrée scolaire 2020-2021 en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique liée à la Covid-19.

Selon le ministre de l’Éducation nationale, Saaid Amzazi, cité par le journal, le premier scénario prévoit l’adoption de l’enseignement présentiel à 100 pc en cas d’amélioration de la situation, alors que le deuxième concerne l’alternance entre enseignement présentiel et auto-enseignement en cas d’amélioration de la situation avec nécessité du respect des mesures préventives, a précisé le ministre.

Quant au troisième scénario, il porte sur le recours uniquement à l’enseignement à distance si la situation épidémiologique s’aggrave.

La FIF prend acte de la recommandation de la FIFA et annonce une réunion de la Commission électorale mardi

La Fédération ivoirienne de football (FIF) affirme prendre acte de la recommandation de la FIFA de maintenir la Commission électorale en vue de l’élection du président de l’organisation, et annonce une réunion de ladite Commission mardi pour entériner toute décision nécessaire.A la suite de l’examen du courrier de la FIFA, la FIF « prend acte des recommandations qui vont dans le sens de la volonté commune de la FIFA et du Comité exécutif de la FIF d’organiser au plus vite les élections à la présidence de la FIF », indique une note d’un Comité d’urgence du Comité exécutif de la FIF consultée par APA.

Selon la FIF, « la Commission électorale, informée de cette recommandation, se réunira le mardi 25 août 2020 à 10h (GMT, locale) afin d’entériner toute décision nécessaire par un vote, conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier de ses articles 7 et 8 ».

Dans un courrier adressé à la FIF, la FIFA recommande « le maintien de la Commission électorale et la reprise des travaux de celle-ci en indiquant que toutes les décisions à prendre doivent être soumises au vote des membres de la Commission qui doivent individuellement signer le procès-verbal de décision ».

Vue cette nouvelle donne, le Comité d’urgence de la FIF a décidé de l’annulation de l’assemblée générale devant se réunir en session extraordinaire le 29 août 2020, et en lieu et place, de convoquer une réunion d’information et de concertation des membres actifs de la FIF sur le déroulement du processus électoral et des incidents survenus.

La FIF annonce « l’envoi à la FIFA d’un courrier réponse au sien pour lui faire part des observations de la FIF sur l’analyse qu’elle fait de la situation et de son interprétation des textes de la FIF ». Le Comité exécutif de l’organisation se réunit à cet effet, mercredi.  

A la suite d’un blocage du processus électoral, la FIF avait décidé de mettre en place une autre Commission électorale. L’ex-international ivoirien de football,  Didier Drogba, est d’ailleurs candidat à l’élection du président de la FIF aux côtés de trois autres candidats. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté et Paul Koffi Kouadio.

Mali: la junte propose une transition de trois ans dirigée par un militaire

La junte qui a pris le pouvoir au Mali a proposé, dimanche, une transition de trois ans et la formation d’un gouvernement composé essentiellement de militaires, rapporte Radio France Internationale (RFI).Par ailleurs, poursuivit la même source, « les nouvelles autorités de Bamako acceptent que le président déchu Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) retourne chez lui ou aille se soigner à l’étranger ».

 A l’issue des discussions,  la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont la mission est conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan et les putschistes maliens « sont d’accord pour tourner la page IBK », ajoute RFI.

La date limite de règlement des factures CIE de mars et mai reportée au 26 août 2020

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) annonce le report de la date limite de règlement des factures des mois de mars et mai 2020 jusqu’au 26 août 2020, dans le cadre des mesures sociales prises par l’Etat pour soutenir les ménages et les entreprises face à la pandémie de la Covid-19.Pour « éviter toute coupure faisant suite à un impayé (des factures d’électricité des mois de mars et mai), nous rappelons aux clients qu’ils doivent se rendre en agence au plus tard le 26 août 2020 pour effectuer un règlement partiel ou négocier un échéancier de paiement sur lequel ils s’engageront », indique un communiqué transmis à APA.   

Les pénalités pour impayés des factures des mois de mars et mai 2020 avaient été suspendues jusqu’au 10 août 2020. Cet autre report donne un délai supplémentaire aux ménages et aux entreprises pour s’acquitter de cette charge. 

Quant à la date limite de règlement de la facture du mois de juillet 2020, elle, est fixée au 14 septembre 2020. La compagnie, en charge de la distribution de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire, avait déjà dans le cadre d’une mesure exceptionnelle fixé le délai de paiement au 10 septembre 2020. 

Dans l’optique d’accompagner les clients dans le règlement de leurs factures d’électricité face à la Covid-19, dans le cadre des actions sociales du gouvernement, des mesures complémentaires avaient été mises en place aussi bien pour les ménages que pour les entreprises (professionnels BT).  

Le Mali suspend l’exportation du bétail vers les pays de la CEDEAO

Le président de la filière bétail viande du Mali, l’honorable Aboubacar Ba, a annoncé dans une décision parvenue dimanche à APA, la suspension de l’exportation du bétail malien vers les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) en réaction à l’embargo de cette institution sur le Mali.« A tous les présidents des unions régionales de la filière bétail viande du Mali, le président de la filière bétail viande, l’honorable Aboubacar Ba  vous engage à prendre toutes les dispositions pour empêcher tout chargement, tout convoyage du bétail en direction des pays de la CEDEAO», ordonne la décision. 

Poursuivant, M. Ba a indiqué que les responsables des marchés à bétail de Fassou, Kayes, Kati, Fana, Nara, Niamana, Bougouni, Niena, Koury, Zegoua, Koutiala, Boussin, Yolo, Fatinè, Niono, Ségou,  Konombougou, Kona, Fatoma, Djenné et Sofara prendront toutes les dispositions pour empêcher tous les commerçants de bétails ressortissants des pays membres de la CEDEAO de venir s’approvisionner sur leur marché. 

« Il est aussi demandé aux services techniques des ministères de l’élevage et du commerce de ne délivrer aucun certificat d’exportation de bétail jusqu’à la levée de l’embargo sur notre pays », a conclu la décision. 

Jeudi dernier, les  chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO réunis en sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé le rétablissement du président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), renversé par des militaires putschistes. 

« Nous décidons de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes ainsi que l’arrêt des flux et transactions économiques, commerciales, financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali, à l’exception des denrées de première nécessité, l’électricité et le carburant et demandons à tous les partenaires de faire de même», a également fait savoir à l’issue de ce conclave, Mahamadou Issoufou, le président du Niger et président en exercice de cette institution. 

Election du président de la FIF: la FIFA s’oppose à la recomposition de la Commission électorale

La Fédération internationale de football association (FIFA) l’instance internationale de football, a estimé dans un courrier adressé à la Fédération ivoirienne de football (FIF) avec ampliation à la Confédération africaine de football (CAF) que l’Assemblée générale extraordinaire (AGE) convoquée par le bureau exécutif sortant de la FIF « n’est pas compétente » pour recomposer la Commission électorale mise en place pour l’élection à la présidence de cette instance nationale du football. La FIFA soutient  que le Comité d’urgence mis en place par le bureau exécutif sortant, « n’est pas compétent pour suspendre le processus électoral de la FIF. Que ce dernier est donc toujours en place et qu’il doit reprendre sans délai».

« (…) A la lumière de ce qui précède, l’AGE prévue le 29 août 2020 ne serait donc pas compétente pour élire de nouveaux membres de la Commission électorale… La FIFA estime que le Comité d’urgence n’est pas compétent pour suspendre le processus électoral de la FIF, que ce dernier est toujours en place et qu’il doit reprendre sans délai », a tranché la FIFA dans ce communiqué se fondant sur l’article 4 alinéa 3 du code électoral de la FIF, l’article 100 des statuts de la FIF et l’article 42 alinéa 8 des statuts de la FIF.

 « Après analyse minutieuse des documents que vous nous avez envoyés nous estimons que l’article 100 des statuts de la FIF n’est pas applicable au cas d’espèce étant donné que nous ne sommes pas en présence d’un cas non prévu par les statuts ou d’un cas typique de force majeure», a indiqué auparavant la FIFA dans ce courrier adressé à Jean-Baptiste Sam Etiassé, le secrétaire général de la Commission électorale et directeur exécutif de la FIF.

« La FIFA est d’avis que la Commission électorale devrait se réunir le plus tôt afin d’entériner toute décision nécessaire pour un vote conformément aux dispositions pertinentes du code électoral et en particulier en ses articles 7 et 8. Afin d’éviter tout malentendu et confirmer la validité du vote, nous vous recommandons de faire signer le procès-verbal par tous les membres de la Commission électorale ayant pris part à la réunion concernant la décision en question», a proposé la FIFA.

Le 12 août dernier, le Comité exécutif sortant de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) présidé par Augustin Sidy Diallo a suspendu le processus électoral qui devait aboutir à l’élection du nouveau président de cette institution et a convoqué une assemblée générale extraordinaire prévue le 29 août prochain estimant avoir remarqué des « violations graves et répétées du code électoral ».

Cette assemblée générale extraordinaire, vise notamment à recomposer la Commission électorale et poursuivre le processus électoral qui est bloqué.

Cette décision du comité exécutif de la FIF de suspendre le processus électoral est intervenu après les divergences entre les membres de la Commission électorale de la FIF  sur l’éligibilité des candidats à cette élection.

Quatre candidats ont déposé leur dossier de candidature pour l’élection à la présidence de la FIF qui devrait se tenir le 05 septembre prochain. Il s’agit de MM. Idriss Diallo, Sory Diabaté, Didier Drogba et Paul Koffi Kouadio.