Covid-19: l’Af’Sud va enquĂȘter sur des dĂ©tournements de fonds (Ramaphosa)

Les Sud-Africains, notamment les employĂ©s du gouvernement, qui auraient dĂ©tournĂ© des fonds destinĂ©s Ă  faciliter le travail d’endiguement de la pandĂ©mie de coronavirus feront l’objet d’une enquĂȘte et seront poursuivis, a ordonnĂ© le prĂ©sident Cyril Ramaphosa.Lors d’une allocution tĂ©lĂ©visĂ©e jeudi soir sur les stratĂ©gies du gouvernement pour gĂ©rer la pandĂ©mie de Covid-19, le prĂ©sident Ramaphosa a dĂ©clarĂ© qu’une unitĂ© d’enquĂȘte a Ă©tĂ© mise en place pour enquĂȘter sur toutes les allĂ©gations de corruption liĂ©es aux fonds Covid-19 que le gouvernement a allouĂ©s Ă  diverses organisations.

 « Afin d’accĂ©lĂ©rer et de renforcer le processus de lutte contre la corruption, j’ai signĂ© une proclamation autorisant l’UnitĂ© spĂ©ciale d’enquĂȘte (SIU) Ă  enquĂȘter sur toute pratique illĂ©gale ou inappropriĂ©e dans l’acquisition de biens, de travaux et de services pendant ou en rapport avec l’Ă©tat de catastrophe nationale dans toute institution publique », a dĂ©clarĂ© M. Ramaphosa.

 A cet Ă©gard, la SIU et d’autres organes de l’Etat tels que le Centre de renseignement financier, l’unitĂ© de police spĂ©cialisĂ©e, les Hawks, et l’AutoritĂ© nationale de poursuite travailleront ensemble sur cette affaire », a-t-il ajoutĂ©.

 Le prĂ©sident a dĂ©clarĂ© que les enquĂȘtes sur la distribution de fournitures alimentaires, les subventions d’aide sociale, l’achat d’Ă©quipements de protection personnelle et d’autres fournitures mĂ©dicales, et les fonds utilisĂ©s dans le cadre du programme spĂ©cial Covid-19 ont dĂ©jĂ  commencĂ©.

 « Nous sommes dĂ©terminĂ©s Ă  ce que chaque cas de corruption prĂ©sumĂ©e fasse l’objet d’une enquĂȘte minutieuse, Ă  ce que les responsables d’actes rĂ©prĂ©hensibles soient poursuivis et Ă  ce que tous les fonds publics volĂ©s ou surĂ©valuĂ©s soient rĂ©cupĂ©rĂ©s », a dĂ©clarĂ© M. Ramaphosa. 

 Bien qu’aucun chiffre prĂ©cis n’ait Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© par le prĂ©sident, on estime que des millions de dollars ont Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s pour lutter contre la Covid-19 depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie dans le pays en mars 2020.

SĂ©nĂ©gal: pour un appui financier au centre des opĂ©rations d’urgence sanitaire

Le Centre des OpĂ©rations d’Urgence Sanitaire (COUS) doit ĂȘtre dotĂ© de ressources financiĂšres consĂ©quentes lui permettant de mieux organiser la riposte contre les Ă©pidĂ©mies, plaide son Directeur, Dr Abdoulaye Bousso.« Si on n’avait pas l’appui des partenaires, on allait fermer le COUS. Les 50 millions f cfa qui lui sont allouĂ©s, c’est pour le fonctionnement. On ne peut absolument rien faire sans des ressources. Il y a vraiment urgence Ă  pouvoir disposer de fonds nĂ©cessaires. Aujourd’hui nous sommes capables de nous dĂ©ployer un peu partout dans le pays parce qu’il y a des partenaires », a dit Dr Bousso.

Il prenait part Ă  un webinaire organisĂ© par l’Institut Panafricain pour la CitoyennetĂ©, les Consommateurs et le DĂ©veloppement (CICODEV), en partenariat avec Enda SantĂ© et « Open Society Initiative for West Africa » (OSIWA) sur le thĂšme : « Financement pĂ©renne de la santĂ© face Ă  une crise sanitaire ».

Poursuivant, le Directeur du COUS a estimĂ© qu’il est important de disposer de ressources financiĂšres capables de riposter contre toutes les Ă©pidĂ©mies. Car, a-t-il dit, « nous devons ĂȘtre en mesure d’avoir ces fonds. Donc, j’insiste sur le financement de la prĂ©vention. Parce que cela nous permet d’ĂȘtre plus efficace et plus performant au moment de la riposte ».

Il a rappelé que les ressources du COUS sont passées de 75 millions à 51 millions entre 2017 et 2020.

Pour le Dr Youssoupha Ndiaye, Directeur de la Planification de la recherche et des statistiques (DPRS) du ministĂšre de la SantĂ© et de l’Action sociale (MSAS), il y aura toujours des urgences sanitaires, d’oĂč la nĂ©cessitĂ©, Ă  son avis, « d’avoir une planification et des ressources financiĂšres », de « prioriser les ressources de l’État » et de mettre en place « une ligne budgĂ©taire » permettant de mener des « ripostes rapides contre les Ă©pidĂ©mies ».

Suffisant pour qu’il plaide pour « un fonds d’urgence dans la Loi de finances initiale (LFI) ».

Le missionnaire Arif Mahmood appelle la communauté musulmane du Bénin au respect des mesures barriÚres

En prĂ©lude Ă  la cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte de Tabaski qui d’ordinaire regroupe du monde, le missionnaire de la Jam’at islamique Ahmadiyya dans le dĂ©partement du Zou, Arif Mahmood, a appelĂ© au respect strict des mesures barriĂšres dĂ©crĂ©tĂ©es par le gouvernement, pour un festin, une cĂ©lĂ©bration religieuse qui n’amplifie pas les risques de propagation du Coronavirus.

Pour le religieux, les restrictions Ă  savoir, le respect de la distance physique entre les personnes, le lavage des mains et le nombre de personnes limitĂ© Ă  cinquante participants pour toutes manifestations, doivent ĂȘtre rigoureusement observĂ©es. La cĂ©lĂ©bration de l’AĂŻd-el Kebir encore appelĂ© la fĂȘte du mouton, prĂ©vient-il, ne doit pas ĂȘtre un facteur social ou religieux qui favorise la propagation du Coronavirus.

Arif Mahmood a d’ailleurs rappelĂ© que l’islam exige des croyants musulmans, le respect des lois, principes et dĂ©cisions prises par les autoritĂ©s du pays dans lequel rĂ©side tout bon musulman. « Pour notre vie, notre santĂ©, nous avons intĂ©rĂȘt Ă  ce que la Tabaski se fĂȘte dans le strict respect des mesures barriĂšres », a-t-il conseillĂ©.

Plongeant dans l’histoire, le missionnaire de la Jama’at islamique Ahmadiyya, a rappelĂ© qu’au temps du deuxiĂšme en 638, au moment oĂč le calife Omar envahit la Syrie et la Palestine, une terrible Ă©pidĂ©mie de peste ravage le pays. Omar rassemble donc tous les chefs militaires et, aprĂšs une longue confĂ©rence, l’avis des chefs de la tribu du ProphĂšte est adoptĂ©. Se rĂ©fĂ©rant Ă  l’interdiction faite par Mahomet de pĂ©nĂ©trer dans un territoire oĂč rĂšgne une Ă©pidĂ©mie,

Cette attitude selon le missionnaire, interprĂ©tĂ©e comme une des premiĂšres applications de l’isolement qui a fait ses preuves dans la riposte contre cette maladie contagieuse, doit servir de rĂ©fĂ©rence et conditionner l’attitude gĂ©nĂ©rale des musulmans aujourd’hui face au Covid-19,

Revenant Ă  l’origine de la Tabaski, le religieux a insistĂ© sur le fait que l’immolation d’une bĂȘte est un sacrifice qui est obligatoire pour ceux qui sont partis Ă  la Mecque, selon le Coran. Le prophĂšte Ibrahim, raconte Arif Mahmood, par dĂ©votion et obĂ©issance Ă  Dieu, s’apprĂȘtait Ă  immoler son fils unique IsmaĂ«l, quand Dieu lui fit descendre un bĂ©lier qu’il a immolĂ© en remplacement de son fils. Cette tradition fut donc perpĂ©tuĂ©e, pour rendre hommage Ă  Dieu qui a soumis Ă  l’homme, les animaux car Il dit dans le saint Coran : « Nous vous avons dĂ©signĂ© les chameaux (et les vaches) bien portants pour certains rites Ă©tablis par Allah », a citĂ© le missionnaire.

« Cependant, celui qui n’a pas les moyens n’est pas obligĂ© d’immolĂ© un mouton, Dieu connaĂźt la capacitĂ© de chacun. Si pour la cause de Dieu, vous trouvez que vous n’avez pas les moyens, alors que vous en disposez, Dieu vous vois aussi. Mais si effectivement vous n’avez pas de moyens, on n’est pas obligĂ© de faire des prĂȘts ou prendre des crĂ©dits. Il suffit de rester Ă  la maison et de prier », a soulignĂ© Arif Mahmood, retraçant des passages du Coran qui en assurent la vĂ©racitĂ© des principes.

Les croyants musulmans seront invitĂ©s Ă  l’occasion de la fĂȘte de Tabaski Ă  verser le sang sur le sol, non pas pour le souiller, mais pour le purifier, indique le missionnaire. « Le Sacrifice, en Islam, est une offrande pour l’amour de Dieu dans l’espoir de se purifier, de se rapprocher du Seigneur. C’est un acte de dĂ©votion qui date des premiĂšres Ă©poques de la vie terrestre de l’espĂšce humaine », soutient Arif Mahmood.

Un porte-conteneur de 300m accoste pour la premiĂšre fois Ă  BĂ©nin Terminal

Bénin Terminal a accueilli un porte-conteneurs long de 300 mÚtres, le plus gros navire reçu au Port de Cotonou.

Le « CCNI ARAUCO », un navire MAERSK de plus de 100 062 tonnes, battant pavillon hongkongais a accosté sur le quai N° 10 de Bénin Terminal.

L’embarcation provenant de ShangaĂŻ a une capacitĂ© de 8 700 conteneurs EVP (Ă©quivalent vingt pieds). Il a permis aux Ă©quipes de BĂ©nin Terminal de procĂ©der au dĂ©chargement de conteneurs destinĂ©s au BĂ©nin et aux pays frontaliers et au chargement de conteneurs de produits d’exportation.

De plus, quatre autres navires du mĂȘme genre sont Ă©galement attendus dans les prochains jours sur les quais de BĂ©nin Terminal. Et ce grĂące aux actions conjointes du terminal avec la Port Autonome de Cotonou.

« Cette opĂ©ration, fruit du partenariat entre le Port Autonome de Cotonou, MAERSK et BĂ©nin Terminal, est le couronnement du plan de modernisation du terminal Ă  conteneurs du port de Cotonou. Avec des investissements importants dans les Ă©quipements, les systĂšmes d’information, la formation du personnel, BĂ©nin Terminal contribue Ă  faire du port de Cotonou, un moteur du dĂ©veloppement socio-Ă©conomique du BĂ©nin. » dĂ©clare Arnaud Jobard, Directeur d’exploitation de BĂ©nin Terminal .

Ultime hommage de la Nation ivoirienne Ă  l’ex-PM Seydou Diarra avant son inhumation

La Nation ivoirienne a rendu vendredi un ultime hommage Ă  feu Seydou Elimane Diarra, l’ancien premier ministre avant son inhumation au cours d’une cĂ©rĂ©monie sobre Ă  la Primature Ă  Abidjan en prĂ©sence du chef de l’État Alassane Ouattara, des prĂ©sidents d’institutions, des parents et amis de l’illustre disparu. Dans une oraison funĂšbre, le ministre ivoirien des Affaires ÉtrangĂšres Ally Coulibaly, a relevĂ© les qualitĂ©s humaines et intellectuelles de l’ancien premier ministre. « Il a rĂ©pondu Ă  tous les appels de la Nation et du destin. Premier ministre, Seydou Diarra Ă©tait un homme de consensus. C’Ă©tait un homme sans attache politique. Il ne reprĂ©sentait personne, mais connaissait tout le monde », a dit M. Coulibaly. 

Selon lui, l’ex-premier ministre Ă©tait un « homme de devoir  qui a contribuĂ© Ă  humaniser la scĂšne politique » en CĂŽte d’Ivoire. Avant lui, MaĂźtre Adama Camara, un ancien collaborateur de l’illustre disparu, a dit dans un tĂ©moignage qu’il Ă©tait un « trait-d’union» entre les diffĂ©rentes chapelles politiques en CĂŽte d’Ivoire. 

« Celui qui nous quitte, Ă©tait un homme gĂ©nĂ©reux. Il avait Ă  coeur le dĂ©sir de rĂ©concilier les ivoiriens. Celui que nous pleurons aujourd’hui Ă©tait un humaniste accompli, rĂ©servĂ© et discret qui parlait peu», a fait savoir M. Camara. 

AprĂšs ces tĂ©moignages et des honneurs militaires, le prĂ©sident Alassane Ouattara a remis le drapeau national Ă  Josiane Diarra, l’Ă©pouse de l’ex-premier ministre, pour lui tĂ©moigner la reconnaissance de la Nation pour les services rendus par son Ă©poux. La remise de la dĂ©pouille de l’illustre disparu Ă  sa famille a clĂŽturĂ© cette cĂ©rĂ©monie qui est le dernier hommage de la CĂŽte d’Ivoire Ă  feu Seydou Diarra dont l’inhumation est prĂ©vue ce vendredi aprĂšs-midi Ă  Abidjan  dans la « stricte intimitĂ© familiale ». 

L’ancien Premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra est dĂ©cĂ©dĂ© le 19 juillet dernier dans une clinique d’Abidjan Cocody Ă  l’Ăąge de 86 ans. IngĂ©nieur agronome de formation et diplomate, feu Seydou Diarra a Ă©tĂ© pour la premiĂšre fois premier ministre en 2000 sous la transition militaire du gĂ©nĂ©ral Robert GuĂ©i et pour la deuxiĂšme fois en 2003 aprĂšs les accords politiques de Linas Marcoussis jusqu’en 2005 oĂč il a quittĂ© la primature. 

Dans sa longue et riche carriĂšre, feu Seydou Elimane  Diarra a  reçu plusieurs distinctions en CĂŽte d’Ivoire dont celle de Grand-croix de l’ordre national de la RĂ©publique de CĂŽte d’Ivoire, l’ordre le plus Ă©levĂ© du pays.

Le BĂ©nin se dote d’un document de rĂ©fĂ©rence pour les violences basĂ©es sur le genre

Le guide d’accompagnement psychosocial des personnes victimes de violences basĂ©es sur le genre (VBG) a Ă©tĂ© validĂ© ce jeudi 23 juillet Ă  Grand-Popo, au cours d’un atelier organisĂ© par l’ONG MĂ©decins du monde Suisse, a appris l’agence BĂ©nin Presse.

RĂ©fĂ©rence en matiĂšre de prise en charge psychosociale des personnes victimes de violences basĂ©es sur le genre, ce guide qui se veut un document de bonnes pratiques Ă  observer sur le plan national, a Ă©tĂ© revisitĂ© grĂące Ă  la volontĂ© commune de l’Ong MĂ©decins du monde (Mdm-Suisse) et de l’Unicef engagĂ©e Ă  travers sa section protection de l’enfance.

Le document, d’une trentaine de pages est regroupĂ© en trois chapitres. Il expose Ă  grands trait les diffĂ©rents visages des violences basĂ©es sur le genre et leurs consĂ©quences, l’accueil des victimes, la rĂ©solution des urgences puis le rĂ©fĂ©rencement et l’enquĂȘte sociale.

Elena Melanie, coordinatrice gĂ©nĂ©rale de Mdm-Suisse au BĂ©nin a soulignĂ© que le document vise l’amĂ©lioration et la prise en charge des victimes, ainsi que le renforcement continu de capacitĂ©s notamment au niveau des assistants sociaux afin qu’ils soient capables d’offrir un accompagnement psychosocial conforme aux standards. L’initiative du guide ajoute-t-elle, vient en rĂ©ponse au constat selon lequel dans la quasi-totalitĂ© des unitĂ©s de prise en charge, les assistants sociaux sont les premiers acteurs Ă  accueillir et Ă  orienter les victimes.

Les travaux de cet atelier ouvert par Noah Agbaffa-Padonou, conseiller technique au suivi des projets du ministĂšre des Affaires sociales et de la Microfinance reprĂ©sentant le ministre, a connu la prĂ©sence des cadres des ministĂšres sectoriels, la commissaire adjointe de l’Office central de protection des mineurs, les reprĂ©sentants des Organisations de la SociĂ©tĂ© civile et des assistants sociaux.

DĂ©cĂšs de l’ancien prĂ©sident tanzanien, Benjamin Nkapa

La Tanzanie est en deuil aprĂšs la dĂ©cĂšs, hier jeudi, de l’ancien prĂ©sident Benjamin Nkapa Ă  l’Ăąge de 81 ans, a appris APA vendredi.Nkapa, qui a dirigĂ© la Tanzanie pendant dix ans aprĂšs les premiĂšres Ă©lections multipartites du pays en 1995, est dĂ©cĂ©dĂ© dans un hĂŽpital de Dar es-Salaam. Sa mort survient huit mois aprĂšs la publication de son autobiographie « My Life, My Purpose ». 

Nkapa fut Ă  l’origine de rĂ©formes qui ont finalement amenĂ© son pays au libĂ©ralisme Ă©conomique aprĂšs des dĂ©cennies de politiques socialistes remontant Ă  l’Ă©poque du leader de l’indĂ©pendance, Julius Nyerere. 

TroisiÚme président de la Tanzanie de 1995 à 2005, il a succédé à Ali Hassan Mwinyi qui a poursuivi les doctrines du socialisme économique de Nyerere. 

Cet ancien diplomate a reçu les Ă©loges de la Banque mondiale pour l’efficacitĂ© du rĂ©gime de recouvrement des impĂŽts de son gouvernement et pour les mesures d’austĂ©ritĂ© qui ont incitĂ© les bailleurs de fonds Ă  annuler une grande partie de la dette extĂ©rieure du pays. 

Cependant, son gouvernement a Ă©tĂ© vivement critiquĂ© pour son approche autoritaire, surtout aprĂšs la mort par balles de manifestants sur l’Ăźle de Pemba en 2001. Il a admis dans son autobiographie que cet incident pourrait ĂȘtre la seule tache de son mandat prĂ©sidentiel. 

Des accusations de corruption et de nĂ©potisme ont pesĂ© sur sa vie de retraitĂ© en relation avec une mine de charbon dans les hautes terres du sud de la Tanzanie dont il se serait « indĂ»ment appropriĂ© », lui et son ministre des Finances de l’Ă©poque, Daniel Yona, sans les procĂ©dures adĂ©quates.

Covid-19: le port du masque désormais obligatoire en Gambie

Les autorités en Gambie ont rendu le port du masque obligatoire en public à partir de ce vendredi 24 juillet, alors que le pays connaßt une recrudescence des cas de coronavirus.Les cas de coronavirus en Gambie ont grimpé pour atteindre 146 infections depuis que le premier porteur du virus a été signalé en mars dernier. Depuis, le pays compte 5 morts et 57 guérisons.

Le gouvernement, qui a instaurĂ© l’Ă©tat d’urgence plus de trois fois au cours des trois derniers mois, a dĂ©clarĂ© que le port du masque est dĂ©sormais obligatoire pour se protĂ©ger et protĂ©ger les autres membres du public d’une Ă©ventuelle contamination. Les autoritĂ©s sanitaires ont averti qu’une amende de 500 dalasis sera appliquĂ©e aux contrevenants de cette mesure.

Outre les masques chirurgicaux importés, des masques de fabrication artisanale en tissu sont déjà en vente pour 50 dalasis par des particuliers qui profitent de la situation pour faire des affaires.

Au cours des premiers jours qui ont suivi l’annonce du premier cas de Covid-19 en Gambie, il y a eu une ruĂ©e folle vers les masques faciaux, mais cet enthousiasme s’est vite dissipĂ© car les cas de coronavirus Ă©taient restĂ©s peu nombreux.

Quatre mois plus tard, le taux de contamination du virus s’est accĂ©lĂ©rĂ©, les travailleurs de la santĂ© et les journalistes Ă©tant pris dans les derniĂšres vagues d’infectios, d’oĂč la demande des autoritĂ©s sanitaires de porter des masques.

Alors que la croisade du gouvernement contre le taux d’infection locale s’intensifie, un avion-cargo Antonov est arrivĂ© avec 10 ambulances bien Ă©quipĂ©es qui seront utilisĂ©es pour les soins intensifs (ICU) et le travail mĂ©dical vital sur les patients atteints de Covid-19.

Par ailleurs, la Turquie a envoyé un petit avion-ambulance pour évacuer un de ses citoyens gravement malade de la Covid-19.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc en faveur des pays africains, la rĂ©forme du champ politique et les enseignements de la crise sanitaire liĂ©e Ă  la Covid-19 sont les principaux sujets abordĂ©s par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Revenant sur les efforts dĂ©ployĂ©s par le Maroc en faveur des pays africains, +Assahraa Al Maghribiya+ souligne que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu hommage Ă  l’initiative du Roi Mohammed VI portant sur l’envoi d’aides mĂ©dicales Ă  plusieurs pays africains en vue de soutenir leurs efforts dans la lutte contre la pandĂ©mie du Covid-19.

A Addis-Abeba, le Royaume a insistĂ© sur l’impĂ©ratif d’un soutien financier et technique constant au Centre Africain pour le ContrĂŽle et la PrĂ©vention des maladies (CDC-Africa), poursuit le journal, notant que le Maroc a Ă©galement appelĂ© Ă  la crĂ©ation d’une plateforme d’expertise africaine pour accompagner les États de l’UA dans leur politique de contrĂŽle et de prĂ©vention des Ă©pidĂ©mies.

+L’Opinion+ rappelle que le parti de l’Istiqlal (PI) avait appelĂ© Ă  une refonte nĂ©cessaire de la loi Ă©lectorale, prĂ©alable indispensable Ă  toute volontĂ© de rĂ©forme politique. Le PI a Ă©tĂ© rejoint en cela par les deux autres principales formations de l’opposition (PAM, PPS) qui, en dĂ©pit de lĂ©gĂšres divergences sur des points de dĂ©tail, ont dĂ©cidĂ© d’Ă©laborer un mĂ©morandum commun et tripartite pour la rĂ©forme du champ politique et de la loi Ă©lectorale, ajoute le quotidien.

«Maintenant que le cap est tracĂ©, reste Ă  passer Ă  l’action», conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc estime que la crise sanitaire et Ă©conomique, qui dure depuis quelques mois au Maroc, devrait permettre une meilleure connaissance de la situation socio-Ă©conomique des familles marocaines, notant que les autoritĂ©s de tutelle devraient tirer les conclusions qui s’imposent.

La réponse des autorités du pays a évidemment été bien étudiée puisque des aides ont été distribuées aux familles les plus touchées, note le journal, faisant savoir que la mise en place du fonds spécial de lutte contre la Covid-19 a constitué une solution adéquate aux contraintes rencontrées au niveau financier et économique.

«Cela dit, la pandĂ©mie sĂ©vit toujours Ă  l’Ă©chelle planĂ©taire et le virus circule encore dans les villes marocaines. La rĂ©ponse Ă  la fois sur le plan sanitaire et Ă©conomique doit Ă©galement s’adapter», fait-il observer.

La médiation de la crise malienne au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sĂ©nĂ©galais parvenus vendredi Ă  APA traitent d’une diversitĂ© de sujets dominĂ©s par la mĂ©diation de chefs d’Etat de la Cedeao Ă  Bamako pour le rĂšglement de la crise sociopolitique malienne.Le Quotidien parle d’«échec » de la mĂ©diation entre  IBK et Imam Dicko parce que « chacun fait le malien ». Vox Populi prĂ©cise que la mĂ©diation « bute » sur les exigences du M5 de l’imam Dicko.

Ainsi un sommet extraordinaire est « prĂ©vu lundi » aprĂšs la mĂ©diation des chefs d’Etat de la Cedeao au Mali, fait savoir le quotidien national Le Soleil.

Macky Sall était à Bamako jeudi avec quatre homologues pour « faire en sorte que la stabilité revienne au Mali et dans toute la sous-région ». « La Cedeao existe pour protéger tous les peuples de la communauté », soutient le Ghanéen Nana Akufo Addo.

Par ailleurs, le chef d’Etat sĂ©nĂ©galais prĂ©cise dans Le Quotidien que « nous ne sommes pas au Mali pour imposer une voie ».

Sur un autre sujet, Vox Populi soutient que « 38,7% des SĂ©nĂ©galais sont pauvres », citant une enquĂȘte de l’Agence nationale de la statistique et de la dĂ©mographie (ANSD) sur l’incidence de pauvretĂ© individuelle entre 2018 et 2019.

Dans un langage terre Ă  terre, EnQuĂȘte note que « 38 SĂ©nĂ©galais sur 100 vivent avec moins de 1000 FCFA par jour ».

Face aux rumeurs de remaniement ministĂ©riel, le journal note que le gouvernement d’union nationale est « une mauvaise idĂ©e », reprenant par lĂ  les idĂ©es de politologues et observateurs qui estiment que la situation actuelle « ne nĂ©cessite » pas un gouvernement Ă©largi. Ce serait d’ailleurs « politiquement suicidaire pour l’opposition », selon Dr Maurice Dione.

L’AS donne « les raisons d’une reculade de l’Etat » dans le non-respect des accords signĂ©s avec le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) qui poursuit sa grĂšve.

A une semaine de la fĂȘte de Tabaski, le journal fait savoir aussi que « les prix des denrĂ©es flambent » mĂȘme si Le Soleil note que « 151.000 moutons (sont) dĂ©jĂ  recensĂ©s Ă  Dakar ».

Sur le coronavirus, L’Observateur rapporte des « tĂ©moignages inĂ©dits » de soignants qui font « face Ă  la cruautĂ© de la mort ». Si la sage-femme Tacko Basse a « sombrĂ© dans la dĂ©pression », le mĂ©decin Ibrahima Fall Ă©tait « dĂ©vastĂ© » tandis que son collĂšgue Oumar Samb a « pleurĂ© comme un mĂŽme ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte une « explosion des cas communautaires (qui) fait peur Ă  KĂ©dougou », dans le SĂ©nĂ©gal oriental.

L’Observateur revient sur le litige foncier opposant Ndingler Ă  l’hommes d’affaires Babacar Ngom, avec un focus sur la trajectoire d’Abdoulaye Galgor Dione, « symbole de la rĂ©sistance » de ce village. Il fut lutteur et soutien de Macky Sall, a trouvĂ© le journal dans son « histoire jamais racontĂ©e ».

Par ailleurs la « vraie bataille » de Ndingler est aujourd’hui « la restitution dĂ©finitive des terres », estime Dr Robane Faye, coordonnateur du comitĂ© de suivi.

LibĂ©ration titre sur « ce que dit le tribunal arbitral » sous l’Ă©gide de la CNUDCI Ă  propos de l’affaire Bibo Bourgi et l’Etat du SĂ©nĂ©gal. En effet, le SĂ©nĂ©gal est « condamnĂ© Ă  verser 148 milliards mais le paiement ne sera exigible qu’en cas d’exĂ©cution forcĂ©e de l’arrĂȘt de la CREI qui rĂ©clamait le mĂȘme montant Ă  Bibo ».

En football, Stades et Record titrent sur la finale de la Coupe de France opposant ce soir le PSG Ă  Saint-Etienne. Les quotidiens sportifs s’attendent Ă  un deuxiĂšme doublĂ© coupe-championnat du milieu sĂ©nĂ©galais de Paris, Idrissa Gana GuĂšye. En 2011, il avait rĂ©alisĂ© la mĂȘme performance avec Lille avant de s’envoler en Angleterre.

Dans ce pays, son compatriote Famara DiĂ©dhiou se sent « heureux et fier » en Championship oĂč son club Bristol City l’a Ă©lu meilleur joueur de la saison, selon Stades.