Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Achèvement des travaux de rétablissement d’un câble de la 2ème liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne

Les travaux de rétablissement de l’un des câbles de la deuxième liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne, se sont achevés, a annoncé mercredi l’office marocain d’électricité et de l’eau potable (ONEE).Dans un communiqué, l’ONEE indique qu’après plusieurs semaines de travaux et grâce à la longue expérience des équipes de l’Office et de Red Electrica de Espana (REE) la 2ème interconnexion a été rétablie dans de très bonnes conditions.

Le câble sous-marin était indisponible depuis qu’un navire l’a endommagé fin 2019 à 13 km des côtes marocaines, précise le communiqué, affirmant que les systèmes de  contrôle et de protection ont ordonné l’isolement de la 2ème interconnexion et un plan d’actions pour la réparation du câble qui a été lancé par le comité de maintenance composé de responsables marocains et espagnols.

La réparation en question a nécessité une expertise hautement qualifiée et de la logistique lourde notamment des navires spéciaux dédiés à ce genre d’opérations, vu que l’avarie était située à une grande profondeur (490 m), ajoute la même source.

D’après le communiqué, le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi a effectué mardi une visite technique au site de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne pour s’informer des installations après les importants travaux qui avaient été réalisés.

La Covid-19 gagne du terrain en Afrique, avertit l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que les infections à coronavirus s’accéléraient à travers l’Afrique.Selon le Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, pour la première fois, les infections transcendent les grandes métropoles peuplées et atteignent d’autres parties du continent, jusque-là moins touchées par la pandémie.

Selon Moeti, les pays du continent manquent de fournitures médicales nécessaires pour effectuer des tests et intensifier la lutte contre la pandémie.

A ce jour, l’Afrique reste encore le continent avec le moins de cas de Covid-19.

Une dizaine de morts dans l’attaque d’un poste mixte de sécurité de l’armée ivoirienne

L’attaque du poste mixte armées-gendarmerie de Kafolo dans le Nord-Est ivoirien a fait une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé, annonce le Chef d’Etat-major des armées, le Général de corps d’armée, Lassina Doumbia dans un communiqué.« Ce jeudi 11 juin 2020, aux environs de 3 heures du matin, le poste mixte armée-gendarmerie, à Kafolo, dans la sous sous-préfecture de Sikolo au Nord-Est de la Côte d’Ivoire a été attaqué par des individus armés non encore identifiés. Le bilan provisoire de cette attaque s’établit comme suit : une dizaine de morts, six blessés et un assaillant neutralisé », stipule le communiqué.

« Les enquêtes sont en cours pour déterminer la nature, les circonstances et le bilan définitif de cette attaque », poursuit le chef d’Etat-major des armées, ajoutant que « des mesures urgentes ont été prises dans la zone, notamment la mise en alerte de toutes les troupes ainsi que le ratissage en vue de retrouver les assaillants ».

Le président de la République et le Gouvernement « s’inclinent devant la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur » et « présentent leurs sincères condoléances aux familles victimes et formulent des vœux de prompt rétablissement pour les blessés ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

Attaque d’une position de l’armée ivoirienne à Kafolo, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire

Une position de l’armée ivoirienne a été attaquée, tôt jeudi, dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, faisant plusieurs victimes.Selon une source militaire « la position de l’armée ivoirienne située à Kofolo à 140 km de Ferkéssédougou sur la route de Kong  a fait l’objet d’une attaque» vers 04h00, Gmt et heure locale.

« Nous enregistrons plusieurs victimes dans nos rangs. Il y a des morts et des blessés, mais nous sommes en train de recouper l’information. Nous ne pouvons pas vous en dire plus», a confié à APA, la même source, ajoutant que «je ne peux pas vous dire s’il s’agit d’une attaque terrorisme ou pas ».

Il y a quelques jours, un complot terroriste a été déjoué dans l’extrême nord de la Côte d’Ivoire grâce à une coopération entre l’armée ivoirienne et son homologue du Burkina Faso.

La gestion de la sortie du confinement vue par la presse marocaine

La presse marocaine s’est focalisée ce jeudi sur la gestion de la sortie du confinement.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le pays est entré dans une nouvelle étape avec comme maître mot le déconfinement progressif, relevant que cette décision était prévisible. Certes, la situation sur le plan sanitaire et épidémiologique s’améliore dans notre pays, mais le virus continue malheureusement de circuler avec l’apparition de temps à autre de foyers de contagion dans certaines villes, prévient le quotidien, expliquant qu’il était donc tout à fait normal de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour une période supplémentaire. « Le but est de contenir au maximum le virus et la vitesse de sa propagation ».

Pour lui, le manque de discipline de certaines personnes dans certaines zones en particulier fait que le virus soit toujours en embuscade. « Il va falloir tirer des conclusions pour rejoindre la première catégorie ».

De son côté, +l’Économiste+, souligne que le gouvernement n’a pas rendu la liberté aux habitants des grandes villes, qui voient les Français, les Algériens, les Espagnols, les Grecs, les Tunisiens et tant d’autres reprendre une vie normale, alors que leurs résultats médicaux ne valent pas ceux du Maroc.

Deux choses doivent retenir l’attention, selon la publication. « D’abord les embouteillages et les queues pour un McDo malgré le confinement à Casablanca, Marrakech, Fès… Puis, le « oui, passez » pour les uns et « non » pour les autres.

+L’Opinion+ rappelle que l’expression populaire « Donne-moi un empan de distance » a toujours été prononcée sur le mode impératif, relevant que depuis l’éclosion de l’épidémie du Coronavirus, le geste de distanciation est devenu comportemental.

Plus qu’un empan, la distance s’exprime, au moins, en mètre, ajoute le quotidien, indiquant que la formule « Donne-moi un mètre de distance » est devenue une injonction de prudence, un moyen de dispersion de la foule et une interdiction implicite des attroupements.

+Assabah+ ne manque d’ailleurs pas de soulever la confusion que font encore les Marocains entre état d’urgence sanitaire et confinement. « Celui qui saura distinguer facilement le persil de la coriandre parviendra à faire la différence entre le confinement et l’état d’urgence », ironise le quotidien. Et d’ajouter que la répartition des régions en deux zones, selon l’état épidémiologique, n’est pas figée et fait objet d’une actualisation chaque semaine.

Du coup, «les villes de la Zone 2 peuvent toujours passer leur examen de rattrapage et passer en Zone 1». La situation économique est inquiétante et plusieurs activités risquent de souffrir encore du prolongement de l’état d’urgence sanitaire.

+Al Ahdath Al Maghribia+ s’attarde, quant à lui, sur les coulisses de la prise de décision du prolongement de l’état d’urgence. Une décision à laquelle, précise le quotidien, les ministères de l’Intérieur et des Finances sont favorables. Mais le ministère de la Santé, pour sa part, s’est montré plutôt réticent.

80 jours après l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et du confinement, les trois ministères qui gèrent le dossier de la pandémie n’étaient donc pas sur la même longueur d’onde concernant la question du déconfinement de la population, ajoute le journal.

Le ministère de la Santé a ainsi mis en avant le risque d’une deuxième vague de contamination plus virulente que le système de santé, déjà fragile, ne pourra gérer. Les effectifs seront rapidement dépassés, d’autant que le nombre de lits, d’hôpitaux et d’installations militaires n’a connu aucun changement. La position du ministère est donc claire: pas de déconfinement dans l’immédiat.

+Al Massae+ fait allusion la disposition annoncée dans le communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur de la Santé, selon laquelle l’assouplissement progressif des mesures de confinement sera soumis à une évaluation, dans les conditions requises par chaque préfecture et province.

Cette évaluation sera menée par les commissions de veille et de suivi, présidées par les gouverneurs et les walis et composées de représentants du ministère de la Santé, des services extérieurs des départements ministériels concernés et des services de sécurité, précise la publication.

Maroc : Plus de 4,5 millions de têtes d’ovins et caprins identifiées

Plus de 4,5 millions de têtes d’ovins et caprins ont été identifiées au Maroc entre le 22 avril et le 6 juin 2020, a annoncé l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).Cette opération d’identification des ovins et des caprins se poursuit dans toutes les régions avec l’objectif de couvrir l’ensemble du cheptel préparé pour la fête du sacrifice.

L’Office rappelle qu’à l’instar des deux dernières années, cette opération consiste en la pose, sur l’une des oreilles de l’animal, d’une boucle de couleur jaune, portant un numéro de série unique pour chaque animal.

A défaut de ce signe distinctif, l’ovin ou caprin n’est pas identifié et ne devra pas faire l’objet d’un achat de la part du consommateur. Ainsi, le but de cette opération est d’identifier, dans un premier temps, la propriété des animaux et leurs éleveurs et d’assurer ensuite la traçabilité du parcours des animaux depuis leur élevage jusqu’au point de vente.

Par ailleurs, les services vétérinaires de l’Office ont enregistré 242.000 unités d’engraissement d’ovins et caprins dans le cadre de ce programme. En plus de l’enregistrement des exploitations d’engraissement et de l’identification des animaux, les préparatifs comprennent un ensemble de mesures telles que le contrôle de l’alimentation animale, de l’utilisation des médicaments vétérinaires, de l’eau d’abreuvement, ainsi que la circulation des fientes, conditionnée obligatoirement par l’obtention d’un laissez-passer auprès des services vétérinaires de l’ONSSA afin de suivre leur traçabilité.

Il est à signaler que la situation sanitaire du cheptel national est satisfaisante. Le suivi et la surveillance sanitaires sont assurés sur l’ensemble du territoire national par les services vétérinaires de l’ONSSA en étroite collaboration avec les vétérinaires privés.

Chaque année, l’ONSSA recommande aux consommateurs de n’acheter que les animaux commercialisés au niveau des points de vente connus et bouclés et d’acheter des animaux qui sont mobiles, actifs, réactifs et pas nonchalants.

Le foncier parmi les sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus ce jeudi à APA, traitent entre autres sujets, du débat sur le bradage des terres du littoral dakarois, du coronavirus et de l’économie. »Délinquance sur le littoral et le domaine national-Corona-foncier. Aminata Fall veut l’audit du foncier depuis 2012. Madiambal Diagne interpelé sur comment un non-demandeur s’est retrouvé avec des terres », écrit L’Evidence à sa Une.

Faisant état de « gestion catastrophique du foncier », L’As indique que « Macky Sall siffle la fin de la pagaille ». « Gestion du foncier-Macky demande le respect des règles », note EnQuête dans sa manchette. Ce qui fait dire au Quotidien que « Macky revient sur terre » et met fin à toutes les attributions et à tous les projets d’aménagement.

En attendant, Sud Quotidien constate que « le scandale du foncier perdure » avec le morcellement du Cices et de la forêt classée de Mbao. « Ce sont des ministres, marabouts, magistrats…qui accaparent le littoral », accuse dans Les Échos, Cheikh Oumar Sy, ancien député. 

« Foncier à Tivaouane Peulh-Les populations, vent debout contre les envahisseurs », informe Walf Quotidien qui, à propos du contrat Senelec-Akilee, parle de « feuilleton autour d’un fauteuil », comportant des « dits et des non dits ».

« Contrat volcanique à la Senelec: Akilee, le dauphinat et la liquidation politique », titre La Tribune.

« Soutien au secteur privé-Macky pour l’octroi de 200 milliards f cfa », renseigne L’Info, là où Le Quotidien voit « 90 milliards f cfa dans les caisses de l’Etat » grâce à l’annulation du service de la dette. 

Faisant le bilan d’étape de la distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans L’Observateur, « Mansour Faye déballe ses vivres » et affirme: »On a résilié 6 contrats de fournisseurs. Je n’ai rien à cacher, j’ai l’obligation de rendre compte ».

À la Une de Vox Populi, le mouvement « Y en a marre » critique la gestion par l’Etat de la pandémie de Covid-19 et « déterre la hache de guerre contre Macky ».

« Continuité de l’Etat-Un principe à géométrie variable. Querelles d’égo, ambitions politiques, appât du gain…nombreux sont les facteurs qui poussent les élus d’aujourd’hui à remettre en cause les actes de leurs devanciers », écrit EnQuête en première page.

Le Sénégal salue la suspension temporaire du service de la dette

Le gouvernement du Sénégal, dans un communiqué parvenu mercredi soir à APA, dit saluer la décision des pays membres du G20, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) de convenir d’une initiative concertée de suspension du service de la dette dû aux créanciers bilatéraux officiels.Cette suspension temporaire permettra aux pays éligibles de mieux faire face aux répercussions sanitaires, sociales et économiques de la Covid-19, souligne la note, précisant que cette proposition d’adhésion à l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) traduit l’excellence des relations diplomatiques, économiques et financières entre la République du Sénégal et les pays membres du G20.

La participation du Sénégal à l’ISSD se matérialisera par la suspension du paiement du principal et des intérêts dus à l’ensemble des créanciers du secteur bilatéral officiel jusqu’au 31 décembre 2020 pour un montant de 90 567 780 874 de francs CFA entre le 1er juin 2020 et la fin de l’année, soit 13,51 % du service de la dette extérieure dû en 2020, informe le communiqué.
Selon les services compétents du Ministère des Finances et du Budget, l’espace budgétaire ainsi libéré sera affecté au financement des dépenses sanitaires, sociales et économiques inscrites dans le Programme de Résilience économique et sociale annoncé le 3 avril 2020 par le Président de la République Macky Sall pour lutter contre les effets de la pandémie.

Le Sénégal réaffirme par ailleurs son engagement à se conformer à l’ensemble de ses obligations contractuelles vis-à-vis des créanciers du secteur privé et n’envisage pas d’étendre l’ISSD à ces derniers.

Le soutien des créanciers privés au Plan Sénégal Émergent —que ce soit au travers de prêts ou la souscription d’obligations émises sur les marchés de capitaux internationaux— a permis d’inscrire le Sénégal dans une trajectoire de croissance forte et inclusive que les autorités entendent préserver, rappelle le document, soulignant que le Sénégal reste mu par le souci de protéger cette relation de confiance qui lui a notamment permis d’emprunter à des maturités allant jusqu’à 30 ans.

Démarrage de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne

La Commission électorale ivoirienne (CEI) a lancé officiellement mercredi à Abidjan, l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs, a constaté APA sur place.Ce recensement électoral se déroulera du 10 au 24 juin prochain en Côte d’Ivoire et du 13 au 24 juin prochain à l’étranger.

« L’opération de révision de la liste électorale a pour objectif essentiel de prendre en compte les mutations intervenues dans le corps électoral et d’offrir la possibilité à toutes les personnes de nationalité ivoirienne remplissant les conditions prescrites par la loi de s’inscrire sur la liste électorale », a indiqué Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans une allocution à cette occasion.

  Poursuivant, il a expliqué que les  pièces requises pour les requérants en Côte d’Ivoire sont la carte nationale d’identité (CNI)  ou le certificat de nationalité ivoirienne ou l’attestation d’identité ou encore le récépissé délivré par l’Office national de l’état-civil et de l’identification en Côte d’Ivoire (ONECI).

 « Pour venir s’inscrire sur la  liste électorale, il est bon de retenir l’une de ses pièces. Ce ne sont pas des conditions cumulatives. Il suffit d’avoir une seule de ces pièces pour venir vous inscrire sur la liste électorale», a précisé M. Coulibaly. 

En ce qui concerne les ivoiriens de la diaspora, le président de la CEI a fait savoir que pour prendre part à cette opération, ceux-ci devront présenter une CNI, ou un passeport biométrique ou une carte consulaire.

Auparavant, M. Coulibaly a souligné que cette révision de la liste électorale ivoirienne concerne  plusieurs catégories de personnes. Notamment, tous ceux des ivoiriens qui sollicitent leur première inscription sur la liste électorale,  les  nouveaux majeurs et les électeurs déjà inscrits sur la liste électorale et qui souhaiteraient  apporter des modifications à leurs données personnelles ou désireux de changer de lieux de vote.  

Cette dernière catégorie, a indiqué M. Coulibaly,  peut apporter les modifications souhaitées en ligne ou en se rendant dans des centres d’enrôlement.

« Pour l’enrôlement en ligne, vous devriez rapporter la preuve qui fonde le changement de lieu de vote. Cette preuve se faisant par la production d’une attestation de résidence, de domicile ou une attestation fiscale. Et  nous avons conçu à cet effet, des documents spécifiques disponibles dans certaines administrations», a-t-il détaillé insistant que ces documents sont gratuits.

M. Coulibaly a conclu en invitant les partis politiques à exhorter leurs militants afin qu’ils s’approprient cette opération.

Environ 6 600 000 personnes sont inscrites sur  la liste électorale  ivoirienne pour une population électorale estimée à 10 500 000 personnes. Quelque 10 848 centres d’enrôlement sont ouverts pour cette opération sur l’ensemble du territoire ivoirien et 84 à l’étranger. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.