Football: les finalistes du Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain 2020 connus

Aucun joueur ivoirien ne figure sur la liste des onze finalistes de l’édition 2020 du Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de la ligue 1 française dévoilée vendredi par Radio France Internationale ( RFI) et France 24, deux médias internationaux français. Selon un communiqué transmis à APA, le lauréat de cette compétition qui désigne le meilleur joueur africain évoluant dans le championnat français de ligue 1 sera connu le 29 juin prochain.

« Les services des sports de RFI et France 24 ont souhaité revenir sur une saison qui, malgré son arrêt anticipé le 13 mars dernier en raison du contexte sanitaire mondial, est marquée par sa qualité et de belles performances des joueurs africains», explique le communiqué.

 Le jury de ce concours est composé de près de 100 journalistes spécialistes du football français et africain issus de tous les médias (radio, télévision, presse écrite, Internet).

L’an dernier, le Prix Marc-Vivien Foé a été remporté par l’Ivoirien Nicolas Pépé. Avant lui, en 2011, cette compétition avait été remportée par son compatriote Yao Kouassi Gervais dit Gervinho.

 Depuis 2011, le trophée du meilleur joueur africain de Ligue 1 porte le nom de Marc-Vivien Foé en hommage au joueur camerounais décédé le 26 juin 2003 sur la pelouse du stade de Gerland à Lyon.

 Les finalistes de l’édition 2020

1- Yunis Abdelhamid (Maroc / Reims) – Défenseur

2- Denis Bouanga (Gabon / Saint-Etienne) – Attaquant

3- Andy Delort (Algérie / Montpellier) – Attaquan

4- Habib Diallo (Sénégal / Metz) – Attaquant

5- Idrissa Gueye (Sénégal / Paris SG) – Milieu de terrain

6-Édouard Mendy (Sénégal / Rennes) – Gardien

7-M’Baye Niang (Sénégal / Rennes) – Attaquant

8-Victor Osimhen (Nigéria / Lille) – Attaquan

9-Moses Simon (Nigéria / Nantes) – Milieu de terrain

10- Islam Slimani (Algérie / Monaco) – Attaquant

11- Hamari Traoré (Mali / Rennes) – Défenseur

La Banque mondiale débloque 224 milliards FCFA pour l’autonomisation des filles dans le Sahel

La Banque mondiale a débloqué 376 millions de dollars, soit plus de 224 milliards FCFA pour renforcer le capital humain et l’autonomisation de la jeune fille dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, a appris APA vendredi de source officielle.Il s’agit du quatrième financement additionnel au titre du projet pour l’autonomisation des femmes et le dividende démographique au sahel (SWEDD, selon l’acronyme anglais), une initiative mise en oeuvre dans plusieurs pays africains dont la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

L’information a été donnée, vendredi, à la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné par la directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers.  La ministre Mariatou Koné est par ailleurs, la présidente du Comité régional du SWEDD.

« Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 376 millions de dollars afin de renforcer le capital humain en Afrique et d’améliorer les résultats de la région en matière de développement humain», rapporte un communiqué de cette institution transmis à APA. 

Ce nouvel appui financier porte l’investissement total de la Banque mondiale en faveur du SWEDD à 680 millions de dollars auxquels s’ajoutent 10 millions d’euros supplémentaires investis par l’Agence française de développement (AFD) au titre d’un financement parallèle, souligne le communiqué.

Selon le texte, la phase 2 du projet SWEDD permettra d’intensifier les activités en cours en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Tchad et les étendre à deux nouveaux pays que sont le Cameroun et la Guinée.

« De manière générale, le projet continuera à investir dans des activités qui ciblent les adolescentes et leurs communautés afin d’améliorer les compétences psychosociales et les connaissances des jeunes filles en matière de santé sexuelle et reproductive, de les maintenir à l’école et d’élargir leurs perspectives économiques», conclut le communiqué.

Le projet SWEDD s’inscrit dans la ligne de l’agenda 2063 de l’Union Africaine ainsi que des stratégies nationales des pays bénéficiaires.

Il contribue également à la stratégie d’aide à l’intégration et à la coopération régionale du Groupe de la Banque mondiale qui met l’accent sur le développement du capital humain et l’émancipation économique des femmes.

CPI : la décision de la Cour est « une victoire et un pas en avant » (Blé Goudé)

Charles Blé Goudé estime que la décision de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), révoquant des restrictions sur sa liberté et celle de Laurent Gbagbo est « une victoire et un pas en avant », dans un message vidéo à ses militants publié vendredi.«Cette décision qui est certes une victoire, qui est certes un pas en avant, ne doit pas être considérée comme la victoire d’un camp sur un autre (…) ensemble nous avons l’impérieux devoir de rassembler de nouveau les Ivoiriens pour reconstruire notre pays, parce qu’on ne construit pas dans la division. Chers amis, c’est à Dieu que revient la gloire », a dit Blé Goudé à ses militants sur sa page Facebook. 

Ce que Dieu a commencé, rappelle-t-il, il va terminer, lançant à ses militants et sympathisants de « continuez de prier pour Laurent Gbagbo et moi (car) nous avons toujours besoin de vos prières, de votre soutien, dans l’union et dans la solidarité ». 

« Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que depuis hier, la Chambre d’appel de la CPI a décidé de lever toutes les mesures de restriction,  de déplacement, de voyage contre M. Gbagbo et moi », a dit Blé Goudé, annonçant cette « bonne nouvelle » attendue par son camp depuis longtemps.

« Je voudrais vous dire toute ma joie, mais en même temps je voudrais vous traduire toute ma gratitude, car malgré les difficultés, la fatigue, vous avez été là,  vous y avez cru par vos prières, par vos soutiens, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique, en Europe, aux États-Unis, partout dans le monde », a -t-il ajouté.  

À l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue le 31 octobre 2020, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé,  a invité ses partisans à s’enrôler en vue de l’obtention de la Carte nationale d’identité (CNI).

«En ce qui concerne la carte nationale d’identité, j’avais espéré que cette opération serait gratuite,  hélas, les appels n’ont pas été entendus par les autorités compétentes,  pourtant il faut que chaque Ivoirien ait sa pièce », a-t-il poursuivi. 

Il a demandé à ses militants d’aller se faire enrôler pour détenir la CNI, un document administratif. Sur 11 millions de pétitionnaires attendus, plus de 400 000 se sont faits enrôler à ce jour, alors que le calendrier électoral prévoit le scrutin le 31 octobre 2020. 

Pour le président du Cojep, Charles Blé Goudé, il faut au regard des restrictions liées à la crise sanitaire de la Covid-19, « rallonger d’au moins 30 jours l’opération d’inscription sur la liste électorale » pour permettre à un grand nombre de personnes de participer à cette joute électorale.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il est demandé au greffe de leur remettre toutes leurs pièces d’identité, en particulier leur passeport. MM. Gbagbo et Blé Goudé doivent se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Le Sénégal obtient 82,5 milliards FCFA des investisseurs du marché financier de l’UMOA

L’Etat du Sénégal a obtenu vendredi un montant de 82,5 milliards de FCFA (environ 132 millions de dollars) auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à l’issue de son émission simultanée par adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 et 5 ans, a appris APA auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Le montant sollicité qui était de 75 milliards FCFA, est destiné à assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Sénégal. Au terme de l’opération d’adjudication, l’agence UMOA-Titres a répertorié un montant de 111,903 milliards FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Ce qui aboutit à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 149,20%.

Sur le montant des soumissions proposées par les investisseurs, l’Etat du Sénégal a retenu 82,5  milliards FCFA et rejeté les 29,403 milliards FCFA restants, soit un taux d’absorption de 73,72%. 

Le remboursement des obligations avec une maturité de 3 ans se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 2 juin 2023. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année  à un taux  de 5,85%.

Quant aux obligations avec une maturité de 5 ans, leur remboursement  se fera également en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 2 juin 2025. Le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année  avec un taux de 6%. 

Le Groupe BOA affiche un «léger décrochage» de son résultat net en 2019 mais «va très bien» (DG)

Le Groupe Bank Of Africa (BOA Group), affiche pour l’exercice 2019 un « léger décrochage » de son résultat net estimé à près de 15% mais « va très bien », a assuré mercredi son directeur général, Amine Bouabid.M. Bouabid s’exprimait lors d’une présentation des résultats des six banques du groupe notamment cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à savoir BOA Bénin, BOA Mali, BOA Sénégal, BOA Niger, BOA Burkina Faso et BOA Côte d’Ivoire.    

La présentation, en raison de la pandémie à Covid-19, s’est déroulée sous forme de webinaire, en présence de près de 120 participants, membres de la communauté financière, des sociétés de bourse, des fonds d’investissement, ainsi que des investisseurs institutionnels et privés, des analystes et des journalistes, issus des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). 

« Globalement, les résultats sont bons, mais il y a un léger décrochage des résultats nets du groupe de 15% à peu près en 2019 et qui était dû essentiellement au coût du risque qui était anormalement élevé », a dit M. Bouadid. 

Pour le Mali et le Kenya, dira-il, le coût du risque était deux fois supérieur à la normale, ce qui a fait qu’ il y a eu un décrochage. Cependant, « il n’y a pas de sujet majeur hormis ces deux banques qui ont posé un problème ».

« Le groupe BOA va très bien et gère comme tout le monde la crise sanitaire de la Covid-19 » que la planète subit, a déclaré M. Amine Bouabid. Avec une performance smart lors de l’exercice 2019, il «essaie de faire preuve de résilience » pour contenir l’impact de la pandémie de la Covid-19.  

Performances financières 

Pour accroître les performances de leur portefeuille, chaque filiale du Groupe a dû gérer les contingences et les risques pays. Surtout, avec l’avènement de la pandémie de la Covid-19, elles devront pourvoir scruter l’environnement et capter des flux de capitaux.

La filiale du groupe au Bénin a enregistré en 2019 un produit net bancaire de 5,1%. Et ce, grâce à la quasi stabilité des charges générales d’exploitation avec un résultat brut d’exploitation en progression de près de 11%. Elle affiche une baisse du coût du risque du fait de la hausse des recouvrements et suite à des passages en perte (writte-off). Le résultat net ressort une croissance de 18% à 15 milliards Fcfa.

BOA Bénin est la première banque du pays en termes de crédits et de dépôts sur un réseau de 50 agences dont une ouverte en 2019. La fermeture des frontières avec le Nigéria depuis août 2019, toute chose qui impacte l’écosystème économique et la circulation monétaire. 

 Au Burkina Faso, la filiale de BOA s’adapte surtout à l’environnement sécuritaire marqué par des attaques terroristes. En variation par rapport à l’année précédente, le produit net bancaire ressort une croissance de 7,8%. Le coût du risque reste toutefois maîtrisé à 0,4% des encours moyens malgré une forte augmentation due à des passages en perte.

Le résultat net de BOA Burkina Faso ressort à 18,5 milliards Fcfa, en hausse de 7%. La filiale occupe le deuxième rang en termes de crédits dans le pays et le troisième au niveau des dépôts sur un réseau de 52 agences.

En Côte d’Ivoire, BOA éprouve une vulnérabilité face aux cours du cacao dont la culture représente 15% du Produit intérieur brut (PIB) et 38% des exportations du pays. Le produit net bancaire ressort une croissance de 7,7% malgré une légère augmentation du coût de risque. Le résultat net, lui, indique une hausse de 23% à 14,4 milliards Fcfa.

BOA Mali connaît une dégradation importante du portefeuille de crédits et des difficultés grandissantes de certains clients dont les conséquences sont aggravées par un niveau de concentration élevé du portefeuille. 

Quatrième banque en termes de crédits et de dépôts sur 54 points de vente (agences et bureaux), BOA Mali arbore toutefois un produit net bancaire en croissance de 7,8%. Le plan de réduction des charges générales d’exploitation porte ses fruits avec une amélioration du coefficient d’exploitation à 71%.

BOA Mali affiche une perte de 6,9 milliards Fcfa. Selon Laura Tran, directrice du Pôle participations, le Groupe prévoit une augmentation du capital de la filiale, prévue ce deuxième semestre. Les bonnes performances de la banque ont été annihilées par le niveau de provisions pour le risque exceptionnel élevé (17 milliards Fcfa de créances déclassées dont 75% sur cinq dossiers).

La filiale du groupe au Niger, elle, présente un contexte sécuritaire difficile. Première banque du pays en termes de credits6et deuxième en dépôts, le produit net bancaire de la filiale ressort une hausse de 13,7% avec un coût du risque qui se maintient autour de 0,5% des encours de crédits. Le résultat net ressort à 8,5 milliards Fcfa, en hausse de 11%. 

Quant à BOA Sénégal, en dépit de la faiblesse des investissements privés dans le pays, la filiale, 5è banque en termes de crédits et 4è en dépôts sur un réseau de 58 agences, affiche un produit net bancaire de 20,7%. Le résultat net, lui, ressort à 9,1 milliards Fcfa, en hausse de 7,1%. 

Indicateurs boursiers 

La crise sanitaire de la Covid-19, enclenché en décembre 2019, puis accentué au premier trimestre 2020 à travers la monde, a entraîné un recul des investisseurs internationaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

La performance du titre de BOA Sénégal,  établie à 6,4% en décembre 2017, puis -19,2% en 2018, affiche -23,5% en 2019. Le taux à la date du 22 mai 2020 est de 0,0%. Le dividende brut de 179 Fcfa par action devrait être proposé au vote en Assemblée générale ordinaire (AGO) le 29 mai et la mise en paiement le 8 juin 2020.

BOA Niger, avec une performance de titre de -28,5% en décembre 2017, -21,2% en 2018 et -13,2% en 2019, affiche un taux de 0,4% au 22 mai 2020. La performance globale boursière, elle, est de 14% au 22 mai 2020.

À la BRVM, BOA Mali a enregistré en termes de performances du titre, -2,5% en décembre 2017, -52,9 en 2018 et -53,1 en 2019. A la date du 22 mai 2020, le tire affiche un taux de -15,7%, visiblement sanctionné par le marché.

BOA Côte d’Ivoire accuse en termes de performances, un taux du titre de -29,5% en décembre 2017 contre -14,13% en 2018 et -4,9% en 2019. A la date du 22 mai 2020, ce taux est de -17,4%. Le dividende brut de 350 Fcfa voté en AGO devrait être mis en paiement le 15 juin 2020.

L’indicateur boursier de BOA Burkina Faso ressort, en termes de performances, un taux du titre de 2,5 en décembre 2017 contre -27,3% en 2018 et -27,1% en 2019. A la date du 22 mai 2020, le taux du titre est de -16,9%. La performance globale boursière indique toujours au 22 mai 2020 une perte de -3,5%.

Pour la cotation de BOA Bénin à la bourse, l’on note en termes de performances du titre, un taux de -10,7% en décembre 2017 contre -43,6% en 2018 et -14 en 2019. Le titre s’est déprécié de 12,9% à la date du  22 mai 2020.

Les performances financières et boursières sont indépendantes. Toutefois, celles-ci sont boostées par le capital confiance, un facteur indéniable dans l’environnement du secteur bancaire et du secteur financier.  

Résilience     

Le Groupe BOA, selon son directeur général, affiche  jusqu’à avril 2020 de bons résultats. En termes de prévisions, à partir de juin, l’on voit qu’il y a une dégradation qui commence à s’opérer, mais avec une approche défensive, il apporte une réponse aux différentes problématiques.

En 2020, le groupe BOA compte faire preuve de résilience face à l’impact de la pandémie de la Covid-19. Il a fait savoir que c’est la grande tendance qui s’affiche dans les provisions pour l’instant avec un cours de risque qui pourrait atteindre 25%. 

« On anticipe en tendance pour l’instant avec un fort rebondissement qui devrait s’opérer en termes de résultats à partir de 2021 », a relevé M. Bouabid. Bien que ce soit des tendances, le groupe bancaire prépare une approche budgétaire pour stabiliser les activités et construire un véritable budget en 2021-2022.

Le groupe BOA montre un fort leadership en termes de riposte au niveau de la gestion de la situation. Après des actions pour répondre au choc et stabiliser l’activité, il se veut réaliste aux fins de rationaliser les crédits, tout en étant enfin  pro actif pour redessiner un nouveau modèle organisationnel et reprendre son élan à partir de 2021.

Ce faisant, le groupe travaille sur un plan de continuité d’activité en termes d’agence, de siège, de clients, et tout ce qu’il faut apporter comme solutions et réponses en fonction des contingences de chaque pays.

Être pro actif, le groupe bancaire mène déjà la réflexion post Covid-19. Il envisage de pousser fortement l’utilisation des canaux digitaux, permettre aux usagers de venir en agence pour des sujets essentiels, et répondre aux sollicitations des clients qui vivent la crise en apportant des solutions en termes de facilité de financement, de reconduction de certains crédits. 

D’ici à 2022, le groupe envisage également de modéliser les impacts financiers sur les différents pays, en définissant une approche méthodologique qui permette d’appréhender le portefeuille par secteur, de prendre des paris par secteur d’activité.

Les effets de la pandémie de la Covid-19 peuvent durer sur 12 à 15 mois. Et pour ce faire, M. Bouabid estime qu’ il va falloir revisiter ce modèle régulièrement. Déjà le groupe a fait diligence de demandes de baisse de tarification, de report d’échéances, pour minimiser au maximum l’impact de la Covid-19 sur les clients.

Le groupe n’est pas resté en marge de la solidarité autour des personnes vulnérables dans ce contexte de crise sanitaire de la Covid-19. « On est au-dessus de 2 millions d’euros (1,31 milliard Fcfa) de contributions qui ont été faites par le groupe et qui est repartie sur plusieurs pays », a dit M. Bouabid. 

Maroc : Disparition de Abderrahmane Youssoufi, figure de proue de la gauche socialiste

L’ancien Premier ministre marocain et figure de proue de la gauche socialiste, Abderrahmane El Youssoufi, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à Casablanca, à l’âge de 96 ans.Natif de Tanger le 8 mars 1924, feu Abderrahmane El Youssoufi avait rejoint très jeune les rangs du mouvement national alors qu’il était encore lycéen à Rabat.

Il fut membre du Secrétariat général de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), qui va devenir en 1975 l’Union socialiste des forces populaires (USFP), et rédacteur en chef de son organe « Attahrir » entre 1959 et 1965.

Son militantisme lui a valu de nombreuses arrestations et des condamnations sous le règne de feu Hassan II. Il a été arrêté deux fois en 1960 et 1963, date durant laquelle il a été condamné par contumace avec l’ensemble des membres de la commission administrative de l’UNFP à deux ans de prison avec sursis pour complot contre le régime.

Après l’assassinat en France du leader socialiste Ben Barka en 1965, il se rend à Paris pour participer à l’organisation du procès. Il entame alors quinze ans d’exil en France. Durant cette période, il est poursuivi par contumace lors du grand procès de Marrakech, qui s’est déroulé entre 1969 et 1975, pour complot. Le procureur requiert contre lui la peine de mort.

Abderrahmane Youssoufi devint ainsi l’unique opposant dans le monde arabe à prendre la tête d’un gouvernement dit d’alternance.

A la faveur d’une grâce royale, il avait regagné sa patrie en 1980 et prend la tête de l’USFP, après le décès du leader socialiste Abderrahim Bouabid. Au début des années 1980, il repart en exil volontaire en France, mais pour rentrer quelques années plus tard et reprendre son poste de Premier secrétaire de l’USFP.

Le 4 février 1998, Feu SM le Roi Hassan II l’avait chargé de former le gouvernement d’alternance qu’il présentera au Souverain le 14 mars de la même année.

Après la mort de feu SM le Roi Hassan II, SM le Roi Mohammed VI le maintient à la tête du gouvernement en lui rendant un hommage remarquable.

Il a été reconduit dans ses fonctions de Premier ministre dans le gouvernement formé le 6 septembre 2000 et y restera jusqu’au 9 octobre 2002. Le gouvernement d’alternance qu’il a conduit à une étape charnière de l’histoire du pays, restera dans les annales comme étant un gouvernement qui a lancé de nombreux projets et initiatives politiques et économiques, destinés à réconcilier le grand public avec la politique.

Il était un homme politique d’une classe particulière. Car rares sont les hommes politiques ayant gardé le respect et l’admiration de toute la nation et des hauts lieux même après la retraite. Ainsi et en 2016, le Roi Mohammed VI avait inauguré à Tanger une avenue portant le nom du défunt, en hommage à son patriotisme.

Certes, feu Youssoufi a marqué l’histoire politique marocaine grâce à son abnégation et son amour pour son pays. Le gouvernement d’alternance qu’il a conduit en tant que Premier ministre socialiste a contribué à l’édification d’un Maroc moderne, démocratique ouvert et respectueux des droits de l’Homme.

TIC: Huawei veut apporter son expertise à l’enseignement supérieur ivoirien

Le Groupe Huawei, le géant chinois des Technologies, a dit jeudi à Abidjan, sa volonté d’apporter son expertise au ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette volonté a été exprimée par Loïse Tamalgo, le vice-président Relations publiques Afrique subsaharienne de ce Groupe lors d’une rencontre avec le nouveau ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Adama Diawara. 

Selon une note d’information transmise à APA, l’expertise que le Groupe pourrait apporter au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le cadre de la continuité pédagogique nécessaire malgré la pandémie à Coronavirus (Covid-19) a été au menu des échanges. 

 A cette occasion, M. Tamalgo a présenté un nouveau paradigme de l’éducation « centrée sur l’étudiant » à travers un enseignement supérieur digitalisé et intelligent. 

En retour, le ministre Adama Diawara a instruit ses collaborateurs à analyser cette  proposition du Groupe Huawei. En outre, M. Diawara, à en croire la note,  a également souhaité que cette société puisse accompagner son département ministériel à aller plus loin dans le domaine de formation des talents des TIC via la compétition ICT ( un concours de TIC destiné aux étudiants).

Le FPI se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), dans une déclaration.« Le FPI se réjouit de cette avancée importante dans une procédure qui, inéluctablement, aboutira à la libération totale et définitive de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé », dans une déclaration dont APA a reçu copie.  

Ce parti,  fondé par M. Gbagbo, « encourage la CPI à s’engager résolument à aller de l’avant en conformité avec la décision d’acquittement qu’elle a rendue en janvier 2019 et à lever toutes les mesures qui entravent la libération définitive des personnalités concernées ». 

Dans l’attente de cet espoir, « le FPI exprime encore une fois sa solidarité » avec l’ex-président Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, tout en restant « convaincu de leur retour prochain en Côte d’Ivoire ». 

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il leur est demandé en outre de remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Côte d’Ivoire: l’imam Mamadou Traoré désigné nouveau guide de la communauté musulmane

L’imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf (un quartier huppé à l’Est d’Abidjan), El Hadj Mamadou Traoré a été désigné vendredi à Abidjan, nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne en remplacement de Feu Boikary Fofana.L’information a été donnée par l’imam Cissé Diguiba Abdallah, le porte-parole du collège de transition du COSIM au terme d’un conclave de cette organisation. 

Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ancien président du COSIM est décédé le 17 mai dernier à Abidjan de la Covid-19  à l’âge de 77 ans.  Il a été inhumé deux jours après ( 19 mai) dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville à Abidjan. 

Quant au nouveau guide la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Mamadou Traoré qui  était l’un des conseillers du président sortant, il est âgé de 76 ans. Marié et père de cinq enfants,  le nouveau président du COSIM est banquier de formation.  Il a 27 ans de carrière (1972-1999) à la Société ivoirienne de banque (SIB) avant de prendre sa retraite.

Par ailleurs, l’imam Mamadou Traoré a enseigné pendant trois ans (1980-1983) la langue arabe à la faculté des Lettres de l’université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Santé, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’usage de la chloroquine au Maroc, la feuille de route de la logistique, la réglementation du télétravail et la tant attendue décision du TAS concernant la finale de la Ligue des champions d’Afrique 2019 entre le WAC et l’Espérance de Tunis.+Le Matin+ souligne que le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb a fait le point jeudi devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants sur l’efficacité de la chloroquine.

Selon lui, le Maroc n’a pas pris cette décision par hasard ou parce qu’il n’y avait pas d’alternative, mais parce qu’il existe des essais cliniques qui ont abouti à des résultats positifs, ajoutant que le ministère de la Santé dispose d’une série d’études menées à ce sujet et travaille sur trois études autour de l’utilisation de la chloroquine.

Biologiquement, l’efficacité de la chloroquine est observée lors de la phase initiale de l’infection, puisqu’il a un effet d’inhibition de la réplication virale, fait remarquer le ministre, cité par le quotidien, faisant savoir que le résultat est que les patients guérissent lorsqu’ils utilisent la chloroquine dès les premières étapes de la maladie. Le nombre de décès au Maroc est parmi les plus faibles au monde.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le Maroc commence à voir grand  pour le secteur de la logistique et c’est la raison pour laquelle le pays s’est doté d’une stratégie  nationale en bonne et due forme.

Le journal indique que cette stratégie repose sur plusieurs axes et que pour les responsables en charge de son déploiement, il s’agit notamment de la mise en place d’un réseau de plateformes logistiques pour le groupage et le dégroupage de marchandises.

Selon le journal, ces plateformes logistiques, véritables centres de valeur ajoutée logistique à proximité des opérateurs économiques et des consommateurs, serviront de zones pour la canalisation et la concentration des flux nécessaires au développement d’une offre de services compétitive et à forte valeur ajoutée.

+L’Economiste+  rapporte que le télétravail va prochainement être régi par une réglementation, constatant que le code du travail ne traite, de manière superficielle, que du travail à domicile.

La publication explique que le but du législateur est de « protéger certaines formes de travail à domicile qui, en l’absence de contrat de travail, manquent de clarté sur le principe de la subordination et sur les liens hiérarchiques ».

Si le travail à domicile peut être considéré comme un travail à distance et donc au télétravail sur le plan sémantique, il est impossible de les confondre sur le plan juridique. La différence réside dans la qualité des personnes en question. Le quotidien différencie les deux: «le télétravail est en général une activité salariée, le travail à domicile concerne en majorité les auto-entrepreneurs indépendants».

Au registre sportif, +Libération+ rapporte que c’est aujourd’hui que le Tribunal arbitral du sport (TAS) devrait statuer sur la finale-retour de la Ligue africaine des clubs champions, édition 2019, attribuée par la CAF à l’Espérance de Tunis aux dépens du Wydad de Casablanca.

Une finale disputée le 31 mai de l’année dernière qui est restée en travers de la gorge de tous les Wydadis privés d’un titre qui aurait pu leur revenir de droit si la mascarade de Radès n’avait pas eu lieu, écrit le quotidien.

La finale retour a été des plus rocambolesques marquée par un arbitrage maison du Gambien Bakary Gassama, auquel s’est ajouté un VAR défaillant ou absent. Mené au score, le WAC était parvenu à remettre les pendules à l’heure sur une réalisation de Walid El Karti, refusée pour un hors-jeu inexistant. Le WAC avait demandé le recours à la vidéo et c’est là où la supercherie a éclaté avec cette histoire de pièce manquante du VAR qui devait arriver au stade de Radès en plein match, rappelle la publication.