SĂ©curitĂ© : Des citoyens en dĂ©placement bloquĂ©s au niveau des cordons sĂ©curitaires de l’Atlantique

Le secrĂ©taire administratif de l’Union nationale des conducteurs du BĂ©nin (UNACOB) parc A d’Albarika de Parakou, Mama CissĂ© Imorou, a affirmĂ© mardi, que les conducteurs de cette ville du septentrion se conforment Ă  la mesure de confinement, et observent les conditions prescrites en matiĂšre du nombre de passagers Ă  bord des vĂ©hicules transports en commun.

«Les vĂ©hicules de 05 places prennent chacun trois personnes et pour les 07 places, il faut au plus Ă  bord 05 passagers avec un espacement Ă  respecter, afin d’éviter d’éventuels contacts entre les passagers », a prĂ©cisĂ© M. Imorou.

Des mesures auxquelles les conducteurs se sont conformĂ©s depuis lundi, a tĂ©moignĂ© le secrĂ©taire administratif de l’UNACOB parc A d’Albarika.

« On n’a plus de passagers comme avant, parce que les tarifs ont aussi doublĂ© voire triplĂ©, avec l’entrĂ©e en vigueur des ces mesures », a indiquĂ© SĂ©idou Moussa Wahab, chauffeur de taxi.

« Les passagers viennent au compte-goutte sur les gares, et seules les personnes ayant des urgences voyagent», a fait remarquer le responsable administratif de l’UNACOB. Il a Ă©galement signalĂ© que les bus et minibus de transport en commun sont aux arrĂȘts depuis lundi, date d’entrĂ©e en vigueur de la mesure de confinement.

Quelques usagers de la route et conducteurs rencontrés sur cette gare de Parakou, invitent le gouvernement béninois à subventionner le secteur des transports terrestres en cette période de crise due au COVID-19.

 

 

 

SĂ©curitĂ© : Des citoyens en dĂ©placement bloquĂ©s au niveau des cordons sĂ©curitaires de l’Atlantique

Plusieurs usagers en dĂ©placement ce lundi matin ont Ă©tĂ© retenus au niveau du cordon sanitaire Ă  l’entrĂ©e de la ville de Ouidah, et Ă  d’autres dispositifs sĂ©curitaires dans le dĂ©partement de l’Atlantique par des agents de sĂ©curitĂ©, a constatĂ© l’Agence BĂ©nin Presse.

Sur la ligne de franchissement du cordon sanitaire de Ouidah, des deux cĂŽtĂ©s de la voie, aucun usager n’est capable de franchir le seuil du dispositif installĂ©. Des usagers de toutes catĂ©gories, non dĂ©tenteurs d’ordre de mission n’ont pas Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  traverser. Seuls les vĂ©hicules chargĂ©s de marchandises et les camions citernes transitent, aprĂšs un contrĂŽle minutieux.

Le Directeur dĂ©partemental de la police rĂ©publicaine (DDPR) de l’Atlantique, Claude Bossou, a prĂ©cisĂ© que le dispositif sĂ©curitaire a Ă©tĂ© installĂ© dans quatre localitĂ©s du dĂ©partement. Il s’agit de l’entrĂ©e de Ouidah en provenance de SĂšgbohouĂš, du carrefour Y, de l’embranchement KpomassĂš-TokpadomĂš – Hinvi et  Ayou.

« Tout agent de sĂ©curitĂ© qui va servir d’intermĂ©diaire Ă  un usager pour passer de façon frauduleuse va rĂ©pondre de ses actes », a averti le DDPR.

Dans la lutte contre le Covid – 19, le gouvernement bĂ©ninois a dĂ©cidĂ© d’une mesure de confinement qui vise les villes de Cotonou, d’Abomey-Calavi, de Porto-Novo, d’Allada, de Ouidah, de Tori, de ZĂš, de SĂšmĂš-Kpodji, d’Akpro-MissĂ©rĂ©tĂ© et d’Adjarra. Cette mesure qui a dĂ©marrĂ© ce lundi Ă  00 h court jusqu’au 12 avril prochain.

Pendant cette pĂ©riode, il est interdit aux taxis-motos de transporter plus d’une personne Ă  la fois, et aux bus et mini bus de transport en commun d’effectuer tout dĂ©placement.

SociĂ©tĂ© : Les mosquĂ©es fermĂ©es Ă  Djougou et Ă  Natitingou pour lutter contre la propagation du COVID – 19

Les mosquĂ©es sont restĂ©es fermer Ă  Djougou et Ă  Natitingou ce vendredi, jour de la grande priĂšre musulmane, conformĂ©ment Ă  la dĂ©cision du gouvernement, relative Ă  la fermeture des lieux de culte pour prĂ©venir la propagation du coronavirus, a constatĂ© l’Agence BĂ©nin Presse.

Aussi bien Ă  Djougou qu’à Natitingou, toutes les mosquĂ©es, y compris les moquĂ©es centrales qui accueillent habituellement accueillent la grande priĂšre du vendredi, sont restĂ©es fermĂ©es.

« Une fois que la dĂ©cision gouvernementale est arrivĂ©e au niveau de l’Union islamique du BĂ©nin, j’ai contactĂ© les prĂ©sidents de l’ensemble des communes de l’Atacora, qui ont portĂ© l’information jusqu’aux arrondissements, villages et hameaux, les fidĂšles nous ont compris et c’est pourquoi toutes les mosquĂ©es sont fermĂ©es », a confiĂ© l’imam de la mosquĂ©e centrale de Natitingou, Chek Nourou Dine Mouhamed Sanni.

A travers cette décision, a fait savoir le religieux, le « gouvernement veut protéger la santé publique ». Car, soutient-il, le coronavirus est entrain de faire des ravages un peu partout dans le monde et est déjà au Bénin.

« Il faut que nous respections les mesures prises par le gouvernement et que les fidĂšles comprennent que la fermeture des mosquĂ©es et des Ă©glises est de leur propre intĂ©rĂȘt », a martelĂ© ce guide spirituel de l’islam.

CORONAVIRUS – CommuniquĂ© du Ministre de l’intĂ©rieur au sujet du Cordon Sanitaire

CommuniquĂ© du Ministre de l’IntĂ©rieur et de la SĂ©curitĂ© Publique relatif Ă  l’entrĂ©e en vigueur Ă  compter du lundi 30 mars 2020 des dispositions suivantes dans le cadre de l’Ă©tablissement d’un cordon sanitaire autour des communes que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, ZĂš, SĂšmĂš-Podji, Porto-Novo, Akpro-MissĂ©rĂ©tĂ© et Adjarra .

 

Dans le cadre de la mise en Ɠuvre des mesures prises par le Gouvernement pour la riposte Ă  la pandĂ©mie du Coronavirus (COVID-19), il est Ă©tabli un cordon sanitaire autour des communes les plus exposĂ©es Ă  cette pandĂ©mie que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, ZĂš, SĂšmĂš-Podji, Porto-Novo, Akpro-MissĂ©rĂ©tĂ© et Adjarra.

Par conséquent, les dispositions ci-aprÚs entrent en vigueur pour compter du lundi 30 mars 2020 à 00 heure au dimanche 12 avril 2020 à minuit :

–        interdiction d’entrĂ©e et de sortie de l’espace du cordon sanitaire sauf dĂ©rogation des prĂ©fets ;

–        interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux Ă  l’exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d’un mĂštre (1) minimum entre personnes ;

–        interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ;

–        interdiction aux taxis-motos de transporter plus d’une personne Ă  la fois ;

–        fermeture des bars, discothĂšques, et autres lieux de rĂ©jouissance ;

–        obligation de respecter une distance d’un (1) mĂštre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ;

–        obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d’installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d’un (1) mĂštre minimum entre personnes ;

–        limitation du nombre de passagers Ă  bord des taxis et embarcations Ă  trois (03) au maximum ;

–        prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchĂ©s, marchĂ©s ordinaires et autres) d’observer la distance d’au moins un (1) mĂštre entre personnes.

Toutefois, sont autorisées :

–        les cĂ©rĂ©monies d’inhumation dans la stricte intimitĂ© familiale et ne regroupant pas plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d’un (1) mĂštre minimum entre elles ;

–        la circulation des vĂ©hicules de transport de marchandises.

Par ailleurs Ă  l’endroit des populations sur toute l’étendue du territoire national, il est demandĂ© de rĂ©duire les dĂ©placements au minimum nĂ©cessaire.

Le Ministre de l’IntĂ©rieur et de la SĂ©curitĂ© publique en appelle au sens de responsabilitĂ© et de patriotisme de tous les citoyens et les invite au devoir civique de sensibilisation rĂ©ciproque et collective, aux fins de la mutualisation des efforts pour contrer la propagation de la pandĂ©mie du COVID-19.

En tout état de cause, les Forces de Défense et de Sécurité sont instruites pour veiller au respect strict desdites mesures.
Fait Ă  Cotonou, le 27 mars 2020

Sacca LAFIA

Ministre de l’IntĂ©rieur et de la SĂ©curitĂ© Publique

 

SĂ©curitĂ© : Les patrouilles policiĂšres renforcĂ©es le long du fleuve Mono pour empĂȘcher les trafics fluviaux

Les agents de la police rĂ©publicaine en poste aux commissariats de Grand-Popo, d’AgouĂ©, d’Hillacondji et ceux de l’unitĂ© spĂ©ciale de surveillance des frontiĂšres terrestres ont renforcĂ© ce jeudi le long de la lagune de Grand-Popo jusqu’au fleuve Mono leurs patrouilles dans le but de « dissuader les citoyens bĂ©ninois et togolais qui tenteront de rallier les deux pays par cette lagune longue de 20 kilomĂštres, a appris jeudi l’ABP.

De sources proches des unitĂ©s de commissariat de la police rĂ©publicaine de la commune de Grand-Popo, les forces de sĂ©curitĂ©, suite Ă  l’affluence du trafic fluvial qui s’observe sur la lagune de Grand-Popo jusqu’au fleuve Mono, ont renforcĂ©  leur stratĂ©gie de patrouille le long de cette lagune qui offre assez de voies d’entrĂ©e et de sortie aux voyageurs.

Selon les mĂȘmes sources, les citoyens bĂ©ninois comme togolais, depuis la fermeture samedi dernier des frontiĂšres terrestres du Togo dans le cadre des dispositions prises par ce pays voisin pour limiter sur son territoire  la propagation du COVID-19, ont pris d’assaut ce moyen de transport malgrĂ© les risques auxquels ils sont exposĂ©s.

Selon le commissaire de Hillacondji, un BĂ©ninois traversant le fleuve Mono  mardi dernier et ayant arrachĂ© le sac d’un des militaires togolais en faction,  a Ă©tĂ© abattu dans l’eau par un militaire togolais pour avoir refusĂ© de retourner le sac. Le mĂȘme jour, apprend-on, deux togolaises se rendant Ă  LomĂ© par la mĂȘme voie ont trouvĂ© la mort par noyade alors qu’elles  tentaient de rĂ©cupĂ©rer dans l’eau l’une de leur bassine qu’emportaient les flots.

Sur instruction du procureur du tribunal de Ouidah, le corps du BĂ©ninois  a Ă©tĂ© remis Ă  ses parents pour inhumation. S’agissant des togolaises, leurs corps ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s par les autoritĂ©s de leur pays et le militaire fautif mis aux arrĂȘts pour avoir tirĂ© Ă  balles rĂ©elles sur le BĂ©ninois qui serait un repris de justice.

(COVID-19) Bénin : les administrations tournent au ralenti face aux mesures préventives contre la pandémie

Presque toutes les administrations de la fonction publique et des institutions démocratiques du Bénin tournaient au ralenti depuis vendredi aprÚs les mesures préventives prises par les autorités pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a-t-on constaté sur place à Cotonou.

La suspension jusqu’Ă  nouvel ordre de plusieurs activitĂ©s, notamment les ateliers, les sĂ©minaires de formation et autres, au ministĂšre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la PĂȘche a ainsi entraĂźnĂ© la paralysie de plusieurs services de ce ministĂšre.

Pour leur part, les avocats officiant dans les diffĂ©rentes juridictions du ministĂšre de la Justice, de la LĂ©gislation et des Droits de l’Homme ont aussi annoncĂ© dans un communiquĂ© qu’ils suspendaient jusqu’Ă  nouvel ordre leur participation aux audiences. « Les conditions d’exercice professionnel actuelles dans les palais de justice ne garantissent pas la sĂ©curitĂ© sanitaire des avocats face Ă  l’Ă©volution de la pandĂ©mie du COVID-19 », ont-ils indiquĂ©.

En dehors de ces deux ministĂšres, tous les autres, notamment la vingtaine qui coiffent l’administration publique bĂ©ninoise, ont aussi pris les mĂȘmes dĂ©cisions de suspension de plusieurs activitĂ©s dans leurs diffĂ©rentes structures en vue d’Ă©pargner leurs fonctionnaires et les administrĂ©s des affres de COVID-19.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au BĂ©nin a Ă©tĂ© confirmĂ© le 16 mars dernier Ă  Cotonou. Il s’agit d’un BurkinabĂš de 49 ans revenu au BĂ©nin le 12 mars aprĂšs avoir passĂ© onze jours en Belgique et ĂȘtre ensuite restĂ© huit jours au Burkina Faso. Le deuxiĂšme cas a Ă©tĂ© enregistrĂ© mercredi chez une Allemande de 21 ans arrivĂ©e depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagnĂ© Cotonou via Munich et Paris.

 

Santé : Le personnel et les détenus de la prison civile de Parakou sensibilisés sur le COVID-19

Le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence pĂ©nitentiaire du BĂ©nin (APB), Commandant Jiles YĂškpĂš en compagnie de Salwaa Imorou, Directrice de la santĂ©, de l’alimentation et du transport de ladite agence, a sensibilisĂ© lundi dernier, les dĂ©tenus et le personnel de la prison civile de Parakou sur les bons comportements Ă  avoir pour Ă©viter le Coronavirus dans cet Ă©tablissement pĂ©nitentiaire.

Dans le cadre de la mise en Ɠuvre des instructions gouvernementales au niveau des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires, le DG APB a informĂ© et sensibilisĂ© les personnes privĂ©es de libertĂ© sur ce qu’elles doivent faire pour barrer la route au COVID-19. Ainsi souligne Jiles YĂškpĂš, pour prĂ©venir cette pandĂ©mie, il faut entre autres se laver les mains Ă  l’eau et au savon, utiliser du gel hydroalcoolique, puis porter des masques et des gants. Concernant les mesures de sĂ©curitĂ©s sanitaires, les visites sont aussi suspendues provisoirement dans les maisons d’arrĂȘts. Outre ces dispositions, a fait savoir Salwaa Imorou, les nouveaux dĂ©tenus doivent ĂȘtre systĂ©matiquement mis en quarantaine pendant 14 jours pour suivre des traitements appropriĂ©s afin d’éviter la propagation du Covid-19.

Tout le personnel pĂ©nitentiaire a ainsi Ă©tĂ© invitĂ© Ă  l’observance strict de ces mesures de prĂ©vention afin de ne pas constituer des vecteurs de cette maladie vers ces Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. « Le gros du travail se trouve maintenant au niveau du rĂ©gisseur et de tout son personnel pour que les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires ne soient pas des terrains fertiles pour le Coronavirus », a insistĂ© Commandant Jiles YĂškpĂš.

Lutte contre le coronavirus : l’auto-isolement, une mesure insuffisante

Le nombre de cas contaminĂ©s par le Covid-19 au BĂ©nin grimpe. De deux au dĂ©part, le nombre est passĂ© Ă  cinq officiellement depuis quelques jours. Pourtant le BĂ©nin a pris des dispositions, Ă  l’instar d’autres nations du monde, pour limiter la propagation du virus et endiguer le mal. Mais une des mesures semble ĂȘtre la faille du dispositif de lutte.

Pour protĂ©ger les citoyens bĂ©ninois de cette pandĂ©mie, le gouvernement a pris certaines mesures d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.  Au nombre de celle-ci, il est recommandĂ© Ă  toute personne sentant ou prĂ©sentant des symptĂŽmes analogues Ă  ceux du Covid-19 de se mettre en auto-isolement et d’appeler le Samu. Il est, par ailleurs, demander Ă  toutes personnes faisant son entrĂ©e au BĂ©nin par voie aĂ©rien ou terrestre de se mettre en auto isolement d’office.

Mais cette mesure rassure moins. Elle est attaquable et critiquable. La ligne de conduite donnĂ©e aux populations sans autre forme de contrainte est faible. D’ailleurs des personnes isolĂ©es dans un hĂŽtel Ă  fidjrossĂš auraient quittĂ© le lieu d’isolement et se seraient Ă©vaporĂ©es dans la nature.

Le gouvernement gagnerait Ă  rendre contraignante certaines mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Il pourrait ĂȘtre envisagĂ© le dĂ©ploiement des forces de l’ordre au niveau de l’aĂ©roport et des frontiĂšres pour accueillir les personnes quittant l’extĂ©rieur. Il faudrait Ă©galement une mobilisation des forces de sĂ©curitĂ©s pour surveiller et maintenir ces personnes dans leurs lieux d’isolement.

Election communale : le compte Ă  rebours Ă  la Cena

L’horloge tourne Ă  la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena). A la date limite du dĂ©pĂŽt des dossiers Ă  l’organe chargĂ© de l’organisation des Ă©lections, il est enregistrĂ© neuf partis.

AprĂšs Ă©tude des dossiers par les services de la CĂ©na, l’institution a notifiĂ© Ă  chaque parti des observations qu’elle a faites. Les notifications sont intervenues le lundi 23 mars 2020 au siĂšge de la Cena.

La Cena a ainsi donnĂ© 72 heures Ă  tous les partis politiques pour se mettre Ă  jour. Le jeudi 26 mars 2020 au plus tard les partis sont donc attendus au siĂšge de l’organe. DĂšs ce 24 mars les partis ont commencĂ© par fait le dĂ©filĂ© pour dĂ©poser Ă  nouveau leurs dossiers de candidature corrigĂ©s et supposĂ©s contenus les observations de la Cena.

C’est ainsi que le parti Bloc RĂ©publicain (BR) a dĂ©posĂ© son dossier Ă  la Cena aprĂšs correction. « On a dĂ©posĂ© le dossier. Les observations qui a-t Ă©tĂ© faites-on a satisfait Ă  ces observations et tout est ok. Le BR est prĂȘt pour la compĂ©tition» a dĂ©clarĂ© l’un des tĂ©nors de cette formation politique.  

BĂ©nin : DĂ©cĂšs d’un Ă©tudiant suite Ă  des Ă©chauffourĂ©es Ă  l’UAC

Le mardi 24 mars 2020, un Ă©tudiant serait mort par balle des suites d’un mouvement estudiantin rĂ©primĂ© par la police. Tout serait parti de la revendication des Ă©tudiants de fermer l’universitĂ© Ă  cause de la pandĂ©mie de Coronavirus.  En effet, pour lutter contre le Covis-19 qui attaque le monde et limiter sa propagation, le gouvernement du BĂ©nin a pris bon nombre de mesures. Lesquelles consistent Ă  limiter les grands rassemblements et manifestations. Dans cette perspective, le rectorat de l’UniversitĂ© d’Abomey-Calavi, aurait interdit l’attroupement de plus de 50 personnes dans l’enceinte du campus.

Fort de cela, la FĂ©dĂ©ration Nationale des Etudiants du BĂ©nin a exigĂ© la suspension des cours Ă  l’universitĂ©. Le bureau de cette association d’étudiant avec une mobilisation d’étudiants autour d’elle, auraient tentĂ© de faire sortie d’autres Ă©tudiants des cours  ou d’arrĂȘter les cours en dĂ©roulement. Ce qui s’est transformĂ© en mouvement d’humeur.

Cette situation a fait intervenir les forces de sĂ©curitĂ© pour maintenir l’ordre dans le campus. La police a, en effet, arrĂȘtĂ© les meneurs du mouvement. S’en est suivi un affrontement entre une foule d’étudiants et la police. Cette derniĂšre aurait utilisĂ© les moyens professionnels de disparition d’attroupement tel que les jets d’eau pour disperser les Ă©tudiants en colĂšres.

Dans la foulĂ©e, une balle serait partie et aurait atteint mortellement un Ă©tudiant. L’individu serait mort. Officiellement, aucune version n’est encore donnĂ©e de cette affaire. On apprend tout de mĂȘme que les Ă©tudiants arrĂȘtĂ©s ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s.