Education : Les élèves filles internées du lycée Houffon d’Abomey déplorent les tentatives de viol dans l’établissement

Plusieurs lycéennes en internat au Lycée Houffon Foyer des jeunes filles d’Abomey, ont déploré les d’acharnements sexuels et les tentatives de viol auxquels elles sont exposées, de la part des personnes extérieures à l’établissement, qui y accèdent par le mur souvent à l’aube, perturbant le sommeil et les études des apprenantes internées.

« Nous sommes en insécurité, sous la hantise de ce phénomène depuis plusieurs années, et cela fait peur », déclare une élève qui dit avoir fuir à plusieurs reprises pour rejoindre son dortoir, à la vue de jeunes hommes qui ont escaladé le mur d’enceinte de l’établissement, pour les inviter à l’acte sexuel.

« A peine vous sortez pour les toilettes le matin, et il y a quelqu’un qui attend déjà dans la douche, ou dans un coin du mur et vous demande de venir », a dénoncé une autre lycéenne. Cette dernière a expliqué que ces individus tentent de harceler sexuellement les filles internées du lycée.

La surveillante du Lycée des jeunes filles d’Abomey, Félicité Gbaguidi, a fait savoir que le phénomène est né avec la création de l’établissement en 1996. Elle a ajouté que les agents de sécurité publique avait manqué d’appuyer les responsables du lycée dans la sécurisation des lieux, pour décourager ceux qui s’adonnent à cette pratique. La surveillante a cité un cas de tentative de viol qui s’est produit le 10 octobre 2019 où, des individus ont fait irruption dans la douche des jeunes filles, pour tenter de les violer.

Le commissaire de l’arrondissement de Vidolé, Martin Ilou, a confirmé au téléphone que le phénomène existe, et a rassuré élèves, parents et autorités scolaires que la situation est désormais sous contrôle. « Plus personne ne pourra troubler la quiétude des jeunes filles du Lycée Houffon, les dispositions sont désormais prises, avec des patrouilles de manière continue, pour permettre aux élèves, notamment les jeunes filles internées du lycée, d’étudier en toute tranquillité », a rassuré l’agent de police.

Le directeur départemental de l’enseignement secondaire, Dieudonné Gambiala,  a apaisé les élèves affectées et les parents, appuyant que l’actuel commissaire de l’arrondissement de Vidolé a mis en place un dispositif sécuritaire, pour dissuader les hommes de mauvaise foi qui s’adonnent à cette pratique.

Musique : Amadou et Mariam en concert à l’Institut français de Cotonou

Samedi 18 janvier 2020, le couple Amadou et Mariam a égayé le public de l’Institut de Cotonou, avec environ quinze titres tirés de son répertoire musical.

Amadou et Mariam au Bénin. C’est une chance pour les fans de ce couple d’écouter sa music en live. Au début de la soirée, l’Institut français grouille de monde. Certains ont déjà occupé les premiers sièges du Théâtre de verdure. D’autres attendent au niveau du bar en attendant le début du concert. Il faut souligner que les Français sont beaucoup plus présents sur les lieux. Cela laisse comme impression qu’il s’agit d’une vedette de la musique française qui veut jouer. Mais non, il s’agit plutôt du célèbre couple malien Amadou et Mariam, connu pour leur célébrité au plan international. Ces ambassadeurs de la musique africaine conjuguent, avec beaucoup de talent, l’amour, la joie de vivre à travers leur carrière musicale. Entre afro beat pop moderne, musiques traditionnelles et productions électroniques avec des paroles sautillantes qui mélangent bambara et français, le couple a fait voyager le public pendant plus de deux heures d’horloge. « C’est un spectacle classique. Amadou et Mariam sont des célébrités internationales. Je suis canadien et chez moi, ils sont bien connus. Moi-même, j’avais halte de les découvrir sur scène à Cotonou », déclare Mathieu Rioux, fan du couple depuis l’enfance. Sur son corps, l’on peut remarquer beaucoup de sueur. Mathieu Rioux est heureux d’avoir suivi ce spectacle et n’arrête de sourire, même en parlant. « Je me suis bien amusé. Nous avons chanté les chansons que tout le monde connaît », souligne-t-il. A l’en croire, c’est un honneur pour le Mali et l’Afrique de l’Ouest. Comme lui, Périne a aussi passé un bon moment avec beaucoup de joie et de chaleur.

Tonnerre d’applaudissements

Sur la scène, le couple est habillé en tenue traditionnelle de couleur jaune. Une tenue confectionnée avec le pagne basin (un tissu en vogue et beaucoup plus apprécié au Mali). Les lumières des projecteurs accompagnent la cadence de ses musiques et offrent un spectacle agréable. Même si certains restent tranquilles pour écouter les chansons et surtout les paroles, d’autres esquissent des pas de danse afin de vivre l’émotion du moment. Tonnerre d’applaudissements, des cris de part et d’autre et même des personnes qui répètent les paroles des chansons. Avec sa guitare, Amadou et le percussionniste font des performances agréables. Il s’agit d’un moment de démonstration de talent, de la maîtrise. On note aussi un dialogue entre les chanteurs et le public.

En dehors du public, c’est aussi la joie pour Christine Le Ligné, directrice déléguée de l’Institut français de Cotonou. « Nous sommes honorés d’accueillir Amadou et Mariam. Je pense que cette soirée a dépassé notre attente et il y a le public qui a envahi la scène. Ce qui est du jamais vu à l’Institut », explique-t-elle. Pour elle, la qualité artistique du couple, leur renommée internationale et le fait qu’ils ne sont jamais venus au Bénin, sont les raisons qui ont poussé les responsables dudit Institut a dépêché Amadou et Mariam sur scène. « Par ailleurs, ce couple incarne la modestie, la générosité et ce soir, ils l’ont encore prouvé », ajoute la directrice déléguée.

Condition féminine

Le répertoire musical de la soirée véhicule plusieurs messages. En effet, la deuxième chanson est intitulée Batoma. Elle parle d’une femme qui laisse ses enfants à la maison pour aller faire la fête. Elle ne s’inquiète pas de l’état de ces derniers. Que ses enfants pleurent ou pas, qu’ils soient en bonne santé ou non, tout ce qui compte pour Batoma (le nom de la femme) c’est la fête. C’est chaud partout est le troisième titre de la soirée. C’est un titre qui parle des personnes qui quittent leur demeure pour aller à la recherche du mieux-être ailleurs. Une fois à l’étranger, ils se rendent compte que ce n’est pas ce qu’ils avaient espéré.

Le couple Amadou et Mariam n’a pas passé sous silence la condition féminine dans la société africaine. Dans ce sens, un hommage est rendu à la femme africaine. Que ce soit dans le secteur de la santé, de l’éducation, des travaux champêtres, de l’administration, etc. la présence de la femme est primordiale.

La qualité des matériels de musique et la promptitude des techniciens ont favorisé une belle fin de soirée, comme l’ont témoigné les ovations à n’en point finir.

 

 

 

 

 

Société : Deux éléphants sortis du Parc W en divagation dans des contrées du Borgou et de l’Alibori

La divagation constatée de deux pachydermes depuis le 20 juin 2019 dans plusieurs communes du Borgou et de l’Alibori, a fait réagir le Lieutenant-colonel Théophile Sinadouwinrou, Chef d’inspection forestière (CIF) du Borgou, appelant la population à la vigilance, dans une interview accordée mercredi à l’ABP.

Dans son message, l’agent des eaux et forêts invite les populations desdits départements à « plus de vigilance et à ne point menacer ces pachydermes » au cours de leur passage. Ces deux éléphants, tous mâles dont un adulte et un sub-adulte sont sortis du Parc W depuis le 20 juin dernier ont été localisés dans leur progression dans les communes de Bembèrèkè, Kalalé, Sinendé et N’Dali jusqu’au 1 er Novembre 2019 où les agents des eaux, forêts et chasse ont pu leur poser de colliers pouvant permettre un meilleur suivi, a confié le Chef inspection forestière du Borgou. Au lendemain de la pose de colliers, informe Lieutenant-colonel Théophile Sinadouwinrou, les deux éléphants se sont séparés. Le sub-adulte s’est retrouvé dans la forêt classée de l’Alibori supérieur où il séjourne jusqu’à ce jour du 22 janvier 2020, alors que l’adulte informe l’agent, après la pose de collier, est resté pendant une semaine dans la commune de N’Dali, avant de se diriger vers Kokabo, Bouanri dans la commune de Bembèrèkè et Kossia dans la commune de Sinendé jusqu’en mi-décembre dernier.

Cet éléphant adulte a migré vers la forêt classée de Ouénou-Bénou, une forêt située entre Bembèrèkè et Sinendé plus précisément dans les villages de Saouré et Kossia, jusqu’au 07 janvier 2020, où il a progressé vers le Nord prenant ainsi la direction des parcs W et Pendjari. Pour éviter donc des incidents lors de la divagation de ces deux espèces fauniques protégées, M. Sinadouwinrou a exhorté la population à accompagner l’inspection forestière dans la conservation de ces éléphants en évitant de les provoquer, afin de permettre leur progression empêchée par les mouvements des populations, vers le Parc W dans l’intervalle d’une semaine.

Quant à l’évitement de ces pachydermes dans la destruction des récoltes et autres biens, l’officier a conseillé aux populations riveraines, surtout les agriculteurs de mettre en place dans leurs champs, des objets tels que les fils des supports magnétiques de vieilles cassettes et feuilles de tôles, pouvant faire de bruit sous l’effet du vent, afin de repousser ces animaux. Il a aussi défendu de prendre des photos, très proche de ces éléphants en divagation.

Société : Deux frères accusés de vol de bœuf abattus par des peulhs transhumants à Ouinhi

Les frères germains Zanou Sébastien et Zanou Flavi, résidant dans le village d’Ahogo dans l’arrondissement de Sagon, commune de Ouinhi, et âgés respectivement de 43 et 40 ans, ont été fusillés mardi dans une affaire de vol de bœuf des peulhs transhumants, a appris l’ABP de sources concordantes.

Les présumés voleurs tués sont accusés d’avoir détourné un bœuf  du troupeau de bovins que conduisait un groupe de bouviers peulh dans la région, informe-t-on.  Les deux frères surpris en pleine séance d’abattage de l’animal, par ces peulhs transhumants propriétaires de la bête volée, ont été fusillés surplace, suite à de vives altercations entre les protagonistes, rapportent nos sources.

Finance : des machines électroniques certifiées pour la délivrance des factures

Désormais au Bénin, les  entreprises sont contraintes de délivrer les factures par des machines électroniques certifiées. Cette décision est prise en conformément à la loi de finances gestion 2020.

Par communiqué en date du 15 janvier 2020, la direction des impôts invite les entreprises (grandes, moyennes, petites et micros entreprises) à prendre les dispositions afin de se doter des machines électroniques certifiés pour la délivrance des factures aux clients.

Cela permettra une meilleure collecte des taxes et redevances dues. La date butoir donnée pour l’acquisition de machines électroniques certifiées (MECeF) est le 29 février 2020. Les entreprises qui ne vont pas se conformer à cette exigence seront frappées par les dispositions de l’article 1096 quarter-j du Code Général des Impôts (CGI). Par contre, toute entreprise qui va se conformer bénéficiera des mesures de facilitation prévue à l’article 167 dudit code.

Bénin-Installation du CNE: L’intégralité du discours de Patrice Talon

Ce mardi 21 janvier 2020, il a été procédé à l’installation des membres du Conseil National de l’Éducation (CNE). Le président de la République, Patrice Talon, les a officiellement installés dans leurs fonctions. La  cérémonie a eu lieu au palais des congrès. A l’occasion le Chef de l’Etat a dans son allocution fait appel à la sagesse et au sens de responsabilité des membres du Conseil.

Intégralité du discours de Patrice Talon

  • Mesdames et Messieurs, les acteurs de l’Education à divers niveaux,
  • Mesdames, Messieurs,

C’est avec un sentiment de satisfaction, d’enthousiasme et d’espérance que je voudrais, avec chacun ici présent, consacrer l’aboutissement d’un long processus de diagnostic, d’étude, de conception et de mise en œuvre du nouveau cadre de gouvernance de l’école au Bénin.

Pour compter d’aujourd’hui, les personnalités les plus unanimement réputées expertes dans les divers domaines de l’éducation quelles que soient leurs couleurs politiques, présideront aux destins de l’école.

Qu’il s’agisse des programmes, du déploiement du personnel enseignant, de la carte scolaire ou universitaire, des affectations budgétaires, des accréditations ou des contrôles des établissements publics ou privés, plus rien ne sera décidé et mis en œuvre par qui que ce soit, sans les sachants que voici.

Mesdames et Messieurs, mon enthousiasme est sans pareil parce que la mise en place du CNE est le début d’un processus de mutation complète de notre système éducatif, le principal atout de notre développement.

C’est d’ailleurs en cela qu’en aspirant aux plus hautes fonctions de notre pays, mon ultime conviction était déjà de faire de notre système éducatif, la première priorité nationale, telle que proclamée par le législateur béninois en 2003, dans la Loi portant orientation de l’Education nationale.

A cet effet, j’avais alors affirmé la nécessité de « reconstruire le système éducatif, en phase avec […] les ambitions économiques » de notre pays.

C’est donc pour honorer cet engagement que j’ai entrepris en premier lieu, le rebasage de la gouvernance de l’école et enclenché le processus dont nous célébrons aujourd’hui l’aboutissement.

Mesdames, messieurs les Conseillers,

Je vous adresse mes félicitations les plus chaleureuses.

En observant vos qualités intellectuelles, professionnelles et morales, ainsi que la diversité de vos profils, j’ai la conviction que vous exercerez vos fonctions d’orientation, de coordination, de décision et de suivi-évaluation avec compétence, clairvoyance et abnégation, pour impulser les performances du système éducatif, dans un esprit coopératif avec tous les acteurs.

A ce propos, j’en appelle à votre sagesse et à votre sens de responsabilité.

Il vous reviendra avec les ministères en charge de l’éducation, de prouver à nos enfants, les enfants du Bénin, qui veulent que notre Ecole soit au diapason de leurs rêves, à la hauteur des exigences et défis de leur temps, que l’Education est vraiment le seul moyen de construire l’Homme, matière première de toutes les épopées.

Cela, je sais que vous en êtes capables.

Mon Gouvernement, parce qu’il croit en la contribution irremplaçable de l’Education au développement des nations, jouera sa partition pour vous accompagner dans cette noble et délicate mission.

C’est fort de cet engagement que je vous renvoie, à compter de ce jour, à l’exercice de vos fonctions de Conseillers au Conseil National de l’Education.

Vive l’Ecole béninoise rénovée !

Je vous remercie.

Réception d’œuvres à l’espace “Le Centre” : Le petit musée s’agrandit de 28 nouvelles collections

Depuis plusieurs années, Robert Vallois s’est donné la lourde tâche de collecter les récades utilisées par les anciens au royaume de Dahomey. Ainsi, 28 nouvelles œuvres sont également de retour au Musée du Centre, vendredi 17 janvier 2020, et se sont ajoutées aux 37 œuvres anciennes. La cérémonie s’est déroulée en présence d’une forte délégation gouvernementale et des invités.

 

La grande cour de l’espace culturel “Le Centre” grouille de monde. Le soleil est ardent. Des personnes cherchent à se mettre un peu à l’ombre, mais l’espace n’est pas assez. D’autres restent sous le soleil sans se plaindre. Les arbres n’ont pas d’ombre pour que tout le monde puisse éviter le soleil. Le mouvement des uns et des autres donne l’aspect d’un marché qui est en pleine animation. Beaucoup de personnes sont venues sur les lieux. Dans ce brouillard, deux véhicules entrent et s’immobilisent. Quelques secondes plus tard, l’on se rend compte de la présence de la délégation ministérielle. Après les salutations d’usage et quelques retrouvailles, les autorités dudit Centre conduisent la délégation dans le petit musée de la récade. Au dehors, la foule s’impatiente de plus en plus. Au bout de quinze minutes, environ, une voix féminine se fait entendre dans les haut-parleurs « Nous vous prions de bien vouloir sortir du Centre et aller au niveau du collège La Plénitude ». Il s’agit de la voix de Carolle Ahodekon, la chargée de communication du Centre. De façon répétée, elle invite la foule à bien vouloir sortir pour la caravane. Sous le chaud soleil, la délégation ministérielle et la population se dirigent vers l’endroit indiqué. Même si certains ont fait l’effort de passer sous le chaud soleil, d’autres ont choisi d’attendre, à l’ombre, le retour des autres.

Un peu vers la grande voie, le prince s’est habillé avec deux amazones, de part et d’autre. Avec des chants et des sons de gong, le cortège se dirige vers le Centre. Il est important de souligner que dans la tradition des royaumes, les récades sont accueillies par les princes. Il s’agit d’une personne qui est issue d’une famille royale et qui, plus tard, peut devenir roi. Dans une démarche militaire, le cortège présente un spectacle agréable aux yeux des personnes présentes. Dès leur arrivée au Centre, le cortège est retourné dans les coulisses. La foule attend à nouveau. Au bout de quelques minutes, le prince et les amazones reviennent. Cette fois-ci, le prince est apparu dans un nouvel accoutrement. Dans sa main gauche, se trouve sa crosse. Dans un petit pas accompagné d’une chanson, ces derniers se sont dirigés vers le petit musée. Un grand bruit monte et tout à coup, une voix d’homme attire l’attention de tout le monde. « L’espace culturel Le Centre fait grandir notre pays le Bénin, à maints égards depuis le 6 février 2015, jour de son inauguration », déclare Dominique Zinkpè, président d’honneur dudit Centre. C’est après les salutations et reconnaissance qu’il a commencé son discours. En effet, depuis sa création, Le Centre dispose, pour son fonctionnement, d’une bibliothèque, d’un espace scénique, d’une salle d’exposition, des studios pour les résidences d’artistes et « Le petit musée de la récade ». Ce musée a été inauguré dix mois après l’inauguration officielle du Centre. C’est-à-dire le 1er décembre 2015. Dès son inauguration, ce musée disposait de 37 récades anciennes et authentiques des rois du royaume de Danxomè, de 6 objets royaux et de culte fon. « Pour montrer leur créativité, les artistes, en résidences au Centre, plasticiens ont réalisé 18 récades contemporaines », souligne le président d’honneur. La nouvelle collection constitue 17 récades, 8 sabres et 3 objets de culte fon.  Ces objets proviennent de deux anciennes collections européennes. Ils sont acquis par le collectif des Antiquaires de Saint-Germain-des-Prés lors d’une vente aux enchères à Nantes. Après son discours et les mots du représentant de l’autorité communale et celui du ministre de la culture, les autorités du Centre ont ouvert la grande porte du musée pour la visite du grand public.

 

Visite du musée 

 

La porte du musée s’ouvre. La salle est humide et éclairée. De part et d’autre sur les murs de la salle, les récades sont visibles et exposées. A côté de chaque œuvre, il y a un cartel. Ces récades sont regroupées par catégorie afin de permettre au visiteur de mieux se retrouver. Ainsi, ces œuvres sont regroupées à partir de celles des rois aux récades des amazones en passant celles des ambassadeurs des rois, les divinités et bien d’autres. Face à ces récades authentiques, il y a celles réalisées par les artistes. Il s’agit des récades contemporaines. À l’intérieur, la foule parcourt les œuvres et s’ensuit le discours explicatif de Marius Dakpogan, conservateur dudit Musée. Pendant un court instant, il a fait voyager le public dans le temps. Dans le musée, les anciennes récades sont ajoutées et mélangées aux anciennes. Désormais, “Le petit Musée de la récade” compte 120 récades et objets royaux. Dans la tradition du royaume “Celui qui a vu la récade a vu le roi”. Cela traduit le caractère sacré de cet instrument qu’ont utilisé les rois.

Suite à cette visite, le public a assisté à une animation traditionnelle. Il s’agit, selon la traduction littérale, de la musique obtenue suite aux battements de la poitrine. C’est sur cet instant festif que cette cérémonie a pris fin. Le Musée est ouvert à tout le public qui souhaite le visiter et ce, du mardi au samedi.

Société : Une mineure de 10 ans violée à Tanguiéta

Un  enseignement en poste à l’école urbaine centre de Tanguiéta, compromis dans une affaire de viol sur une écolière de 10 ans, a été arrêté samedi et gardé à vue au commissariat de police de la localité, a appris ce dimanche l’ABP de source proche de l’administration de l’école.

L’enseignant aurait été arrêté suite à une plainte déposée au commissariat de police de Tanguiéta par de la mère de la fillette. « La petite a été violée depuis près d’un mois mais c’est avant hier qu’elle a eu le courage de se confier à l’un des enseignants de l’école qui à son tour a alerté la direction de l’école qui a fait un rapport au chef de la région pédagogique et c’est ainsi l’information est parvenue à la maman de la fille », a-t-on expliqué en substance.

L’examen gynécologique a révélé des dommages sur l’appareil génital de la mineure, orpheline de père. Le mis en cause, apprend-t-on, sera présenté ce lundi au procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou.

Politique : le parti Bloc républicain reçoit du soutien

Le parti Bloc républicain de la mouvance continue de recevoir du soutien et d’adhérents. Ce samedi 18 janvier 2020, plusieurs une formation politique a fait son entrée dans la famille du cheval vert gagnant qui symbolise l’emblème de ce parti.

Désormais, l’Udd-Wologuèdè et son leader  autrefois rallié au parti Union Sociale Libérale ont rompu les amarres en rejoignant le Bloc républicain.  Pour le leader de l’Udd-Wologuèdè, son adhésion à la mouvance est une réponse à l’appel des militants et sympathisants afin d’accompagner les actions du président de la république.

Nombreux à la cérémonie de déclaration d’adhésion, les membres du bureau politique du Bloc Républicain de la 24ème circonscription électorale ont à tour de rôle salué cette adhésion et souhaité que cette nouvelle aventure soit profitable non seulement pour les populations à la base mais pour le Bénin tout entier.

Bénin: Une opération de recherche des fonctionnaires de police lancée

Des agents de la police républicaine sont activement recherchés par les autorités hiérarchiques. Par des messages radio téléporté, la hiérarchie policière a lancé une recherche contres ces fonctionnaires disparus et dons les nouvelles ne sont pas données. A toutes les unités de police, le Directeur général de la police républicaine demande de se mettre aux trousses des Wanted. Ci-dessus la liste des agents recherchés.

mrtp-du-16-01-20