L’athlète international béninois dote une commune du nord du Bénin d’une bibliothèque

Consciente que l’enjeu du développement  passe par l’éducation, l’athlète international béninois Noélie Yarigo dote la commune de Matéri d’une bibliothèque. La cérémonie officielle de remise aux autorités du joyau a eu lieu le lundi 11 novembre 2019 dans la même commune.

Comme l’a dit Victor Hugo « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». Faisant sienne cette affirmation, Noélie Yarigo a fait une œuvre utile en mettant à disposition de toute une communauté un lieu pour s’abreuver intellectuellement et du savoir.

Le rôle d’une bibliothèque est de garantir le savoir. Au 21ème siècle, il est d’une logique incompréhensible qu’une commune ne dispose pas de bibliothèque municipale. D’aucuns parleraient de drame. Noélie Yarigo a, par ce geste,  épargné la commune de Matéri de ce sarcasme.

D’ailleurs pour la donatrice, Noélie Yarigo,  l’éducation est la première ressource du développement dans un pays. «  Je suis fière d’y contribuer car nul n’a le droit d’être heureux tout seul » déclare-t-elle.  A l’occasion, elle a remercié tous ceux qui l’ont aidé à pouvoir réalisé ce projet. . « Mon rêve était d’offrir l’accès à l’éducation par le biais d’une bibliothèque à la commune de Matéri. C’est aujourd’hui devenu une réalité grâce au soutien de la croix rouge de 95 paris, de mon coach et du maire de Matéri qui m’ont aidée à collecter les livres et à les acheminer jusqu’à Matéri »laisse-t-elle entendre.

Qui est Noélie Yarigo ?

Pour ceux qui ne la connaissent pas, Noélie Yarigo   est un athlète béninois de haut niveau spécialiste des 800 mètres. Née le 26 Décembre 1985 à Natitingou,  une ville du nord-ouest du Bénin, Yarigo Noélie est une athlète de haut niveau. Elle passe son enfance avec ses parents, Idani Thèrèse et Yarigo Raphaël à Matéri jusqu’à l’obtention du CEP  en 2000. Huitième d’une fratrie de dix enfants dont cinq filles et cinq garçons, elle perd son père très tôt et ne peut compter que sur sa mère pour subvenir aux besoins de la famille. Elle a une double carrière dans l’armée béninoise et dans le sport. Elle a un palmarès personnel impressionnant.

 

Affaires sociales : Visite de Mme TOGNIFODÉ MEWANOU au centre de promotion sociale de Nikki

Profitant de son séjour dans le royaume bariba de Nikki, Mme Véronique TOGNIFODÉ MEWANOU, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a effectué en marge de la Gaani, une visite au Centre de Promtion sociale de la localité dans l’après-midi du samedi 9 novembre 2019. Accompagnée de sa collègue du numérique et de la digitalisation, Mme Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance a été accueillie par le personnel du centre.

7 femmes en situation difficiles sont actuellement en immersion dans le centre où elles se forment aux métiers de la couture et de la coiffure.

Aux dires du personnel, le centre reçoit au quotidien des cas de mutilations génitales, de violences conjugales, de mariages forcés. Il travaille en étroite relation avec les forces de police républicaine et les autorités de la ville qui l’accompagne dans les actions de communication et de sensibilisation pour un changement de mentalités dans cette localité réfractaire à l’évolution des pratiques coutumières ou traditionnelles.
Aussi, l’équipe du centre a exposé à la délégation gouvernementale son mode de fonctionnement, ses difficultés actuelles ayant trait à son effectif, le manque de moyen de travail, la vétusté des infrastructures du centre etc…
L’autorité ayant pris bonne note des doléances, a promis instruire ses équipes pour que très prochainement les premières mesures d’accompagnement soient effectives.

Une séance de travail a eu ensuite lieu entre la délégation ministérielle et la faitière des groupements de femmes de Nikki.
Elles sont venues présenter à l’autorité de tutelle, leurs structures, leurs productions (beurre de karité, miel …) et leurs doléances.

Très satisfaite et admirative de ces femmes, la ministre n’a pas manqué de les encourager et de les inviter à œuvrer activement pour l’instruction des filles, gage d’un avenir plus reluisant pour elles.

Pour soutenir ces femmes dans leurs efforts de production, les deux ministres ont acheté tout le pack de produits de présentation (beurre de karité, pommade) qu’elles ont apporté à la séance qui a pris fin par une photo de famille.

Visite d’amitié et de courtoisie de l’ancien Chef d’Etat nigérian, Olusegun Obasanjo, à son homologue béninois Nicéphore Soglo

Ce lundi 11 novembre 2019, l’ancien Chef d’Etat du Nigeria Olsegun Obasanjo était au domicile de son homologue Nicéphore Dieudonné Soglo. Cette visite de courtoisie et d’amitié a permis aux deux hommes d’Etat de faire le tour d’horizon de l’actualité.  Les questions relatives au développement et à la paix ont été passées en revue. Aussi, le panafricanisme  a-t-il été un sujet majeur de leur discussion. Pour rappel, le président Nicéphore Soglo est le vice-président du forum des anciens Chefs d’Etat etOlusegun Obasanjo la cheville ouvrière.

Un communiqué a sanctionné leurs échangé pour informer sur les tenants et les aboutissants de cette rencontre.

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE VISITE DE OBASANJO A SOGLO

L’ancien Président de la République Fédérale du Nigeria, , était hier lundi 11 novembre 2019 à Cotonou au cabinet de l’ancien Chef de l’Etat béninois, Nicéphore Dieudonné SOGLO. Dès l’immobilisation du cortège en provenance du Nigeria, le Président OBASANJO a été accueilli par son homologue du Bénin en compagnie de son épouse, Rosine Vieyra-SOGLO.
Les deux personnalités se sont ensuite retirés afin d’échanger durant une heure. Au terme de cet entretien, une conférence de presse conjointe a permis d’exposer les différents points.
Des déclarations successives des deux personnalités, trois points essentiels ont été au menu de leurs échanges.
Le premier sujet a porté sur la situation politique qui prévaut au Bénin suite aux dernières législatives. Un processus électoral qui a occasionné l’exclusion de l’opposition suivie de troubles graves avec des pertes en vies humaines. Le président SOGLO a tenu à remercier son hôte pour le rôle déterminant qu’il a joué dans la levée du blocus militaro-policier qui a confiné l’ancien président Boni YAYI à son domicile de Cotonou durant 52 jours dans des conditions très difficiles.
Instruit par le forum des anciens chefs d’État d’Afrique présidé par Joachim CHISSANO du Mozambique, le Président OBASANJO a entrepris une tournée dans plusieurs capitales africaines. Résultat, le Président Boni YAYI a pu enfin quitter son domicile m pour aller se faire soigner dans un pays de son choix. Les échanges ont également permis de faire le tour d’horizon des derniers développements de la crise politique au Bénin au lendemain de la révision de la Constitution, une démarche très contestée par les opposants au régime et par la société civile.

S’agissant du second point, les deux personnalités ont abordé la fermeture des frontières du Nigeria, une situation qui a engendré des conséquences économiques difficiles pour tous les pays concernés dont le Bénin en particulier.
Analysant la situation, les deux illustres leaders africains n’ont pas manqué d’envisager les perspectives à court et moyen termes. A court terme, il faudrait que les dirigeants des pays concernés fassent preuve de leadership pour aborder les sujets qui fâchent. A ce titre, il s’agit pour ces deux personnalités de sortir du pacte colonial en misant sur la complémentarité des économies des pays de la sous-région. En effet, il urge que tous les pays concernés ait une synergie d’actions. Ce qui permettra de valoriser la production locale au détriment des produits subventionnés venus d’autres continents. Selon OBASANJO et SOGLO, c’est par ce biais qu’on pourra éviter les frustrations de part et d’autres et trouver rapidement un compromis pour le bonheur des peuples contraints à un bon voisinage. Le président OBASANJO a insisté sur le fait que le Nigeria malgré son envergure a besoin de ses voisins pour accomplir des progrès tandis que les voisins ont besoin de ce grand pays pour se développer. Les deux hommes d’Etat ont décidé d’œuvrer ensemble en raison notamment des relations fraternelles de voisinage et d’amitié qui unissent les deux pays pour promouvoir la paix et la cohésion entre le Nigéria et le Bénin et dans la sous-région ouest-africaine.
En ce qui concerne le troisième point évoqué, les deux hommes d’Etat ont rappelé qu’il urge de concrétiser le projet relatif au quadrilatère Nigeria-Togo-Ghana-Bénin comme moteur du développement de toute la région ouest africaine. A cet effet, le Président SOGLO a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur Sourou Migan APITHY qui dans son ouvrage « Face aux impasses » publié en 1971, avait démontré à plus d’un titre que l’intégration sous régionale est à ce prix.
Afin d’en analyser la signification profonde et proposer les modalités adéquates de la mise en œuvre dans la région ouest-africaine et africaine de ce quadrilatère, les deux hommes d’Etat ont promis d’œuvrer pour le renforcement de la coopération et l’intégration des économies de cet espace géographique. Ce qui passe par le rappel de l’arrière-plan historique et culturel de ces peuples. Cet arrière-plan historique peut en effet devenir le socle des programmes d’intégration des économies des pays qui partagent les conséquences dévastatrices d’une histoire qui leur est commune.
Pour cela, ce quadrilatère passe par l’intégration des économies des Etats de la région ouest-africaine. Raison pour laquelle OBASANJO et SOGLO se sont félicités des résultats des programmes d’intégration économique mis en route dans le cadre de la CEDEAO.

Ils n’ont pas manqué de recommander à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO de faire procéder à l’évaluation rigoureuse et approfondie des indicateurs de gouvernance macroéconomique notamment le déficit budgétaire et son financement soit pas les banques centrales soit par appel au marché monétaire.

Pour OBASANJO et SOGLO, l’intégration monétaire aura pour conséquences l’accélération et le renforcement des échanges intra-communautaires et le tarif extérieur commun et donc le développement plus rapide des économies des Etats de l’Afrique de l’Ouest dans son ensemble.

Toujours sur ce registre d’intégration régionale et au regard de leur passé dans la gestion des Etats, les deux anciens chefs d’Etat n’ont pas manqué de faire des propositions en ces temps d’insécurité régionale et planétaire. A ce titre, ils ont souhaité de transformer l’ECOMOG en une véritable armée fédérale avec des contingents nationaux. Et dans la même dynamique, ils ont souhaité que soit adopté le même schéma pour une marine fédérale pour protéger nos côtes contre le crime organisé et le pillage de nos ressources halieutiques et maritimes sans oublier le sort de nos pécheurs de plus en plus confrontés à une précarité.

Un dernier point en subsidiaire a été aussi abordé. En effet, les deux hommes sont revenus sur les grands objectifs du forum des anciens chefs d’État d’Afrique. Ce regroupement qui est sous la férule de Joaquim Chissano, ancien Président de la République de Mozambique et Président du forum des anciens chefs d’Etat d’Afrique s’active à faire du continent un pôle du développement au service de ses fils.

A ce titre le président OBASANJO a été présenté par son hôte comme le bras opérationnel chargé de la mise en œuvre des grandes résolutions. D’où la très grande mobilité de l’ancien président nigérian constamment en voyage partout dans le monde pour mieux s’acquitter de sa mission. Ce qui justifie ses rencontres périodiques avec le Vice-Président du forum qui n’est rien d’autre que le président Nicéphore SOGLO. « C’est par cette nouvelle approche qui surfe sur le développement, l’éducation, la santé, la science, la paix, la sécurité, la stabilité que l’Afrique pourra concrétiser sa vision de continent pacifique, prospère et intégrée », ont soutenu les deux hommes d’Etat pour finir.

Cotonou, le 11 novembre 2019

Service de presse du cabinet du Président Nicéphore SOGLO

 

Augmentation du prix de l’essence de contrebande au Bénin : Conséquences de la fermeture des frontières du Nigéria

Au Bénin le trafic de l’essence de contrebande communément appelée ‘’kpayo’’ fait vivre de nombreuses familles. Même déclarée illicite, elle a défié le temps et les dirigeants successifs en s’imposant dans les habitudes. Le trafic de l’essence frelatée est comme une filière. En provenance du Nigéria voisin, grand producteur de pétrole où le carburant est fortement subventionné, ‘’Kpayo’’ signifie littéralement « non original » en  langue locale.

Habituellement, elle coûte moins chère à bord des voies que dans les stations-service. Malgré que cela relève de l’informel, tout le monde est féru de ce marché noir et s’y approvisionne en essence. Le prix en litre de l’essence ‘’kpayo’’  varie entre 325f et 375f CFA contrairement à environ 500 dans les stations.

A la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin, le prix de l’essence de contrebande a grimpé et est passé à 500 le litre.

Le 06 novembre 2019, les autorités nigérianes auraient donné l’ordre de ne plus réapprovisionner les stations-services à moins de 20 kms de la frontière. Depuis la prise de cette décision, une flambée du prix du ‘’Kpayo’’ est remarquée au Bénin.

Désormais le prix du litre du ‘’kpayo’’  varie entre 600, 650, 700 et même 1000 francs CFA par endroit. Le corollaire est l’augmentation du coût de transport.

A la pompe, dans les stations-services, le litre est cédé à 550 francs CFA. Mais pour s’en approvisionner, c’est la croix et la bannière à cause du long  rang. Malgré l’augmentation du prix du ‘’kpayo’’, les populations restent des abonnés incontestables de ce produit. Une question d’habitude certainement !

 

 

 

Décès de Albert Tévoèdjrè : Les obsèques démarrent le 22 novembre

Le calendrier du déroulement des obsèques du professeur Albert Tévoèdjrè est dévoilé au public. Les obsèques du professeur Albert Tévoèdjrè démarrent vendredi 22 novembre 2019 par une veillée de prières à l’Eglise Notre dame de l’Immaculée conception de Porto-Novo à partir de 20 heures.

Selon certaines informations, l’inhumation se fera dans une stricte intimité familiale. Ainsi en a voulu la famille.

Il faut rappeler que Albert Tévoèdjrè est une personnalité intellectuelle et politique béninois. Il fût un acteur majeur de la Conférence des forces vives de la nation de 1990. Il a occupé plusieurs postes de responsabilités au plan national et international. Il a été d’ailleurs, le premier médiateur de la république au Bénin. Il est décédé le 6 novembre à 90ans.

Voire le programme des obsèques :

FAIRE-PART-VERSION-2 (2)

6ème édition du rituel de la flagellation

En marge de la célébration de la Gaani 2019, la communauté peulh de Djougou a célébré ce samedi à la place de la Gaani, la 6éme édition du rituel de la flagellation en présence de sa Majesté Kpéitoni Koda VI, roi de kilir,de El-Hadj Razaki Samari, l’imam de la mosquée centrale de Djougou, des dignitaires peulhs et de la population venue de diverses contrées .

En cette veille des manifestations officielles de la Gaani, les jeunes peuls de la commune de Djougou ont offert un beau spectacle au public en se laissant flageller selon les âges. Parés de leurs accoutrements traditionnels, visages et corps particulièrement embellis, ces jeunes peuls ont démontré à travers ce rituel de flagellation le courage et la bravoure du peuple Fulbé. Au-delà du caractère festif, cultuel et culturel, a fait savoir Chabane Fourdounga, dignitaire peulh de Djougou, le peulh vivant souvent en retrait est confronté à des situations difficiles et la flagellation le prépare à les affronter.

A cette célébration, les danses traditionnelles typiquement peules ont aussi retenu l’attention du public. Les manifestations se sont poursuivies dans les maisons jusqu’à ce dimanche, date officielle convenue pour la célébration de la Gaani édition 2019 à Djougou.

Sommet extraordinaire de la CEDEAO : La fermeture des frontières nigérianes préoccupe

Il a eu lieu ce vendredi 08 novembre 2019, un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La crise politique qui secoue la Guinée Bissau est principalement objet de la crise.

En dehors, de ce sujet, les Chefs d’Etat se sont intéressés à la situation de fermeture des frontières nigérianes avec ses pays frontaliers dont le Bénin et le Niger. S’agissant du cas du Bénin,  le sommet a encouragé les partis concernés par cette fermeture à poursuivre les concertations « en vue d’aboutir à une solution acceptable pour toutes les parties ».

Il se susurre que pour régler cette situation qui prévaut au niveau des frontières il est envisagé  une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger aura lieu le 14 Novembre prochain.

La SBEE en gestion déléguée

La Société béninoise d’énergie électrique est mise en gestion déléguée. Pour cause, elle a changé d’organe dirigeant. L’ancienne équipe à la tête de la direction s’en est allée en cédant sa place à une autre nouvelle. En effet, depuis l’avènement au pouvoir du rémige du président Patrice Talon, des réformes ont été engagées dans le secteur de l’énergie au Bénin. Ces réformes visent le renforcement des capacités  et l’autonomisation de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE).

Au nombre de ces réformes il a été souhaité de faire une expérience de la gestion déléguée de cette entreprise. Par décision du conseil des ministres du 11 septembre 2019, le gouvernement du Bénin a accordé la gestion déléguée de ladite entreprise à la société canadienne Manitoba Hydro International. Selon les conclusions de ce conseil des ministres, cette gestion déléguée n’est pas assimilable à une privatisation totale car la société et son patrimoine restent la propriété de l’État béninois.

La société canadienne Manitoba Hydro International, à son tour,  a choisi un nouveau Directeur général de la société au  nom de Jacques Paradis. Celui a remplacé l’ancien à la tête de la société. Le 05 novembre 2019, l’ancien directeur a passé service à la nouvelle direction choisie.

Le nouveau directeur et son équipe ont la lourde mission de redorer le blason de la SBEE.

Gaani 2019 : Une délégation gouvernementale chez l’empereur Chabi Naïna III à Nikki

Conduite par le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Monsieur Abdoulaye Bio TCHANÉ, la délégation gouvernementale présente à Nikki dans le cadre des festivités de la Gaani, s’est rendue dans la matinée de ce samedi 9 novembre 2019 au palais de sa majesté Chabi Naïna III, Empereur du peuple Bariba et Boo.

Porteuse des civilités du Président Patrice TALON à l’endroit de sa majesté, la délégation gouvernementale à réitéré son engagement à œuvrer pour la préservation et la pérennité des valeurs endogènes chères à nos chefferies traditionnelles et a fait mention aussi du projet de construction du palais impérial du Baaru Tem (la terre des Bariba).

Heureux de la démarche gouvernementale, l’empereur a  remercié les membres de la délégation pour les efforts consentis au sommet de l’Etat pour préserver la paix et la stabilité dans notre pays à travers le dialogue politique tenu il y à quelques semaines.

Il a salué et félicité le gouvernement et les députés pour avoir œuvré en faveur de  l’institutionnalisation des chefferies traditionnelles lors de la révision de la Constitution. Il a ensuite prodigué des conseils aux Ministres avant de leur accorder sa bénédiction pour la réussite de leur mission.

La délégation gouvernementale était composée, outre Monsieur Abdoulaye Bio TCHANE, de:
– Monsieur Séverin QUENUM, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation
– Monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la  Sécurité publique
-Madame Véronique TOGNIFODÉ MEWANOU, Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance,
-Monsieur Jean-Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts,
– Madame Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation,
– Monsieur Jean-Claude HOUSSOU, Ministre de l’Energie
.- Monsieur  Samou Seidou ADAMBI,
Ministre de l’Eau et des Mines.

 

Violences post-électorales : 63 personnes amnistiées

A la faveur du dialogue politique qui s’est tenu du 10 au 12 octobre 2019 au Bénin et dans le cadre de pacification de la crise politique qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a voté une loi d’amnistie pour blanchir les contraventions, délits et crimes commis pendant les législatives d’Avril 2019.

Conformément à cette loi d’amnistie, le Procureur de la république près le tribunal de première instance et de première classe de Cotonou a pris la décision de libérer soixante-trois personnes supposées impliquées dans les actes de violences post-électorales.

Par cette décision, ces personnes interpellées et détenues à la prison civile de vont être mises en liberté exemptées de toutes sanctions.

Voici la liste des personnes concernées :