Insécurité : Un présumé braqueur abattu

Les cas de plaintes de vols et braquages parfois mortels sont de plus en plus courants. Dans le dĂ©partement du Zou cette semaine, c’est un rĂ©seau de repris de justice qui dictent leur loi. Ils sont un certain nombre Ă  opĂ©rer et menacer la quiĂ©tude des populations. Mais le glas a Ă©tĂ© sonnĂ© pour le chef du gang.

Selon certaines informations, celui qui passait pour le chef des braqueurs et voleurs dans la commune d’Agbanhizoun a Ă©tĂ© abattu par la police alors qu’il s’apprĂȘtait Ă  orchestrer un braquage.

Il s’agirait de J.A. repris de justice bien connu de la localitĂ©. Il se ferait passer pour un guĂ©risseur traditionnel en journĂ©e puis change de manteau la nuit.  Bien connu pour avoir dĂ©jĂ  fait la prison pour des faits de vols Ă  mains armĂ©es, cet individu Ă©tait recherchĂ© activement par la police de la localitĂ©  pour une nouvelle affaire de cambriolage.

Sur des renseignements prĂ©cis, la police l’a mis en filature. Alors qu’il s’apprĂȘterait Ă  commettre son forfait sur l’une des axes routiĂšre de la localitĂ©, la police a tentĂ© de l’interpeller. Il n’aurait pas obtempĂ©rĂ© et, muni d’une arme artisane, il a ouvert le feu sur les agents de police.

La riposte de ceux-ci lui a été fatale et il est décédé sur place. En intervalle de sept jours le cas de voleurs ou braqueurs tués est en augmentation.

Championnat national de Cyclisme : Chantal Vidognonlonhoue et Emmanuel Sagbo champions de l’édition 2019

La fĂ©dĂ©ration bĂ©ninoise de cyclisme a organisĂ© le samedi 21 septembre 2019 le championnat national de la course Ă  vĂ©lo. Sur la piste circonstancielle du boulevard des armĂ©es, les pĂ©daleurs se sont livrĂ©s un duel empreint d’émulation avant que les champions soient dĂ©gagĂ©s du lot.

Les compĂ©titeurs sont venus de douze clubs affiliĂ©s Ă  la fĂ©dĂ©ration bĂ©ninoise de cyclisme Ă  savoir : Espoir, Turbo, Sas, Zoum Zoum, Racing, PanthĂšres, Donga, EmmaĂŒs, Safi, Hirondelle, Paco et GuĂ©pards. Ils sont au total 40 dont 33 hommes et 07 dames. Une distance de 100 km, soit 25 tours, a Ă©tĂ© parcourue par les hommes contre 40 km pour les femmes, soit 10 tours.

Au terme du championnat, Chantal Vidognonlonhoue  et Emmanuel Sagbo ont remporté la course respectivement chez les dames et chez les hommes.

Il faut rappeler que Chantal Vidognonlonhoue qui Ă©tait champion en titre chez les dames n’a fait que conserver sa place. Au niveau des hommes, par contre, Emmanuel Sagbo a Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ© Bashiki Idrissou, champion en 2018 au palmarĂšs.

Pour le tout nouveau champion, rester en tĂȘte de peloton sur le plan national n’est pas suffisant. Il vise dĂ©jĂ  de gagner des titres internationaux. Chantal Vidognonlonhoue  n’a pas, elle aussi, cachĂ© sa joie de conserver son titre. Pour elle ce n’est que le rĂ©sultat d’un travail continu.

« Je suis trĂšs heureux que le champion de l’annĂ©e passĂ©e ne soit pas champion cette annĂ©e. Ça veut dire que les choses Ă©voluent, c’est-Ă -dire, il y a plus de travail, plus de volonté» a laissĂ© entendre Ă  la presse le PrĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration bĂ©ninoise de Cyclisme, Romuald HazoumĂš. Il s’est par ailleurs rĂ©joui de la qualitĂ© de la course.

Il faut souligner que l’organisation de cette compĂ©tition locale est l’une des exigences du cahier de charges de la fĂ©dĂ©ration.

Un garçon de 2 ans dĂ©cĂšde par dĂ©faut de prise en charge au CHD –Goho

Les parents du petit garçon, Eustache Hidjo, ont exprimĂ© leur indignation envers les agents de santĂ© en service Ă  la pĂ©diatrie du Centre hospitalier dĂ©partemental (CHD) de Goho dans la commune d’Abomey,  pour n’avoir  pas pris  en charge  leur garçon jusqu’à son dĂ©cĂšs ce jeudi, environ 08 heures de temps aprĂšs son admission.

RĂ©fĂ©rĂ© au CHD – Goho, et admis aux services des urgences Ă  17 h, Eustache Hidjo, n’a subi aucun traitement mĂ©dical jusqu’au-delĂ  de 00 heure. Au moment oĂč les agents de santĂ© se dĂ©cidĂšrent enfin Ă  s’en occuper le petit garçon rendit l’ñme juste aprĂšs.

Le pĂšre gĂ©niteur de la victime, rencontrĂ© Ă  son domicile au quartier Houin dans la commune de CovĂš,  a racontĂ© avoir pourtant pourvu Ă  l’achat de tous les produits pharmaceutiques prescrits. Mais il ne comprend toujours pas pourquoi son enfant n’a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’aucun traitement. « J’ai beau attirer l’attention des agents sur le fait que le temps passait et que mon enfant manquait d’ĂȘtre pris en charge Ă  temps, sans ĂȘtre Ă©coutĂ©. Celui qui devait intervenir Ă©tait assis face au malade Ă  rĂ©diger des notes, de 17 h Ă  00 h, et Ă  dĂ©blatĂ©rer avec ses collĂšgues », s’est plaint le pĂšre de la victime qui a ajoutĂ© qu’il avait Ă©tĂ© plusieurs fois repoussĂ© violemment, chaque fois qu’il tentait d’aller voir son enfant abandonnĂ© sur le lit d’hĂŽpital.

L’équipe de garde pour sa part a tentĂ© de justifier la situation par le fait que la veine du petit garçon malade, n’a pas Ă©tĂ© retrouvĂ©e Ă  temps. Toutes allĂ©gations rĂ©futĂ©es par les parents de la victime qui ont estimĂ© que« la veine de l’enfant avait dĂ©jĂ  a Ă©tĂ© retrouvĂ©e Ă  l’hĂŽpital de zone de CovĂš oĂč il avait Ă©tĂ© perfusĂ© avant mĂȘme d’ĂȘtre rĂ©fĂ©rĂ© sur le centre hospitalier dĂ©partemental de Goho.

Ces dĂ©mentis des parents ont Ă©tĂ© confortĂ©s par un responsable de la pĂ©diatrie qui fait savoir qu’il n’a Ă©tĂ© nulle part mentionnĂ© au dossier mĂ©dical de la victime, une quelconque difficultĂ© Ă  retrouver la veine tout le temps oĂč le malade a sĂ©journĂ© aux urgences pĂ©diatriques, de 17 h jusqu’au-delĂ  de 00 heure.

Les responsables du service pĂ©diatrique, Dr Raymond Bossou, et Prisque Assogba KpĂšdĂ©, surveillante Ă  la pĂ©diatrie ont Ă©voquĂ© une certaine affluence aux urgences ce jour-lĂ  et l’insuffisance de personnel.

Le directeur de l’hĂŽpital, Darius GounflĂ© quant Ă  lui, a regrettĂ© la mort du patient. « Des demandes d’explication sont dĂ©jĂ  adressĂ©es aux agents de garde Ă  la survenance des faits. Le dĂ©cĂšs sera auditĂ© et les responsabilitĂ©s seront situĂ©es », a-t-il fait savoir.
Aux derniĂšres nouvelles on apprend que les cas de dĂ©cĂšs pour  fautes humaines et professionnelles de la part du corps mĂ©dical du CHD – Goho sont lĂ©gions au point oĂč l’inspection gĂ©nĂ©rale du ministĂšre de la santĂ© y sĂ©journe actuellement.

ABP

Port de Cotonou : Augmentation du trafic au 1er semestre

Six millions de tonnes de marchandises ont Ă©tĂ© traitĂ©s au 1er semestre au Port autonome de Cotonou. Selon les statistiques de l’organisme, le volume de conteneurs qui passe en son sien est en augmentation. L’unitĂ© approximative de mesure de conteneur appelĂ©e Evp (Equivalent de vingt de conteneur) qui regroupe Ă  la fois les conteneurs de 20 pieds et de 40 pieds est  en nette croissance Ă  en croire les propres estimations de la structure.

Sur le plan des importations, une lĂ©gĂšre augmentation du nombre d’Evp a Ă©tĂ© notĂ©e comparativement Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2018. En effet, plus de 122.000 Evp pleins ont Ă©tĂ© manipulĂ©s pendant le premier semestre de 2019. Ce qui donne une augmentation de plus de 0.5%. Par ailleurs, au nombre d’Evp (pleins & vides), environ 257.000 EVP ont Ă©tĂ© manipulĂ©s pendant les premiers 6 mois de 2019 contre 240.000 Evp pendant la mĂȘme pĂ©riode en 2018. Ce qui fait observer une augmentation  de prĂšs de 7š%.

En outre, le cargo divers composĂ© essentiellement de riz et des engrais reprĂ©sente 28% du tonnage total importĂ© au port de Cotonou. Ce qui fait une hausse de 42% par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2018.

Il est aussi noté une augmentation en ce qui concerne le vrac. Néanmoins une baisse et contre-performance a été observée au niveau les conteneurs en import (transbordement inclus).

Sur le plan des exportations, il est enregistrĂ© une croissance de 16% avec prĂšs de  780.000 tonnes  au 1er semestre de 2019 contre environ 670.00 tonnes en 2018. L’augmentation du volume d’exportations de coton, de cajou et de bois explique ce taux en progression.

 

 

Vindicte populaire : Un voleur tabassé à mort

Ce samedi 20 septembre 2019 dans la commune d’Abomey-calavi, un voleur de moto n’a pas pu Ă©chapper Ă  la furie des populations.

Poursuivi par la clameur publique alors qu’il s’est emparĂ© d’une moto, le voleur a Ă©tĂ© interrompu dans sa fuite aprĂšs prĂšs d’une dizaine kilomĂštre de course.

Selon les recoupements faits sur le terrain, les populations composées essentiellement de jeunes ont tenté en vain de bruler vif ledit voleur. Il les aurait nargués, comptant sur ses forces occultes, en leur signifiant clairement que son corps ne prendrait jamais feu.

C’est ainsi que ceux-ci ont changĂ© de tactique en lui lançant des projectiles. Selon certains, sur les lieux, le voleur aurait reçus les jets de pierres Ă  la tĂȘte avant de s’écrouler par terre et de ne plus pouvoir bouger.

Sur place deux versions sont servies. Pour les uns le voleur serait dĂ©cĂ©dĂ© des suites de ces coups reçus. Pour d’autres, il aurait perdu juste connaissance.

La police alertĂ©e est intervenue mais n’aurait rĂ©cupĂ©rĂ© qu’un corps quasiment inanimĂ© et la moto volĂ©e.

Remous au sein du parti Fcbe : L’adresse du prĂ©sident d’honneur, Boni Yayi

L’information d’obtention du rĂ©cĂ©pissĂ© du parti Forces cauris pour un BĂ©nin Ă©mergents (Fcbe) alimente la polĂ©mique.

Le principal parti d’opposition de l’ancien prĂ©sident de la rĂ©publique, Boni Yayi est en effervescence. L’obtention du document Ă  valeur d’existence lĂ©gale divise.  L’exclusion de certains membres du parti, les nĂ©gociations de couloir avec le pouvoir pour l’obtention du rĂ©cĂ©pissĂ© constituent, entre autres, des sujets Ă  dĂ©bat. DĂ©sormais, deux camps se dĂ©gagent du parti. Ils s’attaquent et contre-attaquent.

Dans ce tohu-bohu, le prĂ©sident d’honneur du parti, Boni Yayi sort de son mutisme dans lequel il s’est muĂ© depuis son dĂ©part de Cotonou pour un pays europĂ©en oĂč il se soigne. Voici l’intĂ©gralitĂ© de son message.

 

MON ADRESSE AU SUJET DE LA POLÉMIQUE ACTUELLE AU SEIN DU PARTI FCBE

Militantes et militants du Parti FCBE.
BĂ©ninoises et BĂ©ninois;
Mes trĂšs chers compatriotes,

Depuis la soirĂ©e d’hier 20 septembre 2019, de mon lit d’hĂŽpital, j’ai appris qu’il s’est ouvert un dĂ©bat sur fond de polĂ©miques autour d’un certain rĂ©cĂ©pissĂ© provisoire qui aurait Ă©tĂ© attribuĂ© aux FCBE contre l’éviction de certains membres influents du parti, non condamnĂ©s, en exil pour leurs opinions et leur attachement aux idĂ©aux du parti.

Je voudrais par la prĂ©sente signaler qu’en ma qualitĂ© de PrĂ©sident d’Honneur, je n’ai Ă©tĂ© associĂ© ni de loin ni de prĂšs Ă  aucune Ă©tape de ce processus ou de ce deal alors que les statuts de notre parti l’exigent dĂšs lors que ce processus concerne une orientation de fond. Je l’ai aussi vĂ©cu comme tout le monde sur les rĂ©seaux sociaux. Je ne saurais donc cautionner une telle dĂ©marche exclusive visant Ă  affaiblir la RĂ©sistance que mĂšne l’Opposition Ă  laquelle appartient FCBE pour le retour de la dĂ©mocratie et de la paix dans notre pays. Le prĂ©alable est la reprise du scrutin lĂ©gislatif du 28 avril 2019, sur une base consensuelle, Ă©quitable et transparente.

Notre dĂ©mocratie doit Ă©viter que les dirigeants procĂšdent Ă  des nominations aux postes Ă©lectifs. Notre Parlement, socle de notre dĂ©mocratie, dans notre Loi SuprĂȘme de l’État, ne saurait dĂ©roger Ă  cette rĂšgle surtout que l’Ă©lection de ses membres relĂšve de la compĂ©tence du Peuple. Un Parlement sans opposition n’existe nulle part dans les grandes dĂ©mocraties de notre temps contemporain.

Que dire donc de l’exception bĂ©ninoise actuelle ?

Ce qui s’est passĂ© n’est pas neutre sur la gouvernance actuelle et future de notre pays.

Toute exclusion dans un processus Ă©lectoral de ce niveau n’est qu’un poison pour la Nation parce que source de tensions et d’instabilitĂ©s pour aujourd’hui et demain.

J’invite donc tous les militants du parti Ă  l’union et Ă  la solidaritĂ© afin d’éviter le virus de la division que vĂ©hicule cette nouvelle manƓuvre d’exclusion des responsables en dehors des organes compĂ©tents du parti.

Je renouvelle mes amitiĂ©s Ă  tous et lance un appel Ă  l’esprit de rassemblement pour accompagner notre chĂšre patrie commune prĂ©occupĂ©e par le retour de la dĂ©mocratie, de la paix, de la justice, du respect des libertĂ©s fondamentales, du respect des droits de l’homme et de l’emploi pour la jeunesse.

Vive FCBE dans les coeurs

Que Dieu bĂ©nisse le BÉNIN

Président Dr Thomas Boni YAYI

Développement : Réception définitive des travaux de pavage des rues et ruelles de Kandi

Une dĂ©lĂ©gation de la banque ouest africaine de dĂ©veloppement  BOAD et le maire Orou Gani Bachabi de Kandi, ont procĂ©dĂ© ce jeudi Ă  la rĂ©ception dĂ©finitive  des ouvrages de pavage et d’assainissement rĂ©alisĂ©s dans la ville de Kandi, dans le cadre du projet d’amĂ©nagement urbaine et d’appui Ă  la dĂ©centralisation.

Plus de 4000 mĂštre linĂ©aire, rĂ©partis en 7 lots ont Ă©tĂ© dĂ©finitivement rĂ©ceptionnĂ© par le maĂźtre d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ© Agetur. Il s’agit des rues, Pharmacie Nassiara – Carrefour OVP, Rni2 – Route de Banikoara, Nassiara – Gansosso, KĂ©fĂ©ri – Grand Marigot, Rni2 – El hadji Harouna toutes dans la ville de Kandi.

 » Nous sommes trĂšs fier de l’intervention, de la BOAD dans la commune de Kandi et nous prenons l’engagement de bien entretenir les infrastructures sociaux communautaires qui nous sont rĂ©alisĂ©es  », a fait savoir le maire de Kandi, Orou Gani Bachabi trĂšs heureux.

Le directeur dĂ©partemental du cadre de vie et du dĂ©veloppement durable, Sanni Orou Pibou et le chef mission rĂ©sident de la BOAD au BĂ©nin, Kouame Bi Jacques, bien qu’ayant portĂ© quelques rĂ©serves ont saluĂ© la qualitĂ© des ouvrages.

Bruit de bottes dans la grande famille du parti politique FCBE

Le parti Forces cauris pour un bĂ©nin Ă©mergent (Fcbe) vient d’obtenir son rĂ©cĂ©pissĂ© provisoire d’existence.  L’annonce a Ă©tĂ© faite dans la journĂ©e de ce 21 septembre 2019.

Au BĂ©nin, les partis politiques, pour exister dĂ©sormais, doivent se conformer aux nouvelles lois Ă©lectorales Ă  savoir la charte des partis politiques et le code Ă©lectoral. Le chemin de conformitĂ© exige aux partis politiques d’accomplir certaines formalitĂ©s d’ordre administratif. Ce qu’a entrepris de faire plusieurs partis politiques pour ĂȘtre en rĂšgle vis-Ă -vis de la lĂ©gislation. Mais des irrĂ©gularitĂ©s constatĂ©es dans le dossier de certains partis les ont empĂȘchĂ©s de participer aux Ă©lections lĂ©gislatives d’avril 2019. Cela ne l’est Ă  pas pour autant dissuader de faire ce qui est exigĂ© pour avoir ce qui leur confĂšre une existence lĂ©gal et juridique. Ainsi  le parti Fcbe vient d’obtenir son sĂ©same.

Cependant, l’évĂšnement crĂ©e plus de bruits et divergences au sein du parti qu’il devrait rĂ©jouir ses membres et sympathisants.   A travers les rĂ©seaux sociaux, les tĂ©nors du parti se lancent des piques. Les uns crient au complot et dĂ©noncent le cheminement et pratiques entrepris pour l’obtention du rĂ©cĂ©pissĂ© du parti. Les autres contra-attaquent en justifiant. Dans ce rififi, on apprend le remplacement du SecrĂ©taire exĂ©cutif du parti et d’un de ses adjoints. Des questions qui fĂąchent donc !

Pour le porte-parole du parti, l’ancien dĂ©putĂ© NourĂ©nou AtchadĂ©, «   Le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exĂ©cutif Ă©lu au congrĂšs des 10 et 11 fĂ©vrier 2018 Ă  Parakou, et reconduit au congrĂšs de mise en conformitĂ© aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu Ă  Abomey-Calavi le samedi 29 dĂ©cembre 2018 ». Il ne comprend donc pas comment changement et remplacement ont pu ĂȘtre opĂ©rĂ©s Ă  la tĂȘte du parti pour fini par aboutir Ă  l’obtention du rĂ©cĂ©pissĂ© provisoire. Pour lui, il faille certainement avoir ce document d’existence mais pas Ă  tout prix  et surtout pas par des procĂ©dĂ©s douteux. Il insinue que ceux qui ont conduit le dossier et obtenu leur rĂ©cĂ©pissĂ© auraient trahi le parti quelque part en connivence avec le gouvernement.

De l’autre cĂŽtĂ© ses autres  camarades du parti incriminĂ© dont l’ancien Ministre de la dĂ©fense, ThĂ©ophile Yarou, expliquent  et rassurent que c’est ce qu’il fallait faire qui a Ă©tĂ© fait. Pour ThĂ©ophile Yarou, l’impĂ©ratif est d’avoir le papier d’existence. Au sujet du remplacement du SecrĂ©taire national et d’un de ses adjoints il, il soutient que cela a Ă©tĂ© fait parce que conformĂ©ment Ă  un arrĂȘtĂ© ceux-ci ne peuvent pas fournir certaines piĂšces, en son temps,  pare qu’étant recherchĂ©es par la justice. A l’en croire il n’y a pas lieu de polĂ©miquer parce que ces personnes n’auraient pas Ă©tĂ© exclues du partis mais remplacĂ©es.

Il est curieux d’observer qu’une bonne nouvelle pour le parti qui doit fĂ©dĂ©rer ses membres les divise.

Le parti de l’ancien prĂ©sident de la rĂ©publique risque une scission. Les positions sont de plus en plus  fermes et radicales. Ça grogne fort. L’absence de ce dernier du territoire national est une situation qui complique davantage celle du parti.

 

Sécurité : la police républicaine démantÚle plusieurs réseaux de malfrats

La rĂ©currence de vols Ă  mains armĂ©es ces derniers temps sur les populations par les malfrats n’a pas laissĂ© les Ă©lĂ©ments de la police rĂ©publicaine indiffĂ©rents.

Pour endiguer le mal, la police rĂ©publicaine a initiĂ© une opĂ©ration antigang. Laquelle opĂ©ration a permis aux forces de l’ordre de mettre hors d’état de nuire les hors la loi.

C’est Ă  travers une confĂ©rence de presse tenue ce vendredi 20 septembre 2019 que  le porte-parole de la police rĂ©publicaine, le Commissaire Divisionnaire de Police Mathias Achedemessi, a fait le point aux hommes des mĂ©dias par rapport aux dispositifs pris pour la sĂ©curisation des biens et des personnes.

Il a, par ailleurs, prĂ©sentĂ© le fruit de cet effort de protection des populations. En effet, la police est parvenue au cours de cette semaine Ă  dĂ©manteler  plusieurs rĂ©seaux de malfrats de grands chemins et arrĂȘter plusieurs malfaiteurs dĂ©fĂ©rĂ©s devant les juridictions compĂ©tentes.

Elle a Ă©galement procĂ©der Ă  la saisie de plus d’une centaine de motocyclettes provenant de vols et braquages divers. Pour identifier et retrouver leurs biens, la police a invitĂ© ceux dont les motos ont Ă©tĂ© volĂ©es ou arrachĂ©es par les braqueurs Ă  se prĂ©senter Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale de la police rĂ©publicaine munir des piĂšces justificatives.

En outre, un homme spĂ©cialisĂ© dans le trafic d’armes et de munitions a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©.

Pour finir, le porte-parole de la police a rassurĂ© de la disponibilitĂ© des forces de l’ordre et leur dĂ©termination Ă  lutter contre le banditisme sous toutes ces formes.

Pour cela, il demande aux populations de collaborer avec les services de police en dĂ©nonçant toutes activitĂ©s suspectes et mafieuses quelle qu’en soit la forme.  L’anonymat des dĂ©nonciateurs est garanti et protĂ©gĂ©. Un numĂ©ro vert, le 166 est mis Ă  la disposition des populations pour alerter la police en tout temps et en tout lieu.

Vulgarisation des actions du gouvernement : Le Directeur de la communication de la présidence expose les réalisations majeures

En tournée dans le nord du Bénin, Le Directeur de la communication de la présidence de la république du Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji, a exposé aux populations les grandes réalisations du gouvernement.

Kandi et Djougou sont, entre autres, les villes du nord du BĂ©nin qui ont un reçu un hĂŽte de la sphĂšre prĂ©sidentielle pour leur expliquer les rĂ©alisations du rĂ©gime de la rupture dans le cadre de la mise en Ɠuvre du Programme d’action du gouvernement (Pag).

Respectivement sur les radios ‘’Kandi Fm’’ le mercredi dernier et ‘’SolidaritĂ© Fm’’ de Djougou le jeudi passĂ©, le Directeur de la communication de la prĂ©sidence de la rĂ©publique du BĂ©nin a, Ă  travers des Ă©missions interactives, expliquĂ© aux populations certaines dĂ©cisions du gouvernement aprĂšs leur avoir rappelĂ© les rĂ©alisations de ce dernier dans le domaine de l’Ă©nergie Ă©lectrique, l’Ă©clairage public, l’eau potable, l’asphaltage etc.

Les derniĂšres mesures sociales prises par le gouvernement lors du dernier conseil des ministres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es aux populations. Il s’agit notamment du maintien en service des agents reversĂ©s de 2008  malgrĂ© les constats d’irrĂ©gularitĂ©s. Aussi, a-t-il Ă©tĂ© fait savoir aux populations la rĂ©gularisation Ă  titre exceptionnel de la situation des agents restĂ©s en service sans rĂ©munĂ©ration depuis 2007.

Plusieurs d’autres sujets concernant l’actualitĂ© socio-politique ont Ă©tĂ© abordĂ©s tels que les rĂ©formes dans le secteur de l’éducation, la fermeture des frontiĂšres du NigĂ©ria, la construction du stade, la fourniture d’énergie Ă©lectrique, les travaux de rĂ©amĂ©nagement et de bitumage des routes Djougou-Savalou et Djougou-PĂ©hunco-KĂ©rou-Banikoara, la fermeture du centre universitaire et l’arrĂȘt des travaux de construction d’une usine d’égrenage du coton Ă  Djougou.

A ces prĂ©occupations, Wilfried LĂ©andre HoungbĂ©dji a rassurĂ© les populations de l’engagement et de la disponibilitĂ© du gouvernement de la rupture Ă  travailler pour rendre leur condition de vie meilleure.