La rentrée universitaire démarre le 14 octobre 2019

Le ministĂšre de l’enseignement supĂ©rieur a sorti le calendrier de la rentrĂ©e universitaire qui va dĂ©buter le 14 octobre 2019. A travers une note de service en date du 20 septembre 2019, le ministre de l’enseignement supĂ©rieur a Ă©tabli le chronogramme de l’annĂ©e universitaire 2019-2020. La date de dĂ©marrage de la rentrĂ©e, les pĂ©riodes de vacances, les moments de composition et la fin de la rentrĂ©e sont fixĂ©s. Les dates prĂ©vues pour l’accomplissement des diffĂ©rentes phases de l’annĂ©e universitaire sont dĂ©terminĂ©es. Cela vient situer tous les acteurs du mon universitaires Ă  savoir apprenants, enseignants, parents d’étudiants et mĂȘme les associations syndicales. Chaque composante saura Ă  quoi s’en tenir et ne pas naviguer Ă  vue.

 

 

 

Lire ci-dessous, l’intĂ©gralitĂ© de la note de service.

Note de service portant calendrier universitaire 2019-2020 des Universités publiques et privées du Bénin

La ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique porte Ă  la connaissance de toute la communautĂ© universitaire que le calendrier des activitĂ©s acadĂ©miques au titre de l’annĂ©e universitaire 2019-2020 se prĂ©sente comme suit :

– L’annĂ©e universitaire 2019-2020 dĂ©bute le lundi 14 octobre 2019 et prend fin le vendredi 17 juillet 2020 ;

– La rentrĂ©e solennelle des UniversitĂ©s du BĂ©nin aura lieu le lundi 21 octobre 2019 ;

– Les inscriptions sont ouvertes dans les universitĂ©s du BĂ©nin Ă  partir du 14 octobre 2019 et prennent fin le mercredi 15 janvier 2020 ;

– L’annĂ©e universitaire 2019-2020 est subdivisĂ©e en deux (02) semestres :

  • le premier semestre dĂ©bute le lundi 14 octobre 2019 et prend fin le vendredi 28 fĂ©vrier 2020 ;
  • le second semestre dĂ©bute le lundi 09 mars 2020 et prend fin le vendredi 17 juillet 2020.

– Les cours se dĂ©roulent du lundi au samedi et les UniversitĂ©s du BĂ©nin vaqueront les dates et pĂ©riodes ci-aprĂšs :

1er semestre

  • FĂȘte de la Toussaint : vendredi 1er novembre 2019 ;
  • Vacances de NoĂ«l : du lundi 23 dĂ©cembre 2019 au dimanche 05 janvier 2020 ;
  • FĂȘte des religions traditionnelles : jeudi 10 janvier 2020 ;
  • Vacances inter semestre : du lundi 02 mars 2020 au vendredi 06 mars 2020.

2Úme semestre

  • Vacances de PĂąques : du lundi 06 avril 2020 au lundi 13 avril 2020 ;
  • Ascension : jeudi 21 mai 2020 ;
  • Lundi de PentecĂŽte : lundi 1erjuin 2020.

– Les UniversitĂ©s du BĂ©nin vaqueront les autres dates dĂ©cidĂ©es par le gouvernement.

– La rentrĂ©e universitaire 2020-2021 est fixĂ©e au lundi 20 septembre 2020.

Le Directeur gĂ©nĂ©ral de l’enseignement supĂ©rieur, les recteurs des universitĂ©s nationales du BĂ©nin et les promoteurs des Ă©tablissements privĂ©s d’enseignement supĂ©rieur sont chargĂ©s, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la prĂ©sente Note de service qui prend effet pour compter de la date de sa signature et qui sera publiĂ©e partout oĂč besoin sera.

Fait Ă  Cotonou, le 20/09/2019

Eléonore Yayi Ladékan

Ministre de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique

Drame au commissariat de Mane à Boukoumbé

Un fait hors du commun a eu lieu au commissariat de Manta à Boukoumbé. Le lieu de sécurité serait devenu un camp de mort.

Dans la commune de BoukoumbĂ©, dĂ©partement de l’Atacorat au nord du BĂ©nin, un Ă©vĂšnement qui n’est pas ordinaire s’est produit.  .En effet, selon certaines informations, un certain Combetti Fidel, interpellĂ© et conduit au commissariat de Manta n’en est pas sorti vivant de ce lieu. L’affaire dĂ©fraie la chronique depuis quelques jours.

A en croire le frÚre de la victime,  Combetti Koumba Ferdinard, Combetti FidÚle serait assassiné au commissariat de Manta par des personnes non encore identifiées. Dans son récit, il explique que FidÚle Combetti  qui avait été conduit au commissariat était gardé à vue pour que son dossier soit traité le lendemain.

En attendant qu’il fasse jour avant d’aller au chevet de son frĂšre, on l’appelle Ă  une heure tardive de la nuit pour lui annoncer la mort de son frĂšre qui serait extirpĂ© de sa cellule et abattu par des personnes non encore identifiĂ©es. En effet, des individus auraient attaquĂ© le commissariat. Les agents de garde en sous-effectif auraient fui les lieux en abandonnait le dĂ©tenu Ă  son sort macabre.

A entendre le frĂšre de la victime, la scĂšne qu’il a vu au commissariat Ă©tait celle d’un crime. Son frĂšre gardĂ© Ă  vue aurait Ă©tĂ© extirpĂ© de sa cellule avant d’ĂȘtre assassinĂ© et gisant dans le sang. Le lieu de sĂ©curitĂ© devient ainsi celui d’insĂ©curitĂ©. Ce qui relance la question de la protection des biens et des personnes.

 

Adoption du projet de loi de finances gestion 2020

Le projet de loi de finances de l’annĂ©e prochaine a Ă©tĂ© adoptĂ© par le conseil des ministres. Encore appelĂ© Budget de l’Etat, la loi de finances d’une annĂ©e dĂ©finit les recettes envisagĂ©es et les dĂ©penses  prĂ©vues.

ConformĂ©ment aux dispositions constitutionnelles, le Conseil a adoptĂ© la politique budgĂ©taire de l’Etat pour la gestion 2020 ainsi que le projet de loi de finances qui en dĂ©coule.

Ledit projet est Ă©quilibrĂ© en ressources et en charges Ă  mille neuf cent quatre-vingt-six milliards neuf cent dix millions (1986,910 milliards) de FCFA, soit une hausse de cent neuf milliards trois cent soixante-sept millions (109,367 milliards) de FCFA correspondant Ă  un taux d’accroissement de 5,8% par rapport Ă  l’exercice 2019.

Ce projet de loi de finances gestion 2020 postule un taux de croissance de 7,6%, un dĂ©ficit budgĂ©taire de l’ordre de 1,8% du PIB, en amĂ©lioration de 0,4% par rapport au niveau attendu Ă  fin dĂ©cembre 2019, et un taux d’inflation maĂźtrisĂ©.

Ce montant global du budget reflĂšte les ambitions du gouvernement pour l’annĂ©e Ă  venir. Mais il peut ĂȘtre rĂ©duit lors de l’examen du budget au parlement. En effet, ce projet adoptĂ© va ĂȘtre transmis Ă  l’AssemblĂ©e nationale. C’est elle qui va l’adopter avant que la loi des finances puisse exister.

Une autre procĂ©dure lĂ©gislative va donc se dĂ©clencher  au parlement pour l’adoption ou non du Budget gĂ©nĂ©ral de l’Etat gestion 2020  avant le 31 dĂ©cembre 2019. L’AssemblĂ©e Nationale doit ĂȘtre saisie du projet de loi de finances au plus tard une semaine avant ouverture session d’octobre. AprĂšs cette saisine, les services du parlement enclenchent la procĂ©dure d’adoption de la loi des finances.

 

Voici la procédure parlementaire relative aux lois de finances

– Lettre d’Information du PrĂ©sident de la RĂ©publique de la date d’ouverture solennelle de la session budgĂ©taire. (AprĂšs saisine et transmission du projet de loi des finances au parlement)

– Aprùs ouverture solennelle, distribution les jours suivants du projet de loi de finances et du Programme d’investissements publics.

– Distribution du projet d’ordre du jour et de l’ordre du jour.

– Communication au Gouvernement du calendrier des travaux budgĂ©taires et suivi des travaux budgĂ©taires

– Mise en forme des rapports budgĂ©taires, distribution aux dĂ©putĂ©s et transmission de quatre (4) exemplaires au Gouvernement.

– RĂ©ception par la Commission des finances des amendements au projet de loi de finances dans les quatre (4) jours suivant la distribution du rapport gĂ©nĂ©ral.

– Collecte des amendements au niveau du service des Commissions et transmission à la Commission des finances.

– Examen du Rapport GĂ©nĂ©ral et vote de la loi de finances et du Programme d’Investissements Publics.

– Mise en forme et transmission en quatre (4) exemplaires, sous 48 heures au PrĂ©sident de la RĂ©publique pour promulgation.

Plusieurs milliards mobilisĂ©s pour la rĂ©alisation du programme d’actions du gouvernement

Le comitĂ© de mobilisation des ressources du Programme d’actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 a tenu , le mardi 24 septembre, une rĂ©union avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) Ă  SĂšmĂš-City Ă  Cotonou. Devenue traditionnelle, cette rencontre entre les deux organes est la deuxiĂšme au titre de cette annĂ©e 2019. Son but est de faire le point des mobilisations des ressources et d’envisager des perspectives.

Pour un montant global de 9039 milliards de FCfa attendu pour le financement du Programme d’actions du gouvernement, 4.943,6 milliards Fcfa sont dĂ©jĂ  mobilisĂ©s Ă  la date du 31 aoĂ»t 2019, soit un taux de 54,70%.

Selon le ministre d’Etat chargĂ© du Plan et du DĂ©veloppement, Abdoulaye Bio TchanĂ©, les ressources mobilisĂ©es sont composĂ©es comme suit : 33,5 % de prĂȘts consentis auprĂšs de diffĂ©rentes institutions ; 14,7 % de dons ; 34,4 % de ressources levĂ©es sur le marchĂ© financier sous-rĂ©gional et international et 17,4 % d’autofinancement (contribution du budget national).

A deux ans de la fin du rĂ©gime, l’annonce des montants mobilisĂ©s fait croire que  la = des grands projets phares du programme d’actions du gouvernement prennent corps.

Le chef de file des PTF a saluĂ© l’effort du gouvernement bĂ©ninois            tout en formulant quelques prĂ©occupations. En effet, ceux-ci souhaitent disposer d’un Ă©tat des lieux de l’ensemble des rĂ©formes engagĂ©es par le gouvernement. Ce qui leur permettra de confronter Ă  la rĂ©alitĂ© les rĂ©alisations dites faites.  Ils ont, par ailleurs, soulevĂ© des inquiĂ©tudes par rapport aux questions du genre de la  dĂ©centralisation et de la protection sociale. La   sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© aussi un point des sujets qui tracassent les PTF.

Cinq douaniers béninois radiés de la fonction publique

Le conseil des ministres de ce mercredi 25septembre a pris une dĂ©cision de sanction contre cinq agents des douanes. Il leur est reprochĂ© des fautes professionnelles graves. En effet, contre trois d’entre eux prĂ©cĂ©demment en service Ă  la recette d’AthiĂ©mĂ©, il est retenu des faits de dĂ©clarations non conformes ayant gĂ©nĂ©rĂ© un manque Ă  gagner important au TrĂ©sor public. Par ailleurs, un contrĂŽle de routine effectuĂ© par leurs responsables hiĂ©rarchiques les incrimine. Pour les deux autres, l’un a abandonnĂ© son poste de travail pour toxicomanie et l’autre condamnĂ© par la justice pour dĂ©lit d’extorsion de fonds.

Un rapport de l’organe de discipline qui s’occupe de ces  cas s’agissant des agents permanents de l’Etat a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© et Ă©tudiĂ© Ă  la rĂ©union du conseil des ministres de ce jour.

Prenant acte de ce rapport, le Conseil a prononcĂ©, conformĂ©ment aux textes en vigueur, la radiation de ces agents indĂ©licats des effectifs du personnel des Douanes. Il saisit l’occasion pour rĂ©affirmer sa dĂ©termination Ă  mettre fin Ă  la prĂ©varication et Ă  l’impunitĂ© dans l’Administration publique.

Conseil des ministres : liste des nominations

Plusieurs nominations ont été prononcées lors du conseil des ministres de ce mercredi 25 septembre 2019 au ministÚre de la Justice et de la Législation et au ministÚre du Tourisme, de la Culture et des Arts. Voici la liste des personnes nommées à différents postes.

 

Au ministĂšre de la Justice et de la LĂ©gislation
Sur proposition du Ministre et aprÚs avis du Conseil supérieur de la Magistrature

  • A la Chancellerie

– Conseiller technique juridique : Monsieur Daniel Gilles Antonio d’ALMEIDA
– Directrice nationale du Casier judiciaire : Madame HĂ©lĂšne Aurore OrĂ©dola ACHOUKE
– Collaborateur Ă  la Direction de l’Education SurveillĂ©e et de la Protection spĂ©ciale des Mineurs : Monsieur CĂ©lestin Jean Mathieu ZANNOUVI

  • Dans les juridictions
    – A la Cour de RĂ©pression des Infractions Ă©conomiques et du Terrorisme
    Conseiller et assesseur : Monsieur Jean da SILVA
    – A la Cour d’Appel de Cotonou
    2Úme Substitut général : Monsieur Marc Robert DADAGLO
    3Úme Substitut général : Monsieur Michel ADJAKA
    4Úme Substitut général : Monsieur Serge Christian Amadé ATAYI

– A la Cour d’Appel d’Abomey
Président : MÚmavo Jacques HOUNSOU
– Au Tribunal de premiĂšre instance de premiĂšre classe de Cotonou
Président : Monsieur Victor FATINDE
Juge du 1er cabinet d’instruction et membre de la Commission d’instruction de la CRIET
Monsieur Yaovi : Rodolphe Aubin Audrey AZO
Juge du 2ùme cabinet d’instruction : Monsieur Medessey Aubert KODJO
Juge du 3ùme cabinet d’instruction : Monsieur Nadjimou GADO
Juge du 4Ăšme cabinet d’instruction : Madame Islamiath AlakĂȘ KonirĂȘgni MOUSTAPHA
Juge du 5ùme cabinet d’instruction et membre de la Commission d’instruction de la CRIET : Monsieur Armand Regan Donald HOUNGUE
– Au Tribunal de premiĂšre instance de premiĂšre classe de Porto-Novo
Juge au tribunal : Monsieur Sosthùne Paul Armand AGBOWAÏ
– Au Tribunal de premiĂšre instance de premiĂšre classe de Parakou
Juge au tribunal : Monsieur Benoßt Cyprien TCHIBOZO
– Au Tribunal de premiĂšre instance de deuxiĂšme classe de PobĂš
Juge d’instruction et juge des mineurs : Monsieur Serge HOUNNOUVI
– Au Tribunal de premiĂšre instance de deuxiĂšme classe d’Allada
Substitut du Procureur de la République : Monsieur Raoul Olivier Benoßt TCHIAKPE
– Au Tribunal de premiĂšre instance de deuxiĂšme classe de Ouidah
Substitut du Procureur de la République : Monsieur SÚnanlidé Marcus Engelbert GLELE
– Au Tribunal de premiĂšre instance de deuxiĂšme classe de Lokossa
Juge du 3ùme cabinet d’instruction et juge des mineurs : Monsieur Bienvenu SOHOU

Au ministĂšre du Tourisme, de la Culture et des Arts

Sur proposition du Ministre

– Directeur de Cabinet : Monsieur Eric Folly TOTAH
– SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du ministĂšre : Monsieur Aristide ADJIBODOU
– Directeur de l’Administration et des Finances : Monsieur IrĂ©nĂ© GNIDETE.

 

Assemblée nationale : le suppléant du ministre de la culture installé

Hilaire Adoun est le nouveau dĂ©putĂ© installĂ© au parlement le lundi 23 septembre en remplacement de Jean Michel Abimbola qui est entrĂ© au gouvernement Ă  la faveur du dernier remaniement ministĂ©riel. Les deux sont Ă©lus dĂ©putĂ©s sur la liste du Bloc RĂ©publicain dans la 22Ăšme circonscription Ă©lectorale lors des Ă©lections lĂ©gislatives d’avril 2019. ConformĂ©ment aux normes et Ă  la pratique, chaque dĂ©putĂ© a un supplĂ©ment qui le remplace en cas d’incapacitĂ© Ă  exercer la fonction ou de dĂ©mission. C’est le cas de Hilaire Adoun qui vient remplacer son  titulaire dĂ©sormais ministre de la culture au gouvernement.

Extrait de la déclaration du nouveau député installé

« D’abord, je rends grĂące Ă  Dieu. C’est Dieu qui nous a permis d’ĂȘtre lĂ  aujourd’hui. Ensuite, je remercie le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Son excellence Patrice Athanase Guillaume Talon qui a nommĂ© mon titulaire au poste de ministre et qui a permis Ă  ce que son supplĂ©ant que je suis sois lĂ  aujourd’hui installĂ© Ă  sa place. Je remercie Ă©galement le ministre Abimbola pour la confiance qu’il a placĂ©e en moi pour que je sois son supplĂ©ant. Enfin, je remercie toute la population bĂ©ninoise et celle du plateau de la 22Ăšme en particulier pour la confiance qu’ils nous ont accordĂ©. Je profite pour dire que nous n’allons pas les dĂ©cevoir. Le dĂ©fi que nous sommes appelĂ©s Ă  relever est capital. Aujourd’hui, nous sommes Ă  l’AssemblĂ©e, aux cĂŽtĂ©s de nos collĂšgues, nous allons voter des lois digestes pour la population. Nous allons faire le contrĂŽle de l’action gouvernementale. En tant que dĂ©putĂ© de la 22Ăšme circonscription Ă©lectorale, je dis Ă  ma population que nous n’allons pas les dĂ©cevoir. Nous sommes ensemble pour la lutte pour le dĂ©veloppement du BĂ©nin tout entier et pour le plateau en particulier. »

HAAC : vers une nouvelle réforme de régulation des médias en ligne

La Haute AutoritĂ© de l’Audiovisuelle et de la Communication du  BĂ©nin (HAAC) ouvert sa deuxiĂšme session ordinaire de l’annĂ©e 2019 le mardi 24 septembre au siĂšge de l’institution.

InstallĂ©e en juillet passĂ©, cette nouvelle mandature de l’organe de rĂ©gulation des mĂ©dias entend poursuivre l’Ɠuvre entamĂ©e par ses prĂ©dĂ©cesseurs mais tient Ă  apporter sa touche en mettant un point d’honneur Ă  faire des rĂ©formes dans plusieurs domaines.  Dans son discours d’ouverture de la session, le prĂ©sident de la Haaac, RĂ©mi Prosper Moretti a annoncĂ© les couleurs.

 

Régulation des médias en ligne

Au nombre des points inscrits Ă  l’ordre du jour de cette session, la rĂ©gulation des mĂ©dias en ligne occupe une place majeure. Des rĂ©formes sont annoncĂ©es dans cette catĂ©gorie de presse. En effet, pour le prĂ©sident de la Haac, la rĂ©gulation des mĂ©dias en ligne doit se poursuivre. DĂ©sormais, les promoteurs sĂ©lectionnĂ©s et autorisĂ©s Ă  exercer seront invitĂ©s Ă  signer une convention avec la Haac. «Sans pour autant fermer la voie Ă  une nouvelle vague d’autorisations» prĂ©cise-t-il.

Par ailleurs et toujours dans ce sens, il est annoncĂ© qu’un projet de dĂ©cret d’application va intervenir pour  dĂ©finir ses relations avec  l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des communications Ă©lectroniques et de la poste du BĂ©nin (ArcepBĂ©nin), conformĂ©ment aux dispositions de l’article 12 de la loi sur le code de l’information et de la communication en RĂ©publique du BĂ©nin. Ceci va leur permettre, dans un effort conjoint, de mieux assurer leur mission de rĂ©gulation en occurrence des mĂ©dias en ligne.

Autres sujets à l’ordre du jour de la session

Plusieurs d’autres sujets non moins importants ont Ă©tĂ© aussi Ă  l’ordre du jour de la session. Il s’agit, entre autres, des dispositions Ă  prendre pour contrĂŽler la couverture mĂ©diatique des prochaines Ă©lections municipales, communales et locales. La question de la carte de presse a Ă©galement retenu l’attention pour ĂȘtre Ă©tudiĂ©e lors de cette session.

Célébration de la journée de souvenir du général Mathieu Kérékou

C’est la fondation qui porte son nom qui a initiĂ© la journĂ©e et a entrepris de cĂ©lĂ©brer l’ancien prĂ©sident de la rĂ©publique du BĂ©nin. Devant la presse nationale ce samedi 21 septembre les responsables de la fondation ont tenu Ă  rendre hommage Ă  l’Ɠuvre colossale accomplie par l’ancien prĂ©sident dans l’histoire politique de la nation.

Pour immortaliser l’ancien Chef d’Etat bĂ©ninois, Mathieu KĂ©rĂ©kou, l’un de ses anciens ministres, Ali Houdou, avec certains de ses camarades de l’ancien rĂ©gime ont crĂ©Ă© une fondation qui porte le nom de leur leader, ‘’Fondation Mathieu KĂ©rĂ©kou’’.

Au cours de la confĂ©rence de presse, les organisateurs ont annoncĂ© des initiatives prises visant Ă  pĂ©renniser les idĂ©aux du gĂ©nĂ©ral. Selon le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la fondation, elle s’engage Ă  crĂ©er des cercles d’études de la pensĂ©e politique du gĂ©nĂ©ral
Mathieu KĂ©rĂ©kou dans les collĂšges d’enseignement secondaire au niveau des 77 communes du pays.  A l’en croire, il est envisagĂ©, par ailleurs, l’édition de 770 livres intitulĂ©s « Notre ami, Mathieu KĂ©rĂ©kou » qui seront mis Ă  la disposition des  communes du BĂ©nin afin de permettre Ă  la jeunesse de connaitre l’énigmatique homme qu’a Ă©tĂ© Mathieu KĂ©rĂ©kou.

Plusieurs autres actions sont prĂ©vues par la fondation pour que l’histoire du gĂ©nĂ©ral ne s’oublie pas par la jeune gĂ©nĂ©ration.

 

Qui est Mathieu Kérékou ?

Au BĂ©nin comme ailleurs ce nom est Ă©vocateur. Mathieu KĂ©rĂ©kou  a Ă©tĂ© l’un des prĂ©sidents de la rĂ©publique du BĂ©nin les plus controversĂ©s pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire mais qui a su faire presque l’unanimitĂ© aux premiĂšres heures de la dĂ©mocratie. Il est dĂ©fini par son entourage comme un homme imprĂ©visible, insaisissable, dotĂ© d’un grand sens d’humour, travailleur infatigable puissamment aidĂ© par le destin, redoutable manƓuvrier sur le plan politique, sa biographie ne demeure pas moins un pan de l’histoire bĂ©ninoise contemporaine.

Il prit le pouvoir en 1972 par un putsch. Il devint prĂ©sident de la rĂ©publique et occupa  le poste plus longtemps que tous les autres chefs d’Etat bĂ©ninois rĂ©unis, depuis l’indĂ©pendance du pays en 1960.

En 1990 il fĂ»t emportĂ© par le vent de la dĂ©mocratie avant de revenir aux affaires en 1996. Il est rĂ©Ă©lu en mars 2001. Il n’a pas pu se reprĂ©senter Ă  la fin de son mandat en 2006.

Il est dĂ©cĂ©dĂ© le 14 octobre 2015 Ă  l’ñge de 82 ans.

Remise de chĂšque Ă  24 mĂšres et gardiennes d’enfants malnutris Ă  Allada

La mairie d’Allada a remis ce vendredi avec le soutien du projet multisectoriel de l’alimentation, de la santĂ© et de la nutrition (PMASN) et le concours de l’ONG Afric’mutualitĂ©, des moyens financiers Ă  disposition de 24 mĂšres et gardiennes d’enfants et sĂ©lectionnĂ©es dans les arrondissements de la commune.

Chacune des 24 femmes bĂ©nĂ©ficiaires a reçu 30000 francs Cfa en guise de dons pour la crĂ©ation d’activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus en vue de subvenir efficacement aux besoins des enfants Ă  leur charge.

Pour le reprĂ©sentant du prĂ©fet, l’initiative de la mairie d’Allada est louable car elle s’inscrit bel et bien dans la logique des objectifs fixĂ©s par le chef de l’État dans son programme d’action du gouvernement.

La porte-parole des bénéficiaires, madame Colette Houndji, quant à elle, a remercié au nom de ses paires, le maire, le conseil communal et les partenaires pour ce geste salutaire qui est venu à point nommé.

La coordonnatrice du SP-CAN, Alida Adjilé, a insisté sur le suivi rigoureux des bénéficiaires afin que les objectifs poursuivis soient atteints.

Michel Aclehinto a exhortĂ© les bĂ©nĂ©ficiaires Ă  faire bon usage des fonds mis Ă  leur disposition et Ă  veiller Ă  l’entretien des enfants afin de permettre Ă  d’autres femmes non actuellement ciblĂ©es de jouir des fruits du PMASN.

ABP